Quirrell
Je suis d'avance désolée pour les fautes, je me suis peu relue.
C'est un chap de merde, mal écrit.
Bonne lecture tout de même <3
...
Dès que nous fûmes assurés que la partie d'échec était terminée, on se rua auprès de Ron qui gisait à terre.
-Occupez vous de Ron. Ensuite, allez à la volière, envoyez un message à Dumbledore. Ron a raison; je dois continuer, nous ordonna Harry.
-Seul ? m'exclamais je. Hors de question ! Je te fais amplement confiance, mais toi seul contre Rogue, c'est de la folie ! Je viens avec toi ! m'exclamais je en me levant, déterminée.
Je ne pouvais pas laisser Harry tout seul, contre un professeur, partisan du mage noir ! Il y avait peu de chance qu'il s'en sorte !
-C'est une...
-Y a pas de c'est une ! Je viens et puis c'est tout, Harry ! le coupais je.
Ce dernier me sourit faiblement. Il devait s'inquiéter pour moi, mais moi je m'inquiétais pour lui. C'était mon meilleur ami, et je me sentais très proche de lui. Le perdre serait comme voir disparaître mon père; un Enfer.
-Vous allez vous en sortir, Jane et Harry, dit Hermione qui avait gardé le silence. Vous êtes de grands sorciers, de grands sorciers.
-Pas autant que toi, dis je pour détendre l'atmosphère.
-Moi j'ai tout appris dans les livres. Et il y a des chances plus importantes... l'amitié... le courage...
Je souris tristement. Elle avait beau avoir la tête haute, les yeux fixés sur ses livres, et le doigt toujours tendu vers le plafond, elle était aussi compréhensive et saine d'esprit. Peut être l'avais je mal jugée ?
-Soyez prudents surtout, reprit la sorcière.
Je hochais la tête, ne pouvant rien faire d'autre. Je ne savais pas ce qui nous attendait. Et Harry encore moins. Peut être allions nous nous en sortir, peut être allions nous mourir pour si peu. Mais il fallait y croire, garder espoir. Nous pouvions battre Rogue. C'était dur, mais nous en avions la possibilité.
Harry se leva lourdement et m'envoya un regard qui me demandait si je tenais vraiment à venir. Mais il connaissait déjà la réponse.
Il me prit la main et la serra fort, avant que nous prîmes la porte, loin d'Hermione et de Ron.
...
Après avoir descendu des milliers de sombres escaliers, les mains toujours liées, on arriva dans une pièce décorée de colonne de pierre, de trois marches qui contournaient la salle, et de la lumière pâle de la nuit.
Mais ce qui se trouvait au milieu me glaça sur place;
Il y avait le miroir du Riséd, dont Harry m'avait parlé peu avant cette nuit, et Quirrell, dos à nous, le contemplant en silence, presque statufié.
Pourquoi lui ? Où était Rogue ? Que faisait-il là ?
Un millier de question tournoyèrent dans ma tête à la minute où je l'aperçus. Sa présence était inexplicable.
-Vous ! s'exclama Harry en se détachant de moi.
Quirrell se retourna d'un coup vers nous un sourire mesquin affiché sur ses lèvres. Que...
-Non ! C'est impossible ! m'écriais je en descendant les marches qui restaient. Rogue, voulait...
-Oui, me coupa le professeur, presque rieur. Il faisait un bon coupable, n'est ce pas ?
Un bon coupable ? Alors ce n'était pas lui ?!
-A côté de lui, qui aurait soupçonné le ppp-pauvre et bbb-bégayant professeur Quirrell ? reprit ce dernier en prenant la voix à laquelle j'étais habituée.
Alors tout ça n'avait été que de la comédie depuis le début ? Il ne bégayait pas ? Rogue n'y était pour rien ! C'était Quirrell depuis le début !
-Mais... ce jour là... pendant le match de Quidditch... Rogue a essayé de me tuer.. dit Harry, aussi perdu que moi.
Oui ! Hermione l'avait vu et avait même sauvé Harry ! Ca ne pouvait pas être autrement !
-Mmm... non, mon garçon. C'était moi, pas Rogue ! Et croyez moi, si la cape de Rogue, en s'enflamment, ne m'avait pas fait perdre le contact visuel, mon entreprise aurait réussie ! Même si Rogue marmonnait des formules pour vous sauver !
Pour le... quoi ? Alors Rogue a simplement tenté de sauver Harry des griffes de Quirrell ! Il voulait simplement l'aider, pendant que le faux bégayeur priait pour blesser le brun à mort ! Et la cape de Rogue a dû déconcentrer Quirrell, mais nous n'y avons pas fait attention ! Nous étions trop obnubilés, focalisés sur Rogue !
Alors c'est Quirrell le partisan de Voldemort...
-Pendant le match, Rogue a essayé de me sauver... murmura Harry, estomaqué.
Il faut croire.
-J'ai toujours su que vous représentiez un danger, reprit Quirrell de sa voix menaçante. En particulier après Halloween.
-C'est vous qui avez fait entre le troll ! criais je.
Lui ! Lui qui avait essayé de me tuer ! Tout ça part la faute d'un pathétique professeur ! Qu'on me retienne, je vais le tuer ! J'avais l'intention d'égorger Rogue, mais mon plan a changé !
-Bravo Windia ! rit le partisan. En effet. Malheureusement, Rogue avait déjà quelques soupçons. Pendant que tout le monde courrait vers les cachots, il m'a devancé au troisième étage pour m'empêcher d'entrer ! Et bien entendu, il ne m'a plus jamais fait confiance...
Soudain, Harry tint sa cicatrice en grimaçant de douleur et je fronçais les sourcils. Que lui arrivait-il ?
-Il me laisse rarement seul, continua le faux professeur en se tournant vers le miroir. Il ne comprend pas; je ne suis jamais seul, jamais. Très bien, voyons ce que fait ce miroir !
Des murmures amplifièrent la salle et je regardais autour de moi, mais il n'y avait rien. Je n'avais pourtant pas rêvé !
-Très bien; je vois ce que je désire, reprit le partisan en prenant peu attention à la voix presque inaudible, toujours tourné vers le miroir. Je me vois tenant la Pierre. Mais comment l'obtenir ?!
Sers-toi de l'enfant !
Cette fois je n'avais pas rêvé ! Je l'avais bien entendu, et Harry aussi, vu sa tête ! Elle avait été très audible, bien que cachée. Un chuchotement fort et à glacer le sang.
-Approchez, Potter ! hurla Quirrell en tendant une main vers lui. Venez !
Harry hésita un long moment avant de s'avancer vers le professeur.
-Non ! Harry ! Ne fais pas ça ! criais je pour l'arrêter.
Mais il était fou ! Il voulait mourir ou quoi ?!
Harry ne m'écouta pas et se stoppa devant le miroir.
-Dites moi ce que vous voyez, lui ordonna doucement mais pesamment Quirrell.
La salle fut plongée dans le silence et j'avalais difficilement ma salive. Harry, ne dis rien ! Ne dis surtout rien !
Un long instant lourd et indéterminé me rongea l'estomac. Harry, je t'en supplie, ne fais rien qui nous nuirait !
-Alors, que voyez vous ?! s'impatienta le professeur.
-Je... je me vois serrant la main de Dumbledore, hésita Harry.
Il mentait. Il mentait, c'était sûr. Ca ne pouvait pas être son désir le plus profond !
-Et j'ai fait gagner la coupe à Gryffondor... continua-t-il.
Il ment !
Je regardais autour de moi, les sens en alerte. C'était quoi ça ? D'où ça venait ?
Mon cœur se mit à battre à la chamade quand Quirrell ordonna au brun d'être sincère. Mais qu'est ce que c'était que ce bordel ? Dans quoi étions nous tombés ?
Laisse-moi lui parler...
Je sursautais et me bouchais les oreilles.
Au secours. A l'aide. Qu'est ce qu'il se passait ? Qu'est ce que c'était que ça ? D'où venait cette voix ? Pourquoi n'étais je pas restée avec Hermione, m'occuper de Ron ?
Mon cœur battait de plus en plus vite, pendant que Quirrell se parlait à lui même. Au secours !
J'ai assez de force pour ça...
Cette fois, je fermais les yeux. Je ne pouvais pas en écouter plus. C'était impossible. J'étais condamnée à devenir folle ! Mon cerveau tournait à plein régime, et j'étais au bord de l'évanouissement.
Quand je n'entendis plus de bruit, je décidais d'ouvrir les yeux, et découvris avec horreur Quirrell retirer son ruban qui lui couvrait la tête, Harry le regardant, terrorisé.
Je reculais, prête à m'enfuir à tout dérapage. Mais le professeur continua, jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un bout violet sur le haut de son crâne.
Il le leva lentement, presque avec précaution, et je restais sur place, la gorge nouée, les yeux sortis de leurs orbites, en découvrant un deuxième visage collé au sien, vivant.
A Suivre.
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