Sixième inclassable
La mélodie de nos corps
Chacun de ses baisers, chaque parcelle de ma peau qu'elle touchait me brûlait. Je frémissais, découvrant ces sensations nouvelles.
Elle m'effleurait et je frissonnais, elle m'aimait et enfin je comprenais. Mes muscles se tendaient à la moindre de ses caresses, mon ventre dansait dès que je croisais son regard enflammé, mon cœur s'emballait lorsqu'elle approchait.
Ma mémoire s'imprégnait du plus furtif de ses mouvements, la plus subtile de ses paroles.
Sa voix me chuchotait des mots doux et en cet instant précis, elle m'intimait qu'elle ne m'avait jamais autant aimé.
Il y avait dans cette danse quelque chose d'indescriptible, d'irrésistible, de paisible. La sensibilité de cette nouvelle intimité se mêlait au frémissement de la découverte. La curiosité se mélangeait à l'intensité en un tout uni.
Au rythme de ses caresses, mon cœur battait, erratique et effréné. Son teint mat contre le mien pâle, sa peau sèche râpant sur la mienne, ses lèvres un peu pulpeuses et gercées glissant sur mon corps.
Mon pouls résonnait dans toute mon enveloppe. Des spasmes électriques me prenaient jusqu'au bout des ongles. La douce mélodie d'un piano imaginaire ralentissait, accélérait nos caresses et nos baisers.
Il faisait chaud mais c'était le genre de chaleur bienfaisante, celle qu'on espère ressentir pour toujours une fois qu'on y a goûté.
Le piano qui jouait dans nos têtes s'était à nouveau ralenti, s'harmonisant avec nos gestes. Puis, la mélodie changea. Plus douce, plus calme qu'elle ne l'était déjà. Telle une agréable berceuse.
Elle me prenait la main et je lui souriais. Nos doigts se croisaient, nos cœurs battaient à l'unisson. Ce merveilleux moment hors du temps prenait fin mais le charme n'en était pas rompu pour autant.
Son regard croisait le mien. Ses iris pétillaient. J'étais prise d'un frisson. Mon oreille contre sa poitrine, j'entendais son cœur palpiter au rythme amoureux.
Elle ne m'avais jamais plus montré qu'en cet instant à quel point elle m'aimait. Et pour la remercier, je serrai sa main dans la mienne.
Les plus beaux et honnêtes je t'aime sont ceux qui n'ont pas besoin d'être dits pour être compris.
écrit le 25 juin 2021
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