Chapitre 7

PDV ALEXIA

Il se gare devant la patinoire et je souris. D'abord parce que je me souviens encore de la dernière fois que je suis allée à la patinoire avec lui, et ensuite parce que je me suis inspirée de ce moment pour le réécrire dans mon livre. On enlève nos casques.

Dylan : - Alors ?
Moi : - Je n'arrive pas à croire que tu t'en souviennes.
Dylan : - Comment j'aurais pu oublier ?

On se sourit et on va vers l'intérieur. Mais quand on entre je remarque qu'il n'y a personne.

Moi : - C'est fermé ?
Dylan : - Non. C'est réservé.
Moi : - Quoi ?

Je le regarde.

Moi : - Tu as...réservé toute la patinoire juste pour nous ?
Dylan : - Je sais que tu n'aimes pas te faire remarquer. Alors là la seule personne qui pourra t'embêter ça sera moi.

Je souris.

Moi : - Mais quand est-ce que tu as fais ça ?
Dylan : - Juste après que tu sois venue me voir. Je savais que ça serait à moi de choisir l'endroit où on allait.

Je ris puis je lui souris.

Moi : - Merci Dylan. C'est...la chose la plus incroyable qu'on ait fait pour moi depuis très longtemps.

Il sourit et un vieil homme vient vers nous.

L'homme : - Enfin je vous attendais. En voilà un joli petit couple tiens.

Un couple ?

Moi : - Oh non on n'est pas...on n'est pas ensemble.
L'homme : - On pourrait le penser en vous regardant.

Il nous sourit.

L'homme : - Venez je vais vous donner des patins.

Quelques instants après

On avance vers la glace et quand je pose mon pied dessus je perds légèrement l'équilibre. Dylan me rattrape juste à temps et m'attire contre lui. Je me retrouve plaquée contre son torse et je sens son souffle chaud sur moi. Je lève la tête vers lui.

Moi : - Euh...je dois être un peu rouillée depuis le temps.
Dylan : - Ne t'inquiètes pas je te rattraperai si tu tombes.

Je souris et regarde ses lèvres. Elles sont tellement proches des miennes et...ça n'était pas arrivé depuis des années.

Moi : - Euh...

Je le regarde à nouveau.

Moi : - On devrait commencer à patiner.
Dylan : - Ouais.

Il me lâche et je m'éloigne légèrement de lui. Je regarde la glace devant moi.

Dylan : - Ça va aller ?
Moi : - Ouais. Ça va aller.

Je souffle un bon coup et je commence à patiner. Au fur et à mesure que j'avance je sens que je reprends des marques. Je tourne et fais des pirouettes sur la glace. Ça m'avait tellement manqué. Je me tourne vers Dylan et souris.

Moi : - C'est génial. J'adore faire du patin à glace.

Il sourit.

Dylan : - Je suis content que tu t'amuses.

Quelques minutes après

On patine depuis un petit moment et on rit en faisant la course, en se bousculant....comme deux enfants quoi. Je m'amuse vraiment beaucoup avec lui. Et dire que je n'ai jamais fais ça avec Sam. Mais à un moment j'entends de la musique se mettre en route dans les haut-parleurs. Et je connais cette musique. C'est Can't Help Falling In Love d'Elvis Presley. C'est ma chanson préférée. Je me tourne vers Dylan qui me sourit.

Moi : - Tu te souviens de ça aussi ?
Dylan : - J'ai fais passer cette musique dans chaques soirées auxquelles on est allés. Je ne pouvais pas l'oublier.

Il vient vers moi et me tend sa main. Je ris, je la prends, il me tire vers lui, et pose son autre main sur ma hanche. Un frisson parcourt mon corps à ce moment-là. Je mets mon bras sur son épaule et on commence à danser sur la glace en riant. Mais à un moment je reprends un air sérieux.

Moi : - Tu sais je...j'avais peur au début quand je t'ai revu.
Dylan : - Pourquoi ?
Moi : - Parce que j'avais peur de souffrir encore une fois. Quand on s'est séparés toi et moi...j'étais totalement anéantie. Et...j'ai pleuré pendant plusieurs mois, il y a même des fois où je voulais venir te rejoindre à New-York parce que...je t'aimais. Et je ne supportais pas d'être loin de toi.
Dylan : - Pourquoi tu...tu ne m'as pas appelé ?
Moi : - Parce que tu ne l'as jamais fais. Je mourrais d'envie de t'appeler Dylan et crois-moi j'ai souvent composé ton numéro en me demandant si je devais ou non t'appeler. Mais puisque que tu n'as plus donné signe de vie je pensais que....que tu m'avais oublié. Et je me suis dis qu'il valait mieux aller de l'avant.
Dylan : - Alex je ne t'ai jamais oublié. Et d'ailleurs...non laisse tomber.
Moi : - Si quoi ?
Dylan : - Non ça ne fait rien.
Moi : - Dylan.

Il soupire.

Dylan : - Un an après notre séparation...je voulais te revoir. Je voulais absolument te revoir. Alors je suis allé à Londres.
Moi : - Quoi ?!
Dylan : - Je suis allé te voir à Londres. Et je t'ai même retrouvée.
Moi : - Pourquoi tu n'es pas venu me voir ?
Dylan : - Je ne sais pas tu avais l'air si heureuse. Tu riais et il y avait cette expression sur ton visage....je me suis dis qu'il ne valait mieux pas faire resurgir les vieux souvenirs.

Il est venu me voit à Londres. Il est revenu pour moi.

Moi : - Tu aurais dû venir me voir.
Dylan : - Ça aurait changé quelque chose ?
Moi : - Ça aurait tout changé.

Il sourit légèrement et je lui souris aussi.

Moi : - Enfin bref. Tout ça c'est du passé maintenant.
Dylan : - Ouais.

Il sourit et me fait tourner. Je ris et on continue de danser.

Plusieurs minutes après

Je suis au cinéma avec Dylan. On est en train de regarder un film drôle et je n'arrête pas de rire depuis le début. J'ai même l'impression que je vais m'étouffer tellement je ris. A un moment je me tourne vers Dylan et je remarque qu'il est est train de me regarder en souriant.

Moi : - Quoi ? J'ai du pop corn dans les cheveux ?

Il rit.

Dylan : - Non c'est juste que....non rien.

Une autre scène drôle arrive et j'éclate de rire en oubliant totalement son regard sur moi. Je passe une journée géniale avec Dylan.

A la fin du film

On sort de la salle en riant. Ce film était à mourir de rire. Mais quand je regarde mon téléphone je remarque plusieurs appels manqués de....Colton ? Pourquoi il m'a appelé ?

Dylan : - Ça va ?
Moi : - Euh...oui. C'est juste que...Colton m'a appelé.
Dylan : - Colton ?
Moi : - Oui.
Dylan : - Et alors ?
Moi : - Alors d'habitude il m'appelle que quand c'est urgent.
Dylan : - Rappelle-le alors.
Moi : - Ouais.

Je le rappelle et il répond après quelques secondes.

Colton : - Alex j'ai besoin de toi.

Je souris.

Moi : - Salut cousin. Comment ça va ? Toi aussi tu m'as manqué.
Colton : - Désolé c'est juste que je ne sais plus quoi faire et je suis complètement désespéré.
Moi : - C'est cool de savoir que tu dois être désespéré pour m'appeler.
Colton : - Tu vois c'est ça le problème. Je ne sais pas parler aux filles.

Je comprends aussitôt.

Moi : - Qu'est-ce que Jane a cette fois ?
Colton : - Son copain a rompu avec elle par message.

Jane est la fille du nouveau petit-copain de tante Lena. Elle a 16 ans et je peux vous dire qu'elle enchaîne problèmes sur problèmes. Je soupire.

Moi : - Dis-moi que tu ne vas pas me demander de lui parler.
Colton : - S'il-te-plaît.
Moi : - Colton.
Colton : - Alex tu sais bien lui parler et elle t'écoute.

Je soupire.

Moi : - D'accord passe la moi.
Colton : - Merci tu es la meilleure.

Je me tourne vers Dylan et on se sourit.

....... : - Alex ?
Moi : - Hey Jane. Ça va ? Colton m'a parlé de ce qu'il s'est passé.
Jane : - Il m'a juste envoyé un message tu te rends compte ? Un message.
Moi : - Chérie c'est ça les garçons de 17 ans. Ils sont encore dans une phase bizarre de leur vie alors ils se comportent comme si rien n'était important.
Jane : - J'aimerais juste être aussi belle que toi. Tous les garçons seraient fous de moi.
Moi : - Jane tu as 16 ans. Je sais que tu te préoccupes pour ton physique mais ça ne sert à rien. Tu es magnifique comme tu es et dis-toi bien que les garçons à cet âge ça ne pense qu'au sexe alors ne sois pas triste d'avoir perdu un connard comme lui.

Elle rit.

Jane : - Oui. Tu as sûrement raison. Merci Alex.
Moi : - Je t'en prie ma belle. Mais bon je dois te laisser.
Jane : - D'accord. Salut.
Moi : - Bye.

Elle redonne le téléphone à Colton.

Colton : - Tu es la meilleure Alex. Je te dois un service.
Moi : - Tu m'en dois plus qu'un.

Il rit légèrement.

Colton : - D'accord. A plus.
Moi : - Salut.

Je raccroche.

Dylan : - Alors comme ça les garçons de 17 ans ne pensent qu'au sexe ? Ça m'inclut dedans ça ?

Je le regarde.

Moi : - Mais bien sûr que oui. Dylan tu avais une nouvelle copine tous les deux jours et quand on sortait ensemble tu ne pensais qu'à ça tout le temps.
Dylan : - Peut-être mais je n'étais pas le pire de nous deux.
Moi : - Quoi ?
Dylan : - Au bout d'un moment tu es devenue pire que moi.

Je ris légèrement.

Moi : - La ferme.

Il sourit et on se dirige vers la sortie où des dizaines de paparazzis nous attendent avec des fans hystériques.

Dylan et moi : - Génial.

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Voilà pour le chapitre 7. J'espère qu'il vous a plu, n'hésitez pas à commenter et à voter.

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