Toi à qui je suis liée pour l'éternité. Que je hais du plus profond de mon âme. Censé me protéger, me guider, m'aimer. Être un héro dont je devait être fière. Tu m'as menti.
Je n'étais que l'instrument idéal de ton emprise. Insignifiante. Rien. Juste l'objet de ta torture. Prison dorée dont tu gardais sauvagement la clé, cruel sacrifice.
Je te hais comme on fuit l'orage. À ces yeux de gamine que tu manipulais, rendue psychologiquement défoncée. À ce coeur plein de rancoeur et de regret.
Quatre années de pourquoi dans un esprit déchiré par la douleur. Qui malgré la fin de la prison continuait à grandir au fond du coeur, comme un poison.
S'enfuir pour la paix. S'enfuir pour la peine.
J'ai perdu tous mes repères construits sur des illusions. Par toi et ta destruction. J'ai crié trahison à ton rôle abandonné. Et prié à l'aide à mon âme égarée. Instigateur de mes pensées sombres, noires comme la nuit qui bercait mes larmes tranchantes.
Plus jamais.
Tu as brisé des rêves par tes mots cruels, égoïste pour seule faculté. J'ai ta parole en horreur mais tes actions en profonde peur. Erreur.
Tu as libéré mes cruels démons dans une vague de douleur. Devenue physique car intenable par le coeur. Je ne saurais décrire l'enfer dans lequel tu m'as plongée. Moi ton propre sang empoisonné.
Ton regard noir, menaçant et sans limites.
Je n'ai plus peur.
Vas y attaque moi ! Dis moi encore que je suis ignoble et la honte de chacun !
Dis moi que tu as honte de moi ! Avoue que ta seule raison de vivre c'est la haine qui est pour toi sublime et suprême.
Victime tu te dis. Cruel coupable tu es, menteur de mon enfance.
Vas y déchire moi le coeur ! Le bonheur le réparera ! Oui je l'ai trouvé le bonheur, autant que l'espoir, loin de toi.
Vas y détruis moi ! Je me relèverais à chaque fois !
Libére encore mes cris de rage. Mes larmes ne coulent plus dans un silence assourdissant. Pars loin de moi pour me soigner de ta présence. Je serais le diable si tu me détruis.