Au secours
Nous étions tout les cinq, assis dans la voiture revenant d'une réunion familiale. Il faisait plutôt calme, personne ne parlait suite à la fin de week-end bien chargé. Mon père était au volant. Comme à son habitude, il roulait vite faisant attention aux voitures qui arrivaient en face. Il voulu se mettre à droite laissant de la place aux véhicules devant nous, mais il percuta son rétroviseur contre un arbre.
Nous avions tous eu peur, car il y eu un grand bruit lors du contact. Ma mère, qui était devant, à crier car elle avait eu des éclats de verre suite à la fenêtre baissée par la chaleur. Mon père, énervée, commençait à crier dans la voiture des injures mettant ma mère en colère.
Mon père voulu expliquer la situation mais ma maman a crue qu'il mettait la faute sur elle. Celle-ci commença à reprocher des choses à mon paternelle qui n'avait rien à voir avec le contexte du rétroviseur. Mon papa, sachant qu'il n'aurait pas le dernier mot, se tut écoutant ma maman marmonner dans sa barbe.
Manon en a eu assez et a demander d'arrêter. Mon frère lui a dit que ça ne servait à rien. Il n'avait pas tord, les cris de mes parents se faisaient bien entendre dans cette étroite pièce. Mes larmes menaçaient de tomber mais je les retenaient. La boule dans ma gorge voulait sortir mais je l'en empêchais.
Arrivé devant le portail de la maison j'ai crus qu'ils allaient arrêter. Mais à peine la barrière eu le temps de s'arrêter, mon père accéléra créant un dérapage au premier tournant. La voiture fonçait droit dans le mur de la maison d'une vitesse incroyable. A cinq mètre du mur, il tourna, sans pour autant ralentir, vers son garage. A un mètre de la porte, il freina brusquement.
-Mais, t'es malade! crie ma mère descendant de la voiture.
-Tu es fou. dit ma sœur entre deux sanglots.
Mon frère se mit à pleurer comme le faisait ma mère et ma sœur.
Les larmes que je retenaient un peu plus tôt coulaient maintenant à flot sur mes joues rosées. Je l'avait vu, j'avais vu cette accident qui pouvait arriver, je l'avait vu venir alors qu'il n'est jamais venu. J'avais eu peur.
-Tu as voulu nous tuer! hurle ma mère. Mais tu es un gros malade, va te faire, soigner! Je vais me casser, je vais me suicider et tu auras la paix. C'est ça que tu veux?
Mes larmes redoublaient, je ne pouvait les retenir. C'en était de trop, je ne voulait plus rien entendre. Je sortis alors de la voiture tremblante, me refugier dans ma chambre et écrire ces quelque mots.
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