(Bonne lecture )

Mon ancienne vie rimait avec bonheur, rires, amour et amis. Maintenant c'est plutôt malheur, pleurs, solitude et ennemis... J'exagère à peine.
Pardon, je ne me suis pas présentée. Hinata. Hinata Hyuga. 18 ans. Et ayant désormais pour seule amie, la solitude...
 
Tout a commencé ce soir-là. La fin d'année. Une « après-soirée ». Tout le monde était là. Mon ex-meilleure amie, si on peut l'appeler comme ça, Sakura Haruno, cheveux rose 100% naturel, et de magnifiques yeux émeraude. Son copain, Naruto Uzumaki, cheveux blonds, yeux bleu azur, une vraie pile électrique. Le meilleur ami de celui-ci, le froid et distant mais populaire Sasuke Uchiwa. C'était ce qu'on aurait pu appeler mes amis. Mais attention ! J'ai dis « aurais pu »... Oui car une bonne amitié est basée sur la sincérité, un ami on l'aide, un ami on le soutient, un ami on l'aime. Ce n'était rien de tout ça. Celui que je croyais être mon amour de toujours, Naruto, ne vivait que pour elle. Elle, elle ne vivait que pour lui, non, pas lui.

Lui, Sasuke Uchiwa.
Et l'on pourrait se demander si ce dernier vivait vraiment... Pourtant on trainait ensemble. Pourquoi ? Demandez-le-leur. Malgré tout, j'étais heureuse...Mais bref, revenons à cette fameuse « après-soirée ».
 
 Huit mois avant...
 
 
J'étais assise au comptoir. Tranquille. Quand il est s'est approché de moi. Je ne l'avais jamais vu. Il m'a proposé un verre que comme une idiote, j'ai accepté.

Pourtant ce n'était pas mon genre.
J'étais reconnue comme la fille timide, méfiante et ayant peur de tout. Mais quoiqu'il en soit, ce verre, je l'ai accepté. Je devais être en train de regarder ma « meilleure amie » se trémousser sur la piste avec son « copain ». Ce qui a chaque fois me faisait mal au cœur, et surtout me faisait faire des choses que je regrettai par la suite.
 
J'ai pris le verre, j'ai remercié mon gentleman. Il était grand, beau, et avait l'air de savoir se faire respecter. C'est sans doute ça qui a laissé ma méfiance au placard. On a commencé a discuter, j'ai ressentit après un moment, comme un liquide chaud qui coulait en moi. Vous ne comprenez rien ? C'est normal. Continuons quand même. Je ne me sentais plus moi-même. Il m'a proposé de s'éloigner un peu à cause du bruit. Je l'ai suivi. On est monté à l'étage. En entrant dans la chambre après lui, c'est là que je me suis rendue compte que je ne savais même pas chez qui j'étais. Oui, le maître le la soirée, je ne le connaissais même pas. Un ami a Sakura, soi-disant. Un mot m'est apparu soudainement à l'esprit : Drogue. J'ai commencé à sérieusement m'inquiéter. Mais  quand il a fermé la porte à clé j'étais simplement morte de peur. Je me suis retournée et l'ai toisé du regard :
-Qu'es-ce que tu fais ?
-Je fais durer la soirée, m'a-t-il dit s'approchant de moi.
 
Je reculai puis atteint le lit, et tombai dessus, il en profita et s'agenouilla sur moi. Je voulu crier mais il m'en empêcha en mettant sa main sur ma bouche.
-Tut, tut, tut. Tu ne voudrais pas déranger les autres n'est-ce pas ?
-Mmhmmh.
Il s'approcha encore plus de moi, enleva sa main et s'empara de mes lèvres. Je me débattais mais rien à faire. Il déboutonna les trois boutons qui se trouvaient sur mon chemisier puis me l'enleva.  Il dégrafa mon soutien-gorge d'une main experte. Chose faite il continua a me déshabillé. J'étais totalement dans les vapes. Je ne me débattais même pas. Quand tout à coup la porte s'est ouverte : Sakura. J'ai voulu crié mais qu'un seul petit son est sortit de ma bouche. Elle m'a regardé et a souris :
 
-Tu vas enfin devenir une femme, Hinata...
 
Puis elle referma la porte, sans se soucier de moi. C'est là que j'ai cessé de « vivre ». Là que ma vie a basculé. Là que je me suis rendue comptes que personne ne m'entourait réellement. Deux minutes plus tard j'étais évanouie. Il avait profité de moi. Sakura nous avait vu et n'avait rien fait. Je me suis même demandé, si elle n'avait pas tout arrangé.

Quand je me suis réveillée, j'étais toujours là. Dans cette chambre. Ce n'était plus lui, mais un autre garçon. J'allais me ré-évanouir quand j'entendis quelqu'un m'appeler. Je n'y croyais plus.
Je n'y croyais plus. J'ai crié, une seule fois. Mais ça a suffit. La porte s'est de nouveau ouverte. C'était celui auquel je m'attendais le moins. Sasuke...
 
-Qu'est-ce... Qui...Hi-Hinata ? Réussit-il à prononcer.
 
Je le regardai avec des yeux pleins de pitiés. Quand il se rendit compte de ce qu'il voyait. Il s'approcha et mit une droite au garçon qui se tenait au-dessus de moi. Le garçon tomba du lit. Sasuke lui prit le col et le plaqua au mur :
 
-Qu'est-ce que tu lui as fait ?
-...
- Dis !
-...
Sasuke le frappa dans le ventre ce qui le fit cracher du sang. Puis il le laissa tomber par terre. Sasuke se retourna, me regarda et s'approcha de moi. Instinctivement je reculai.
-Hinata, c'est moi.
-...
-C'est Sasuke.
-...
- Il t'a fait du mal ?
 
 Pour réponse, je hochai la tête. Il s'assit sur le lit et me tira vers lui. Je m'enfermai dans ses bras, étrangement réconfortant. Il sentait bon le thé. On resta comme ça dix bonnes minutes. Il me berçait doucement dans ses bras, et moi je pleurai toutes les larmes de mon corps. Je me rendis compte que Sasuke m'attirait. Je fus comme frappée. Là dans ses bras, je cru un instant l'aimer. Puis je me dis que c'étais le choc, mais cette idée n'était pas a oublier.
 
-N-nettoie...m-moi, demandai-je dans un souffle
- Pardon ?
-S'i-il te...p-plaît
-Non.
-J-je t'en s-supplie...S-sasuke.
-J'peux pas. Je...je...t'aime
Il m'embrassa le front. Je le regardai dans les yeux. Peut-être qu'il avait été là pour moi et que je ne m'en étais pas rendu compte.
-F-fais le pour...m-moi
-C'est ce que tu veux ?
-O-oui
-En es-tu sûre ?
J'acquiesçai et il me « nettoya ». Un ami ? Je crois plus que ça. Je le remerciai dans un souffle et m'évanouit.
 
Huit mois plus tard...
 
Je me suis réveillée il y a une semaine. Je vais vous raconter mon réveil pour que vous puissiez comprendre : en m'asseyant,  j'ai reçu un flash-back de tous les événements, de, ce que je croyais la veille. A mes côtés, Sasuke. Celui que je souhaitais le plus voir. Il lisait. Je le regardai. Il leva les yeux de son journal et me regarda.
 
-Hinata...
 
Je lui fis un mini sourire. Je le remerciai. Il se leva du fauteuil sur lequel il s'était assis s'approcha de moi, se baissa et s'empara de mes lèvres avec une douceur incomparable.
 
-Tu m'as manquée, me dit-il.
 
Je l'ai regardé, étonnée. Soudain je regardai mon ventre, sois j'avais grossit, sois... Je fondis en larme, en criant comme une dérangée. Sasuke en bon pédagogue comprit. Il me serra dans ses bras en me caressant doucement les cheveux. En entendant mes cris deux infirmières entrèrent dans la chambre. Elles nous séparèrent et lui demandèrent de sortir. Ce qu'il fit sans rien dire. Une des deux infirmières s'approcha de moi tandis que l'autre vérifiait les tuyaux.
 
-Hinata, calmez-vous.
-...
-Est-ce que vous vous souvenez de ce qui s'est passé ?
-O-oui.
-Bien. Cela s'est passé quand ?
-Hier.
-Non. Bien plus longtemps.
-C-combien, et p-pourquoi ?
-Pendant huit mois vous êtes restée dans le coma. Et malheureusement nous ne savons pas pourquoi. Nous pensons à un choc. Du à ce que vous avez vécus.
-Je suis...e-enceinte... ?
-Oui, de huit mois exactement.
 
Je recommençai à pleurer. Pourquoi moi ? Pourquoi ? Cette fois je n'arrêtai pas. Elles essayèrent toutes les deux mais n'arrivèrent à rien. Au final, ils appelèrent mes «  amis ». Ils entrèrent tous les trois dix minutes après. Sakura fut la première a entré et fit mine de rien :
 
-Hinata !, s'exclama-t-elle.
-N-ne m'approche pas...j-jamais plus !
- Pourquoi ?
-Ne fais pas l'innocente, t-tu n'as rien fait. Tu m'as laissée...
-Sakura, c'est quoi cette histoire ? demanda Sasuke.
-Rien ! Elle divague...
-Nan, ce n'est pas vrai...Tu m'as vue et tu m'as laissée. Sasuke m'a aidée, l-lui.
-Sakura, tu l'as vue et tu ne la pas...aidée ?demanda le brun, interloqué.
-Je...non...non !
 
Elle sortit en courant de la chambre suivit après une longue hésitation par Naruto.
 
-Je suis désolée, Hime.
-J-je crois que je...t'aime
Il sourit et m'embrassa sur la joue.
-Je te laisse te reposer.
 
Toute la journée des personnes ont défilées dans ma chambre. Allant de ma prof à mes parents puis du clodo du coin à des camarades. Tous ayant de la pitié dans les yeux quand ils me regardaient. Ma vie avait été détruite. Anéantie. Ce jour là fut le pire. Les jours suivants, à peine moins pénibles.
Maintenant ça fait une semaine et je ne sortirais pas de l'hôpital avant deux semaines. Les jours passent et je ne les vois même pas défiler. Il y a eu la rentrée et Sasuke a du retourner en cours. Il me manque. On est officiellement ensemble maintenant. Je vais sûrement accoucher dans une semaine. Mais jamais je ne supporterai de voir l'enfant de celui qui a profité de moi. Je dois me défouler. Et pour la première fois, je me suis mutilée. Je souffre intérieurement sans pouvoir partager ma peine. Je n'y arrive pas, je n'y arriverai pas. Peu à peu de sombres pensées me hante, tant la nuit que le jour. Je me réveil le matin, soulagée que les cauchemars soient finis. Je pleure, comme je riais avant. Je hais, comme j'aimais avant. Seul Sasuke fait parti de mes rêves. Je lui en serai éternellement reconnaissant. Hier un psychologue m'a reçue : En déclin. A-t-il noté dans le dossier qui m'est destiné. Bizarrement, ça ne me fait pas peur. Je vais m'en aller, bientôt...je le sais. Un, deux,quatre, cinq  jours sont passés. J'ai de plus en plus mal au ventre, je pense que je vais bientôt accoucher. Je regarde mes bras...ils ne ressemblent à plus rien. Des cicatrices partout. Sasuke est maintenant le seul à me rendre visite régulièrement. Mes parents ne viennent plus. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être la honte. Sûrement pas la tristesse. Comment je ferais pour regarder mon enfant sans me dire qu'il est le fils d'un violeur ? Tout à coup je réfléchis...le fils d'un violeur...Sasuke ! Comment je n'y ai pas pensé ? Cette idée me fait revivre, enfin...me donne un minimum d'espoir. Je me lève difficilement de mon lit d'hôpital et sors de ma chambre. Je me promène dans les couloirs à la recherche d'une infirmière. Après 5 minutes j'en trouve enfin une.
 
- Madame.
-Oui ? Je peux vous aider ?
- Je suis enceinte. Je me demandais si on avait fait un test de paternité...
-Euh...Non je ne crois pas. Pourquoi ?
-Je...non, excusez-moi. C'était idiot.
-Non, allez-y. À quoi vous pensiez mademoiselle ?
-Je me demandais si c'était possible que...Sasuke soit le père...
-Sasuke Uchiwa ? Le jeune homme qui vient vous voir presque tous les jours ?
-Oui.
-C'est votre copain.
Je hochai la tête.
-A dire vrai, nous n'avons pas jugé nécessaire d'en faire un mais si cela est votre souhait.
-Merci.
 
Je retournai dans ma chambre d'un pas lasse. Sasuke... Bon c'est vrai il y a une chance sur quatre mais bon. Je sens de l'eau tombé sur mes pieds. Je lève la tête et me touche le visage : Je pleure. Oui, j'en ai marre. Je hais ceux qui ont fait ça. Et Sakura encore plus. Je hais ce monde. Mais bientôt je n'aurai plus à le haïr. Bientôt...très bientôt. J'ai pris mon choix. Je prends une feuille de papier et commencer à écrire. Je recommence, une fois, deux fois, trois fois...Quand j'ai fini je plie la feuille et la cache sous mon matelas.
 
 
La sage femme sort de la pièce. Il est si beau...Il est habillé d'un petit pyjama bleu avec un éléphant dessus et les manches et le col sont ocre rayé brun. Il pèse 3250 grammes et mesure 42,8 centimètres. La ressemblance est frappante, je dirais même qu'il n'y plus besoin de test de paternité. Il a les mêmes yeux onyx et les mêmes cheveux noirs corbeaux. Il me regarde. Sasuke n'est même pas au courant. Ses cours finissent à 16 :15 et il est à peine 15 :45. J'ai demandé à ce que personne n'entre à part Sasuke. Ça fait une demi-heure que je réfléchis à un nom quand Sasuke rentre dans la salle. Des larmes commencent à couler de mes joues. Il avance vers moi et lui caresse la joue...
 
-Il...
-Il te ressemble, oui. C'est le tient Sasuke, le notre.
-Je peux ?
Pour réponse je le lui tendis. Il le prit doucement dans ses bras comme si il risquait de se casser, et lui caressa gentiment la joue.
-Comment il s'appelle ? Me demanda-t-il.
-Je ne sais pas encore..., mentis-je.
 
Je prends la lettre de sous le matelas et la pose près de mon oreiller puis je me lève et m'avance vers lui. Je le regarde et pose ma main sur sa joue droite.
 
-Je t'aime Sasuke.
-Moi aussi Hinata.
 
Je me mis sur la pointe des pieds et l'embrassa langoureusement.
 
-Je t'aime...Ne l'oublie pas.
Il me sourit gentiment. Et je continuai :
-Je reviens.
 
Je me détourne avant qu'il ne voie mes larmes qui coulent à flot. Je sors de la pièce, monte deux étages et sort sur la terrasse de l'hôpital. J'avance par petits pas jusqu'au bord du toit. En bas il y a de l'herbe. Que de l'herbe. Rien ni personne qui interrompt cette piscine d'herbe.
 
-Pardonnez-moi. Je vous aime. Tous les deux. Adieu Sasuke. Adieu Akeï.
 
Je fis un pas de plus et me laissa tomber dans le vide. Je sentis le sol se dérober sous mes pieds. Je vis les fenêtres défilées, puis, un millième de seconde la porte, avant que j'atteigne l'herbe.
 

Point de vue : Interne ; Sasuke
 
Je le berçai doucement quand quelqu'un cria. Je sortis de la chambre et me dirigea vers l'entrée. Sur la grande étendue d'herbe, une infirmière pleurait la tête penchée sur un corps. Sans savoir exactement ce que j'avais compris je m'élançai serrant la bambin fort dans mes bras. Les larmes me montaient aux yeux. J'arrivai près du corps, déposai mon enfant à côté du corps, dans l'herbe, et ne prononça qu'un nom :
 
-Hinata ! Mais qu'est-ce que t'as fait ! Hinata !
 
Mes larmes tombaient sur son visage. Elle est si pâle...
 
-Non seulement tu m'abandonnes moi, mais tu l'abandonnes lui !
 
Les gens s'attroupaient autour de nous. Certains ne sachant pas quoi dire, d'autre gardant le silence par respect pour une jeune fille qui s'était fait violée et qui s'était ensuite suicidée, laissant en larme son fils âgé de même pas un jour et celui qu'elle aimait. À côté, toujours sur l'herbe notre fils avait commencé à pleurer... Finalement la directrice de l'hôpital vient vers moi et tenta de me relever, en me disant qu'elle savait ce que je ressentais.

Je lui criai à la figure qu'elle ne pouvait pas savoir
qu'elle n'était pas à ma place. Elle me dit qu'elle me laisserait la revoir une seule fois si je me calmais tout de suite et que je retournais dans la chambre. Je me calmai peut à peu remettant toute ma haine et toute ma tristesse à plus tard.

Mes larmes cessèrent de couler. Je regardai son visage si beau, trempée par les larmes que j'avais déversées. Je me penchai et posai mes lèvres sur les siennes. Les étaient froides, mais toujours aussi sucrées. Je me relevai et pris mon fils dans les bras. Quand je me mis debout, je compris enfin ce qu'elle avait enduré pendant ces semaines. Tous ces gens qui nous regardait avec de la pitié dans les yeux. Je leur tournai le dos et me dirigeai dans la chambre d'Hinata. La directrice me dit qu'elle était désolée et me dit que je devais rester avec notre fils pendant encore quelques jours avant que je puisse rentrer chez moi.

Je posai l'enfant dans son petit lit, et alla m'asseoir sur le lit. Il y même pas 20 minutes on était là tous les deux. Je regardais la chambre des yeux quand je vis la feuille pliée vers le coussin. Sur l'enveloppe il était écrit de la belle écriture d'Hinata : Pour Sasuke. J'ouvris l'enveloppe et pris la lettre :
 
Cher Sasuke,
Ce que j'ai fait est pitoyable, je le sais. Égoïste, immature et beaucoup d'autres choses encore. Mais vivre avec ses regards emplit de pitié était trop dure pour moi. Tu as été là pour moi dans les pires moments. Je t'en serais éternellement reconnaissante. Dis-toi, que là où je suis, personne ne me juge, personne ne me regarde comme si j'étais un monstre.
 
Je sais à quoi tu penses en ce moment, mais si tu fais comme moi, il n'aura plus personne. Je ne veux pas qu'il soit seul. C'est le premier de mes souhaits.  Akeï... C'est comme ça que j'aimerai que tu l'appelles. C'est comme ça que, moi, je l'aurai appelé. C'est un autre de mes souhaits. Ensuite, je ne t'oblige pas le moins du monde à aller voir ma famille. Ils m'ont abandonnée, et on ne peut pas vraiment dire qu'ils m'aient soutenue. Excepté Neji, si tu penses qu'il faudrait le voir, vas-y. Si tu le fais, dis-lui que je l'aime, malgré tout et que s'il veut voir Akeï,  je le lui autorise. Par contre si ma famille veut le voir, refuse. C'est un souhait. Ensuite, Naruto, dis-lui que que Sakura ne l'aime pas. Ce serait injuste qu'il se fasse des illusions. Dis-lui que je ne l'oublierai pas. Et que j'espère que ce sera de même pour lui.
 
En avant-dernier,  Akeï... Je veux qu'il vive heureux, que tu l'élèves comme si j'étais à tes côtés. Que tu sois là pour lui. Je veux aussi que tu lui dises ce qui s'est réellement passé, pas que tu lui mentes, même si c'est pour son bien et que tu lui montre la lettre quand il sera en âge de comprendre. J'aimerai aussi que tu lui dises que je suis désolée, que j'aurai voulu qu'il grandisse à mes côtés. Que je l'aime. Pour sa famille, j'aimerai :
Comme parrain : Naruto (Puisque Neji est déjà l'oncle)
Comme marraine : Je te laisse le choix, mais s'il te plaît, pas Sakura...
 
Et pour finir, toi Sasuke, je t'aime de tout mon cœur. Tu faisais partis de mes rêves. Tu étais le réveil après les cauchemars. Tu étais comme un courant chaud qui réchauffait mon cœur. Je te voyais dans toutes les choses belles. Je n'ai qu'un souhait en ce qui te concerne... Un seul, un unique... Je t'en prie Sasuke, au nom de notre amour...
 
Ne m'oublie pas...
 Hinata Hyuuga, 18 ans.
 
 
 
 
Une seule larme coule sur ma joue puis meurt sur mes lèvres. Akeï... Je souris en me rendant compte que toutes les lettres sont présentes dans au moins un de nos noms à Hinata et moi. Je le prends de son berceau. Il dort. Je m'allonge sur le lit, le pose à côté de moi et l'embrasse sur le front...
 
-Baka Hina... Comment veux-tu que je t'oublie ?
 
 
 
 
The End ...

(Il est trop triste 😭😭😭😭😭😭😱😱😱😱😫😫😫😓🌜)

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