J'étais rentrée chez moi. Ou du moins mon nouveau chez moi. Mon manoir.
Je me tenais de nouveau devant ma coiffeuse et Anyna se trouvait derrière moi.

-Vous êtes sûre de vous ? Je veux dire... Ils sont si beaux...

J'entendai presque les larmes dans sa voix, mais je n'hesitais pas.

-Oui, vas y. Je ne veux plus... que me regarder dans un miroir... me cause autant de souffrance.

Sans dire un mot, Anyna approcha les ciseaux de ses cheveux et se mit au travail. Je regardai mes mèches en dessous des omoplates tombés et recouvrir le sol.

-Merci. C'est... parfait. Tu peux disposer. Et appelle Oeron. J'ai a lui parler.

-Oui, Jadis. Juste, je trouve que cette coupe vous rends plus... grave.

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-J'aurais du vous accompagner.

Les yeux de son fiancé brillait d'une colère contenue.

-Je fais ce que je veux. Je suis libre, a ce que je sache.

J'avais dit cela d'une voix froide, signe que je n'était pas d'humeur
Mais il ne sembla pas s'en rendre compte, et continua.

-Elle n'est que ton ennemie.  Il faut que tu te méfie d'elle.

-Tais-toi, criais je

-Tu oublies que par cette éloignement vos liens se sont distendus. Tu oublies que ce n'est plus comme avant. Cette réalité n'est plus la même que si tu étais resté auprès d'elle. Elle est toute autre.

-Je t'ai dit de te taire!

A ces mots la magie échappa à mon contrôle. Tout n'était plus que douleur et le ma vision se brouillait d'or. Il a sensation de manque revient plus présente que jamais. Il manquait quelque chose. Il manquait quelque chose.

- Va chercher, ordonnais je par le biais de mon esprit .

J'en avais besoin. Irrésistiblement. Quand cette envie s'apaisa, j'ouvris les yeux. Et ceux ci se poseront sur le tapis, autrefois blanc. Désormais teinté de rouge.