Le creux de votre tombe

Le carrosse de l'enchanteresse merci - plaisante,

Moribonde dans ses allées indolentes du vice,

Celles même qui fendent sous l'épiderme,

La faucheuse dans ses plus impétueux draps d'Éden.

Nuit ; Jour,

Crépuscule ; Pure idiotie,

Où qu'elle trébuche, l'esprit se nargue de savoir la maîtriser - l'adopter.

Elle viendra cajoler l'artère du vivant,

Enjambant logique, conscience, désespoir,

Elle s'installera aussi docilement que le choléra,

Dans ses plus instables strates de désarroi.

La piqûre d'une si belle guêpe ; D'une si gracieuse mesquinerie.

L'oisiveté du système - embellit.

Au creux de l'âme, la cervelle se pourrit, le cœur s'amincit.

Ô centilitres de sang se gorge et m'horripile.

Le dard s'enfonce, écorche les tripes, craquelle la cage thoracique, détruit le reste.

Le sang pisse sur le sol crade.

Nul n'est plus dégueulasse que ce débris d'humanité.

Le sourire mordant, Je t'aime,

Cette perfidie enjôleuse,

Cette ruine d'une griffe,

Cette piqûre de guêpe dotée d'une pelle.

La tombe se creuse consciemment,
Aussi indolente que le coeur, matrone.

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Tags: #ruines