Annexe 4 : pour le médecin de famille

C'est assez stable. Je me sens mieux en été. En hiver, j'ai moins de mouvement. Je pense que le chauffage au sol dans l'appartement ainsi que les variations de température (passage du froid de l'extérieur à la chaleur à l'intérieur) ne sont pas bons pour l'œdème.

Mon corps se déforme :

Les collants de compression.

Très efficaces pour les jambes.

Inutiles pour la zone génitale.

Moyennement utiles pour le bas-ventre : ils compriment un peu, mais l'œdème devient dur s'il n'y a pas de drainage.

Travail, repos, mouvement.

Je travaille 25 heures/semaine.

Je vais mieux quand je ne travaille pas car je peux mieux gérer l'alternance des positions : debout, assise, couchée, en mouvement. Marcher me fait beaucoup de bien, le vélo aussi, mais je le pratique trop peu.

Drainage lymphatique.

J'ai chaque semaine deux séances de 3/4 d'heure chez Katrin G.

Je suis très contente de cette thérapie qui m'est vraiment nécessaire. Le travail sur le bas-ventre est pour moi particulièrement important, car c'est là que la lymphe s'accumule et n'arrive pas à circuler : quand la thérapeute assouplit l'œdème du bas-ventre et fait circuler la lymphe, alors je suis aussi mieux dans la zone génitale.

J'essaie aussi chaque soir de faire sur moi-même des massages pour assouplir l'œdème.

Quant au rythme de la thérapie, j'aimerais continuer deux fois par semaine, au moins tant que je travaille. Quand je serai retraitée, peut-être qu'une fois par semaine pourrait suffire.

Je retourne du 11 au 25 février à la Feldbergklinik (Forêt-Noire) pour une thérapie intensive, c'est-à-dire deux fois par jour du drainage lymphatique, le bandage des jambes et la gymnastique dans les bandages.

Je m'étais intéressée à un cours « Devenir acteur de sa santé avec une maladie chronique », mais le cours n'a pas eu lieu faute d'inscriptions !

11 janvier 2018

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