Les deux s'arrêtèrent pour reprendre leur souffle. Si l'intention de Ray était de faire changer d'avis Helena pour qu'elle retourne dans son appartement, il a réussi :

_ Quiero estar contigo esta noche para poder sentir ese su cuerpo desnudo cerca de mí!

(Je veux être avec toi ce soir pour pouvoir sentir ton corps nu à côté de moi !) _ lui chuchota à l'oreille en espagnol. Et elle, bien sûr, a adoré.

Depuis combien de temps ne s'était-elle pas sentie aimée, désirée... et la chance de se sentir à nouveau s'offrait à elle, avec un homme très sexy prêt à lui donner tout cela et un peu plus.

Oui, c'était tout ce dont elle avait besoin maintenant !

Alors qu'il décidait de retourner ou non à l'appartement de Ray, il lui prit les mains de sa taille et les plaça au-dessus de sa tête, les plaçant contre le mur avec ses mains. Et il la regardait toujours ainsi. Helena ne savait pas si elle devait avoir peur de la façon dont il la regardait ou si elle était excitée ou les deux.

Elle essaya de consulter sa déesse intérieure... mais elle savait juste crier dans son subconscient:

"Retournez immédiatement dans cet appartement et donnez-le à cet homme!"

Et criait beaucoup plus quand il faisait un certain mouvement masculin avec ses hanches, qu'elle ne connaissait que trop bien. Il se mordit même la lèvre pour ne pas gémir trop fort et attirer l'attention du voisinage. Mais cela a attiré son attention.

_ Sois à moi. Retourne dans mon appartement. Restez avec moi. Je veux sentir ta peau délicate caresser ma peau... Je te jette sur mon lit pour qu'on fasse plein d'amour !

"Je suis désolé Sam. Mais j'ai besoin de combler le besoin de ma déesse intérieure!"

Helena accepta l'offre de Ray avec un baiser de plus. Et ce n'était pas n'importe quel baiser. C'était son baiser humide, persistant, intense et passionné. Et pour couronner le tout, il a pris une bouchée légère, accompagnée d'une délicieuse succion sur sa lèvre inférieure.

"Wow, si elle l'a fait ici dans les escaliers, imaginez ce qu'elle va faire là-bas ! Qu'est-ce que cela signifie?"

C'était son signal personnel de dire qu'elle était prête à se donner à lui. Ray a interprété ce geste comme un "oui". Même si je n'y allais pas, j'étais prêt à prendre le risque. Soudain, elle dit :

_ Christé mu ! (Mon Dieu !)

_ Que te gusto (Vous avez aimé, n'est-ce pas) ?

_ Non!

_ Non? _ Demanda ne comprenant pas sa réaction. Ray a vu qu' Helena a soudainement commencé à lutter désespérément, essayant de sortir de son étreinte et de détourner le regard. Quand il est allé regarder dans la même direction qu'elle, il a failli avoir une crise. Ils virent que quelqu'un regardait la scène torride qu'ils venaient de jouer dans les escaliers. Et avec le droit d'applaudir.

_ Bravo, très bien ! Vous avez enfin réussi à la convaincre de vous accompagner !

C'est un habitant de l'immeuble qui a regardé toute la scène. Et la façon dont il était tout heureux, il était gay. Combien de temps doit-il être là ? Elle a demandé et il a bien sûr répondu :

_ Depuis le moment où il t'a attrapé en l'air et t'a plaqué contre le mur... ça fait une vingtaine de minutes. Écoutez, j'ai lu et vu beaucoup de scènes chaudes, dans des livres et des films, mais la voir en direct, les couleurs et beaucoup de chaleur était la première fois. Et votre scène les surpasse tous. Je pense que j'ai besoin d'une douche froide, oh !

Cette personne a été très touchée ! Helena et Ray ne savaient pas où coller leur visage. Étaient-ils espionnés pendant tout ce temps ?

_ Désolé monsieur... _ elle était très gênée par la situation : _ On venait de se dire au revoir et on a perdu la notion du temps...

_ Imagine ma chérie, je suis désolée, si ma nuit avait été un peu meilleure, la tienne aurait été encore meilleure. Et désolé d'avoir espionné, je ne voulais pas. Vous n'avez pas besoin de m'expliquer quoi que ce soit, après tout, nous sommes à Paris. Et si j'avais un dieu grec qui te baisait, je perdrais aussi la notion du temps... et du danger !

Lorsqu'il parlait de danger, Helena sentit son estomac se retourner. Elle embrassait Sabriel et dans son immeuble. À l'époque, il n'avait même pas prêté attention à ce détail. Et il n'aimait pas être appelé un dieu grec par le garçon.

_ La chance de ta part, c'est que c'est moi qui l'ai vu, car si j'étais la vieille femme antipathique du gérant, je ne sais pas... excité !

Maintenant, elle sait ce que Dayane a ressenti lorsqu'elle a été découverte dans un moment d'intimité... Après cela, et pour ne pas aggraver les choses, elle a décidé de partir. Il leur dit au revoir à tous les deux.

_ Quoi, tu ne restes pas ? Tu veux dire que je suis resté ici en attendant de rentrer dans son appartement pour rien ? Aurez-vous le courage de laisser ce bel homme tranquille ? Ah je suis désolé mais je ne peux pas laisser ça arriver !

_ C'est juste que j'ai vraiment besoin d'y aller, je reviendrai plus tard. Au revoir et bonne nuit! _ Elle dit au revoir à Ray. Après cela, le feu des deux s'est éteint et malheureusement ce n'était pas comme ils le voulaient.

_ Puis-je t'accompagner mon chéri ? De cette façon, vous ne risquez plus de perdre la notion du temps.

_ Oui, d'accord. _ Helena accepta seulement d'être accompagnée pour ne pas laisser Ray seul avec ce garçon, car tel qu'il était, il était capable de frapper le pauvre type. Arrivée à l'entrée de l'immeuble, elle a dit au revoir et s'est encore une fois excusée.

_ Imagine ma chérie. Vous habitez loin?

_ Oh non. Je suis chez un ami, ici dans l'immeuble d'à côté.

_ Ok... en fait, quelle impolitesse de ma part : je suis Thierry Beaumont.

_ Ravi de vous rencontrer, monsieur Beaumont. Hélène Petropoulos. Bonne nuit! - Et elle a couru la maison.