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Une journée comme les autres. Brimades au collège. J'en ai marre. Seule. Seule. Toujours seule. Si Dieu existe, je lui demanderais de réaliser mon seul souhait. Avoir un ami. Un seul. C'est tout ce que je souhaite. Je tire mon sac de ma planque et pars dans un coin de la forêt. Je suis parti de chez moi après m'être fait engueuler parce que j'avais eu une "mauvaise note", l'on rajoute à cela les multiples coups que j'avais reçu de la journée et la coupure, assez profondes pour voir l'os et assez longue pour prendre la moitié de mon avant-bras, qu'un garçon cru bon de me faire. Il voulait "voir si cela me faisait mal". Mais bien sûr que ça fais mal Ducon ! Mais je ne montrais rien. Car sinon, il allait recommencer. Et une fois cela suffit. Je pris le chemin de ma cabane et installais mon équipement. La base. C'est à dire un sac de couchage, mes affaires de cours, de sport et normales couplé avec mon nécessaire de survie. De quoi me soigner et me recoudre, à manger, à boire, de quoi faire du feu et de quoi chasser. J'aimais faire des expéditions comme celle là. Je me sentais à ma place dans la forêt. La vie était plus belle. Plus chaleureuse. Moins grise. Couleur bitume quoi. Je me fis à manger et me couchais. Si Dieu existait, je réitère mon souhait, je voudrais avoir des amis. De vrais amis. Pas hypocrites comme dans mon collège. Fatiguée de penser, je me roulais dans mon sac et m'endormis. Au réveil, problème. J'étais où ? La forêt était différente ! Ce n'était pas bon. Mes affaires était là. Je rangeais mon campement et parti explorer. Je restais sur mes gardes. Lieux inconnus va de paire avec dangers inconnus. Mon couteau de chasse dans la main, j'avançais avec prudence. Un bruit monta. Une ville était proche. Des discussion flottaient dans l'air. Je me dirigeais vers ce son.

J'avais raison. Une ville s'étendait sous mes pieds. Avec port. Elle me faisait penser à One Piece. Elle était magnifique avec un climat estival. Je repris mon barda et parti vers le port. J'observais les bateaux quand un détail me choqua. Un navire... Avec l'emblème de la Marine. De plus, il était fidèle aux représentation de One Piece. Je pris peur et me dépêchais de rejoindre une autre partie du port. Un bateau était amarré. D'une taille respectable, il montrais fièrement son pavillon. Pirate. Que je ne connais absolument pas, par ailleurs. Je repris mon chemin. Je pensais à quelque chose. Il me fallait de l'argent. Je me dirigeais vers une taverne, et lançais au patron :

"Vous cherchez une serveuse ?

-Oui, pour quoi ma petite dame ?

-J'aimerais postuler.

-Ça marche. Tu commences maintenant. Ta tenue est correcte. Veilles à ce qu'elle le reste. De plus, tu peux recaler les mains baladeuses. Mais sans trop de violence non plus. Quel est ton nom ?"

Nouvelle vie, donc nouveau nom...

"Nasuada Dragon."

C'était sorti instinctivement.

"Enchanté. Mon nom est Bear."

Je fil ais dans la remise et vis qu'un endroit était mis à disposition pour y laisser ses affaires. Ce que je fis bien évidemment. Armée de mon calepin je notais le menu puis parti prendre les commandes. Je me débrouillais assez bien. Être surdouée à parfois du bon. Après quatre heures de services, le patron me laissa sortir. Je devais être la demain à neuf heures tapantes. Je repris mes affaires et allais sortir quand une voix m'arrêta.

"As-tu quelque part où crècher ?

-La nature.

-C'est bien ce que je pensais. Viens. Je t'offre le logis. Mais la nourriture sera déduite sur ta paie.

-Pas besoin. Je chasserais. Je peux vous ramener la viande et les légumes qui vous faut. En échange je voudrais que ce soit vous qui cuisiniez.

-Vraiment ? Toi chasser ?

-Bien sûr ! Fis-je outrée.

-Mais oui... on verra demain.

-On pari quoi ?

-Des vêtements pour vous et ce que vous voulez pour moi.

-Tenu !"

Je posais mes affaires dans la chambre qu'il a indique et sorti avec mon couteau. Je trouvais assez rapidement des traces du gibier et commençais la traque. Elle fut dure et ce n'est que plusieurs heures plus tard que je trouvais mon chevreuil. Je lançais mon poignard, puis commençais à dépecer la bête. La chaire était tendre. Une bête assez jeune donc. Je continuais par casser les articulations avec un couteau spécial. Celui ci ressemblait plus à une machette. Il suffisait de frapper très fort sous un certain angle et l'os se brisait sur le coup. Après avoir tout préparer,  je retournais vers l'auberge. Sous l'oeil rond du patron je déballais ce que j'avais chasser.

"Je sais le faire. J'ai passé au moins la moitié de mon enfance dans les bois.

-Eh bien... Pari tenu. Tiens !"

Il me lança une bourse.

"Pour tes vêtements." Rajouta-t'il.

Je le remerciais et partis vers ma chambre, pris mon sac et courrais jusqu'aux boutiques. Je pris le minimum vital. Trois t-shirt, un short de plus et un pantalon. Une paire de chaussure plus... Solide que mes sandales et pour finir, je me pris quelques bonbons. Ma marque de fabrique. En retournant à l'auberge je croisais un mec à l'air de bandit.

"Hey mad'moizelle ! Vous êtes jolie. Vous v'nez boire avec moi ?"

Tout en ayant un sourire malsain,  il continua à m'inspecter. Passant plusieurs fois sur les points stratégiques, qui sont : ma poitrine, mes hanches, et mon entrejambe. Exceptionnellement, je portais un short très court. Peut être trop au vu du regard lubrique dont m'affuble.

"Non. Je dois aller travailler. Je suis en service."

Je partis sans me retourner vers l'auberge de mon patron. Je rentrais, posais mes affaires et repris le travail. Plateau à la main, me faufilant une nouvelle fois entre les clients. La box retentit une nouvelle fois.

"Mad'moizelle ! Hey ! Je réitère ma proposition ! V'nez boire un verre avec moi !

-Non. Je suis en service. Et vous puez de la gueule.

-Tu as dis quoi?! Je m'en fiche ! Viens ou je t'amène de force. Je suis un pirate ! Avec une prime de douze milions de berrys !

-Rien à foutre ! Vas voir ailleurs si j'y suis."

Ce fut la parole de trop. Il s'élança sur moi tout en dégainant. Je posais mon plateau et fis un pas de côté. Déséquilibré, il trébucha. Je le finis d'un coup de coude dans les côtes. Un son affreux retenti. Je me tournais vers le patron :

"Je peux aller chercher la récompense ? Vous en aurez une partie. Et je reviens juste après.

-B-Bien sûr..."

N'ayant besoin de plus je quittais l'auberge avec le pirate sur le dos. Je m'engageais vers le port. J'étais sûre d'avoir aperçu la base de la marine vers la mer. Bingo ! Elle était d'une taille raisonnable pour l'île. Je balançait le type par terre.

"Eh ! Je peux avoir la récompense pour ce type ?"

Les gardes aussi se laissèrent aller à la stupéfaction.

"Alors ?

-Ou-Oui..."

Le premier parti en courant, le deuxième pris mon butin (le mec). Au même moment, un vice-amiral passa.

"Bonjour. Je ne t'ai jamais vu. Tu n'es pas chasseuse de primes ?

-Nan. Il a essayé de me mettre dans son lit de force... Alors... Je l'ai battu. C'est tout.

-Ça te dis de rejoindre la Marine ?

-Nan. Je crois pas. Vous n'allez pas m'aimer longtemps. Et je ne peux pas. J'ai des obligations.

-Bien, bien... Tenez...

-Nasuada. C'est mon prénom.

-Tenez Nasuada. Votre récompense.

-Merci. Et peut être à une prochaine fois !"

Je partis en courant. Avec toute cette discussion j'allais être à la bourre. A peine arrivée dans l'auberge que je partis donner sa part au patron. Le quart. C'est à dire trois milions.

"Je peux avoir un saké, serveuse ?"

Son ton n'était pas moqueur ni rien. Donc j'acceptais le surnom dont il m'avait affublée et le servis.

"Reste à la fin. J'aimerais te parler. Vraiment.

-Euh... Ok..."

Je retournais au boulot encore secouée. Je me torturais l'esprit le reste de on service. Ce ne fut qu'aux alentours de quatre heures du matin que le bar fut vide. A une exception près. Le mec de tout à l'heure était toujours à la même place. Durant son attente, il me demanda régulièrement du saké. Mais il avait l'air de parfaitement le tenir. Aucune différence d'attitude. Et mon instinct me disait de prendre mes jambes à mon cou. Pas un bon départ tout ça. Je posais mon plateau sur le bar et me dirigeais vers l'homme. Je m'assis devant lui et commençais à le regarder. Il me faisait vaguement penser à quelqu'un. Il ne m'avait peut être pas marqué... Mais si ! C'est...

"MARCO LE PHOENIX ?! M'exclamai-je.

-Le vrai. Tu fais quoi ici ? Tu n'as pas l'air d'être faible. Mais tu es dans une taverne. Et serveuse dedans en plus.

-Vous me croirez pas..."

Ces seuls mots remontèrent tout ce que je voulais refouler. Mes souvenirs de mon ancienne vie. Aucun point positif dedans.

"Hum... Tu m'as l'air bien jeune également.

-J'ai seize ans. Cela me suffit."

Il me regarda avec une pointe d'humour.

"Tu ressemble plus à une enfant.

-L'enfant, elle vous emmerde. Tu as beau être le second de Barbe Blanche, ça ne te donne pas tous les droits. Tu me battrais très sûrement au corps à corps, mais rien à foutre. On ne se moque plus de moi.

-Tu as des crocs bien aiguisés dis moi. Ça te dis un petit combat ?"

A ces mots, un sourire apparu sur mon visage. J'aimais combattre.

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