Tu m'essuyais les pleurs de ma douce mélancolie, mes larmes ruisselantes touchées ton cœur amouraché.
Cette tendre odeur de romarin,
Me replonge dans les méandres de ma pensée et je me ressasse que j'aurais tout fait pour t'enlacer, ne serait ce qu'une dernière fois.
Tu les as coupés sous le ciel saignant, les derniers rayons de soleil te faisait resplendir, comme si au bout du jardin un ange m'était offert.

Ces instants fugaces, étaient les plus appréciés. Jamais je ne pourrais les oublier.

La nuit, une lumière bleue limpide se formait sur mon édredon, laissant un chemin jusqu'à la porte d'entrée entrebaillée,
Comme toujours, assise sur le muret tu étais.

Les étoiles te fascinaient,
L'ambiance que dégage la nuit t'émerveillait. Tu te mettais a fredonner une melodie paisiblement, et tout ce qui t'entourait
semblait tendre l'oreille pour t'écouter. Je venais chaques soirs t'apporter ton manteau, que tu oubliais sans cesse, ou était ce pour que je te rejoigne ?
Les chats du voisinage venaient te contempler, ils te suivaient des yeux tout comme moi, tu étais comme illusoire, l'âme de cette demeure.

Tu faisait preuve de mansuétude,
Quand les mômes venaient piétiner ton jardin sur lequel tu avais pourtant passé tellement de journée entiere a cramer sous le soleil, pour planter de pauvres navets.

Tu courrais vers le sommet des buttes,
Pour admirer à l'aube les premiers rayons qui perçaient les stratus.

L'automne est arrivé.
Tu tourbillonait dans les feuilles cornaline, tu ne te servais pas de ton parapluie pour t'abriter, mais pour dancer.

C'est tout ce que tu m'as laisser.
Ton image fantomatique, assise sur le muret de lierre.
Chacunes des pièces de la maison abritaient des réminiscences, qui me remémore le goût salé de mes fines larmes. Cette fois, tu n'es pas là pour les essuyer. La tendre odeur du romarin, depuis combien de temps n'a -t'elle pas effleurée mes narines ?

As tu vraiment existée ?
Tout semblait bien trop fabuleux.
Tu m'as dis que tu reviendrais,
Mais tu n'es jamais revenue.

-La plupart des personnes ne sont que de passage dans nos vies-
Anonyme