J'ai tellement de chose à dire que je ne sais pas pour où commencer. Je vais commencer par dire que ça fait mal. Mon coeur souffre depuis Deux mois maintenant et j'ai juste envie de l'arracher de ma poitrine.

Pour ceux qui me suivent depuis le début, je pense que ce n'était rien comparé à se que je ressent. Non plutôt je pense que c'est différent mais ça faisait longtemps que je n'avais pas autant pleurer. La dernière fois c'était lorsque j'avais quitté Sébastien pour la première fois. Et maintenant c'est la même chose.

Je suis renfermée chez mes parents à cause de ce putain de virus de merde. J'ai donc tout le temps pour penser à moi, être seule, penser à la vie, à mes erreurs. Ma mère ne voulait pas que je reste seule dans mon appartement parce qu'elle avait peur que la solitude me gagne. Mais elle ne se rend pas compte que ici aussi je me sens seule, je n'ai personne, je n'arrive pas à me confier à quelqu'un et je ne me sens pas bien chez moi. Mon frère ne fout rien, mon père travail et ma mère est très désagréable, j'ai même l'impression que je la fait chier, qu'elle serait mieux sans moi. Et elle ne comprend pas que je déprime aussi ici, séparer de mes amis, séparer de mes centres d'intérêt, de l'école et surtout séparé de Sébastien.

Sébastien... un nom tellement douloureux à dire, à écrire, à penser. Mes pensées ne se tourne que vers lui, tout le temps. Matin, midi, soir, nuit je n'ai que lui en tête. Je vois son visage, je sens la chaleur de sa peau, son parfum, j'entends sa voix m'appeler, me réconforter. "Tout va bien". 

Mais ce n'est qu'illusion. Il n'est pas là, je l'ai laissé partir, une seconde fois. Je l'ai fais sortir de ma vie parce que j'avais peur, parce qu'on était trop jeune pour être ensemble. Je n'étais pas prête pour des relations longues et me priver de ma liberté. Mais qu'est ce que je l'aime putain. Mon coeur souffre de son absence, de sa manière de m'aimer. 

J'ai voulu le remplacer mais je n'ai pas su le faire. Est-ce de l'amour ou juste un manque de présence. J'ai un manque de sa présence, est ce que c'est de l'amour ? Je suis perdue. C'est quoi aimer au final ? Je ne m'aime pas alors comment pourrai-je dire si je l'aime ou pas ? J'ai envie de lui dire mais je vais lui faire mal et ça ne mènera à rien. J'ai l'impression que nous sommes devenu 2 inconnus. Aucun de nous n'a envie de se parler parce que ça fait mal. Ça fait tellement de bien sur le moment mais ça nous rappelle aussi que plus rien n'ai plus pareil. On ne se verra plus, on ne se parlera plus de la même façon, on ne se touchera plus. Plus rien ne redeviendra comme avant et ça me brise le coeur une seconde fois.

Je souffre de son absence. Tout me ramène à lui. J'ai même du changer la disposition des meubles de ma chambre, je me plonge dans les cours pour ne pas penser à lui. Je fumes cigarettes après cigarettes pour me calmer. Je joue, je range, je coures, je chante pour l'effacer de mon esprit parce que penser à lui me tue. Penser que je l'ai laissé partir, que nous souffrons tout les deux de la situation et qu'il ne reviendra peut-être jamais, je le brise et le voir souffrir à cause de moi me brise également. J'aimerai tellement l'aider, le prendre dans mes bras pour lui dire que ça va aller, que ça prendra du temps mais qu'on y arrivera tous les deux. J'aimerai tellement respirer son odeur, le toucher, le regarder. 

A la base ce chapitre ne devait pas uniquement parler de Sébastien mais je vois que j'en avais vraiment besoin. Je crois que l'enfouir dans mon coeur est douloureux et je ne me rends pas toujours compte à quel point je tiens énormément à lui et que je n'ai pas envie de le laisser. Je ne me rend pas compte de tout, de mes sentiments, de se que je veux, de se que je voulais. 

J'ai peur, chaque jour, qu'un jour tu me remplaces. Que tu trouves mieux et que tu m'oublies. Que les promesses de me donner des enfants tombent à l'eau et que tu donnes ses promesses à quelqu'un d'autre. J'ai peur mais je serai heureuse. Parce que je veux ton bonheur et je suis trop compliquée pour te promettre que tu ne souffriras pas avec moi. Je suis égoïste et complètement instable, pardonnes-moi.