Bonjour! Je voulais juste vous dire que j'écris ce chapitre loin de chez moi et pas avec toutes mes ressources habituelles pour corriger mes fautes. Désolé du dérangement et bonne lecture!

PDV Dark

Je plissai les yeux et plaçai ma main devant mon visage pour me cacher des rayons du soleil. Avec le temps, je m'étais habitué à la pénombre de la forêt et revenir à la lumière du soleil comme ça me donnait quelque peu mal au crâne.

- Ça va Dark ? me demanda (t/p) près de moi. Ta peau semble être redevenue complètement blanche... Finit-elle surprise en m'observant attentivement.

Elle me prit la main

- Je n'avais pas remarqué dans la forêt... Mais ici c'est flagrant...

Je regardai ma main et fit une grimace. Elle avait raison. J'avais retrouvé mon teint de cadavre. On en voyait presque les veines noires sous ma peau. Comme quoi que je n'étais vraiment pas humain... Le moment passé à la noirceur de la forêt m'avait permis de reprendre mes forces aussi. Je me sentais d'attaque pour n'importe quoi ou n'importe qui.

Je soupirai.

- T'inquiète pas, répliquais-je. Je vais bien finir par rebronzer un jour.

Elle rigola quelque peu à mon commentaire et je souris en posant de nouveau mon regard sur elle. Son rire sonnait si bien à mes oreilles... Beaucoup mieux de que ces pleures en tout cas...

Il n'était plus question que je la fasse pleurer à nouveau désormais...

Lorsque je regardai à nouveau devant moi, mon sourire disparu très vite, alors que je voyais désormais les tentes de l'armée d'Hyrule regroupées autour de la petite ferme de (t/p).

Je ne peux pas dire que je me sentais à l'aise à l'idée de voir des soldats de l'armée d'Hyrule... Surtout que j'avais probablement tué plusieurs de leur compagnon de combat.

Je ne le regrettais pas. C'était pour me défendre, mais ça allait m'attirer des problèmes. De tout façon, seulement mon apparence était une provocation pour eux.

Comme je le pensais, dès que nous arrivâmes, ils se mirent tous à nous observer et à me fixer particulièrement. Je relevai la tête hautain et les regardai avec dégoût. S'ils croyaient m'intimider d'une quelconque manière, ils se trompaient tous. Ce n'était pas parce que le brocolis m'avait accepté que je n'étais pas près à foutre une raclée au premier qui oserait m'insulter.

De son côté, (t/p) avait l'air pensive et ne remarquait même pas l'animosité dans l'air.

- Hum... Je reviens... Déclara-t-elle soudainement. Je dois aller régler quelque chose avant qu'on arrive à la maison, finit-elle en s'éloignant de moi rapidement.

En quelque sorte, ça tombait bien qu'elle prenne de l'avance, parce que certains soldats commençaient dangereusement à s'approcher de moi et le départ de (t/p) les poussa à être davantage agressif à mon égard.

C'est à ce moment là que je me fis entourer. Trois hommes devant et trois autres derrière, sans compter ceux qui regardaient en se tenant plus loin, mais qui n'hésiteraient pas à se mêler de ce qui allait suivre. Je les observai tous un à un sans sourciller. Ils étaient tous à peu près de ma taille, bien entraînés et ne portaient pas leur armure.

- Tss... Je peux pas comprendre comment tu peux être ici, parmi nous, après tous ce que tu as fait! Cracha l'un d'entre eux. Je ne sais pas comment tu as survécu à ta chute après que la princesse t'ait planté sa rapière en plein ventre, rigola-t-il.

Je restai de marbre, mais je me sentais bouillir de l'intérieur. Encore un mot et je...

- Mais en tout cas je sais que...

Sans attendre une seconde de plus, je lui ascénai un direct en plein visage. Il tomba à la renverse K.O. Je regardai les autres qui semblaient surpris et désarçonnés de mon coup, puis j'éclatai de rire.

- Quoi!? Vous croyez que j'aurais attendu qu'il finisse son baratin!? Vous êtes aussi stupide que des stalfos alors! Finis-je en lechant le sang de l'autre idiot de sur ma main.

Oups... Ça avait été une mauvaise idée. Je sentis mon désir de violence monter en moi. Un sourire carnassier s'afficha sur mon visage et mes yeux brillèrent d'un éclat meurtrier. Étant une provocation délibérée de ma part, c'est à ce moment là que les soldats sortirent de leur torpeur et foncèrent sur moi.

Au moins, ils ne se battaient pas avec des épées. Il y aurait moins d'effusion de sang, pensais-je.

Je ricannai intérieurement. Mais qu'est ce que je raconte! Avec la force dont j'avais l'intention de les frapper, il allait y en avoir du sang!

Je les vis approcher au ralenti, alors que tous mes sens étaient en état d'alerte. Je me penchai pour esquiver le premier coup, puis saisit mon premier agresseur par la taille et le soulevai pour l'envoyer valser derrière moi. Il alla se choir sur les deux hommes se trouvant derrière qui fonçaient aussi vers moi. Ils tombèrent tous les trois à la renverse, mais ils allaient bien finir par ce relever.

À peine je me redressai que je reçu un coup sur mes côtes droites, alors que j'entendis un certain craquement. Ça allait faire mal quand j'allais sortir de mon adrénaline ça...

Je grimaçai avant de me tourner vers mon agresseur. Je le pris par les épaules et lui assénai un coup de tête. Il s'effondra sur le sol inconscient et je secouai ma tête complètement étourdi.

Il avait vraiment la tête dure c'était pas possible..!

Je commençais à peine à me reprendre qu'un autre homme fonça sur moi et m'empoigna par la taille pour aller m'écraser contre l'une des structures des tentes. Celle-ci s'effondra sur le sol dans un grand fracas, alors que je pus entendre les hurlements d'encouragement des observateurs.

Une foule avait commencé à se rassembler et à nous entourer, alors que notre combat avait fait rapidement le tour des oreilles du camp.

Parmi les tissus qui commençaient tranquillement à redescendre sur le sol, je reçu un coup en pleine figure de la part de celui qui m'y avait entraîné. Je ne lui laissai pas le temps de plus abîmer mon joli minois que je l'étourdis en frappant mes deux mains sur ses oreilles en même temps.

Il ferma les yeux de douleur et posa ses deux paumes là où j'avais frappé. Devenu une proie facile, je l'empoignai par les épaules à son tour et l'assomai violemment sur le poteau de bois à ma gauche. Je le poussai ensuite sur le côté et me relevai en titubant. Ça commençait à bien faire tout ça...

En regardant devant moi, je crois que les soldats aussi en avaient assez. Les trois qui restaient, étant ceux que j'avais envoyé valser plus loin au début du combat, tenaient leur épée en main. Je crachai de mon sang noir sur le sol et dégainai mon épée en me craquant le cou.

J'aurais préféré ne pas en arriver là... Mais mes pulsions meurtrières commençaient à revenir. J'étais cependant trop plongé dans l'action pour revenir en arrière et je me fichais bien que Ganon sache où je suis. Je voulais juste réduire ces merdes en bouillis.

Ils crièrent à l'unisson et foncèrent vers moi. Alors que j'allais les frapper, une autre épée croisa la leur.

-Tss... Mêle toi de tes affaires brocolis, grognais-je en apercevant la capuche verte du héros.

Le héros repoussa vivement l'épée de ses soldats.

- Ça suffit! Vous vous croyez où!? On est en pleine guerre! Vous croyez que c'est le temps de ce battre entre nous comme ça!?

Les guerriers baissèrent immédiatement m leur arme, honteux et je rangeai la mienne d'un air agacé.

- Comme si c'était le temps que l'on ai plus de blessé! Continua le héros. Vous allez vous occuper d'eux et récurer toutes les armures de votre régiment jusqu'à ce qu'elles brillent! C'est clair!?

- Oui, héros, disent-ils tous piteusement.

Les soldats baissèrent la tête et partirent en silence aider à relever leur compagnon pour probablement aller les mener à l'infirmerie la plus proche. Je regardai mon exploit avec un demi sourire satisfait.

Sur six j'en avais quand même mis trois hors service assez rapidement et j'aurais pu achever les trois autres s'il ne s'en était pas mêlé... pestais-je en tournant mon regard vers le légume.

Le héros soupira et rangea son épée. J'haussai un sourcil. C'était bien la première fois que je l'entendais parler autant. Bon, c'est pas comme si je me tenais souvent avec lui non plus.

- J'avais pas besoin de ton aide, crachais-je immédiatement frustré qu'il ait interrompu le combat.

- Je sais. Ce n'était pas pour toi, mais pour eux que j'ai fais ça.

Je ne savais plus si je devais prendre ça comme un compliment ou pas.

- Ça ne fait pas une heure que tu es ici et déjà tu provoques des bagarres... Renchérit-il en se tournant vers moi.

Je fonçai les sourcils et me mis immédiatement sur la défensive.

- Premièrement, je dois te dire que je préfère quand tu te l'as ferme que quand tu es trop bavard et deuxièmement, je n'ai rien provoqué du tout. C'était de l'autodéfense, finis-je en me croisant les bras.

Link m'observa quelques instants et me sourit doucement alors que je le dévisageai.

- Je te crois, finit-il par dire.

Cela me laissai perplexe. Normalement, je devais m'obstiner avec mes pairs pour qu'ils acceptent mon opinion. Alors que link me croit tout simplement... C'était nouveau et surtout étrange pour moi. Je détournai le regard mal à l'aise.

- (t/p) te cherche, commença-t-il. C'est elle qui m'a envoyé te chercher. Elle a besoin de te voir. De plus, Zelda devrait bientôt faire un discours sur ta présence ici et sur notre prochain lieu de combat. Alors tu ne devrais bientôt plus avoir de problème à...

Peuh, dès qu'il avait parlé de (t/p), j'avais immédiatement cessé de l'écouter et m'étais mis à sa recherche.

En cours de route, je sentais mon adrénaline commencer à s'affaiblir. Mes yeux avaient probablement perdu de leur lueur meurtrière. Enfin c'était ce que j'espérais... Je me dépêchai d'essuyer le sang de sur mon visage et remplaçai ma ceinture ainsi que mes cheveux décoiffés. Je tâtai mes côtes droites qui semblaient seulement fêlées et soupirai. Ça allait guérir rapidement...

De plus, si je pouvais avoir l'air de ne pas trop mettre battu ça serait pour le mieux.

Les soldats autour continuaient de me dévisager, mais je marchais trop vite pour leur laisser le temps de me parler ou provoquer. Ça avait pas été si mal comme première impression au sein de cette armée.

Enfin, c'est ce que je pensais jusqu'à ce que j'arrive près de la maison de ma (t/p) et que j'entende son père parler.

- Tu as ramené ce démon ici!? Mais tu es complément folle ma fille!

PDV (T/P)

J'avais fermé les yeux sous les hurlements de mon père, de peur que celui-ci me frappe. Il n'était pas du genre violent, mais dès que ça concernait Dark, il n'était plus lui-même et devenait fou de rage.

- C'est toi qui est complètement cinglé le vieux, de hurler comme ça sur ta propre fille ! Ragea dark en débarquant violemment par la porte.

J'étais soulagée de le voir, alors qu'il se plaça devant moi et affronta mon père du regard. Dark le dépassait d'une bonne tête, alors que mon père avait à peine quelques centimètres de plus que moi. Cependant, il était peut-être petit, mais il était massif et n'avait pas peur de défier les plus grands que lui.

- Toi... Démon... Cracha-t-il la haine dans sa voix.

Dark ne semblait pas vouloir broncher cette fois-ci. Il se tenait droit et solide sur ses jambes et fixait mon père la mâchoire serrée.

- Hey le vieux. Tu devrais avoir plus de respect envers elle et moi, surtout si tu ne veux pas finir en pâté pour cucco... Le menaça-t-il.

- J'ai pas de conseil à recevoir d'un monstre profanateur comme toi... Je sais ce qui est bien pour ma fille et ce n'est sûrement pas toi!

Je les regardai faire et sentit la situation s'envenimer et ça n'allait probablement que s'empirer! J'avais été plus qu'heureuse que Dark se place devant moi pour me protéger, mais c'était quand même mon père!

- S'il vous plaît! Arrêtez! Dis-je en me mettant devant Dark pour le retenir de faire une folie. Être comme ça, n'arrangera rien! Papa! Je sais ce que tu penses de lui, mais il n'est justement pas comme tu le crois! C'est même une meilleure personne que beaucoup de soldats qui se trouvent à l'extérieur d'ici et il m'a protégé à plusieurs reprises! Je lui fais entièrement confiance!

- Confiance ! S'indigna mon père.

Il soupira en secouant la tête.

- (t/p) la chose que tu protèges n'est pas humaine. C'est un monstre, un espion à la solde de Ganondorf et c'est tout ce qu'il ne sera jamais. Ma fille, il n'y a rien que tu pourras me dire qui me fera changer d'idée.