Chapitre treize
Après l'enterrement, je rentre chez moi, d'un calme étrange. Mes parents me demandent si je vais bien et je réponds que oui. J'imagine que mentir est une de mes solutions.
Le soir lorsqu'ils dorment, je pars. Je remets ma robe blanche pour la dernière fois. Je me rends à l'étang et m'assois au bord du pont. Je ne pense plus normalement. Je suis obnubilée par une seule chose : partir. Je repense à la lettre que j'ai écrite, avant de venir ici, à Noémie, et je souris. Sans savoir comment, sans savoir pourquoi, sans chercher à comprendre. J'ai juste sourit, parce que j'ai choisi. Et j'ai choisi de voler.
"Je dois pouvoir voler"
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