Je ne te ferais plus jamais ressentir

Tu ensevelis l'amour, tu séquestres la beauté, tu dépèces les contours. Je n'aurais cru être jalouse de l'immondice chose qu'il m'est bien extravaguant d'envisager. Je brûlerais mon âme dans la bouche serpentine de l'enfer pour ne serais-ce que dormir - dormir plutôt que de ressentir. Mes putains de démences - ces périodes aussi cajoleuses que la mort. Mes troubles ivresses de borderline. L'atma putride s'étendant sous ma poitrine n'est rien d'autre que ton édifice. 

Ces précipices où je me sens indigne de plonger - comprenant que je me voue une haine sans pareille. 

L'amas de chair indolentes aussi rougeoyante que les pupilles du diable, sans magnitude, évacuant l'hémoglobine dans des aires de mon corps que je ne pourrais envisager ; je congédierai tant pour ne pas le démembrer.

Le fixer. Dévisageant la honte. Je lui cracherais aux muscles ; quitte à ce que cela m'asperge le martyr. L'implorant de se stopper. Là, seulement, je dessinerais les traits de l'amour que je te porte. 

Je rejette cette crapule d'ombre et elle m'anéantie aussitôt. Aussi teigneuse que mes tendances au tabagisme, ça reste de la crasse noire et infâmes de l'autodestruction. L'alter-ego qui triomphe dans le miroir - féroce - me crève, me fait cracher le glaire du grêle. Il est d'un dégoût insurmontable de ne rien ressentir, mais il est d'un dégoût profane de sentir ton odeur funeste infiltrer mes pores. 

Je ne peux plus supporter de gémir en silence. Geindre de l'incapable caricature que constitue mon purgatoire. 

Si il m'était rudement donné de rêver ; j'enfreindrais pour te voir disparaître. 

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