Chapitre 41:
Gabriel:
Deux mois se sont écoulés depuis notre première fois. Pas mal de choses ont changé. Hayden a finit par se battre avec Simon, pour tous les mensonges qu'il disait. Je dois bien avouer que j'ai pris un certain plaisir à voir mon ex se faire frapper par mon homme. Simon est resté plusieurs jour avec un oeil au beurre noir.
J'ai demandé, enfin supplier Mr Jonhsens, de changé d'élève pour le tutorat, résultat j'ai réussis à me débarrasser de Madeleine. J'ai gagné en échange, une autre fille de seconde, toute mignonne et gentille, Agathe.
Emma m'a avoué un soir où elle était bourré, qu'elle pensait avoir des sentiments pour Arthur. Lorsque j'en ai parlé à Hayden, il ne paraissait pas très étonné. Pour ma part, ça me fait un peu peur de les imaginer ensemble, parce que si leur couple ne fonctionne pas, ça va briser notre trio. C'est égoïste je sais, surtout que comme m'a fait remarquer mon copain, Logan et Aryn sont bien ensemble, alors qu'eux aussi étaient meilleurs amis à la base et que leur couple marche à la perfection.
Nos pères sont repartit en mission il y a deux semaines. Cette fois-ci je ne suis pas aussi triste que d'habitude. Hayden est là pour moi. Je ne suis plus seul. Dans les moments de bleues, il me prend dans ses bras et je supporte mieux l'absence de papa.
La chose la plus marquante qui est arrivée, c'est lors d'un match de foot. Nous étions allé supporter Logan et Aryn. C'était intense, violent. Puis tout à basculé alors qu'Aryn avait le ballon et s'apprêtait à tirer, l'un des joueurs adverse lui à foncer dedans. Dans sa chute, Aryn s'est cassé le genoux. Son cri de douleur me fait encore frissonner d'effroi. Son os sortait carrément de sa peau. Je n'avais encore jamais vu Logan aussi fou de rage. Et voilà comment l'équipe à découvert leur relation.
Mary a rencontré quelqu'un, que ces quatre amis détestent d'ailleurs. Personnellement je n'ai pas trop d'avis sur lui, il me parait correcte ce Steven mais mon copain n'est pas de cet avis.
Pour finir, j'attends toujours qu'Hayden me fasse sa demande. A chaque soirée en amoureux que l'on fait, je me dis que s'ayez c'est le moment mais non. A chaque fois que l'on fait l'amour, j'espère qu'il me le demandera mais non plus. Il n'a encore rien fait. Alors je patiente mais c'est long.
- Bébé, susurre la voix de mon petit-ami dans mon oreille qu'il mordille.
Je gigote dans le lit, des vibrations remontent de mes oreilles à la racine de mes cheveux. Ses doigts effleurent mes côtes, ce qui me déclenchent la chaire de poule. Je serre son oreiller dans mes bras profitant de ces douces caresses. Mon homme s'allonge sur mon dos et embrasse mon épaule et mon cou. Sentir son corps nu contre le mien est exquis. Son entre-jambe dans le creux de mes reins, réveille mes envies peu catholique.
Depuis que Hayden a vu mes réactions lorsqu'il me dit se surnom, bébé, il l'utilise tout le temps. Surtout quand il veut me faire craquer, me faire rougir, me faire réagir et surtout pour me rendre dingue.
- Huuumm, je grogne en gémissent.
- Ça va être l'heure de se lever, me murmure-t-il en continuant de maltraiter ma peau.
- Tu ne peux pas me faire ça et espérer que je sorte de ce lit, je lui réponds.
Il rigole contre moi et j'en tremble d'avantage. Aussi pervers que cela puisse paraitre, il ne passe plus un jour sans que nos corps ne s'unissent pas. J'ai ce besoin de faire l'amour avec lui, constamment.
- Ah oui ? dit-il en faisant glisser ses mains sur mon ventre et mon bassin se soulève tout seul pour lui donner plus facilement accès.
Je tourne la tête pour le regarder. Sa bouche rencontrent tout de suite la mienne. Il dévie ses lèvres sur ma joue. L'une de ses mains continue de descendre vers mon entre-jambe et commence à jouer avec. Je cambre encore plus le dos et j'entends mon homme grogner de satisfaction.
- Définitivement pas, je finis pas rétorquer la voix rauque.
- Heureusement que je t'ai réveillé avant alors, me souffle-t-il.
- Combien de temps on a ? je lui demande impatient.
- Vingt minutes.
Le sourire que je lui lance est plus qu'évocateur. Il m'embrasse entre les omoplates et trace une ligne le long de ma colonne vertébrale. Je n'ai jamais rien connus d'aussi merveilleux, tout est décuplé avec Hayden.
Il prend son temps avec moi, pour ne pas me faire mal et j'apprécie qu'il prenne autant soin de moi. Il me prépare toujours en douceur, laissent ses propres envies en suspens en attendant que je sois prêt. Je tombe amoureux de lui un peu plus à chaque secondes qui passent.
Je pousse un cris de plaisir lorsqu'il entre en moi. Je tremble comme une feuille tellement c'est bon. C'est une demi-heure plus tard qu'on file en vitesse sous la douche.
****
- Tu vois, on n'est pas en retard, me nargue mon copain alors je me gare sur le parking du lycées.
Je lui envoie un faux regard meurtrier. J'ai un peu paniqué en voyant l'heure à laquelle on est partit de chez lui. Nous étions légèrement à la bourre pour déposer Lucy à son école. Les cours sonnent dans dix minutes. J'ai la phobie d'être en retard.
- C'est de ta faute ! je l'accuse en sortant de la voiture.
- Ma faute ? s'exclame-t-il de façon théâtrale.
- Parfaitement, tu as fais expert de prendre ton temps.
- Très bien, demain il n'y aura rien du tout alors.
Je lâche un hoquet de surprise, tandis que fière de lui, mon copain commence à avancer pour rentrer dans le lycée. Je lui cours après.
- Ce n'est pas ce que j'ai voulus dire ! je cris.
Je suis un vrai droguer, j'ai besoin de ma dose, et là, en l'occurrence ma drogue c'est lui et son corps. Je le rattrape, il a bien du mal à cacher son sourire, il me tire la langue en poussant la porte pour entrer.
- Tu n'es pas sérieux hein ? je lui demande tout de même.
J'ai juste le droit à un mouvement de sourcil mystérieux. Je le suis jusqu'à son cassier. Il a compris que je rigolais ? J'ai juste dis ça pour l'embêter.
- Hayden, je l'appelle en agrippant son bras.
- Tu sais très bien que non, et puis je suis complètement accro à toi, souffle-t-il contre mes lèvres.
Je les embrasse avec tendresse. Je sens mes joues devenir brulantes, il a toujours cette effet sur moi. Mon ventre se tord délicieusement en entendant ses paroles. J'adore lorsqu'il me dit des choses comme ça.
- Salut les amoureux, s'écrit la voix de Mary.
On sursaute tous les deux, forcé de se séparer. Nos deux meilleures amies sont déjà là, bientôt suivis d'Arthur, Dani et Logan. Ce dernier me fait de la peine, Aryn est sortit de l'hôpital vendredi mais il est toujours immobilisé. Je n'imagine même pas ce que vit Logan, il est mort d'inquiétude pour son copain. Ça se voit à la tête qu'il aborde depuis l'accident.
La sonnerie nous force à nous séparer, Logan part seul de son côté. Je me sens vraiment mal pour lui parce que si cela avait été Hayden à la place d'Aryn, je crois que je serais à ramasser à la petite cuillère.
Je m'installe à côté de mon meilleur ami pour le court de philosophie. En sortant mes affaires, je sens le regard de mon copain me fixer, je relève les yeux vers lui. Il me fait un clin d'oeil charmeur. Je rougis automatiquement au doux souvenir de ce matin, comme lui tout à l'heure, je lui tire la langue, ce qui le fait rire.
J'ai déjà précisé que j'étais raide dingue amoureux de lui ?
- Alors il n'a toujours pas fais sa demande ? murmure Arthur à ma droite.
Je tourne la tête pour voir si les personnes au alentour n'ont pas entendu, ce qui ne semble pas être le cas. Je donne une tape sur le bras de mon meilleur ami pour lui intimer de parler plus doucement.
Un soir où on était en soirée avec nos amis respectifs, chacun de notre côté, j'ai tout avoué à Emma et Arthur. Je ne tenais plus, je devais en parler avec eux. Ils ont été vraiment surpris et leur première réaction a été de nous traiter de fou mais après je leur aies raconter toute la conversation et ce que je ressentais vis à vis de ça. Ils ont beaucoup hésité, m'ont mis en garde mais ils ont finis par me dire que c'était ma vie, en insistant bien sur le fait que j'étais quand même taré.
- Non pas encore, je lâche à voix basse.
- Tu sais ce que je pense, j'espère que vous ne faite pas une connerie, insiste-t-il une fois encore.
J'ai déjà eu droit à ce discourt. Que ce soit Emma ou Arthur, ils ne veulent pas que Hayden et moi se précipitions dans un mariage à dix-huit ans. Ils ont peur qu'on se trompe sur toute la ligne et que notre couple finisse par se briser. Au départ ça m'a fait mal au coeur mais après j'ai pris le temps de réfléchir et je comprends leur craintes.
- Et je t'ai déjà dis que non. Je suis sûr de nous, je réponds blasé.
- Quoi qu'il en soit, on vous soutiendra, tu le sais très bien, réplique Arthur avec un sourire sincère.
- Merci, c'est important pour moi, je lui réponds en lui rendant son sourire.
- Mais cela n'empêche vous êtes taré.
- Tu l'as déjà dis, je le coupe en secouant la tête.
Nos conversation s'arrête là avec l'arrivé de notre prof. Je ne suis pas fâché par les paroles d'Arthur parce que comme dirait ma mère, c'est ma vie et j'en fait ce que je veux et avec qui je veux.
Mon portable vibre dans ma poche, le plus discrètement possible je le sort et mon coeur loupe un battement envoyant le nom qui s'affiche et le contenue du message.
<Hayden>:
« Dans toute cette précipitation,
je n'ai pas eu le temps de te dire: Je t'aime bébé. »
L'enfoiré ! Je le fusille du regard alors qu'il sourit satisfait. Il sait pertinemment l'effet que ces mots séparés produise en moi, alors rassemblés tous ensemble, c'est encore pire. Il l'a fait expert ! Enfoiré de tricheur !
Je bouge sur ma chaise mal à l'aise. Je suis pris de bouffées de chaleurs et mon entre-jambe tremble. Je suis un putain de drogué ! Le pire c'est que je ne peux même pas lui sauter dessus.
- Ça va ? me demande Arthur de l'inquiétude dans la voix.
- Oui, je vais juste tuer mon copain, je réponds.
Génial même ma voix est devenus grave par l'envie. Je sais que je suis pathétique de réagir comme une adolescente pré-pubère en pleine chaleur mais je n'arrive pas à me contrôler, Hayden me met dans tous mes états.
- Ça risque d'être compliquer pour te marier avec lui après, souligne Arthur.
- La ferme, je grogne en me renfrognant sur ma chaise.
A la fin du cours, je rejoint mon copain qui m'attend devant sa table, toujours son foutu sourire aux lèvres. Je suis partagé entre l'envie de le frapper ou de l'embrasser. La fierté prend le dessus et mes yeux lui lancent des éclaires. Je n'obtiens pas l'effet escompté puisqu'il se moque de moi.
- Ça t'amuses ? je dis en croisant les bras sur ma poitrine.
- Très, rigole-t-il en entourant mes épaules de son bras.
Etant donné que je n'ai aucune force de caractère face à lui, je le suis lorsqu'il commence à avancer.
- Tu sais très bien ce que ça me fait, je lui chuchote.
- Oh oui que je le sais, c'est justement pour ça que je l'ai fait, me répond-t-il toujours mort de rire.
- C'est pas drôle arrête, je m'exclame en lui frappant le torse, je te signale que j'ai failli avoir une érection en classe, je finis en murmurant.
Ce que je n'ai pas dis. Il se mord la lèvre pour retenir un éclat de rire. Il me lance un regard désolé mais son expression est en contradiction avec son sourire qui lui bouffe le visage. Il m'embrasse la tempe.
- Pardons bébé mais je m'en serais occupé, me souffle-t-il contre ma peau.
- Arrête ! je lui cris en sentant des frissons remonter.
Il me serre dans ses bras tout en marchant. Je ne peux pas m'empêcher de faire pareil. Je n'ai aucune volonté avec lui.
- Au lieu de vous bécoter vous pouvez bougez vous fesses, nous cris Mary devant nous.
Je rigole contre le torse de mon copain. On accède à contre coeur à sa demande. On les rejoint pour notre prochain court. Cette fois je suis à côté d'Emma pour les math et comme Arthur tout à l'heure, elle me pose exactement la même question à propos de la demande d'Hayden.
Des fois j'ai moi-même envie de lui dire oui, je veux me marier avec lui, sans attendre qu'il me le demande. Je veux être sien et qu'il devienne mien, aux yeux de la loi. On s'appartient déjà mais là, ce sera officiel.
- Qu'il se dépêche, j'ai trop hâte de planifier votre mariage, soupire ma meilleures amie.
J'ai un mouvement de surprise. Depuis quand elle est autant enthousiaste à cette idée ? Hier encore elle me disait de prendre mon temps. Décidément je ne comprends rien au femme, heureusement que je suis gay.
- Depuis quand ? je la questionne tout de même.
- Depuis que Logan a dit que la vie était trop courte et qu'elle pouvait basculer du jour au lendemain, me répond-t-elle en redevant sérieuse.
Je me souviens parfaitement lorsqu'il a dit ça. Aryn était à l'hôpital et on venait d'apprendre qu'il ne pourra plus jamais jouer au foot. Egoïstement j'avais espoir que cette phrase produise un déclic chez Hayden mais non.
- Je te l'ai répéter maintes et maintes fois, je lui rétorque légèrement vexé qu'elle n'en a pas pris conscience quand moi je lui disais.
- Oui mais là, on l'a vraiment vus de nos propres yeux.
Je hoche la tête, elle a raison. Ce qui est arrivé à Aryn nous a tous choqué.
- Je vais lui dire de se bouger, enchaine Emma.
- Non il ne doit surtout pas savoir que je suis au courant ! je panique en essayant de garder une voix basse pour ne pas me faire entendre.
- Je sais, c'était pour rire, détends-toi.
- J'aimerais qu'il le fasse, je chuchote en fixant mon petit-ami.
MlleLovegood
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