Chapitre vingt-sept.

Louis a attendu qu'on ai fini de manger pour relancer notre conversation 'confidence'.

Nous voilà donc tous les deux affalés l'un à côté de l'autre sur une serviette, au sommet d'un rocher, à contempler avec curiosité les étoiles, qui parsemé le ciel sombre de milliers de petites lumières étincelantes.

Je mentirai si je n'appréhendai pas ces prochaines questions.

D'ailleurs, quel genre de question pourrait-il donc me poser ?

La dernière fois que je me suis retrouvée seule avec lui, nous avons fini par jouer au poker. Il n'avait pas arrêté à me rétamer, obtenant de ma part toutes les réponses qu'il voulait sur moi et ma vie privée. Je me mis à nerveusement pianoter mes doigts sur la serviette, découvrant un côté impatient que je ne me connaissais même pas.

« Bon, Louis ! Vas-tu me les dires ces satanés questions qu'on en finisse ?! » Il se mit tout simplement à ricaner face à mon impatience.

« Je ne te connaissais pas aussi impatiente. » Moi non plus. « Qu'est-ce qui t'effraie le plus ? » Je clignai des yeux.

« Les.. Les rats ? » Ça fait un.

« Typiquement féminin. » Marmonna-t-il sous sa barbe.

Qu'est-ce que c'est supposer vouloir dire 'ça' ?

Je me redressai légèrement sur un coude, pivotant mon visage pour lui faire face. Il n'avait pas bougeait d'un pouce, plongeant simplement ces prunelles sombres dans les miennes.

« Qu'est-ce que c'est supposer vouloir dire 'ça' ? » Il fronça le bout de son nez.

« Je tiens à te rappeler que c'est moi qui pose les questions. »

Ah oui, c'est vrai.

Je roulai des yeux et me rallongeai à ces côtés.

« Pourquoi les rats ? » Je haussai mes épaules.

« Parce qu'elles sont porteuses de maladie ?! » Et de deux.

« Mh. » Il se tut quelques micros secondes, pensif. « Combien de temps t'a-t-il fallu pour t'adapter à Albuquerque ? » Et de trois.

« Et bien, je dirais.. » Mes souvenirs se rapportent aussitôt aux premiers jours où j'ai rencontré Tyler. « D-deux semaines ? » Et je mentirai si je disais que je ne mourrais pas d'envie de lui retourner la question.

« Et pour repérer Avery ? »

Je grimace, mes petites lèvres s'étaient légèrement entrouverte de surprise.

Je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'il me pose cette question.

« E-euh.. Et b-bien... » Je me mis à tripoter nerveusement mes cheveux. « J-je.. Je ne sais plus ? Dès les premiers jours ? »

« Qu'est-ce qui t'a attirée chez lui ? » N'étais-ce pas lui qui disait que la curiosité n'était que 'vanité' ?

« Son charisme et sa gentillesse ? »

Étrangement, mes réponses sonnaient beaucoup plus comme des questions.

Après tout ? Ce n'était pas comme si je ne lui avais déjà adressée - sérieusement - la parole.

« Tu n'es même pas sûre de qui il est en réalité, n'est-ce pas ? » Je secouai de gauche à droite mon visage, déglutissant difficilement la bille coinçait à ma gorge.

« Non, je ne sais pas.. » Dis-je faiblement.

Et de six, c'était fini.

Je poussai intérieurement un petit soupir de soulagement, balayant mes prunelles intensément verte à travers l'océan d'étoile qui planait au ciel.

Louis redevint de nouveau silencieux, un peu comme s'il était en plein méditation. Quelques minutes s'écroulent et il bougea finalement de son emplacement en roulant sur le côté pour se placer juste au-dessus de moi. Je papillonnai des cils, contemplant chacune de ces grandes mains prendre refuge de chaque côté de mon minois.

Son visage s'abaisse lentement, nos nez se touchent et son bassin s'emboîte parfaitement au mien, sans pour autant imposer tous son poids. Je déglutis, ne fit aucun mouvement, laissant uniquement le son de mon souffle, chaudement heurter le creux de ces pulpeuses lèvres.

« Et je pari que tu ne regrette même pas d'avoir posée à plusieurs reprises tes lèvres contre les miennes ? » Ajouta-t-il mielleusement dans un souffle à voix basse, comme s'il s'agissait d'un secret.

Mes mains se portent contre ces pectoraux, empoignant progressivement l'étoffe de sa chemise entre mes doigts. Mes paupières se clos juste un instant, ce qui lui laissa juste assez de temps pour frôler délicatement ces lèvres aux miennes.

« J-je.. Ça fait sept. » Susurrai-je en le regardant droit dans les yeux. « J'ai le droit de ne pas répondre à ta question. » Il rit légèrement, s'amusant à enrouler une mèche de ma chevelure blonde autour de son index.

« Ö ma beauté, mais qui à dit que je voulais que tu y réponde ? »

Louis abaissa un peu plus son visage à ma hauteur et juste au moment, où je pensai qu'il s'apprêtait à écraser brutalement ces lippes contre les miennes, il les dévia à mon oreille, déposant un chaste baiser contre ma lobe. Et à cet instant, je comprenais pourquoi il n'avait pas besoin d'une quelconque confirmation de ma part..

La réponse ?

Il a connaissait déjà.

**

Mes pupilles fixèrent la vitre, évitant tout contact visuel avec mon voisin au volant, dont le regard fut rivé intensément sur la route sans un mot.

À cause de la pluie, nous fûmes forcé de quitter la colline pour nous remettre en route dans nos dortoirs respectifs, enfin, c'était ce que je pensais. Je n'avais pas questionnée Louis sur notre prochaine destination, non.

Je m'étais juste contentée de sauter dans le véhicule dès la première averse.

Une seule et unique pensée me traversa à cet instant...

Aw, j'arrive pas à croire que j'allais - encore - le laisser m'embrasser !

« Et pourtant tu l'as fait ! » Huh ? J'arquai un sourcil interrogateur, pivotant mon visage face à Louis.

« Ne me dis pas que.. » Il acquiesça d'un mouvement de la tête en souriant au coin.

« Effectivement, tu as parlée à voix haute. » Je m'empourpre de gêne, m'enfonçant dans le siège. « Tes réactions sont si prévisibles, Adriana. » Ricana-t-il en secouant avec amusement son minois.

« Hé ! C'est pas vrai ça ! » Me défendis-je de manière enfantin en fronçant mes sourcils.

Son sourire s'agrandit à ma riposte - qui, je dois l'admettre - sonnait complètement faux.

Il est vrai que j'étais une personne plutôt prévisible, mais pas au point d'avoir un agenda et d'avoir chaque détail de toute ma vie organisée jusqu'à ma retraite. J'observai la main droite de Louis se décoller du volant, afin de la porter au sommet de mon crâne. Prise par surprise, j'émis un petit sursaut, battant doucement mes cils, en louchant sur sa main.

Mais qu'est-ce qu'il fait ?

« Adriana Laura Rocchietti, qui a vue le jour à Capri un certain vingt janvier mille neuf cent quatre-vingt-onze, vient d'une famille modeste, d'au moins.. » Il marque une courte pause. « N'hésite pas à me corriger si j'ai tord, sept enfants ? Des parents aimant, chaleureux et qui ont toujours absolument tous sacrifiés dans leur vie pour que leur enfant puissent suivre les plus longues études possible dans la filière qui leur plaisent. »

C'est pas possible ?!

Il doit certainement avoir une caméra cachée quelque part !

« Revenons à Adriana. Elle n'a jamais travaillée sérieusement dans sa vie, voir même bâclée les compétences qu'elle aurait pu acquérir au cours de ces études. Rêveuse, pleine de vie, c'est une élève moyenne qui a eu son diplôme de justesse, qui a réussie à intégrer le programme d'Erasmus de justesse et qui a... »

« J'ai compris, ça suffit ! » M'écriai-je en jetant dramatiquement mes mains en l'air. « Où as-tu eu toutes ces informations sur moi ? Je ne me rappelle même pas t'en avoir donner la moitié ! » L'interrogeai-je en retirant sa main de ma tête.

« Je le sais, c'est tout. »

Ce n'était pas vraiment la réponse auquelle je m'attendais.

Mes doigts se serrent progressivement en poing à mes genoux, sentant que ma limite de tolérence du comportement 'secret' de Louis, dépasser plus que légèrement ma patience. Et c'est lorsque je m'apprêtais à littéralement exploser, que Louis stationna le véhicule, m'indiquant alors qu'on venait d'arriver à destination..

Mon dortoir.

« Merci de m'avoir reconduit, bonne nuit. » Dis-je sèchement en sortant de la voiture, que je claque bruyamment derrière moi.

« Adriana ! »

Je l'ignorai complètement, pressant rapidement mes pas jusqu'à mon bâtiment universitaire. À quoi bon m'arrêter, si ce n'est que pour entendre des phrases incohérentes dont je ne comprenais même pas le sens ! 

À croire que le comportement loufoque de Gwen l'ai intellectuellement afecté.

J'ouvris la porte de ma chambre, dont je m'apprêtai rapidement à fermer, mais un pied bloqua l'angle, attrapant également toute mon attention. Mon regard se lève, rencontrant de profond paire d'iris océan, à la respiration saccadé et à la chevelure châtain trempée par le torrent de pluie.

Je n'arrive pas à croire qu'il a couru pour me rattraper.

« Tes réactions sont si prévisibles, Louis. » Me permettai-je de reprendre mot pour mot ces précédents dires.

« À ce point ? » Il sourit faiblement.

J'émis un pas à reculons et entrouvre la porte pour le laisser rentrer. 

Il franchit le seuil de ma chambre et referma la porte derrière lui, sans se tourner une seule seconde dos à moi. Mes jambes semblent s'être clouée au sol, face à lui, mes pupilles vert d'eau fixant le moindre de ces faits et gestes. Je décidai de le prendre par surprise en plaquant doucement ma main contre sa joue, déviant lentement mes doigts à sa chevelure, que je positionne à son crâne.

« Louis Tomlinson, c'est après t'avoir longuement cotoyée et observée, que je peux dire que tu cache exactement trois facettes. Tu es infecte, arrogant et dictateur lorsque tu t'adresses à tes camarades de maison et aux personnes de l'extérieur. » Ces traits faciaux ne montraient aucune émotion, il se contentait uniquement de m'écouter. « Tu es agréable, sociable et même.. » Je me mis à rire malgré moi. « Amusant, avec les personnes que tu apprécie un minimum. Je trouve juste ça dommage que tu ne montre jamais ce côté de toi à ton entourage. Je suppose qu'uniquement Zayn - et très certainement - Harry et moi seront les seuls personnes qui auront droit à cette facette de toi... » Je grimace légèrement déçue.

« Adriana.. »

« Laisse-moi finir, tu veux ? »

« Tu ne m'as pas laisser finir ! » Pointa-t-il en me désignant de son index.

« Mais c'est pas par.... »

Je plaquai ma main contre ces lèvres pour le faire taire.

Son sourire qui se former contre ma paume, m'indiqua que je l'amusai plus que je ne voulais faire paraître. Je repris alors mon sérieux, lui lança faussement un regard noir et replongea profondément mon regard dans le bleu des siens.

« Et pourtant, avec toutes ces facettes, la dernière est celui qui te correspond le plus.. » Je reporte ma main le long de mon corps et retire la seconde hors de sa bouche. « Tu es asociale, solitaire et imprévisble et personne ne pourra jamais changer ça... » Son visage se décomposa progressivement face à cette dure réalité. « N'est-ce pas ? » Insistai-je doucement en lui montrant du mieux que je pouvais de l'empathie.

J'émis un pas à reculons pour une meilleure vue sur ces traits faciales, mais Louis m'arrêta brusquement en saisissant mon poignet, m'attirant brutalement contre lui, gagnant de ma part un cri de surprise.

L'entiéreté de mon corps se heurte au sien, paralisée, voir effrayée d'émettre le moindre mouvement, face au Louis fragile qui me dévoila pour la première son vrai visage. 

Son minois se niche au creux de mon cou, pressant sans hésitation le bout de son nez et ces lèvres contre ma peau. Ces bras ferme et robuste serpenta autour de ma taille, me serrant un peu plus contre lui que je n'étouffais déjà. Je ne réagissai pas pour le moment, voir ne chercher pas à comprendre quoi que ce soit, lorsqu'il marmonna à voix basse quelques phrases incompréhensibles.

Ce fut une fois que je portai mes doigts à son menton pour le soulever, l'obligeant à me regarder droit dans les yeux qu'il stoppa ces messes basses, prononçant faiblement.

« J-je déteste la solitude. »

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ciejidjicdjcidjcijcczdjidkodkdokodkozkcozkcozckodckodckdockdockdockicj DE LA MORT QUI TUE OMG. OMG. OMG. JE SUIS BIENTÔT À..... *roulement de tambour* 1000 ABONNES ET 100K LECTURES POUR CETTE FICTION. VOUS ÊTES LES MEILLEURES OMFG CJSIXJSIOSOFKD,FK,DFDXSO OK J'ARRÊTE *sors*

J'espère que vous avez passée une bonne semaine ♥

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