Le désir à son comble...

   Sébastian serra les dents et détourna le regard, les joues devenant légèrement roses ce qui amusa l'araignée. Oui ! Claude avait réussi à le rendre fou... et cela le gênait et l'humiliait d'avoir pu céder à cet homme alors que bien d'autres avaient essayé en vain. Ses pensées furent interrompues par une légère morsure à son lobe d'oreille qui le fit hoqueter de surprise.

   « Je n'ai toujours pas de réponse Sébastian~ Ai-je réussi oui ou non ?

   _ ... Je te déteste... », Répondit finalement le corbeau en laissant tomber son front sur l'épaule de son futur compagnon et en soupirant légèrement.

   Claude sourit et, sans hésitation, pris Sébastian dans ses bras et l'emmena dans sa chambre tandis que l'homme aux yeux carmins se débattait pour qu'il le lâche, frustré d'être porté ainsi. L'agresseur de la journée soupira et laissa sa proie quitter ses bras une fois devant sa porte qu'il ouvrit avant de laisser le corbeau entrer avec hésitation. Une fois la porte refermée derrière eux, l'arachnide plaqua Sébastian à la porte, une main de chaque côté de sa tête, se léchant les lèvres en le regardant droit dans les yeux tandis que son partenaire déglutit, ne sachant que faire jusqu'à ce qu'il sente une douce chaleur contre ses lèvres qui n'étaient autre que celles de Claude.

   C'était un doux baiser mais brulant de passion contenue. Au début perdu, le majordome des Phantomhives répondit timidement et passa ses mains dans les cheveux de l'araignée qui colla son corps au sien, comblant l'espace entre eux. Claude était heureux. Celui qu'il désirait depuis 3 ans l'aimait finalement et ne le repoussait pas. Il lécha les lèvres légèrement rosées de son compagnon et ce dernier les entrouvrit, laissant leur langue se rencontrer et entamer un ballet au départ doux et devenant de plus en plus sauvage et passionné. Ils se dévoraient l'un l'autre, ne prenant même plus la peine de respirer, se caressant comme ils pouvaient malgré les vêtements qui commençaient à insupporter Claude. Ce dernier retira donc le frac de Sébastian puis sa chemise, le laissant torse nu. Il ne voulait plus attendre, il voulait le faire sien au plus vite, le faire crier toute la nuit, le prendre sauvagement. Il plaqua de nouveau le corbeau contre la porte qui gémit légèrement et le souleva pour qu'il enroule ses jambes autour de sa taille, faisant toucher involontairement leur érection déjà bien présente et leur provoquant un râle de plaisir. Le dominant interrompit le baiser et se jeta sur la gorge pâle de son futur amant qui mis sa tête en arrière, haletant déjà.

   Sébastian avait chaud, vraiment trop chaud et il tremblait légèrement d'impatience et d'excitation. Excitation qui augmentait avec les baisers de Claude dans son cou qui le faisait soupirer de plaisir. Il comprenait de plus en plus pourquoi les humains aimaient tant faire l'amour. Le sentiment était si intense qu'on pourrait en mourir de bonheur. Oui, il aimait Claude et se maudissait pour ça. Il se maudissait de ressentir un plaisir si intense, il se maudissait de sentir cette dépendance prendre forme au plus profond de lui. Mais il voulait tellement plus. Il voulait sentir Claude en lui, il voulait s'offrir à lui, se sentir rempli de sa semence. Oui, il était tombé amoureux... Encore une fois, il fut sorti de ses pensées quand l'arachnide se mit à lui suçoter et lui mordiller la peau afin de le marquer comme sien, faisant frémir Sébastian qui se mordait la lèvre retenant ainsi ses gémissements à la plus grande frustration de Claude qui l'allongea finalement sur son lit et qui se mit à califourchon au-dessus.

   Claude retira à son tour son frac et sa chemise de manière sensuelle et le plus lentement possible afin de faire patienter encore un peu le cadet qui l'observer, les yeux légèrement plissés et déjà empli de désir. Il se lécha les lèvres. Il avait réussi à mettre le fameux Sébastian Michaelis dans sa couche et ça, il ne l'oublierait jamais. Désormais il lui appartenait corps et âme. Enfin pas complètement. Il ne possédait pas encore son corps et ça le frustra encore plus. Alors, une fois torse nu, il repartit à la conquête du corps de Sébastian, embrassant d'abord ses lèvres gonflées de désir, puis le long de sa mâchoire, passant par le cou si sensible de son partenaire qui frémit en sentant le souffle chaud caresser sa nuque. Ses mains caressaient les hanches si délicates du volatile qui, quand à lui, arquait son dos afin d'avoir plus de contact avec cette bouche qui se refermait sur un de ses boutons de chairs.

  Claude, en sentant Sébastian se presser contre lui, sourit contre le téton et continua de jouer avec afin de torturer encore un peu son amant qui refuser de gémir depuis quelques minutes, ne laissant que des soupirs erratiques franchir ses lèvres. Œil pour œil, dent pour dent dans ce cas. Sans perdre plus de temps, il se remit à suçoter le téton qu'il avait délaissé, le mordillant, le léchant, l'aspirant. Puis, une fois lassé, il prit l'autre en bouche et lui fit subir le même traitement tandis que, d'une main, il caressait le premier bouton rose désormais dur. Une fois terminé, il descendit le long du torse de son amant, léchant la moindre parcelle du corps qui s'offrait à lui, y apposant des baisers papillons, des suçons, des caresses d'une douceur infinie afin de faire durer le plaisir. Arrivé au nombril, il y rentra sa langue, mimant l'acte futur et arrachant un hoquet de plaisir à Sébastian qui se cambra en passant ses mains dans les cheveux de Claude.

   Le corbeau n'en pouvait déjà plus. Ses gémissements remontaient de plus en plus dans sa gorge et il n'arrivait presque plus à se contrôler, ce qui semblait amuser l'araignée. La morsure sur sa hanche brisa toute ses résistances et le premier gémissement franchit enfin ses lèvres tandis que la chaleur de son bas-ventre de cesser d'augmenter. La langue taquine de l'araignée continua donc sa descente jusqu'à la limite du boxer puis des lèvres vinrent embrasser son gland à travers le tissu, lui faisant lâcher un long gémissement qui résonna comme une musique dans les oreilles de Claude qui sourit et se mit à retirer lentement le boxer. Seulement, Sébastian ne voulut pas attendre plus longtemps et repoussa l'araignée, se mettant à califourchon sur lui, surprenant son compagnon.

   « Tu es trop lent Claude, gémit le corbeau.

   _ Le plaisir n'en sera que meilleur mon cœur, patience, répondit l'araignée en mordillant le lobe d'oreille du concerné qui gémit légèrement.

   _ Je n'en peux plus d'attendre~

   _ S'il te plait~ »

   Sébastian se tut mais décida de donner lui aussi du plaisir à son compagnon. Alors, d'une main, il rallongea Claude qui se laissa faire, curieux puis il caressa délicatement les abdos de ce dernier, admirant le corps bien sculpté de son amant qui le couvait d'un regard de braise, un sourire plein de sous-entendu étirant ses lèvres. Sébastian frémit et se mit à embrasser le torse de Claude qui soupira de plaisir en fermant les yeux. Le corbeau, ravit de voir que ça plaisait à l'araignée, continua donc son exploration, léchant légèrement les boutons de chair puis descendit rapidement jusqu'à l'aine où il y déposa des baisers papillons, suçotant la peau pour y laisser à son tour quelques marques. Une fois lassé, il prit le caleçon de Claude et lui retira d'un coup sec avant de rapprocher son visage de l'érection bien présente qui s'offrait à lui. Il souffla dessus délicatement, faisant frémir l'autre majordome puis, lentement, il posa ses lèvres dessus, tandis que Claude laissa un gémissement lui échapper.

   Sébastian, ravi de cette réaction, lécha avec la même lenteur le gland rougi puis la longueur du sexe jusqu'à sa base et embrassa les testicules de son amant qui se crispa légèrement. Il suçota ses deux poches, les aspirant entre ses lèvres, les léchant, puis il remonta jusqu'au gland qu'il lécha jusqu'à la fente avant de le prendre d'un coup en bouche, faisant cambrer et hoqueter Claude de plaisir. Il fit de langoureux va et viens, y rajoutant sa langue afin d'augmenter la succion autour du sexe vibrant de plaisir puis, en sentant des mains appuyer un peu plus sur sa tête, il accéléra la cadence, jusqu'à sentir un liquide se répandre dans sa bouche et qu'il s'empressa d'avaler. Une fois cela fait, il sentit Claude lui tirer les cheveux en arrière avant qu'une paire de lèvres ne l'embrasse sauvagement.

   Il se retrouva de nouveau sous Claude qui saisit ses poignets d'une main au-dessus de sa tête, l'autre arrachant le caleçon et libérant l'érection du cadet.

   « Tu n'as pas été sage~ Je vais devoir te punir~, susurra l'araignée en empoignant le sexe de Sébastian et en appliquant un début de va et viens.

   _ Cl- ah... Claude... je n'en peux p- ah... plus d'attendre !

   _ Tut ! Tut ! Tut ! Je t'ai dit d'être patient !

   _ Ah... je te veux... ah... C-Claude !

   _ Sois patient voyons~

   _ Mais- humpff ! »

   Sébastian se fit interrompre par trois doigts mis dans sa bouche par Claude et qu'il s'empressa de les humidifier au maximum en lançant des regards de plaisir à son partenaire qui le faisait gémir en intensifiant ses mouvements sur sa verge. Une fois que l'araignée jugea ses doigts assez humidifiés, il les retira de la bouche du corbeau et les dirigea vers l'intimité inviolée. Il massa d'abord l'entrée quelques secondes avant d'entrer directement deux doigts, faisant hoqueter Sébastian de douleur tandis qu'il effectuait directement des mouvements de ciseaux afin d'écarter le plus possible les chairs pour y faire entrer quelque chose de bien plus imposant ensuite.

   Une fois le volatile un peu plus détendu, il rajouta le troisième doigt et se mit à chercher un point bien particulier tandis que Sébastian sentait des vagues de plaisir le parcourir malgré la douleur. Il se mit à onduler les hanches, s'empalant de lui-même sur les doigts de Claude qui frappa d'un coup une boule de nerfs qui fit voir les étoiles à son amant. « Trouvé... » Pensa l'araignée en recommençant, faisant cette fois hurler le corbeau de plaisir. Il continua encore un peu puis retira ses doigts ce qui lui provoqua un grognement de la part de Sébastian. Mais ce dernier n'eut pas le temps de cligner des yeux qu'il se retrouva sur le ventre, ses jambes tirées brusquement contre Claude qui souleva d'un coup ses hanches, lui enfonçant la tête dans les oreillers. Puis, l'araignée se plaça comme il fallait tandis que Sébastian tremblait d'impatience. Mais au lieu de le pénétrer, Claude voulut le faire patienter encore un peu malgré son envie présente de le prendre et attendit de voir son amant réagir à son absence de mouvement, ce qui ne tarda pas.

   « Claude... dépêches-toi... arrête de jouer...

   _ Je croyais que tu n'irais jamais dans le même lit qu'un arachnide... Pourtant tu es nu, ton intimité offerte, tremblant d'excitation... Aurais-tu changé d'avis ?

   _ S-s'il-te-plait... je te veux Claude... maintenant... je veux te sentir en moi..., gémit-il en pressant son entrée contre l'érection de son compagnon.

   _ Alors supplie-moi, susurra-t-il en mordillant son oreille, ce qui lui valut un magnifique gémissement de la part du cadet.

   _ Je t'en supplie Claude... prend-moi...

   _ Tes désirs sont des ordres~ »

   Claude se redressa, saisit fermement les hanches du volatile et le pénétra d'un coup sec tandis que son partenaire hurla de douleur. Pour l'araignée, c'était la plus intense sensation qu'il n'est jamais connu. L'intimité de Sébastian était si serrée et si chaude autour de lui que ça lui faisait perdre la tête. Mais le cri de douleur qui retentit le força à attendre que son compagnon se détende. Quelques minutes plus tard, Sébastian débuta un timide mouvement de hanches, donnant ainsi le feu vert à Claude qui se retira avant de le pénétrer de nouveau d'un coup sec, faisant crier le corbeau. L'araignée était comme ça, douce dans les préliminaires mais bestiale durant l'acte. Il débuta cependant de doux mouvements de va-et-vient en entendant le léger pleurnichement de Sébastian et les larmes qui menaçaient de couler de ses yeux rubis. Il désirait ardemment le corbeau et il ferait tout pour graver cette nuit dans sa tête. Alors, pour lui, il fit un effort et se fit plus doux, embrassant délicatement le dos qui s'offrait devant lui, laissant quelques suçons le long de la colonne vertébrale tandis que son amant se détendait de nouveaux sous ses coups de reins. Il poussait même des soupirs de plaisir et ondulait désormais les hanches à la recherche de plus de sensations.

   « Ah ! Cl-claude... p-plus !

   _ Pardon ?

   _ J'en veux... ah ! P-plus ! Va p-plus-ah ! Plus vite ! »

   Claude n'attendit pas plus et accéléra immédiatement, faisant désormais crier son amant de plaisir. Ses coups de reins se faisaient plus rapides, plus bestiaux, plus profonds tandis que les draps commençaient à être déchirer par Sébastian qui était submergé par autant de plaisir. Soudain, un cri de pure extase retentit et il se cambra d'un coup. Claude venait de percuter violemment sa prostate et l'araignée recommença, ravi d'avoir trouvé la boule de nerfs. Sébastian n'était plus qu'une marionnette hurlant son plaisir et le nom de son amant à gorge déployé, toute retenue ayant disparu. C'était tellement bon, chaque coup lui faisait voir les étoiles et il aurait pu en mourir tellement c'était intense. Claude était vraiment une bête de sexe et il sentait qu'il allait bientôt venir mais il voulait jouir en regardant son partenaire et non en ayant sa tête dans des coussins.

   « AH ! Cl-claude ! Ah ! Claude !

   _ Nngh ! Oui ?

   _ J-je vais ! AH ! Je vais venir ! AH !

   _ V-vas-y !

   _ Je veux- Ah ! Je veux te v-voir ! Je- ah ! Je veux voir ton visage- ngh ! »

   L'araignée se retira alors brusquement sous les plaintes du corbeau mais ce dernier se fit retourner sur le dos et Claude le pénétra aussi brusquement qu'au début, frappant de plein fouet la prostate et faisant de nouveau voir les étoiles à Sébastian qui noua ses jambes autour des hanches de l'araignée et ses bras derrière sa nuque, s'agrippant à ses cheveux. Cette position était meilleure pour trouver la prostate et cela, Claude le comprit vite car il se concentra vite dessus, tandis que son amant n'était plus que hurlements. Mais Sébastian voulait avouer quelque chose avant d'atteindre le septième ciel.

   « C-Ah ! Claude !

   _ O-oui ?

   _ AH ! Je-je t'-ah ! Je t'aime... C-Claude ! Ngh !

   _ Ngh ! Sébastian~ », gémit l'araignée à son oreille.

   Le simple fait d'entendre Claude prononcer son prénom fit venir le volatile d'en un hurlement d'extase puis il laissa retomber ses bras et ses jambes tandis que son compagnon se vida en lui dans un râle de plaisir avant de s'effondrer sur son torse. Ils étaient tous les deux haletants, en sueur, mais heureux. Sébastian caressait doucement les cheveux de Claude tandis que ce dernier se retira sous un gémissement du corbeau. Puis il se rappela des dernières paroles du volatile et se redressa d'un coup tandis que son partenaire écarquillait les yeux surpris.

   « Un souci... ?

   _ Redis-le.

   _ Redire quoi... ?

   _ Ce que tu m'as annoncé avant de jouir, répondit Claude en enlevant une mèche qui cachait les yeux de son amant.

   _ Oh... hum... je...

   _ Tu ?

   _ Je... je t'aime... Claude..., dis doucement Sébastian en détournant les yeux, les joues légèrement roses.

   _ Je t'aime aussi Sébastian, répondit l'araignée en l'embrassant.

   _ Mais je te hais aussi.

   _ Du moment qu'il y a de l'amour ça ne me déranges pas~ »

   Cela lui valut un regard mécontent qui le fit sourire. Décidément, Sébastian passait d'un adulte froid à un adolescent timide en quelques caresses ! Mais faites-lui une remarque et il redevient comme avant, fidèle à lui-même. Mais c'est aussi ce qui plaisait à Claude. Il sentit soudain des lèvres happer les siennes et fut surpris jusqu'à ce qu'il entende Sébastian le supplier.

   « Encore une fois... s'il-te-plait... juste une fois...

   _ Tes désirs sont des ordres~ »

   Claude avait réussi. Sébastian Michaelis était enfin à lui corps et âme et ceci pour toujours. Et le volatile le savait, il s'était placé lui-même une laisse autour du cou en cédant à cet homme... Mais d'un autre côté, il ne regrettait pas non plus. Ne résistant plus, il s'empara des lèvres de Claude qui se prépara pour le second round. Du moment que c'était avec Sébastian, il ne dirait jamais non. Et durant la nuit, si vous aviez pu passer devant la chambre du majordome des Trancy, vous auriez sûrement entendu des hurlements de plaisirs retentirent jusqu'à l'aube...

  Et voilà le dernier chapitre de cette œuvre sur le couple SébaClaude! ;) 7 pages pour un premier Lemon '^' J'espère que le résultat était à la hauteur de vos attentes, c'était mon tout premier ^^' Dites-moi ce que vous en avez pensé! :P

  PS: Une suite vous intéresse? ;) Avec peut-être une grossesse, etc? :3 Dites-moi tout ça!

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