Chapitre 39:

Gabriel:

Je me suis rarement sentis aussi bien. Hayden sur ma droite, mes parents sur ma gauche, ceux de mon petit-ami en face, avec sa petite soeur. Nous rigolons tous ensemble, comme une famille parce que c'est ce que nous sommes maintenant. Le repas se passe dans une ambiance détendue, nos pères racontent leurs journées à la basse à entrainer des nouvelles recrus. Le sujet dévie sur nos études futur avec Hayden, je passe tellement de temps chez mon copain qu'Amanda est déjà au courant de ce que je souhaite faire l'année prochaine.

- Et toi Hayden quel cursus veux-tu faire à l'université ? lui demande papa.

S'ayez l'interrogatoire à commencé, le militaire entre en jeux. Maman ne rentrera pas dedans, parce qu'elle a déjà eu les réponses qu'elle voulait ce matin.

- Dans la littérature, répond poliment mon copain.

- Tu sais ce que tu veux faire une fois tes études finis ? continue papa.

J'essaye de capter son regard pour l'intimer d'arrêter mais il prend bien soin de m'éviter.

- Sois être professeur, soit travailler dans l'édition, réplique simplement Hayden.

Nous avions parlé tous les deux de nos études, alors je savais ce qu'il souhaitait faire et devenir. Peut importe son choix, il sera excellent.

La conversation repart de bon train. Pendant ce temps, j'observe le père de mon petit-ami que je n'avais pas vus depuis longtemps. John et Hayden ne se ressemble pas beaucoup, à part leur carrures imposantes et leur visages carrés, il n'ont aucun trait en commun. Que ce soit Lucy ou Hayden, ils ont tout pris de leurs mère.

Même après la fin du repas, nos parents décident de boire une tisane au salon. Je crois que personne ne veut voir cette soirée se terminer. Ma tête est posée contre l'épaule de mon copain tandis qu'il tient sa sœur endormi dans ses bras. Je commence à tomber de fatigue, entre ma nuit tumultueuse et notre journée bien remplis, je ne tiens plus. Hayden m'effleure la joue du bout des doigts.

- Tu veux allez dormir ? me demande-t-il en chuchotant.

Je hoche la tête en baillant, ce qui répond à la question. Je pense que mes parents se sont mis d'accord avec ceux de mon copain, pour que je continue à dormir avec lui. Ils ne veulent pas que la scène de cette nuit se reproduise, alors ils souhaitent que Hayden soit à mes côtés pour m'apaiser.

- On va rentrer, on est crevé. Je ramène Lucy et la couche ne vous inquiétez pas, annonce Hayden.

- Merci chéri, lui répond sa mère.

- Ça ne t'embête pas ? lui demande son père.

- Non pas du tout, restez, je m'occupe de Lucy, affirme Hayden.

J'embrasse mes parents et suis mon copain, qui doit presque me tirer derrière lui. Je m'accroche à sa main pour ne pas m'écrouler par terre. Il porte sa sœur dans son autre bras. Heureusement que mon homme est musclé parce qu'il doit soutenir deux personnes.

Je m'échoue sur le canapé, tandis que Hayden monte mettre sa soeur au lit. Je n'ai même pas le courage d'aller dans la chambre, surtout de monter les escaliers. Je ferme les yeux, le sommeil commence à me gagner.

C'est la douceur et l'odeur de mon petit-ami qui me fait immerger tout doucement.

- Gaby, je perçois sa voix m'appeler avec tendresse.

Je grommelle incapable de sortir un mot de ma bouche. Les caresses continuent sur ma joue, c'est tellement apaisant. Je sens des bras passer délicatement sous mes aisselles et me soulever du canapé. Je me retrouver collé contre le torse de mon petit-ami, mes bras entoure son cou alors que les siens me maintiennent dans le dos. J'enroule mes jambes autour de ses hanches, ma tête bascule toute seule dans le creux de sa nuque.

Je sens qu'on monte les escaliers, je m'accroche à lui pour ne pas qu'on tombe. Il me pose délicatement sur son lit. Son odeur me fouette de plein fouet, je l'inspire encore et encore, ça fait tellement de bien. J'attrape son oreiller que je serre contre moi, j'entends son rire. Hayden retire mes chaussures et mon pantalon, je le laisse m'enlever mon tee-shirt, je ressemble à un vrai pantin.

Peu de temps après, Hayden me rejoint sous les draps, son torse se colle à mon dos et ses mains se posent sur mon ventre, je place les miennes dessus. Sa chaleur m'enveloppe, je lâche un gémissement de satisfaction. Je suis enfin à ma place, ses bras m'avaient manqués depuis une semaine sans pouvoir en profiter la nuit.

Je m'endors avec la douce sensation des lèvres de mon petit-ami sur mon visage. Je n'ai jamais aussi bien dormis.

*****

Je me mords violemment la lèvre inférieur pour m'empêcher de gémir. Se faire réveiller par des baisers, parcourant son torse est absolument merveilleux. Hayden descend sa bouche et laisse trainer sa langue sur le passage. Il mordille la peau de mon bas ventre en soulevant ma jambe gauche pour la mettre sur son épaule. Mon souffle devient de plus en plus irrégulier et rapide.

Hayden garde son bras sous ma cuisse de manière a maintenir mon corps encore plus près de son visage. Ma main passe toute seule dans ses cheveux noir.

- Hayden, je gémis impatient.

Je le sens sourire contre ma peau. Je lève le bassin pour lui faire comprendre que mon sous-vêtement est de trop et que je veux plus de contacte entre nous. Mon copain relève les yeux vers moi, je dois le dévorer du regard à l'heure actuelle, alors que les siens sont taquin. Il dépose un baiser à l'intérieur de ma cuisse sans me lâcher des yeux. Je vais devenir fou. Il attrape le bord de mon boxer et le fait glisser avec une lenteur insoutenable, qui me fait grogner de frustration.

- S'il-te-plait Hayden, je le supplie d'une voix rauque.

- C'est si gentiment demandé, me répond-t-il en souriant.

Il souffle sur mon membre tendu ce qui me donne des frissons. Je tremble d'excitation en attendant la suite avec impatience. Il embrasse ma verge et un cris peu viril sort de ma bouche. Son regard est ancré dans le mien, il ne détourne pas les yeux et moi non plus lorsque ses lèvres entour mon sexe et que sa bouche descend.

- Oh mon Dieu, je m'exclame.

J'entre dans un autre monde, de pure luxure et de bien être. Hayden me transporte loin de la réalité, tellement loin que je ne sais même plus comment je m'appelle. J'ai envie de lui, j'ai envie de sentir son corps contre le mien, de ne faire plus qu'un avec l'homme que j'aime, de le sentir à l'intérieur de moi. Je frémis et gémis à chacun de ses vas et viens. Je tremble de plus en plus en me sentant au point de non retour.

Je tente de prévenir mon petit-ami mais je vois à son regard déterminé qu'il m'arrêtera pas. Il accélère ses mouvements et je finis par jouir dans sa bouche avec un dernier cris de plaisir. Mon coeur bat la chamade, mon sang bouillonne et ma respiration est affolée.

Hayden retire sa bouche et je le vois avaler sans la moindre gêne, ce geste pourrait me faire bander à nouveau tellement s'est érotique. Il me sourit provocateur, il remonte son visage vers moi et dépose plusieurs baisers sur ma poitrine en chemin. Je caresse ses joues lorsqu'il arrive à ma hauteur.

- J'ai tellement envie de toi Hayden, je lui avoue dans un souffle.

- Moi aussi Gaby mais pas avec mes parents dans la maison, me répond-t-il peiné.

Je sais qu'il est sincère et les papillon dans mon ventre s'en donne à coeur joie, en entendant ses paroles. Lui aussi veut faire l'amour avec moi. Hayden frotte son nez contre le mien, avant d'embrasser tendrement mes lèvres. Mon copain s'allonge sur moi et plonge sa tête dans mon cou. Je déplace l'une de mes mains dans ses cheveux et l'autre dans son dos.

- De quoi vous parliez avec Aryn hier ? je lui demande curieux.

J'ai envie de lui poser cette question depuis que l'on a quitté nos amis. Au départ Logan rigolait lorsqu'il a prétendu être en colère, mais lui comme moi, avions au fond une pointe de jalousie en voyant nos copains rirent ensemble. Ridicule je sais.

- Ne te moque pas, m'intime-t-il et je sens qu'il est mal à l'aise.

- Je te promets.

- Je lui demandais des conseils pour... heu..., il se racle la gorge avant de poursuivre, en ce qui concerne le sexe, finit-il tout bas.

- Oh.

Je suis incapable de répondre autre chose. Je ne m'attendais vraiment pas à ça. Hayden s'agite, il est encore plus embarrassé par ma réponse complètement pourris. Je suis juste surpris que mon petit-ami est osé en parler et que lui aussi se pose des questions. Il parait si sûr de lui.

- C'est juste que... enfin tu vois quoi, je n'ai jamais... et je veux savoir quoi faire le jour où... où on le fera tous les deux, m'avoue-t-il en bafouillant.

Mon Dieu, il est trop mignon. Je regrette de ne pas pouvoir voir son visage, qu'il prend bien soin de cacher.

- Je sais que lorsque ce jour arrivera, tout sera absolument parfais et tu sais pourquoi ? je finis par lui dire.

Il secoue négativement la tête dans ma nuque. Je dégage ses cheveux qui sont sur son front pour l'embrasser.

- Parce qu'on le fera ensemble, j'affirme.

Hayden se redresse enfin, son visage est rouge et ses yeux pétillent de bonheur. Mon coeur loupe un battement à cette vision.

- Ce sera parfais parce que je t'aime et il n'y a qu'avec toi que je ferais l'amour, je continue en le regardant dans les yeux.

Je veux qu'il sache que je suis sincère, que ce ne sont pas juste des paroles en l'air. Je n'ai jamais ressentis le besoin d'aller coucher avec d'autres gars, je ne sais même pas si j'aurais pu, vus que mon cerveau ne jure que par l'homme qui est au dessus de moi.

Hayden me sourit avant de poser ses lèvres contre les miennes. C'est sa façon à lui de me dire que c'est également ce qu'il pense.

Après ce qui s'est passé avec l'autre connard lundi à la salle de sport, j'ai parlé avec Mary. Je lui ai expliqué ce qui s'était passé, bien sûr elle s'est moqué de moi et de ma jalousie mal placée. Elle m'a re-confirmé qu'Hayden n'était sortit avec personne. Elle m'a avoué avec beaucoup de difficulté qu'elle et Daniel avaient plusieurs fois suggéré cette idée à Hayden mais qu'il a toujours refusé.

Mary m'a répété un nombre incalculable de fois « ton homme t'aime », « Hayden ne voit que toi » ou même « il n'a jamais été capable de toucher et de se laisser toucher par quelqu'un d'autre, il n'en a jamais ressenti le besoin ».

Je ne peux pas dire que cette peur à complètement disparue parce qu'elle sera toujours présente, quelque part dans ma tête, mais avec les mots de Mary et la conversation que j'ai surpris entre ma mère et mon copain, je suis rassuré.

Bien sûr j'aimerais qu'Hayden se confie plutôt à moi mais je sais que c'est dur pour lui. C'est plus difficile de le faire avec la personne concernée. C'est à moi de lui faire comprendre qu'il peut tout me dire et surtout qu'il n'a pas a avoir honte de me parler de ses sentiments.

Je me repasse en boucle les paroles qu'il a dit à ma mère hier, entendre de telles choses sortirent de sa bouche était magique. J'ai d'ailleurs beaucoup de mal à réaliser tout ce qu'il a avoué.

Hayden pose sont front contre le mien, ses yeux bleus rencontrent les miens. Je me noies dedans, ils sont magnifique. Il prend appui sur son matelas pour ne pas m'écraser.

- Je n'ai pas l'impression que cela fait deux semaine que l'on est ensemble, me souffle-t-il.

- Moi non plus, c'est comme si on avait passé toute notre vie ensemble, je lui réponds en comprenant ce qu'il veut dire par là.

- Oui et ce n'est que le commencement.

Mon coeur part dans une course folle. Est-ce qu'il va me le demander ? J'ai pas mal réfléchis depuis hier matin. S'il me demandait en mariage aujourd'hui je dirais oui. Je n'ai pas envie de perdre du temps à voir si on ne commet pas une erreur, parce que je sais que ce n'est pas le cas. Ma mère a raison, la vie est trop courte pour se poser des questions constamment et sur tout.

- Tu sais que je t'aime plus que tout au monde Hayden ? je l'interroge en prenant son visage en coupe.

- Oui et je...

Il ferme les yeux et je le vois lutter pour me le dire aussi. Le simple fait de savoir qu'il a envie de me le dire, me suffit. Je ne veux pas le forcer à quoi que ce soit. Je sais également qu'il m'aime, sinon il ne voudrait pas se marier avec moi.

Pour lui montrer que je ne suis pas blessé, je l'embrasse. Je ne peux pas et ne veux pas changer mon homme. Et puis ce n'est pas parce que je lui dit je t'aime, qu'il est obligé de se confesser lui aussi. Je ne le fais pas dans ce but là mais parce que je veux lui rappeler et que j'aime lui dire.

- Tu n'es obligé de rien, je lui dis quand même.

- C'est juste que j'aimerais avoir la même facilité que toi pour le dire, souffle-t-il.

Il est en colère et peiné. Il fronce les sourcils et se pince les lèvres. Avec mes pouces je trace des cercles sur ses joues pour le calmer.

- Tu es comme ça Hayden et je ne t'en veux pas et puis je sais ce que je dois faire pour que tu me le disse, je susurre contre ses lèvres.

Au sourire gêné qu'il tente de retenir, il comprend à quoi je fais référence. Il lève les yeux au ciel et je ne peux pas m'empêcher de ricaner.

- C'était vraiment pourris comme première déclaration, se lamente-t-il en laissant tomber se tête contre mon épaule.

- C'était spontané, je rigole franchement.

Je l'entends grogner contre ma peau, ce qui redouble mon rire.

- Moi je l'ai trouvé parfaite cette déclaration, je lui murmure.

Nouveau grognement de mécontentement. Seigneur que j'aime notre relation.

MlleLovegood

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