71. Plus mes ennemis m'attaquent et plus ma team est soudée

« - Adnane tu peux pas rester ici. Il va te kanner.

Adnane : Tu crois quand même pas que je vais fuir ?

- T'as pas le choix.

Mohsîn : Il a raison tu devrais t'en aller. Le temps qu'il se calme un peu.

Nadjib : Prépares tes affaires, et bouge loin. Dis le à personne.

Adama : Ouais, ta destination doit être secrète. Dis même à ta femme d'en parler à personne, même pas à sa copine là.

Maria : Je t'entends connard.

Adama : J'suis au courant pétasse.

Nadjib : Calmez-vous.

- Adnane ?

Adnane : Bon d'accord. Carmen rassemble tes affaires on bouge ce soir.

Maria : Je peux peut-être vous accompagner ?

Adama : Ils sont déjà en danger pas la peine de leur rajouter un boulet.

Maria : C'est quoi ton problème sérieux ? Je ne crois pas t'avoir parler !

Adama : Tu m'as pas parlé mais moi je te réponds. Et j'te dis que tu n'iras pas avec eux.

Maria : J'vous rappelle que je suis aussi au courant de tout ça, Carlos veut ma peau autant que la votre !

Adama : C'est ton problème ça, pas le nôtre !

Carmen : C'est bon, c'est mon amie, elle vient. »

Ils étaient en train de se prendre la tête, Adnane et Carmen ont accepté de prendre Maria avec eux donc ils sont ensuite partis préparer leurs affaires.

J'sais déjà que Carlos va essayer de tous nous traquer.

Je comprends pas pourquoi il a le seum à ce pont que sa fille rencontre un homme et qu'elle l'aime.

C'est plus une enfant, faut bien qu'elle quitte son cocon un jour.

Adnane et les deux espagnoles sont bientôt prêts.

Je décide de prendre Mourad à part.

« - Mourad, je t'avais dis quoi ?

Mourad : Qu'il fallait pas que je revienne ici pour un long moment je sais, mais là c'est un cas d'urgence !

- Tu te met en danger bêtement, en ce moment tout le monde est chaud sur nous, les stup, Carlos... S'ils te voient avec nous, ils vont t'assimiler à nos affaires et crois-moi je m'en passerai bien. Je veux pas que tu te retrouve dans de sales histoires.

Mourad : J'sais très bien, et je te remercierai jamais assez pour tout ce que tu fais pour moi mais vous êtes ma famille et j'veux être là pour vous comme vous l'avez été pour moi.

- J'sais que ça part d'une bonne intention, mais vaudrait mieux que tu t'en ailles.

Mourad : Laisse-moi le temps de dire au revoir à Adnane et aux autres et je pars. »

J'espère qu'il l'a pas mal pris, mais je veux pas que Carlos se sert de lui pour nous atteindre.

Son message a été très clair, il veut tous nous faire payer, un par un.

Une quinzaine de minutes plus tard Mourad revient me voir.

« Mourad : Bon, je vais y aller. J'voulais juste dire au revoir à Adnane parce que je sais que je le reverrai pas avant longtemps. Je reviendrai plus, promis.

- Crois pas que je veux me débarrasser de toi, c'est vraiment pas le cas. J'veux juste que tu sois en sécurité.

Mourad : J'ai aucun doutes là-dessus, je sais que c'est pour mon bien t'inquiètes pas. »

On se fait une accolade et je le laisse partir.

C'est un mec bien.

Je vais voir si Adnane est prêt.

Mohsîn a acheté une voiture avec des faux papiers et faut que je les conduise jusqu'à celle-ci pour qu'ils puissent prendre la route.

Ils ont tous cassé leur puce. On sait jamais si Carlito approfondit ses recherches. Il serait capable de les localiser...

Adnane et Carmen disent au revoir à tout le monde et on sort.

Je les emmène à l'endroit où on a planqué la voiture.

Arrivé sur place j'aide Adnane à mettre les valises dans le coffre.

Maria s'apprêtait à monter à l'arrière de la voiture en m'adressant un dernier sourire.

Les vitres sont teintés donc je ne la vois plus.

Carmen vient me serrer la main.

« Carmen : Merci pour tout.

- C'est normal, prends soin de mon reuf.

Carmen : J'y manquerai pas ! »

Elle me sourit puis monte côté passager.

Je me retrouve quelques minutes avec Adnane.

« - Je crois que le moment est venu pour nous de dire au revoir ?

Adnane : C'est exact.

- Fais attention à toi, et quand t'auras de quoi téléphoner passe un coup de fil pour que je sache comment tu te portes.

Adnane : T'inquiètes pas pour moi. Faites attentions à vous, et Imran veille sur eux s'te plait. Faites pas de conneries et vous mettez pas dans la merde pour moi... »

J'acquiesce en réponse à ses propos.

Il m'fait une accolade puis m'sourit.

« Adnane : Imran ?

- Ouais ?

Adnane : T'es le sang de la veine. »

Je souris.

On est pas de la même mère, mais de la même rue. Liés par la cité, c'est une famille qu'on a créé.

« - Toi aussi khouya. »

Il grimpe dans sa voiture. Me fait signe de la main en passant son bras par la fenêtre de la portière.

Je regarde la voiture s'éloigner.

Sa cavale débute.

Ce serait mentir de vous dire que cette histoire ne m'inquiète pas.

On veut tous savoir les nôtres sereins et en sécurité.

C'est difficile de voir qu'on est en position de faiblesse.

C'est dur à digérer, surtout quand notre ego est démesuré.

Je remonte dans ma voiture et je vais rejoindre les autres.

À peine arrivé, Moha monte dans ma voiture et m'indique un chemin à prendre.

Apparemment on a eu de la visite dans la villa.

Il s'agit de montrer qui sont les loups.

On arrive sur les lieux dans un quartier assez tranquille je dirais.

Deux mecs se précipite dans une maison.

« Moha : C'est eux. »

Il me tend une arme que je saisis que et que je glisse aussitôt sous ma ceinture.

On pénètre dans la maison, un des deux mecs qu'on avait aperçus dehors referme la porte derrière nous.

« - Vous venez de la part de Carlos ? »

L'un d'eux laisse échapper un sourire narquois.

« ... : On vient d'sa part ouais, on a comprit qu'il vous appréciez pas trop et ça tombe bien. »

Je le regarde avec incompréhension, mais qu'est-ce qu'il me raconte lui ?

Deux autres mecs sortent de nulle part.

Moi qui voulez pas trop m'servir de mon arme je crois que j'aurais pas le choix.

J'attrape ce que Moha m'a fournit tout à l'heure et il fait de même.

« ... : Vous devriez pas faire ça.

- Tu penses qu'on devrait attendre que vous exécutiez ses ordres en plus ?

... : Qui a dit qu'on avait envie de faire ce qu'il a dit ?

- Pourquoi vous êtes venus jusqu'ici alors ?

... : Peut-être qu'on avait besoin d'voir sur qui on allait tomber.

- Vas droit au but.

... : On pourrait être alliés, c'est ça que je veux dire.

- Et pourquoi on devrait te croire ?

... : Il nous l'a mise et on s'en est rendu compte, mais il est pas au courant.

- Ça ressemble étrangement à ce qu'il a fait pour nous.

... : C'est peut-être son activité préféré, qui sait.

- Et pour la villa ?

... : Quoi la villa ?

- Pourquoi vous l'avez saccagé dans ce cas ?

... : Pour être sûrs que vous vous pointeriez !

Moha : Donc vous essayez de nous faire croire que Carlos vous a envoyé et que finalement vous voulez pas faire ce qu'il a dit ? Vous nous prenez pour des cons ?!

... : Je te la refais, ce fils de pute nous a volé de la thune, on travaillait avec lui mais il a pas respecté les règles. Maintenant on veut lui faire payer, j'attendais de voir qui j'avais en face de moi pour voir si une alliance avec vous ça en vaudrait la peine. Donc maintenant ma question c'est est-ce que vous êtes partants ?

Moha : Vous comptez vous y prendre comment ?

... : Je pense qu'on devrait revoir ça tous ensemble. Je vous ferai part d'nos idées si on se revoit. »

Ce mec ne nous connaît pas et il nous embarque dans un plan foireux avec lui. J'ai jamais confiance, et je lui ferais pas confiance mais si ça peut atteindre Carlos, peut-être qu'on devrait être de la partie ?

Ça m'parait louche, pour le moment on reste sur nos gardes.

« - On verra ça plus tard, apparemment tu sais où nous trouver donc passe une fois que ton plan sera plus concret et au passage la prochaine fois que tu fous le bordel chez moi, t'attends pas à ce que je sois aussi gentil. »

J'quitte la maison accompagné de Moha, on retourne à la cité.

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