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-Tu es sûre que tu es prête ? me demanda mon père en me voyant descendre avec ma valise qui volait sur le côté.

-Oui. J'ai tout. Même Weasley, souris je en prenant la cage où elle se trouvait.

-Je n'ai pas envie que tu partes...

Je ris. On aurait dit moi quand j'invitais mes anciennes amies chez moi et qu'elles devaient s'en aller.

-Je reviens bientôt. Et puis, tu n'es plus seul. Il y aura Blanche-Neige avec toi.

Mon père sourit.

-C'est vrai. Bon, on peut y aller ?

-Oui.

On se dirigea vers la voiture moldue et j'installais ma valise dans le coffre ainsi que la cage où se trouvait ma chauve-souris.

Je m'assis côté passager et mon père démarra la voiture avant de se diriger vers la gare King's Cross.

.....

-Bon, tu as tout ?

-Papa, j'ai onze ans. Pas deux. Je suis sûre que j'ai tout, souris je en voyant ses yeux pleins d'inquiétude.

Mon père rit en se rendant compte que j'avais raison et m'embrassa sur les deux joues.

-Profite de ton année, ma grande. Y en a qui n'ont pas cette chance.

Ça, je le sais bien.

Le train siffla et j'embrassais une dernière fois Chris avant de sauter dans le transport.

Je passais entre les wagons à la recherche d'une place, où de Hermione quand je l'aperçus avec d'autres filles qui ne semblaient pas lui prêter attention. En même temps, elle lisait un livre sur les sortilèges de défenses.

J'ouvris la porte, espérant trouver une place. Mais en voyant 7 filles complètement serrés et recroquevillées sur elles-mêmes, j'abandonnais. Il y avait sûrement ailleurs.

Je traversais le couloir, rencontrant la sorcière au chariot et finis par entrer dans un couloir plutôt sombre et froid, comme si cette partie était délaissée.

Je ne tardais pas à comprendre qui se trouvait dans ce fond. Les serpentards. Tous ricanant bêtement à leurs places, jetant des regards mauvais aux autres collègues, embêtant leurs amis pour rire ou pour se faire remarquer.

Dès que je mis un pied dans cet endroit, on me jeta des regards de dégoût et des injures bien senties que j'ignorais totalement. Ça ne servait à rien de s'en faire pour des abrutis.

Je regardais les wagons, et découvris que la plupart étaient pleins, ou que l'on me faisait signe de m'en aller comme si j'étais la peste. Je n'étais pas la bienvenue.

Je finis par arriver au bout du train, n'ayant pas trouver une seule place.

-Et puis merde ! criais je en en ayant marre.

J'ouvris la première porte qui me tomba sous le nez et pénétrais dans le wagon avant de m'affaler sur la banquette.

-Windia, sors d'ici ! rugit une voix que je connaissais trop bien.

Je levais les yeux et croisais les gris de Drago, qui me regardait avec des flammes dans les orbites, accompagné de ses deux chienchiens qui mangeaient encore et toujours.

-Tu n'es pas mon père, Drago, répliquais je en prenant encore plus de place pour l'énerver.

J'adorais le chercher. Certes, je n'étais pas contente de me retrouver avec lui et ses deux toutous dans le même compartiment, mais je n'allais sûrement pas en sortir parce que monsieur me le demandait. Je n'étais pas comme tout les autres serpentards; soumise.

-Encore heureux, continua Drago en levant les yeux au ciel.

Je soufflais et me tournais vers la fenêtre afin de regarder le paysage défiler. L'ignorer, il faut l'ignorer.

-Pourquoi tu ne la jettes pas dehors ? s'exclama Goyle, la bouche pleine.

-T'as qu'à le faire toi ! lui répondis je à la place de Malefoy en le foudroyant du regard.

Toutou et demeuré. Voilà comment je le qualifiais.

-Comment oses-tu me parler, sale traître ? s'écria Goyle en se levant, éparpillant des miettes partout sur sa banquette.

-Mal. J'ose te parler mal. Et ne crois pas que tu me fais peur, espèce de tas de gras, dis je sans hésiter.

S'il croyait qu'il m'intimidait, il se foutait le doigt dans l'œil.

Goyle poussa un rugissement, presque un hurlement en brandit sa baguette avant de la tendre devant moi, le visage fermé, rouge de colère et de haine.

Q... Quoi ? Il veut me jeter un sort ? Là ? Tout de suite ? Dans le train ? Mais il est fou !

-Arrête ! s'exclama Drago en se levant, à mon plus grand étonnement. Tu veux qu'on se fasse virer, idiot ?

Goyle le regarda deux minutes et finit par baisser les yeux, encore prit dans sa bêtise. Je jetais un regard au jeune Malefoy qui lançait un regard glacial à Goyle, alors que Crabbe observait la scène en silence, se rassasiant de ses délicieux biscuits.

Pourquoi Malefoy m'a-t-il défendue... en quelques sortes ? Il aurait très bien pu me laisser me débrouiller, ou au mieux; me voir me faire transformer en crapaud et en rire. Si quelqu'un risquait de se faire renvoyer, c'était bien Goyle et non lui. Il n'avait pas de raison de me défendre.

Je secouais la tête, alors que Drago se rassaillait, imité par Goyle qui me fixait de ses petits yeux, retenant sa colère de se déverser contre moi. Il rangea sa baguette dans sa robe, et le silence se fit. Seul les bruits des mâches de Crabbe le troublait.

L'atmosphère était pesante. Plus pesante et tendue qu'elle ne l'avait été auparavant. Crabbe nous regardait tour à tour, perdu de cette situation si spéciale, Goyle respirait bruyamment, comme si à tout moment il allait exploser et nous tuer. Il ne cessait de dévier son regard de moi à sa baguette, comme s'il cherchait à me faire comprendre que si je faisais un geste, j'allais goûter à sa puissance.

Quant à Drago, il fixait le paysage derrière la vitre, ne regardant rien d'autre. Il avait le regard sombre, la mâchoire serrée, les mains crispées sur sa robe de sorcier. Il tentait tant bien que mal de canaliser sa colère. Je lui jetais un léger coup d'œil pour voir si lui aussi voulait me tuer, ce qui était sûrement le cas, mais il continuait d'observer le contour de la vitre, comme s'il cherchait à éviter tout regard.

Il avait l'air si faible en cet instant pour un meneur. Et j'avouais que cette vue ne me déplaisait pas. Le voir déstabilisé m'offrait une autre image de lui. Comme celui attentionné qu'il avait été il y a quelques semaine.

-Tu vas continuer à me fixer longtemps ? jappa-t-il sans me jeter un coup d'œil.

En fait, je me suis trompée; il est toujours aussi arrogant et désagréable.

Je préférais détourner les yeux pour éviter toutes collisions et observais à mon tour le paysage sans grande conviction.

Pourquoi suis je tombée dans ce wagon ? Je ne pouvais pas, malencontreusement, arriver dans un des serdaigles ou des poufssouffles ? Voire mieux; dans un des gryffondors ? Non, il a fallut que je choisisse un des serpentards, et en plus lequel où se trouve mes pires ennemis. Qu'est ce que je suis forte !

Je finis par en avoir marre de rester dans cette atmosphère lourde et étouffante, sortis du compartiment et allais hors du couloir afin de prendre l'air.

Et dire que c'était ma maison. J'en avais de la chance ! Serpentard, la maison de la ruse et de la détermination. Oh oui ! C'est génial de faire partie de ce groupe ! Qu'est ce que je suis douée, moi !

Je me demande vraiment quel est le rapport entre moi et ces cruels de serpentards. Je n'ai rien de hypocrite, moqueur, mesquin... Et pourtant c'est elle qui m'a choisie.

Je me déteste vraiment !

Le train finit par arriver à destination et j'allais récupérer mes affaires dans mon compartiment, avant de sortir et de rejoindre Hagrid qui nous attendait, le sourire aux lèvres.

Au moins, j'allais retrouver Harry...


...

Chapitre de merde, chapitre de merde !

Encore désolée pour tout ! Et merci de nouveau !!

Vous embrasse mille fois !

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<3 <3 <3

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