"Les larmes de Marianne"

Dévorés et usés sous le poids de la dîme
Monseigneur avoue, la haine est légitime
Mais tu l'as méritée, pitoyable pillard
Qui sème la brise, récolte le blizzard

Tu as serré, serré la corde à leur cou
Pour les voir, satisfait, tomber à tes genoux
Et avec un sourire malsain comme ton mariage
Tu as vu ton peuple, mettre du coeur à l'outrage

Tu crois vainement qu'aux injures nous sommes sourds
Mais souviens toi que la ruse est un triste recours
Parce que c'est dans leur coeur que brûle l'espoir
Oui, triste menteur, ils l'ont dans leur Histoire

Ils n'ont plus rien tu as déjà tout pris
Il ne reste que le sang, les larmes et les cris
Vilain aigrefin qui mêle élégance et manigances
Le peuple libre et affamé te crie Résistance

Mais tu es si sourd derrière ton bouclier bleu
Que tu veux nous rendre aveugles, ça crève les yeux
Tu nous a même arraché notre main de justice
Quand de lois en réformes les sénateurs sont tes complices

Sous le poids de ta main levée à l'anneau doré
Tu as réveillé le vaillant peuple français
Mais si tu savais que tu mordrais la poussière
Aurais tu essayé de mettre nos rêves à terre ?

En nous mettant en martyrs tu deviens tortionnaire
Tu crois que le pouvoir t'es dû en solitaire, tu ne vaux pas même Jupiter
Pendant que le gouvernement nous matraque de factures
La France libre et unie renverse une dictature

Des lycéens aux retraités, sans honte tu restes sanguinaire
Crois moi mon "Saigneur", force est dans la colère
De week end en week end, personne ne se lasse
De semaine en semaine, la Reine nous rit bien en face

Mais ces mois Monseigneur, auront raison de toi
Parce que Marianne libre et fière ne baisse pas les bras
Avec tes chiens de garde tu poses des bombes sur nos pas
On ne veut pas la guerre mais si tu la veux, tu l'auras.

Poème prèsenté au concours international de poésie en langue française "Poésie en Liberté"

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