Chapitre 5 (partie 1)

-Un humain tu es sûr ?
-Puisque je te le dis.
-C'est pas normal. Un humain ne peut pas voyager dans notre monde sans l'aide d'une créature. Il a dû se faire aider. Mais pourquoi vous a t'il attaqué ?
-Je sais pas, le plus bizarre c'est que en apprenant ça, Dieu et Satan ont refusé de faire une enquête dessus et ils avaient l'air bizarres.
-Bizarres comment ?
-Ben, ils avaient l'air inquiets et ils refusaient de donner la moindre explication sur ce phénomène. Ils ont dit que ça nous regardaient pas. Et Dieu avait l'air très en colère contre Satan. Je sais qu'ils s'entendent pas mais là on aurait dit que Satan avait fait une bêtise.
-Ils doivent y être pour quelque chose...
-Mais Dieu est bon ! Jamais il laisserait quelqu'un nous faire du mal !
-Dieu est un lâche ! Il a abandonné la Terre. Regarde autour de toi Hubert, si Dieu ne voudrait pas notre malheur, il aurait arrêter les attentats, les harcèlements, les meurtres et surtout il n'aurait pas laisser une simple maladie te faire MOURIR !!!
Hubert prit peur. Ivy n'avait jamais été aussi méchante envers lui. Il répondit tristement :
-Ce n'était pas qu'une simple maladie. En fait je sais même pas pourquoi je suis mort...
Ivy se calma. De toute façon c'était pas le moment et elle était persuadée que l'homme "Jicée" avait quelque chose à voir avec l'humain voyageur. Hubert lui demanda :
-Du coup, comme j'ai plus de maison, je peux rester chez toi jusqu'à ce que tout soit rénové ?
-Et tes parents ? Tu dors pas chez eux ?
Hubert ajouta d'un regard triste:
-Je...je peux pas vivre chez eux. Je préfère ne pas parler de mon Papa et ma Maman...
Ivy n'insista pas d'avantage et autorisa Hubert à dormir avec elle. Elle partagea également sa salade avec lui, car même fantôme, le petit avait besoin de manger de temps en temps. Durant la nuit, Hubert dormait paisiblement aux côtés d'Ivy sa peluche contre son corps de fantôme. Ivy n'arrivait pas à dormir. Elle repensait à tout ce qui s'était passé. Puis elle entendit son portable sonner. Elle sortit de son lit pour attraper le portable tout en ne réveillant pas le petit mort. C'était un numéro inconnu, elle décrocha quand même :
Ivy ! C'est Syléam ! Écoute moi Ivy ! Quoi que tu fasses ne fait pas confiance à...
-Syléam ? Syléam !
Raccroché. Syléam avait l'air inquiet dans sa voix et en même temps étonné et essoufflé. Ne pas faire confiance à qui ? Ivy avait rencontré pleins de personnes depuis l'enquête. Et pourquoi ne pas avoir tout simplement dit où il était ?
Peut être qu'il ne le sait pas lui même.

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