Helena est arrivée à l'appartement de Dayane tard dans la nuit. En montant les escaliers, elle se demanda si ses amis étaient vraiment à la maison. Et s'ils l'étaient, seraient-ils seuls ou en compagnie... et qui serait avec eux.

Même parce qu'elle n'avait pas envie de voir quelqu'un nu à l'intérieur de la maison...

Elle a même eu l'idée de passer la nuit chez Ray, pour ne croiser personne. Mais quand ils se sont dit au revoir à l'entrée de l'immeuble, il n'en a pas parlé et elle n'a rien dit non plus.

Elle passa la porte des appartements de ses amis. Il n'a entendu aucun bruit suspect. Elle se reprochait d'avoir espionné derrière la porte.

"Soit ils sont allés se coucher, soit ils n'ont pas dormi à la maison!"

Un frisson lui parcourut le dos à la vitesse de l'éclair : "Et si leurs copains étaient là avec eux ? Comme c'est beau, l'appartement s'est transformé en mini cabaret !"

Elle imaginait déjà avec qui Dayane serait : "Je parie que cette salope française est avec son sale petit ami journaliste !" Et je ne voulais même pas imaginer si Samantha était avec quelqu'un...

Je n'y ai pas réfléchi à deux fois. Il sortit son téléphone portable et envoya un audio à Ray.

"Bonjour, bonne nuit. Désolé d'envoyer un audio à cette heure, mais puis-je vous voir demain matin ? Mieux encore, je passerai à votre appartement. Bisous !"

Dès qu'il a envoyé l'audio, il a changé ses vêtements de fête pour son pyjama, a emballé quelques affaires pour partir demain matin et s'est endormi... ou du moins a essayé de dormir.

*****

Helena s'est réveillée au milieu de la nuit avec un énorme mal de tête. En fait, sa migraine était due à sa paranoïa, pensant qu'il y avait plus de monde dans la maison. Tout bruit qu'il entendait ou croyait entendre, il supposait que c'était quelqu'un qui se promenait dans la maison. 

En d'autres termes, son mal de tête était dû au manque de sommeil... il avait très sommeil mais n'arrivait pas à dormir. Elle a sorti son téléphone portable pour vérifier WhatsApp. Il n'y avait aucun message de l'un ou l'autre. Elle a tout de suite pensé au pire :

"Et si quelque chose de grave leur arrivait à tous les deux et c'est pourquoi ils ne peuvent pas me le faire savoir ?" Maintenant, votre mal de tête va empirer.

Il envoya un message à chacune, demandant, ou plutôt exigeant, qu'ils reviennent immédiatement vers elle, pour lui montrer quelque signe de vie. Il a également annoncé qu'il serait absent toute la journée. Et il a aussi envoyé le même message à Thierry, au cas où il saurait quelque chose. Au milieu de tant de messages, il y avait un message de Ray, répondant à son audio :

"Mieux encore, tu ne veux pas venir maintenant?"

Elle a ri au message. Il a répondu quelques minutes après l'envoi. J'aurais dû dormir maintenant. Pourtant, elle risquait de lui envoyer des cœurs.

Il se leva pour faire le tour de la pièce. Il faisait encore nuit dans les rues de Paris. Il restait quelques heures avec les premiers rayons de soleil pour éclairer la ville, s'il ne pleuvait pas ou ne neigeait pas. Il décida de se rendormir, ou du moins d'essayer de faire une sieste pour voir si le mal de tête allait disparaître. Quand il est allé à nouveau regarder son téléphone, il y avait un autre message de lui sur son WhatsApp :

"Tu ne peux pas dormir ?"

Elle a répondu:

"Oui. Désolé, je n'ai vu votre message que maintenant. Si je vous avais vu avant, je serais déjà parti."

Il a envoyé un smiley.

"Tu as sommeil aussi?"

"Plus ou moins. Je me suis réveillé pour boire de l'eau et j'ai vu que c'était en ligne."

"Je ne peux pas dormir. J'ai sommeil."

"Qu'est-ce qui s'est passé? "

Helena n'avait aucune idée de comment expliquer qu'elle ne savait pas si ses amis étaient à la maison ou non et s'ils étaient avec quelqu'un, alors elle a expliqué comment elle pouvait. Après son explication, elle le vit commencer à taper. Il a envoyé des smileys. Elle n'a pas compris et a demandé quel était le plaisir.

"Tu ressembles à une petite fille effrayée par le croque-mitaine."

Je t'ai envoyé beaucoup de visages en pleurs.

"Bon sang, qu'est-ce qui s'est passé ?"

                                                                                               "Tu m'as rappelé mon traumatisme d'enfance!"

"Oh Pardon ! Je ne savais pas!"

Helena rit de la peur qu'il avait. Elle a envoyé des smileys.

                                                                        "Je plaisante. Wow, tu prends les choses trop au sérieux!"

"Qu'est-ce que c'est, vengeance?"

                                                                                                                                        "Oui, nous sommes pareils!"

Alors elle envoya des cœurs comme une demande de paix.

"Voulez-vous venir ici et dormir un peu ?"

C'était ce qu'elle voulait et lui aussi. Envoyé plusieurs smileys disant oui:

                                                                                                                                                        "Je serais là bientôt!"

Dès qu'elle a envoyé le message, Helena a fait ses valises pour dormir et passer la journée avec Ray. Chaque fois que vous voyagez, emportez toujours un sac ou un sac à dos supplémentaire pour les occasions spéciales. Et c'est une occasion spéciale.

Il ouvrit la porte de la chambre très lentement pour ne pas faire de bruit. Comme il s'agissait d'une de ces très vieilles portes, la porte a décidé de grincer juste à temps. A la fermeture, c'était la même chose.

Avant de partir, il a regardé autour de lui pour s'assurer que personne ne passait à ce moment-là. Voyant qu'il n'y avait personne, ou du moins elle pensait qu'il n'y en avait pas, Helena courut vers la porte sur la pointe des pieds jusqu'à la porte d'entrée. Elle marchait pieds nus pour ne pas faire de bruit. Et juste parce que je ne voulais pas faire de bruit, j'ai fini par le faire sans le vouloir.

La porte d'entrée n'a jamais semblé si loin. Lorsqu'elle est finalement arrivée et a réussi à ouvrir la porte, elle a entendu ce qui semblait être un son étouffé venant de la chambre de l'un de ses amis. Il n'y avait pas d'autre moyen, il a claqué la porte, a sauté hors de l'appartement et l'a refermée. Elle l'a enfermé dehors et est descendue pieds nus. En descendant les escaliers, il se demanda comment il n'avait pas cassé la clé de la porte.

Enfin, il atteignit l'entrée du bâtiment. Il faisait encore noir et épais de brouillard. Elle ne voyait presque rien. Certes, l'immeuble était à côté, mais il avait trop peur pour marcher dans le brouillard. Même en marchant dans les rues de São Paulo dans le brouillard, j'avais toujours peur. Mais elle ne savait pas ce que c'était que de marcher dans les rues de Paris à l'aube.

J'ai essayé de tenter ma chance. Il se dirigea vers le bâtiment d'à côté. Il traversa l'allée qui séparait les deux bâtiments et entendit un bruit venant de lui. Elle était paralysée par la peur. Pour aggraver les choses, il a commencé à entendre des pas vers lui. Dieu merci, c'était lui.

_ Calme-toi ma belle, c'est moi.

Helena le serra dans ses bras, soulagée : _ Ella Christé Ké Panagiá, comme j'avais peur maintenant !

Ray ne savait pas ce que signifiait cette phrase. Pensant que c'était une expression de peur, il la serra dans ses bras, essayant de la calmer et de la réchauffer.

_ Entrons. Il fait très froid ici.

*******

Lorsqu'elles sont arrivées dans son appartement, Ray a préféré dormir à même le sol ou sur le canapé du salon et a laissé Hélène dormir dans son lit. Il savait à quel point elle était fatiguée et ne voulait rien faire. Et il ne voulait pas aller plus loin. Mais il faisait trop froid et elle regrettait de l'avoir laissé par terre ou sur le canapé. Puis demandé :

_ Tu ne veux pas coucher avec moi ? Il fait trop froid pour dormir seul.

Il a même haussé les sourcils quand elle a demandé ça. Il se demanda si elle voulait vraiment coucher avec lui. Mais votre proposition était totalement différente de ce à quoi je m'attendais.

_ Mais c'est juste dormir... vraiment dormir... ce n'est pas "ce dormir" _ Elle l'a déjà prévenu de ne pas dire de bêtises.

Ray a été un peu déçu quand Helena a dit que c'était juste pour dormir, mais il a compris. Parce qu'il était aussi très fatigué. D'ailleurs, il trouvait drôle l'idée de la serrer dans ses bras. Il faisait très froid et rien de mieux que de se faire des câlins par ce temps.

Et bien sûr, puisqu'ils étaient ensemble, ils en ont profité pour s'aimer un peu avant de s'endormir. Instantanément, elle le serra dans ses bras comme s'il était un gigantesque ours en peluche. Helena et Ray ont toutes deux vu cela comme un préliminaire à leur moment tant attendu.