Jeudi 15 septembre ( 0h24 )

Auguste lui lança la corde. Sans aucun mal, elle descendit.

«- Comment tu as réussis à descendre aussi vite, l'interrogea Auguste, impressionné.

- Depuis que je fais rouler mon fauteuil de temps en temps, tous mes muscles sont dans mes bras. 

- Ah...

Elle atterit dans le fauteuil volé.

- Vite! Partons !

- Par où ?

- On prend l'avenue d'Arès jusqu'à la place Mondésir. On ira ensuite en direction du parc de Bourran. On dormira là, j'ai une cachette dans un buisson que amenage depuis mes 6 ans pour me sauver du monde froid de la clinique. La suite on verra demain. Tu m'aide ? Le sol est boueux.

Ils réussirent à atteindre le grillage du fond du parc de la clinique sans encombre. Auguste sortie une pince coupante et commença à couper le grillage. Sauf qu'ils n'avaient pas prévu que le grillage soit électrisé. Ils entendirent une alarme se déclencher au loin. Décidément, se dit Clara, nous n'avions pas prévu grand chose...

- Tu peux te presser, s'il te plaît ?

- Je voudrais t'y voir !

Elle entendit les chiens des gardiens se rapprocher. Ils n'avaient plus que deux ou trois minutes. Auguste était à la moitié. Une minute. Plus que dix fils. Trente secondes. Trois fils. Vingt seconde. Plus qu'un. La pince tomba des mains d'Auguste. Dix secondes. Le trou est fait. Ils engouffrèrent dans le trou et file sans demandés leurs reste. Une fois qu'ils sont assez loin, Auguste lança :

- J'ai été dans les temps, tu vois ?

- Je n'en ai jamais doutée.

Ils coururent sans s'arrêter pendant une vingtaine de minutes. Ils n'entendaient rien derrière eux, mais ne s' arrêtèrent pas. Sauf qu'ils se retrouvèrent face à une grille fermé.

- Il n'est pas ouvert de nuit ?!

- Je savais pas ...

- Rah! Tout ça pour rien ! Y'a pas une autre entrée !?

- Si! À l'autre bout du parc !

- Allons y vite !

Lorsqu'ils arrivèrent devant l'autre entrée, ils faillirent sauter de joie. Il n'y avait pas de portail! Sans plus se poser de question, ils pénétrèrent dans le parc mal éclairé. Une demi heure plus tard, ils n'avaient  toujours pas trouvés la cachette.

- Je ne comprend pas. Et puis je m'y retrouve pas. T'aurais pu prendre une lampe !

-Ça va ! T'énerve pas! Et puis t'aurais pu y penser aussi !

- Désolé... Mais c'est frustrant!

- Euh... Tu m'avais pas dit que c'était dans un buisson rouge ?

- Si.

- Je crois que je l'ai trouvé, dit il en pointant du doigt la grosse boule de feuilles rouges.

- Yes! Merci, t'es un génie, fit elle en lui donnant un bisou sur la joue.

Ils pénétrèrent dans la cachette.

- Je te présentent mon chez moi !

- Ouah !

C'est tout ce qu'il dit. Quand ils étaient entrés, Clara avait appuyée sur un interrupteur, allumant des dizaines de lampions colorés. C'était époustouflant. Elle lui tendit une couverture.

- Tiens ! Si tu as des questions, on en parlera demain, je suis épuisée, là. Bonne nuit !

- Bonne nuit. »