Vide
Nous avions besoin de temps. Nous avions convenu de nous remettre ensemble plus tard et de rester amis, enfin entre ex, ami et amoureux. Oui c'était compliqué et aucun de ses amis ne l'aide à voir plus clair, sauf Quentin qui nous soutient tout les deux.
Tout nous sépare. Mes parents ne le voyaient pas pour moi et ma soeur non plus mais elle, elle me dit d'arrêter de lui parler. Elle ne comprend pas que je l'aime toujours. Elle compare toujours ma relation avec ses ex, hors ce n'est pas du tout comparable. JE L'AIME. Et ses "amis" qui l'influence et qui l'empêche de me voir ou de lui parler. Ils ont même voulu le mettre dans les bras d'une autre.
Nous nous parlions et j'étais la plus heureuse du monde même si je ne lui parlais que par message et que je ne pouvais pas le toucher. Mais rien que le fait de le savoir "près" de moi me comblait de bonheur et me redonnait le sourire.
Oui il me parlais, un jour sur deux. Car le deuxième jour il se posait des questions. La fois où je me suis posée trop de question je l'ai quitté, et je pense avoir fait une des plus grosses erreur de ma vie. Je m'en veut de m'être séparée de lui et de l'avoir éloigné de mes problèmes sans lui en avoir parlé. Tout les jours je me répète que j'ai fais le mauvais chois. Mais à quoi bon ressasser le passé quand il faut penser au future. On ne sait revenir en arrière et j'en ai bien conscience mais je le voudrais tellement.
Hier et aujourd'hui il m'a dit qu'il ne pouvais pas être ami avec moi mais je ne comprends pas. Que veut-il au juste ? Me regarder au loin sans venir m'effleurer la peau ? Voir mes statuts Facebook et pleurer seul dans son lit sachant que je fais pareil de mon côté ? S'amuser avec ses potes alors qu'il sait que je vide un paquet de mouchoir au même moment ? Veut-il me faire souffrir comme je le lui ai fait ? Veut-il passer dans les couloirs de l'école et croiser mon regard vide, ailleurs, sans vie ?
Alors oui, s'il veut tout ça je vais arrêté de lui parler et arrêter de le regarder dans les couloirs de l'école parce que quand mes yeux se pose sur lui je n'arrive plus à retenir mes larmes. Je vais garder la tête haute et stopper mes pleurs, arrêter de trouver du réconfort chez les autres car je sais que là où je me sens le mieux c'est dans ses bras.
Un jour nous nous sommes appelé, comme lorsque nous étions en couple. Nous avions discuté de tout et de rien pendant une heure et demi. Et lorsque j'ai éteint le téléphone j'ai pleurer de bonheur, j'étais tellement heureuse de pouvoir parler avec lui. J'avais enfin cette sensation de le retrouver, de le redécouvrir. Cette étincelle commençais à devenir une flamme dans mon coeur.
Tellement de chose se sont passée durant ces deux semaines qu'il m'a fallut beaucoup de temps à tout raconter à ma meilleure amie. Je ne peux pas tout vous dire, ce serait trop long et trop humiliant de vous dire qu'il m'a rejeté après qu'il ait eu se qu'il voulait. C'était notre petit secret que je ne regrette en rien mais que je me dis que c'était une manière de me dire au revoir.
Il veut me retrouver plus tard mais il ne comprend pas que c'est impossible pour moi de le voir et de ne pas lui parler, le toucher, de le voir sourire avec d'autre alors que son sourire autrefois était pour moi. J'ai besoin qu'il me prenne dans ses bras et me dise que tout ira bien. Le problème, ce serait un mensonge, tout ne va pas, au contraire tout va mal. Le deuxième problème est qu'il ne me prendra pas dans ses bras car ça lui fera du mal de le faire.
J'ai un trou dans ma poitrine. Mon coeur me fait mal et je retombe de le noir. Chaque nuit, où le ciel à fait place à la pénombre, je me noie dans mon chagrin. Je voudrai m'arracher le coeur, qu'il cesse de me faire autant de mal, qu'il arrête de se serrer lorsqu'il m'évite ou lorsqu'il me regarde avec mépris. Les moments où ma peine est trop forte je m'imagine plus tard, avec lui au bord d'un lac dans les montagnes m'entourant de ses bras.
Plus le temps passe plus je tombe en attendant qu'il me lance une corde que je puisse attraper, alors qu'il me tire à lui pour me repousser plus loin chaque fois. Il enfonce des lames dans de nouvelles plaies et agrandi les ouvertes.
Je l'aime encore et s'il ne m'attrape pas rapidement, je vais chuter et tomber sur le sol. Je pourrai peut-être y rester, et ce serait, c'est vrai, beaucoup plus simple. Mais là encore je lui ferai du mal et je ne le veux plus, car quand on aime, on pense au bonheur de l'autre avant le sien.
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