《 Partie 1.》
La douleur....je n'en pouvais plus. J'ai trop mal. Je souffre. Je crie à plein poumons ma douleur depuis des heures mais il faut que je continue. Pour lui. Pour elle. J'ai totalement perdu la notion du temps depuis que je suis allongé sur ce lit pour lutter afin de lui donner la vie à ce petit ange.
Malheureusement, la douleur est tellement intense que je voulais arrêter ce massacre. Néanmoins, tous le monde ne cessait de m'encourager à pousser en vain.
Medecin : Allez Madame ! Vous y êtes presque. Je vois sa tête. On retente encore une fois. Un, deux, Trois...Poussez.
Je ne sais avec quel force surhumaine, je réussis enfin à pousser.
Après ces dernières minutes de torture, j'entends pour la première fois les pleures de ma petite princesse. C'était tellement beau que mes larmes coulèrent. J'avais oublié à cet instant toute la douleur et la fatigue de l'accouchement. Le médecin coupe le cordon et donne mon bébé à la sage femme qui la prit délicatement afin de l'entourer dans un drap.
Médecin : Je vous félicite Madame, vous êtes la mère de cette jolie petite fille.
Je souris instinctivement tandis qu'elle la déposa dans mes bras. Je regardais émerveiller mon petite ange, celle pour qui j'ai tout sacrifié. Elle était si petite si innoncente. C'est ma vie, mon sang que je tiens dans mes bras. Elle est tellement fragile. C'était le plus beau jour de ma vie. Je repense à lui. A ce cadeau qu'il m'a laissé, le fruit de notre amour. J'aurais tellement aimé qu'il partage ce moment-là avec moi, qu'il soit présent à nos côtés.
Moi : Bienvenue ma princesse.
Elle ouvrit les yeux. Je fus surprise et heureuse de découvrir qu'elle avait les magnifiques yeux gris de son père. Elle lui ressemblait tellement ma princesse.
Sage femme : Madame, je dois allé m'occuper de votre bébé Je vous la rapporte très vite et très propre aussi. Vous deviez vous reposez de votre coté.
J'acquiesce. J'étais dégoûté d'être séparer d'elle mais bon il le fallait. Je lui remis ma princesse et je me laisse conduire dans la chambre qu'ils m'ont attribuées. Les medecins m'ont informés que dans quelques minutes, ils vont me ramenées ma fille mais que pendant ce temps je devais essyer de me reposer à cause de la fatigue de l'accouchement. Mais, le sommeil ne vînt pas tant que je n'avais pas encore revu une fois de plus mon bébé. J'étais impatiente de la porter, de la sentir près de moi.
Quelques minutes passèrent, une infirmère revient enfin avec le lit de ma princesse. Elle fut surprise de me voir réveiller encore.
Elle : Mais voyons Madame, il faut vous reposez.
Moi : Desolé mais je ne pouvais pas tant qu'elle n'était pas à mes cotés.
Elle me sourit.
Elle : Je vous comprends. Attendez je vais vous la donner.
Elle la sortie de son petit lit avant de me la mettre dans mes bras en me disant de faire très attention à sa tête. J'avoue que c'est une sensation étrange de porter la chair de sa chair.
Elle : Au faite, désolée si c'est assez précipité mais vous aviez réfléchis à un prénom.
Moi : Elle s'appelera Sophia. Sophia Belkacem. Son père aurait voulu l'appeler comme ça.
J'observais toujours attentivement ma fille. Je la regardais non mieux je l'admirais...elle était juste magnifique. Sans que je m'y attend une larme coula sur ma joue. Il aurait dû etre la. Ça devait être notre jour à tous les deux. Malheureusement, Allah a décidé que notre destin serait autrement.
Moi : Sophia, si tu savais comment tu me combles de bonheur. Tu es mon petit ange, ma vie à présent. Je laisserais personne te faire du mal, je te le promets ma fille, à toi et à ton père.
Elle : Madame ?
Moi : Appelez moi Anissa, je vous en prie.
Elle : Très bien Anissa, vous deviez vous reposez à présent. L'accouchement à été rude.
Moi : Oui, vous aviez raison. Mais quel est votre prénom pour que l'on se tutoie.
Elle : Je m'appelle Lynda.
Moi : C'est très jolie.
Elle : Pas autant que Sophia.
Je lui souris et je lui tends ma princesse qu'elle repose dans son petit lit. Elle m'explique deux-trois choses sur tout ce qui concerne les biberons, toilettes etc...
Elle : Vous aviez de la famille que je pourrais contacter pour vous.
Oh mon dieu ! J'ai totalement oublié de prévenir ma famille.
Moi : Oui. Il y a mes frères et mes soeurs. J'ai oublié à de les prevenir à vrai dire c'est un couple qui m'a déposé ici. J'ai laissé leurs numéros sur qur la fiche que j'ai remplie à l'accueil en venant ici.
Je repense au magnifique couple que j'ai croisé dans un magasin et qui m'ont déposé à l'hôpital. Ils étaient si charment et protecteur. En chemin, le couple m'avait racontés qu'ils avaient trois garçons et ont tentés de me rassurer pour l'accouchement. Ils m'avaient souhaité bonne chance pour l'accouchement. Ils voulaient même rester avec moi mais je leur ai demandé de partir même s'ils ont incités. Ils ont dit qu'ils vont rester au moins pour avoir des nouvelles et puis partir.
Moi : Il y a un couple qui m'attend dans la salle d'attente. Vous pouvez les informer que mon bébé et moi allons bien pour qu'il puissent partir. Les pauvres, ils m'ont amenés a l'hôpital et ils doivent rentrer pour s'occuper de leurs enfants.
Elle : Parfait. Je vais les prévenir de votre accouchement.
Je la remercie puis elle me laisse seule avec ma princesse. Je me penche vers le berceau et la regardais avec admiration. Mon regard ne pouvais ce détacher d'elle.
Moi : Je t'aime tellement Sophia. Je ferai tout pour toi, ma fille. Ne l'oublie jamais.
Je lui fit un bisou sur le front avant de rapprocher son lit du mien. Et c'est avec cette image que mes paupières se referment doucement pour entrer dans le pays des rêves.
A mon réveil, je découvris ma famille près de moi dont mes grands frères Ali et Tarek, et mes deux grandes soeurs Soraya et Maissa. Je ne savais pas du tout depuis combien de temps j'avais dormi mais j'étais en pleine forme. Je leur fit un grand sourire qu'ils me rendirent mais bizaremment je sentais que quelque chose n'allait pas. Ali ne tenait pas en place.
Moi : Vous êtes venues.
Soraya, ma grande soeur était assises près de moi sur une chaise. Mes grands frères Ali et Tarek était debout juste derrière elle en retrait. A l'opposée se trouvait mon autre grande soeur Islyem. Leurs yeux étaient rouges. Je pense que c'est dû à la peur de mon accouchement. En effet, celui-ci a été déclaré comme un accouchement à risque mais hamdoullah tout c'est bien passé. Elle me pris la main avec un petit sourire triste.
Elle : Oui, omri. On sera toujours là pour toi quoi qu'il arrive, tu le sais très bien.
Moi : Oui, je le sais mais dis-moi il est quel heure ?
Islyem : Il est 14 heures.
Oh c'est pas vrai !!!!! j'ai dormi plus de 12 heures. Je me redresse d'un coup mais Tarek me pousse doucement pour me coucher.
Lui : Ne fais pas de mouvement brusques, tu es encore faible.
Moi : Arrête, je vais très bien Tarek. J'ai même trop dormi.
Je repousse sa main et me rassis. Instinctivement, mon regard se pose sur le berceau d'hopital de ma petite princesse. Il est vide. Je deviens blanche. Je regarde un a uns mes frères et soeurs mais personne ne l'avaient dans les bras.
Moi : Où est ma fille ?, leur demandais-je calmement.
Personne ne répond. Ils baissèrent tous la tête. Soraya et Islyem se mettent d'un coup à pleurer. J'étais perdu. Je ne comprenais pas leur réaction. J'avais très peur. Mais à cet instant, je voulais et désirais qu'une seule chose : c'était ma fille.
Moi : Je ne me répèterais pas. OÙ EST MA FILLE ? OÙ EST MA PETITE SOPHIA ?!!!!, criai-je.
Islyem : Anissa, écoute petite soeur. Il faut que tu sois forte, d'accord.
Elle se fou de ma gueule-là ?!! Je la prend par le cou.
Moi : NON ISLYEM. JE VEUX QUE TU ME DISES OÙ EST MA FILLE TOUTE SUITE !!!!
Je voyais de la peur dans son regard. J'étais tellement énervé que je me rendais pas compte que je serrais vraiment fort son cou. Soraya n'arrêter pas de crier apeurée.
Soraya : Anissa arrête. Lache-là.
Je ne l'écouta pas jusqu'à ce que Tarek sépare Islyem de moi.
Lui : T'es complétement folle.
Ali : Ferme ta gueule, Tarek.
Je regarde Ali, lui il me dira la vérité. Il ne peux pas me mentir.
Moi : Ali, s'il te plaît. Où est ma fille ?, demandais-je en larmes.
Il ne dit rien. Il baisse la tête. Soraya passe une main sur épaule. J'imaginais le pire. Et si elle avait pas survécu a l'accouchement et si elle était...non c'est pas possible, elle etait avec moi. Elle allait bien.
Soraya : Anissa... elle est...ta fille.
Moi : ELLE QUOI ? CONTINUE BON SANG !!!!
Ali: Ta fille. Notre petite Sophia. Elle a disparu. On l'a kidnapper.
À cet instant, j'étais sous le choc. Je ne bougea plus. Ma fille. Ma Sophia. On me l'a enlevé. Non. Stop. On arrête le film. C'est pas possible.
Moi : Non...non... pas ça.
Je me leva d'un coup. J'avais toujours mal à l'entre-jambe mais la douleur était la dernière de mes préoccupations. Je sortis de la chambre en courant et en criant le nom de ma fille. Quand je vis des policiers dans les couloirs accompagner de plusieurs infirmières et les médecins. En dirait meme que tout l'hôpital était réunis. Je reconnaissais par eux ceux qui ce sont occupées de moi lors de mon accouchement. Je me dirigea vers eux.
Moi : OÙ EST MA FILLE ??? OÙ EST SOPHIA ?? RÉPONDEZ-MOI S'IL VOUS PLAÎT. DITES MOI QU'ON ME LA PAS KIDNAPPER, JE VOUS EN SUPPLIE!!!!!
Une infirmière s'avance vers moi. Je reconnais Lynda.
Lynda : Je suis désolée Anissa. Je sais pas comment cela a pû arriver mais quelqu'un c'est introduit dans ta chambre pour kidnapper Sophia. On n'a aucune trace. Personne ne l'a vu. On ne sais même pas si c'est un homme ou une femme.
Moi : NON SOPHIA!!!
Je la gifla. Je commença à frapper tout ton monde en les insultant et criant que c'était leur faute tout ce qui se passait. J'étais incontrôlable quand je sens deux bras puissants me retenir tandis que je me débattais et criais le nom de ma fille.
Je pleurais à ne plus pouvoir. Je voulais que le monde entier entend ma douleur, celle d'une mère qui perd son enfant. Ils essayèrent tous de me calmer en vain. J'avais mal. On m'a enlevé mon trésor, ma chair, mon sang. Plus rien sera pareil à présent. Je me retoure et gifla la personne qui m'avait retenu. C'était mon Ali. J'allais recommencer une seconde fois mais il me bloqua mes deux mains.
Lui : ANISSA STOP !
Il avait crier d'une force qui m'a un peu calmer mais je pleurais toujours. Rien ne pouvait calmer la douleur que je ressentais à ce moment-là. Il me fit un calin.
Moi :Ali...On me la enlevé...on.. m'a pris tout ce qui reste de lui...
Lui : Je sais Anissa je sais, me chucchota-il.
Je posa ma tête sur son torse tandis que mes larmes coulèrent encore. Je voyais mes soeurs en larmes dans les bras de Tarek qui lui aussi pleurait ce qui était vraiment rare.
Moi : J'ai mal Ali...Tue moi stp. Sans ma fille, je suis rien.
Lui : Starfellah dis pas des conneries, Anissa. Je t'en supplie. Il faut que tu sois forte dans cette épreuve.
Je pleurais de plus en plus fort.
Lui : Je te promets sur ma vie qu'on va retrouver Sophia et faire payer celui qui l'a séparée de nous. Je te le promets, omri.
*******Vingt ans plus tard*******
Je me présentais face à ce grand mirroir. J'étais somptueuse dans cette magnifique robe bleu nuit versace qui s'ornait parfaitement avec mon maquillage et mon chignon laissant quelques mèches dépasser. Mais cette allure de reine que je portais et qui avait tout réussi dans sa vie ne pouvait faire disparaître le passée qui me hantait encore aujourd'hui.
Je souffle un bon coup tentant de faire disparaitre ce mauvais souvenir au moins l'espace d'une soirée. J'enfilais mon collier Dior quand je sentis deux grandes mains m'aider à le fermer puis se glisser le long de mes bras avant de s'enrouler autour de ma taille.
Lui : Tu es magnifique, Madame Lahcen Taïder, me dit en me laissant un doux baiser sur mon cou.
Un sourire se dessina sur mes lèvres. Je contemple notre image dans le mirroir. Je comprends pourquoi les journalistes nous nomme le couple parfait. Il est tellement bon et affectueux avec moi. Il me prouvait chaque jours qu'il m'aime comme au premier jour où nos regards se sont croisés enfin selon lui.
Moi : Vous n'êtes pas mal non plus, M. Taider. Mais évitez de me faire du charme, mon mari est très jaloux. Il n'aime pas partager.
Il me retourne face à lui.
Lui : Ah oui, il devrait alors savoir que moi non plus, dit en m'embrassant.
Je me détache doucement de lui. Il me sourit et me caresse la joue.
Lui : Alors tu es prête ?
Moi : Prête pour montrer au monde entier que Anissa Lahcen Taïder est la plus grande styliste qu'on est présenté. Alors non, je ne suis pas prête. Malgré toutes ses années de travail, je stresse encore comme si c'était mon premier défilé.
Lui : Eh, ne sois pas si nerveuse. Tu vas allée monter sur scène et tu vas leur présenter ta collection comme tu l'as toujours fait. Tu vas leur montrer que tu es la meilleure et ce pourquoi tu as tant travailler depuis des années, d'accord ?
Je hocha la tête. Il avait toujours eu le don de me rassurer.
Moi : Tu es mon superhéros, tu le sais ça.
Il rit.
Lui : Oui, je le sais. Rappelle-toi si tu tombes, je serais toujours là pour te relever.
Je baisse la tête. Cette phrase... elle me faisait écho dans ma tête. Lui aussi, il me disait toujours ça.
Lui : Desolé. À cause de moi, tu repenses encore à lui.
Moi : Je... je suis désolé. Lui, aussi me disait cette phrase.
Lui : Non arrête. Ce n'est pas de ta faute mais la mienne, omri. Je voulais pas remuer le passée.
Moi : Et moi, te faire souffrir une nouvelle fois avec cette histoire.
Je baisse les yeux. Mes larmes coulèrent de nouveau. Il me relève la tête mais je ne pouvais toujours pas le regarder dans les yeux.
Lui : Regarde -moi dans les yeux.
J'obéis. Il pose délicatement sa main sur ma joue et de son pouce il m'essuie mes larmes.
Lui : Elle te manque ?
Moi : Plus que tu peux l'imaginer. Ça va bientôt faire vingt-trois ans maintenant. Elle doit être une magnifique jeune femme.
Lui : On va la retrouver Anissa.
Moi : On a recherché avec Ali et les autres dans tous les hopitaux, tous les orphelinat...il n'y a aucune trace d'elle. On a même poursuivit l'hôpital pour ce qui s'est passé. On a payé aussi plusieurs détectives qui nous ont dit d'abondonner qu'elle était sûrement morte. Il n'a aucune trace d'elle. Pourtant, je garde toujours cette espoir qu'un beau jour je reverrais ma fille, ma petite Sophia. C'est tout ce qui me reste de lui. Il doit être déçue et en colère contre moi de la haut. Je n'ai pas tenu ma promesse, Hassan. Je lui es promis que je laisserais personne lui faire du mal.
Lui : Arrête de dire des bêtises Anissa. Il doit être fière de la femme que tu es devenu aujourd'hui. Il sait que ce n'est pas ta faute si votre fille a disparu, que quelqu'un de mauvais la séparer de toi. Mais je t'ai promis que je t'aiderais à retrouver ta fille avec ton frère et je compte tenir cette promesse, d'accord ?!
Je hocha la tête. Il me sourit.
Lui : Maintenant arrête de pleurer et fais moi ton plus beau sourire. Je l'imite. C'est mieux comme ça. Demain aussitôt qu'on rentre en france, on continuera les recherches. Maintenant oublions toute cette histoire et profitons de notre dernière soirée à Miami. Je veux que désormais tu te consentres sur ton défilé.
Je lui souris en guise de réponse puis nous nous dirigons jusqu'en bas de l'hôtel où une limousine nous attendait. Nous voici maintenant en direction de la soirée du défilé.
***************
NDA
J'espère que vous aviez aimer cette première partie, mes petites Harissettes 😙💋💋. Dites moi ce que vous en pensez en commentaires surtout pour voir ce que je pourrrais modifier ou ajouter dans les prochaines suites.
#_LaBambina🌹
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