A la demande de Thierry, Hélène et Ray sont allés faire un tour de la ville en limousine. Elle était silencieuse la plupart du temps. Elle était toujours en colère contre la confusion causée par la nouvelle vidéo de Nubia. Alors qu'elle contemplait distraitement le paysage des rues de Paris, Ray se contenta de la regarder. 

Même si elle était triste ou en colère, il pensait toujours qu'elle était belle. Elle possédait une beauté unique au monde, comme si elle avait été sculptée par les dieux de l'Olympe. Chaque trait délicat de son visage avait été dessiné à la perfection. Cependant, elle était beaucoup plus jolie quand elle souriait. Et il voulait qu'elle sourie à nouveau.

_ Parle moi de toi.

Elle se tourna vers lui : _ qu'est-ce que tu veux dire ?

_ Eh bien, tu as dit toi-même que je ne te connaissais pas bien, et c'est pourquoi je ne peux pas penser du mal de toi. Et en fait, je ne pensais pas... Je me demandais juste ce qui était arrivé à cette personne pour faire ce qu'elle avait fait.

Voyant qu'il a finalement attiré son attention, il a continué.

_ Et tu as raison, je n'ai même pas le droit de te juger, sans mieux te connaître. Je me fiche aussi que vous ayez fait quelque chose de mal ou non, ce ne sont pas mes affaires. Je t'aime trop pour donner une audience à des ignorants. Et pour cela, je vous demande de me donner une chance... une chance pour nous. S'il te plaît.

Au moment où il a demandé une chance, il a pris une de ses mains et l'a embrassée tendrement, comme si sa vie en dépendait.

_ Passons un marché : si à la fin de cette nuit tu sens que tu ne peux plus me faire confiance, je partirai et disparaisrai de ta vie. Combiné?

Elle était toujours silencieuse.

_ Tu mets beaucoup de temps à répondre, dois-je l'interpréter comme un "oui" ou un non ?

Elle était toujours silencieuse.

_ Allez, s'il te plaît, je demande juste un vote de confiance. Je sais que je ne le mérite pas, mais bon sang...

_ Ah, d'accord, je vais vous donner un vote de confiance, mais arrêtez s'il vous plait ! _ Dit en perdant patience avec lui. Malgré le choc, Ray sourit jusqu'aux oreilles. Soudain, elle le montra du doigt et dit : _ mais à une condition. Vous devrez le gagner pour gagner ce vote. Et je ne veux pas vous faciliter la tâche !

"Wow, c'est une femme forte ! Et je veux la présenter à ma mère!" pensa-t-il, toujours un peu surpris par son attitude ferme. Mais il était très heureux et a été accepté de plein gré et de bonne humeur.

_ Entreprise fermée señorita Helena! _ Il fit un geste galant, tendant la main pour serrer la sienne.

Elle l'a juste regardé de haut en bas. Voyant qu'il n'allait pas abandonner, elle le salua formellement. Soudain, la limousine s'arrêta. Elle a demandé au chauffeur de Thierry si tout allait bien. Il a répondu oui, il s'est juste arrêté devant l'endroit indiqué par son patron. Quand ils sont descendus, il a de nouveau demandé où serait exactement l'endroit. Il était complètement gêné par la réponse du chauffeur et encore plus gêné de l'expliquer à Ray.

_ Où sommes-nous? Quel est cet endroit de toute façon?

"Par tous les dieux de l'Olympe ! Comment vais-je expliquer que nous sommes devant un motel?" Helena s'est mise à rire, à pleurer, à transpirer et à trembler à cause du froid et de la chaleur, à s'étouffer, à tousser et à se tortiller pour aller aux toilettes en même temps.

_ Est-ce que ça va? demanda-t-il, surpris de son état.

_ J'essaye de rester... _ il inspira profondément pour essayer de répondre : _ cet endroit est un... hum... hum... hôtel, c'est tout !

_ Oui, mais qu'y a-t-il d'autre ?

Là, elle a de nouveau eu cette crise.

_ C'est hôtel de... de... de... tu sais !

_ Non, je ne sais pas, peux-tu être plus précis ?

_ Non je ne peux pas.

"Il doit savoir et il se moque de moi !"

_ C'est un hôtel à... _ fit un geste pour voir s'il comprenait, mais il n'y avait pas moyen. Il fallait qu'il parle : _ d'amour.

_ Je ne comprends toujours pas.

_ C'EST UN MOTEL ! Elle parlait haut et fort à qui voulait l'entendre. Même le chauffeur a sorti la tête de la limousine pour voir ce qui s'était passé. Il l'a juste regardée avec admiration et a dit avec le plus grand visage impassible qu'il pouvait rassembler.

_ Ah, c'est un motel, cet endroit où les gens paient pour "sortir" cachés quelques heures ?

Helena a juste regardé son visage arrogant, pensant : "Est-ce qu'il me demande vraiment ça ?"

_ Oh je savais déjà !

_ Depuis quand?

_ Dès notre arrivée.

_ Alors tu fais semblant tout ce temps ? _ Elle n'a pas laissé le temps à Ray de répondre et lui a giflé le bras : _ c'est comme ça que tu veux avoir ma confiance ?

_ Wow, celui-là fait mal... Je plaisantais, tu prends les choses très au sérieux !

Elle a juste croisé les bras et s'est appuyée contre la limousine. Il ne regardait rien. Il n'était pas d'humeur à plaisanter. Il s'approcha, la serra dans ses bras. Elle s'est laissé étreindre, mais elle ne l'a pas embrassé en retour.

_ Écoute, désolé pour la blague, je voulais juste te voir sourire. Je trouve ton sourire magnifique.

_ Tu veux toujours que je te laisse une chance ? _ L'interrompit-il sans le regarder.

_ Oui je le veux!

_ Alors arrêtez gratuitement!

Helena a juste pris une profonde inspiration pour qu'elle n'ait pas une autre crise de pleurs. Profitant de sa prise sur ses bras, Ray commença à lisser ses cheveux. Il savait à quel point elle aimait ça. Puis il s'approcha de son visage et l'embrassa sur le front. Il lui prit les mains et les embrassa. Ne résistant plus, elle ferma les yeux et pencha un peu la tête en arrière. Et il comprit ce qu'elle voulait à cet instant : un baiser. Dès qu'il lui toucha les lèvres pour l'embrasser, Sabriel fut agréablement surpris. Elle ouvrit les lèvres pour mieux le recevoir. Et bien sûr, il aimait ça.

Les deux s'arrêtèrent pour reprendre leur souffle. Ils se regardèrent sans dire un mot. Et après un long moment dit :

_ On y va... on rentre à la maison.

_ Quoi? _ Elle a demandé ne comprenant pas sa décision : _ mais tu as dit que tu voulais mieux me connaître et...

_ Oui, j'ai dit. Mais pas dans une chambre de motel. En plus, on vient de se réconcilier, et j'ai l'impression que tu ne me fais toujours pas confiance... du moins pas assez.

_ Mais je t'ai donné le vote de confiance que tu as demandé...

_ Oui et je suis très content. Et c'est une raison de plus pour ne pas y aller... _ montra le motel : _ du moins pas ce soir.

_ Je n'ai toujours pas compris.

_ Écoute... Je sais à quel point ce moment est important pour toi. C'est important pour moi aussi. Et je ne veux pas que ce soit de toute façon. Je veux donc vous donner un peu plus de temps pour passer à la "prochaine étape".

"Oh, comme il est mignon !" Pensée. Après cette "déclaration", elle l'a serré dans ses bras. Quand elle l'a relâché, elle pleurait de bonheur.

_ Wow chica si je viens de dire, tu étais déjà comme ça, imagine si on y était.

_ Oh je suis désolé, j'ai été très sensible ces derniers temps... _ J'ai dit en riant et en pleurant en même temps : _ mais merci de m'avoir compris.

_ Imaginez... usted es una chica muy especial (vous êtes une fille très spéciale). Et mérite d'être traité avec tout le respect, l'amour et l'affection.

Ils s'embrassèrent à nouveau.

_ Viens. allons à la maison.

Ils sont montés dans la limousine et ont demandé au chauffeur de les déposer chez eux. Et bien sûr, ils se fréquentent depuis le début.