60. Je t'ai tout donné, apparemment même l'envie de me quitter
Alors que j'allais franchir le seuil de la porte, je vois que ma femme arrive enfin. Elle me pousse à l'intérieur et claque la porte derrière nous.
« Amira : Tu pensais réellement que je n'allais rien savoir ? Que ça n'arriverait jamais à mes oreilles ?!
- Putain, qu'est-ce qu'elle t'a raconté l'autre pétasse ?
Amira : Arrêtes ! Arrêtes de me mentir encore et toujours ! J'en ai assez ! Tu mens comme tu respires ! Tu m'as regardé dans les yeux la dernière fois en me disant qu'elle n'était rien pour toi !
- wAllah qu'elle est personne pour moi ! J'en ai rien à faire de sa gueule ! Je te l'ai déjà expliqué !
Amira : T'as couché avec cette fille Imran... Je ne te le pardonnerai jamais. Tu m'as trahis, je te faisais confiance les yeux fermés et je me rend compte que j'ai eu tord. »
J'en croyais pas mes oreilles, je l'ai pas ken l'autre salope.
« - Quoi ?! Tu vas pas me dire que tu la croit ?! Tu sais très bien que j'aurais jamais fais ça !
Amira : Pourquoi tu nies ? Tout me pousse à croire que tu mens encore ! Elle m'a donné beaucoup trop de détails... »
J'comprenais rien à ce qu'il se passait. Elle me reprochait des actes que j'avais même pas commis. J'étais en train de bouillir au fond de moi, mais je voulais quand même la raisonner.
« - C'est impossible, je sais encore je baise qui ! Tu crois c'est toi qui va m'apprendre ça ou quoi ?! »
Elle s'est approchée de moi, elle pleurait tout en m'hurlant dessus et en me mettant des coups sur le torse ! Elle n'arrêtait pas de répéter que je la dégoûtait. Ça me rendait fou mais je ne bougeait pas, j'attendais qu'elle termine de se défouler.
« - T'as fini ? »
Elle allait me répondre mais je l'ai attrapé par les deux poignets et je l'ai rapproché de moi. Elle m'a tout de suite regardé dans les yeux et j'ai fais de même.
« - Maintenant regardes-moi dans les yeux et écoutes moi. Je te jure par Allah que je n'ai jamais couché avec cette fille. Je t'ai toi, pourquoi tu veux que j'aille voir ailleurs ? »
Ses larmes continuaient de couler, mais cette fois silencieusement.
« - Amira ? Tu me crois hein ? Putain, dis moi que tu me fais confiance ? »
Elle a tourné son visage sur le côté, de façon à ne plus me regarder en face, dans les yeux...
« - Alors c'est comme ça ? Tu me crois pas ? »
Elle ne me répondait toujours pas... Je sentais que j'étais en train de la perdre. J'avais beau lui parler, elle restait muette.
J'ai été touché dans mon ego, alors j'ai lâché ses poignets et j'ai reculé. Pour moi la confiance c'est primordial, alors si elle ne m'accorde même pas la sienne je pense que le problème est sérieux.
Je ne savais plus quoi faire. J'étais dégoûté, déçu, blessé... Je lui ai dis la vérité dans les yeux et elle n'a pas su lire en moi que je ne mentais pas.
J'étais assis dans le salon, la tête entre les mains.
J'entendais du bruit dans ma chambre donc je suis allé voir et là je l'ai vu entrain de faire sa valise.
« - Si tu pars c'est définitif, alors réfléchis bien à ce que tu fais.
Amira : Non, Imran... N'essayes pas de retourner la situation maintenant c'est toi qui va bien me regarder et m'écouter. C'est la dernière fois que tu vois mon visage, je ne laisserai jamais personne me manquer de respect comme tu l'as fais. »
J'ai pas réfléchis plus que ça et je suis sorti en furie.
Je cherchais Maria partout et comme par hasard c'est quand on la cherche qu'on ne la trouve pas cette bouffonne.
Je savais très bien qu'elle se cachait parce qu'elle savait qu'elle avait fait quelque chose de mal.
Il était déjà très tard et je ne la trouvais toujours pas. Je savais que j'allais bien finir par lui mettre la main dessus. C'était qu'une question de temps.
Alors que je pensais qu'elle ne sortirait pas de sa cachette avant longtemps, je l'ai quand même aperçu de loin.
J'allais pas rater cette occasion alors je me suis précipité pour ne pas qu'elle me glisse entre les mains.
Je l'attrape directement par les cheveux et je la retourne.
Elle a hurlé, mais j'en avais rien à faire. Je comptais lui faire beaucoup pire.
Je l'ai traîné jusqu'à un hall avec moi.
« - T'as deux minutes pour me dire ce que tu lui as raconté ! »
Au début elle faisait la fille forte qui allait rien dire, elle me provoquait et était beaucoup trop arrogante à mon goût. Je tape pas les femmes en général, mais cette fois elle m'a poussé à bout. Je lui ai mis une grosse gifle, sa tête elle a tourné.
Elle s'est mise à me regarder d'un regard noir.
« Maria : Elle aussi tu la frappes ?
- Elle est pas comparable à toi, me parle pas d'elle !
Maria : Pourtant, quand je lui ai dis qu'entre nous il y avait quelque chose elle y a cru. Peut-être que ton couple n'est pas aussi solide que tu le crois ? Nous deux ça aurait été beaucoup plus fort...
- Ferme ta putain de gueule si c'est pour dire de la merde !
Maria : C'est la simple vérité, je suis celle qui te faut Imran. Ta vie avec moi sera beaucoup plus enjouée.
- Changes pas de sujet. Qu'est-ce que t'as dis à ma femme ?!
Maria : À ton ex-femme plutôt ?
- Tu veux que j'te défigures toi en fait ?
Maria : Je lui ai dis que je t'aimais et que toi et moi c'était beaucoup trop fort pour que ça s'arrête un jour. Je lui ai dis de partir si elle était pas assez forte pour supporter le fait que toi et moi on est bien ensemble !
- Mais t'as viré paro ? Arrêtes de te faire des films, on sera jamais ensemble toi et moi ! Jamais ! Je t'aime pas, tu me dégoutes ! T'es une salope, j'ai envie de te cracher à la gueule ! Tu veux jouer à celle qui veut briser la vie des autres hein ? C'est ça ? On va jouer à deux alors !
Maria : Mais... Je veux pas briser ta vie. Je veux juste que tu puisses comprendre que je t'aime à en mourir Imran ! Je te veux près de moi ! »
Elle est complètement tarée la nana. Je viens de l'insulter pour qu'elle comprenne qu'il y a aucune possibilité entre nous et elle continue quand même avec ses songes.
« Maria : Accordes moi juste une nuit... Je t'assures que tu ne voudras jamais plus me quitter après ça.
- Tout ne se résume pas à ce que t'as sous la jupe Maria. J'espère qu'un jour tu le comprendras et que tu te respecteras. J'suis sûr qu'au fond t'es pas aussi conne que tu le laisses paraître. »
J'étais parti pour la démolir, mais je vois que c'est pas la peine. Elle est beaucoup trop instable pour que je m'occupe d'elle. Finalement, je pense que Carlos en l'envoyant jouer l'escorte l'a déjà bien démolie intérieurement.
Je la laisse et pars sans me retourner sous ses cris de détresse.
On ne pourra jamais sauver tout le monde, parfois faut juste laisser certaines personnes derrière nous. À force de vouloir faire le bien, on en paye les conséquences. Certains ne changent jamais...
J'décide d'aller passer la nuit à la villa. Je suis vraiment zehef, je préfère pas rentrer.
[...]
Ça fait déjà une putain de grosse semaine qu'Amira est partie. J'ai l'impression que cette fois elle ne reviendra pas. J'ai une amertume qui né en moi, je suis totalement dégoûté. J'ai pas su garder la femme de ma vie.
Amira ça a été mon amour d'enfance avant d'avoir été ma femme. J'ai jamais connu d'autres femmes, et elle n'a connu que moi aussi.
Je me vois pas avec quelqu'un d'autre pour moi ça a toujours été elle et personne d'autre.
Même si elle le comprend pas, dans ma tête tout est carré. Je sais ce que je veux, mais malheureusement elle n'a pas confiance et c'est ce qui a tout gâché.
Saleté de Maria, j'aurais dû la buter.
Je pensais que c'était passager, mais le temps passait et je n'avais toujours pas de nouvelles d'elle.
Finalement, voyant qu'elle me donnait aucune nouvelle, que son téléphone était éteint depuis qu'elle s'en est allée, je me suis dis qu'il fallait que je tente un dernier recours.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top