Chapitre 17: "Love me like you do."
Je me réveille dans un lit des plus confortable, du moins après avoir dormo dans la forêt rien que pour une nuit et le reste du temps sur un lit de camp dans un bungalow vide, une chaise vous parait plus confortable. En ouvrant les yeux, je voir apparaître doucement le plafond blanc d'une belle chambre d'hotel. Alors je me redresse sur mon lit en étirant mes muscles endoloris et me ravisse en grimaçant. Rien qu'en baissant le regard sur mes bras, je constate des dégâts de tailles dont je n'avais pas forcément envie de prendre conscience. Je ne compte plus les bleus, comme si mon bras avait litteralement pris cette couleur sur son entièreté. Mon coude ne essemble plus à rien, mon t-shirt n'est plus qu'une loque couverte de sang et de saleté. La seule chose que je veux faire, mà, tout de suite, c'est prendre une douche bouillante. Si seulement vous saviez à quel point je me sens sale et mal dans ma peau, c'est comme si j'étais en ce moment enterrée vivante en sentant la terre autour de moi se creuser dans ma peau sans plus jamais en sortir. J'espère seulement pouvoir récupérer un état normal après ce séjour en Californie, jamais je n'aurais cru que je ressortirai de mon État natal dans de telles conditions.
Je me dirige alors vers la salle de bain et entre dans la douche sans demander mon reste, laissant trainer dans un coin mes vêtements réduit à l'état de chiffon dégoûtants. Je comprends en me levant du lit que l'aventure ne m'a pas laissé comme souvenirs que des blessures mais belle et bien une cheville plus que douloureuse. La sensation de l'eau coulant sur mon corps nu est indescriptible; en même temps la douleur sur mes plaies est vive et pourtant... En baissant le regard vers mon corps, je remarque ci et là des tâches brunes propres au désinfectant et des sparadraps maladroitement collés à mes côtes et mes jambes. Un grand sourire se dessine sur mes lèvres du moins, tant que je le peux. Le savon est à la fois un supplice et un luxe, faisant ressurgir de violents picotement dans mes entailles tout comme me débarrassant de cette crasse incrustée sur ma peau que je pensais ne jamais pouvoir nettoyer. Je reste là plus d'une demi-heure alors qu'à mon habitude, cinq minutes me suffisent. Je ne suis pas de ces gens qui passent une éternité sous le jet d'eau. Mes cheveux sentent bon les fruits exotiques, ma peau dégage des effluves d'ailleurs et la mousse recouvre mon corps en me faisant me sentir bien; un simple moment de bonheur qui me donne l'impression que tout est normal dans cette charmante chambre d'hôtel en comparaison à l'extérieur qui s'avère être un véritable enfer.
En ressortant, j'attrape un débardeur blanc et un short, faisant augmenter ma jauge de bonheur; des vêtements neufs sans une tâche de sang dessus. Il y a même encore le prix dessus, j'en conclus que les garçons ont penser à tout, absolument tout... Je décide de prendre l'air, sentant l'environnement dans lesuel je vis m'étouffer et l'odeur de saleté et de sang recouvrant le lit me prendre à la gorge. Peut-être est-ce simplement psychologique, je ne pense pas qu'il règne là une véritable odeur mais rien que de voir sur le lit ces traces noirs me donne envie de recracher le repas que je n'ai pas encore pris. Bon sang combien de temps ais-je dormis? À cette pensée, mon estomac gargouille avec frénésie. Je sors alors sur le balcon en m'attachant les cheveux, les laissant me caresser la nuque. Avant je n'accordais pas d'importàce à ma chevelure mais si vous saviez à quel point je suis contente de les retrouver aussi doux et soyeux... Je m'arrête entre la porte vitrée et le balcon en appercevant Percy, les coudes appuyés sur la barrière métallique. Il a les yeux fermé et il respire lentement, d'ici je peix l'entendre souffler, signe qu'il a besoin de se calmer et reprendre ses esprits. Je m'approche doucement pour ne pas l'effrayer et pose une main sur son épaule en signant ma présence. Il me regarde, les yeux brillants pleins de tristesse, me faisant me poser des milliers de questions à la fois.
Pourtant, j'ai l'impression qu'il réalise seulement maintenant que je me tiens devant lui, ses yeux se mettent à briller d'une manière différente et un sourire se dessine doucement sur son visage. Il me prend dans ses bras et me serra contre lui, je grimace un peu en sentant ses appuis sur mes bleus mais n'ajoute rien et me contente de profiter de son etreinte.
-J'ai cru... J'ai cru que tu n'allais jamais de réveiller, dit-il dans un murmure, la tête posée dans mon dos.
Je souris et ferm: les yeux, en me décalant pour modifier notre proximiter et poser ma tête sur son torse, profitant du fair qu'il me surplombe de sa taille. J'écoute les battement accélérés de son coeur et me détache pour le regarder dans les yeux, ses yeux qui émanent de soulagement et de cette joie qui m'a manqué durant ces quelques jours de misère.
-Shaylen...
Je plongea mon regard dans le siens en souriant bêtement, il secoue la tête en riant.
-Oui?
-Tu as été formidable.
Je rougis et baisse les yeux en posant mon regard sur son t-shirt bleu marine mais il prend mon menton entre ses doigts pour que je le regarde dans les yeux, il sourit, différemment encore de toutes les fois où j'ai pu le voir sourire, ce qui n'est pas une mince affaire.
-Shay, tu crois qu'on pourrait recommencer?
Je me mord la lèvre en fronçant les sourcils. Si il parle de cette quête, c'est-à dire que... Non, catégoriquement.
-Recommencer quoi Percy? dis-je, hésitante en le regardant avec interrogation.
-Ça.
Il altrene le regard entre mes lèvres et mes yeux et attrape ma taille, le temps semble s'arrêter quand je comprends où il veut en venir. Son visage s'approche du miens pour me laisser le temps de prendre ma décision, comme je n'y vois pas s'opposition, il dépose ses lèvres sur les miennes. Je réponds évidemment au baiser et prend son visage entre mes mains, carressant du bout du pouce sa joue avec douceur. Il me rapproche contre son corps et continue de m'embrasser, plus fougueusement encore, en brisant toutes les frontières et le frustrations de nos presque baisers que nois avions pu accumuler depuis notre rencontre. J'entrouvre la bouche pour laisser nos langues se rencontrer et prolonge le baiser en me redressant sur la pointe des pieds. Elles dansent ensemble dans un ballet de douceur qui fait s'élever dans mon bas ventre des milliers de petillements, de petites explosions agréable et une chaleur relaxante et excitante à la fois. Il se retire et pose son front contre le mien, sans déserrer son étreinte. Sa respiration est légèrement haletante, et son sourire remonte jusqu'à ses oreilles, sans doutes comme le mien.
-Shaylen, je crois bien que je... Je t'aime. Depuis le début.
Je souris en fermant les yeux, continuant de tracer des cercles sur ses pommettes avec mon doigt.
-Tu crois?
Il secoue la tête en riant doucement, caressant mes hanches sous mon t-shirt en faisant attention à ne pas me faire mal.
-Non. J'en suis sur.
Il me réembrasse du bout des lèvres en caressant mes cheveux. La fraicheure du soir nous berce et je mouve mes lèvres contre les siennes compe si elles étaient faites pour être liées. Je ne veux pas que ça s'arrête, je veux rester avec lui pour toujours, sur ce balcon et ne plus jamais avoir à retourner dans la vie courante.
-Percy?
-Oui? murmure-t-il, ses lèvres à quelques centimètres des miennes.
-Moi aussi, je t'aime.
Il ne dit rien et se contenta de sourire, liant ses doigts avec les miens, on se regarde amoureusement un instant, sans rien dire. J'essaye simplement de réaliser qu'à présent, il est à moi et que ses lèvres m'appartiennent; j'en avais tant secrètement rêvé...
-On devrait descendre pour rejoindre Grover au restaurant... dit-il légèrement ennuyé.
Je hoche la tête en pouffant de rire, gardant ses mains dans les miennes sans plus vouloir les lâcher.
-On ne négocie pas avec l'appel de son estomac je suppose.
Il s'esclaffe et prend ma main, m'entrainant avec lui au restaurant ou Grover nous attendait, en espérant ne pas nous faire attaquer par un homme serpent cette fois-ci.
-Vous faisiez quoi les mecs, ça fait trois ans que je vous... il s'interrompt quajd son regard glisse le long de nos mains liées, oooh...
Percy rit en jouant des sourcils.
-Quoi? dit le brun avec innocence.
-Rien, rien. Vous croyez qu'ils ont des enchiladas?
***
Corrigé et réécrit le 21.11.16
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