84. Tout ce qu'on veut par dessus tout, c'est de vivre heureux
« Sarah : Heu Imran j'aimerai qu'on parle d'hier s'il-te-plaît...
- Qu'est-ce qu'il y a ?
Sarah : Assis-toi s'te plait, je n'tiens pas à ce qu'on nous entende. »
Je m'assois sur une chaise haute qui est juste placée devant le comptoir et par la même occasion face à elle.
« Sarah : En fait je voulais m'excuser pour ce que je t'ai dis hier... Je ne sais pas ce qui m'a pris. Ça ne me ressemble pas du tout. Je veux vraiment pas créer d'ambiguïté entre nous parce que j'aime Adama. Et si hier j'ai fais ça c'est parce que j'étais folle de rage quand je l'ai vu danser avec une autre fille. Puis tu sais Amira c'est ma copine et je veux vraiment pas la perdre... Donc voilà je préférerai qu'on oublie tout ça alors s'te plait ne lui en parle pas.
- Pour ma part c'est déjà tout oublier. »
Au même moment Adama rentre dans la cuisine.
« Adama : C'est quoi ces messes basses là ? »
Je vois que carrément, il me téma de travers.
Je comprends pas le délire, il sait très bien que j'suis marié et personnellement si il doit regarder quelqu'un de travers c'est Sarah.
J'aurais peut-être réagis pareil si je l'avais surpris en train de discuter avec Amira donc je prends sur moi et je fais mine de ne pas avoir remarqué ce regard noir lancé à mon encontre.
« Sarah : On parlait de toi justement.
Adama : Ah ouais ? Et qu'est-ce que vous disiez sur moi ?
Sarah : J'étais en train de dire que tu me correspondait vraiment... »
Sans même écouter la fin de sa phrase je me lève et me dirige dans la pièce qui se trouvait à coter pour les laisser roucouler tranquillement.
[...]
On a tous pris notre petit déjeuner ensemble sur la grande table de la salle à manger. On aurait cru être en colonie de vacances gue3. -rire-
C'était sympa mais je me souviens vite que je dois parler de la conversation que j'ai eu avec Adnane aux autres.
À la fin du petit déjeuner je leur en parle et ça les laisse perplexes.
Ils doivent sûrement penser, comme moi d'ailleurs, que c'est vraiment chelou.
Mon téléphone vibre, je le sors de ma poche et je vois que c'est un message d'Amira.
Elle m'écrit qu'elle ira chez ses parents en fin d'après-midi et qu'elle mangera là-bas.
Je lui réponds en lui disant que je passerais la prendre quand elle aura fini.
Point de vue d'Amira
Je termine de laver la vaisselle que ma belle-mère m'a interdit de faire en cachette, -rire- elle est adorable... Elle a vraiment la main sur le cœur et elle est vraiment trop trop hnina. Je comprends pas comment ça se fait qu'elle a un tel 3afrite comme fils. S'il m'entend dire de tel chose Imran m'hagar direct !
Je file me préparer. Mes parents m'attendent pour le dîner de ce soir du coup je pense aller leur rendre visite en cette fin d'après-midi afin de passer un peu plus de temps avec eux.
Je salue ma belle-mère préférée -rire- et je vais chez mes parents.
Hiba est passée me prendre, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu.
Son ventre commence déjà à s'arrondir, d'ici quelques mois je serais Tata et j'en suis très heureuse.
J'vais pouvoir gâter ce futur petit bout.
On discute et elle me propose d'emmener Wass faire un peu de shopping afin de lui changer les idées.
Chose que j'accepte directement bien évidemment, j'appelle Wassila et lui dis de se préparer.
Lorsqu'on arrive chez mes parents, je vais les saluer et discute avec eux le temps que ma sœur soit prête.
Une dizaine de minutes plus tard elle descend et vient me faire la bise.
Elle a encore maigris et ça ne manque pas de me choquer..
Je garde ça pour moi, je ne veux surtout pas lui en rajouter une couche en lui prenant la tête sur son poids.
[...]
On a fait les magasins jusqu'à leur fermeture.
Je sors mon téléphone de ma poche et je vois que j'ai manqué des appels de ma mère.
Je dis aux filles qu'on ferait mieux de se dépêcher, chose qui me rappelle lorsque nous étions plus jeunes, que l'on sortait et qu'on stressait à chaque fois qu'on avait dépassé le couvre-feu.
Je vois que Wassila rit et me tend son téléphone en me montrant qu'elle aussi a des appels manqués de notre maman.
À elle aussi ça lui a sûrement rappelé la bonne époque.
Ça me fait vraiment plaisir de la voir sourire de nouveau. Ça a toujours été mon petit rayon de soleil et la voir ainsi c'est ce qu'il y a de mieux pour moi.
On se presse toutes les trois pour avancer jusqu'à la voiture de Hiba et on monte à l'intérieur avant de rouler jusqu'à chez nos parents.
Une fois arrivée, bien que Hiba et moi soyons mariées on stresse encore à l'idée d'avoir fait attendre ma mère donc lorsque l'on s'en rend compte on éclate de rire.
Une heure plus tard, nous sommes tous à table. Mon père me demande des nouvelles d'Imran, malgré leurs petits accrochages il n'est pas rancunier. C'est une chose que j'aime beaucoup chez lui, parce qu'au fond il a le cœur blanc.
Après le repas Wass me prend à part.
« Wassila : Les parents avaient prévus de se faire une semaine à Dubaï et comme je suis malade ils comptent annuler donc je voulais que t'en parle à Hiba et que toutes les deux vous les convainquiez d'y aller quand même. Je veux pas être une barrière, surtout que maman était contente d'y aller de base... Et maintenant elle veut même plus en entendre parler.
- Je vais voir ce que je peux faire.
Wassila : S'te plait, essaye de les convaincre, ça me tient vraiment à cœur. »
Comme convenu j'en parle à Hiba et toutes les deux allons en parler à nos parents.
Après une longue négociation ils ont accepté d'y aller à condition que Wass reste soit chez Hiba soit chez moi en attendant leur retour.
On a toute les deux accepté, du coup ça a fini en chamaillerie pour savoir chez qui elle allait rester.
Mon père nous a bien vite calmé, en nous disant de lui laisser le choix plus simplement.
Comme des gamines on est directement allé lui demander chez qui elle comptait rester.
Elle nous a dit qu'elle ferait la moitié chez Hiba et l'autre chez moi.
Retour au point de vue d'Imran
Je vais récupérer ma femme chez ses parents parce qu'elle a mangé là-bas et on rentre tout les deux. J'suis content elle a pensé à moi et m'a apporté ma part.
J'suis particulièrement fatigué ce soir mais je dois d'abord passer voir Nathim et Nawid pour leur donner un colis et après je dois jouer les chauffeurs pour Nasser parce que ce con n'est pas parti chercher sa voiture à la fourrière. Il se gare n'importe où lui aussi.
Je mange rapidement quand même avant de sortir.
Je passe ensuite prendre Nasser à la villa, on livre le colis à deux et après je le dépose chez lui avant de rentrer chez moi.
J'me douche, et me couche auprès d'Amira qui ne m'a pas entendu pour dormir.
[...]
Quelques jours passent et on avait toujours pas eu de retour de la part de Carlos. Je pense qu'il ne se doute pas qu'on est à la tête d'ses problèmes avec les italiens.
Alors que j'étais installé sur le canapé devant un bon film, avec Amira dans mes bras mon téléphone sonne.
Je l'attrape et je vois que c'est le numéro d'Adnane qui s'affichent sur l'écran.
Je réponds sans hésiter, on sait jamais ce qu'il à me dire.
Ça coupe directement, je trouve ça bizarre donc je rappelle.
Je l'entends respirer fort et ça m'inquiète... Ça n'présage rien de bon.
Je me lève et m'éloigne d'Amira pour qu'elle n'entende pas ma conversation.
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