Chapitre vingt-neuf.
AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH CZKOC,OIZ,CIOZAX,OAZX,AOX,AOX,AIOX,ZOCD,JCD,CDZ,CK,CKZO,CKZC,ZKC,K <= NON JE NE FANGIRL PAS J'EXPIRE MA COLÈRE CONTRE CE SITE GRRRR. D'APRES CE QUE J'AI COMPRIS WATTPAD A EU UN BUG (POUR CHANGER) SO......
JE VOUS RE-PUBLIE LE CHAPITRE !
SI ÇA NE MARCHE TOUJOURS PAS ALLER SUR SAFARI OU GOOGLE CHROME NORMALEMENT VOUS DEVRIEZ POUVOIR LIRE LA FIN ET VOILOU !
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Adriana Rocchietti.
- à l'écoute - Back beach all stars - More than words
Louis n'était plus là à mon réveil.
Il n'a même pas daigné me réveiller ou bien me laisser un mot pour m'avertir de son départ.
Non.
Il s'était juste éclipsé..
Juste, comme ça.
'Une chaleur humaine.'
Il était quasiment impossible pour moi d'oublier cette phrase.
De plus, comment pourrais-je donc l'oublier, si elle n'arrête pas de percuter dans mon esprit ? Me taquinant, me hantant, voir même me faire culpabiliser pour une raison que j'ignore. Toute la nuit, je n'ai pas arrêté de songer, à ce qu'il lui a bien pu arriver pour que son envie de contact humain soit si grande.
L'a-t-on abandonné ?
Ou bien tout simplement délaissé tel un paria de la société ?
« ... T'aurais dû voir Abby comment elle était bourrée, hier soir ! » Pouffa Mindy, provoquant une avalanche de regard noir, vers notre côté de l'amphithéâtre.
Bien que pour être honnête je ne l'écoutais pas vraiment, bon d'accord, pas du tout ! Je m'efforçai de lui gratifier d'un petit sourire, m'enfonçant le plus discrètement que je le pouvais dans ma chaise, quand je remarquai, qu'au moins trente pourcent des étudiants, nous observer avec de gros yeux.
Comme si agir de la sorte pouvait faire taire Mindy.
Je poussai faussement un petit rire, quand elle me raconta une nouvelle anecdote d'elle et de sa charmante présidente de maison, Abby. J'entrepris de perdre mon regard quelques fractions de secondes au plafond, priant pour que ces jérémiades cessent au plus vite.
Contrairement à ce que vous pouvez penser, je ne suis pas du tout de mauvaise humeur, bien au contraire ! Je voulais juste qu'on me parle d'autre chose, plutôt que de la 'superbe' soirée chez les Omega auxquels je n'aie même pas assisté et auquel quatre-vingt-dix-neuf pourcent d'étudiants sont rentrées avec une gueule de bois pas possible et qui ont dû sécher les cours aujourd'hui car ils n'étaient pas assez aptes pour conduire jusqu'à la fac.
Balayant ensuite rapidement la salle du regard, mes prunelles vertes finissent par tomber sur un dos pas si inconnu que je ne le pensais. Une chevelure châtain en bataille, une position assise droite, concentré. Une veste en jean où les manches étaient retroussés jusqu'aux coudes, un jean slim également retroussé, au point qu'on pouvait percevoir que 'l'individu x' ne portait pas de chaussette et une paire de Vans à ces pieds.
Aucun doute là-dessus..
L'individu x s'avère bien être Louis !
« ... Je te jure, c'était énorme ! Il manquerait plus qu'on lui retire ces sous-vêtements et elle était à poil ! »
Croyez-moi, moi non plus je ne voulais pas savoir de quoi Mindy voulait bien parler là.
Sans vraiment comprendre pourquoi, je contemplai avec une certaine nostalgie Louis, assis au centre de l'amphi, avec pour seule compagnie trois chaises vides à ces côtés. Il ne fit rien de bien distrayant, se contenta uniquement de regarder droit dans le vide, attendant que notre premier intervenant de l'année face son entrée.
Pourquoi mon coeur me pousse-t-il à me lever de ma chaise pour le rejoindre ?
Je ravalai avec difficulté ma salive, agitant vivement la tête de gauche à droite, reportant toute mon attention sur Mindy.
« ... Et quand je lui ai demandé de me citer l'alphabet à l'envers, elle n'a pas arrêté de sauter trois lettres encore, encore et encore. » S'esclaffa-t-elle, me faisant rouler désespérément des yeux.
« Il faut que j'y ail.. » Mindy me retint instantanément le poignet, lorsque je m'apprêtais à me lever de ma chaise.
« Où est-ce que tu crois aller comme ça ? » Elle me fusilla du regard. « Si tu allais t'asseoir auprès de qui je pense, alors là, tu peux tout de suite oublier, chérie ! J'ai encore pleins de choses à te raconter ! »
Vaincue, je repris correctement place sur ma chaise.
Une moue se forma à mon visage quand je l'entendis aussitôt recommencer son monologue, portant mon regard à l'horizon, où je croisais les prunelles azurées de Louis, nous observer, comme s'il pouvait lire sur nos lèvres.
Peut-être que c'est le cas ?
Me souffla ma conscience dont je n'ai pas pu empêcher de faire taire par un 'Bah bien sûr, n'importe quoi !' avant de réaliser que ça serait peut-être le cas.
Oh, merde.
**
La météo avait annoncé une semaine de pluie.
Oui, encore.
Étant en pleine saison d'automne, ça ne devrait même pas m'étonner et pourtant, les effets sont toujours le même. J'ai préféré aujourd'hui manger à la cafétéria au lieu de mon habituel café, où le petit groupe et moi avons l'habitude de dîner. Une chose est sûre, c'est en voyant chaque aliment logeait dans chacune de ces récipients qui se trouvait derrière cette vitrine, que le souvenir du pourquoi j'ai longtemps jusque-là évité la cafétéria me vint à l'esprit.
La nourriture était affreuse.
J'ai donc décidé de ne prendre qu'une salade avec pour désert une pomme, avant de payer l'addition et m'installer près d'une fenêtre. Rapidement, je fus accueillie par les échos des gouttelettes de pluie martelant violemment le goudron. Mes prunelles grises/vertes dévièrent avec curiosité sur la vitrine transparente de l'établissement, contemplant de manière absente, les filets d'eau s'écrasaient contre.
« Je peux ? » Un court frisson parcourra mon échine à la racine de mon cuir chevelu, à l'entente d'un timbre rauque que je connaissais par coeur, Avery.
« Oh.. E-euh.. » Balbutiai-je malgré moi, sentant mes pommettes prendre une teinte rosée. « Oui, bien sûr. »
Avery esquissa un petit sourire et posa son plateau et pris place face à moi. Il se déchargea de son sac en bandoulière, qu'il posa sur la chaise qui se trouvait à sa gauche. Il était clairement facile de percevoir, ces deux bouquins de médecine légèrement dépasser son sac. D'après Gwen, les étudiants de cette section n'avaient que très peu de temps à s'accorder, étant toujours constamment en période d'examen.
Pourtant, Avery avait tout de même trouver un moyen de jouer au basket. Parfois, je me demandais si c'était parce qu'il n'avait pas le choix, puisque ce sport représentait tout de même, une bonne partie de sa bourse d'études et que si jamais il arrêtait pour se concentrer dessus, il risquerait de..
« Tu ne manges pas ? » Sa voix venait de m'expulser de mes songes. « Tu devrais. » Me conseilla-t-il, gagnant un froncement de sourcil de ma part. « Ton copain n'appréciera très certainement pas le fait que tu ne man.. »
« Mon copain ? » Répétai-je bêtement, incrédule.
« Ouais, Louis Tomlin.. » Je roulai des yeux, saisis ma pomme sur mon plateau, croquant un gros morceau en plein milieu.
« C'est pas mon copain. » Crachai-je sèchement.
« Oh, je vois. »
Je ne savais pas vraiment ce que Louis représentait pour moi à vrai dire.
J'avais plus l'impression de lui servir de 'boîte à confidence' plutôt que de copine ou bien encore d'amie. Et parfois même, de.. Vous savez ? Ces énormes ours en peluche qu'un enfant adore que leur parent leur gagne dans une fête foraine, qu'ils serrent et câlinent aussi fort qu'ils peuvent, comme s'ils craignaient constamment qu'on la lui vole.
C'est étrange, quand je pensai de nouveau à Louis de cette manière, cet brin de nostalgie revint aussitôt me foudroyer. Il m'envoie un petit pincement au coeur, me rappelle, me fait culpabiliser, sur le fait qu'il était très certainement seul à cet instant. Comme pour me rappeler que j'étais en train de faire quelque chose de 'mal' alors que ce n'est pas vraiment le cas.
Si ?
Je reportai aussitôt mon regard sur Avery qui venait de finir son assiette de bolognaise. Ces prunelles noisette ne tardèrent pas à rencontrer les miennes, suivi de son adorable sourire enfantin, qui fit instantanément ressortir ces fossettes.
« Donc e-euh.. » Il racla légèrement sa gorge. « Je suppose que ça ne te dérange pas si un soir, je te propose un rendez-vous ? »
Je relâchai par mégarde mon fruit des mains, complètement choqué par son invitation.
J'avais l'impression que mon 'rêve' était devenu une réalité. J'avais attendu ce moment depuis si longtemps, à vrai dire, depuis la première année où mon regard a croisé le sien. Je remerciai le ciel d'avoir déjà avalé un peu plus tôt le morceau de ma pomme. Je crois bien que si je ne l'avais pas fait, je me serais très certainement étouffée avec.
Je pris une très grande inspiration, puis expirai, rétorquant de la manière la plus décontractée que possible.
« Pas la moindre du monde. »
**
Toc, toc, toc, toc, toc, toc !
Je gémis de mécontentement contre mon coussin, quand on cogna violemment contre ma porte de dortoir, glissant mon visage sous les couvertures. Oui, j'espérai au fond de moi, que ma housse de couette se transforme magiquement en bouchon d'oreille, de sorte à ce que je puisse retourner au pays des rêves, mais..
Toc, toc, toc, toc, toc, toc !
En vain, malheureusement.
Instinctivement, le premier réflexe qui me traversa l'esprit, était d'appeler Gwen. Je savais qu'elle était du genre matinal et que ça ne l'aurait pas dérangé d'aller voir, ce que cette 'charmante' personne voulait derrière la porte.
Toc, toc, toc, toc, toc, toc !
« Gwen, va ouvrir ! » Grognai-je d'une voix enfantin.
« Adriana ? Ouvre-moi ! » Je me figeai à ce timbre de voix, qui je reconnaissais était celui de Tyler. « C'est urgent ! » Insista-t-il.
Toc, toc, toc, toc, toc, toc !
Je soufflai bruyamment et retirai ma housse de couette.
Tout de suite, je fus frappée par le lit vide de Gwen, qui m'indiqua clairement qu'elle avait de nouveau déserté cette nuit. Je me redressai paresseusement en tailleur, écarquillant doucement mes paupières.
Toc, toc, toc, toc, toc, toc !
Aw, mais c'est pas vrai !
Je vous jure que si ce n'est pas important, je le..
« ADRIA.. »
« Arrgh, pour l'amour du ciel, Tyler ! » Hurlai-je comme une hystérique. « J'arrive ! » Je me dirigeai jusqu'à la porte, que j'ouvre. « Tu ne peux pas juste me donner une minute de rép.. »
« Il faut absolument que tu lises ça ! » Il me planta le journal de son concurrent direct sous les yeux, entrant sans même que je n'eus le temps de lui donner mon accord dans ma chambre.
Je battis doucement des cils, refermant la porte derrière moi.
Sous les 'conseils' de mon ami, je posai mon regard sur son journal et j'ai bien cru avoir la crise cardiaque de ma vie.
Oh. mon. dieu.
C'était ma lettre d'amour !
« Avery,
Il y a deux ans de cela nos regards ce sont croisés. Tu ne te souviens peut-être pas, mais moi si. Bonne maladroite comme j'étais et que je suis toujours, d'ailleurs, j'ai malencontreusement renversé mes bouquins sur le plancher. Je me souviens de ce jour comme si c'était hier. Tu étais plongé dans le célèbre oeuvre littéraire '1984' de George Orwell et malgré le vacarme que les étudiants avaient ou auraient pu faire dans les couloirs, tu restais cependant concentré et absorbé par cette oeuvre.
Pourtant, tu as étais le seul, parmi ces cinq mille cinq cent trente-huit étudiants de la faculté à t'être arrêté pour me venir en aide. Nos regards ce sont croisés, certes, quelques fractions de secondes, mais c'était juste assez pour me faire tomber sous le charme. Bien trop honte et timide pour t'admettre mes sentiments en face, j'ai préféré te l'admettre sous forme manuscrite. J'espère que tu ne m'en voudras pas trop d'avoir été aussi lâche.
Je t'ai admirée de loin, tout d'abord par curiosité. Pour être honnête tu m'intriguais. Ton calme, ton silence et ta sagesse m'intriguer. J'ai appris par mon entourage que tu avais été admis à la faculté grâce à tes notes scolaires, en plus d'une bourse sportive. Ce que je trouve prodigieux, je connais très peu d'étudiants qui arrivent à jongler ainsi avec les études et les activités extra-scolaires. Puis, sans réellement m'en apercevoir, des sentiments amoureux ce sont développés jour après jour.
Alors oui, je t'avoue à ce jour haut et fort, bien qu'il soit par écrit, que je t'aime.
Adriana Rocchietti. »
J'ai dû la relire au moins trois fois pour réaliser que je n'étais pas dans un de ces cruels cauchemars, qu'on voyait souvent à la télévision, mais bel et bien dans la réalité. Sans m'en rendre compte, mes doigts s'étaient crispés sur le journal, le froissant, pour finalement le balancer à travers la pièce avec une violence que je ne me connaissais pas.
Il ne m'était pas difficile de deviner que c'était Louis qui avait exposé ainsi ma lettre d'amour aux yeux de tous. Il avait en sa possession des photocopies, l'avait même par je ne sais quel moyen appris par coeur et bien sûr, ne s'était pas gêné pour me faire chanter.
Je sentis des larmes de fureur me monter aux yeux, saisis mes clés de voiture et sortie avec précipitation, fulminant, de ma chambre. J'ignorai complètement Tyler qui a essayé de me résonner en me hurlant de revenir et de retrouver mon calme. Je savais que ça partait d'une bonne intention, mais je n'étais pas juste d'humeur.
Comment cet idiot veut-il que je reste calme ?
J'ignorai si c'était à cause de ma lettre ou bien à cause de mon pyjama, que les étudiants de mon bâtiment me regardaient avec de gros yeux ébahis lors de ma traversée, mais je m'en fiche. Après avoir déverrouillé les portes de mon véhicule, je grimpai à l'intérieur, roulant vers la première destination qui me traversa l'esprit à cet instant : la fraternité Omega.
Maintenant que Louis n'a plus de quoi me faire chanter, il était temps pour lui de connaître ces quatre vérités.
Une fois arrivée à Omega, je descendis de ma voiture sans même prendre le temps de correctement le stationner sur le trottoir ou même fermer derrière moi la porte. Je vins appuyer comme une hystérique sur la sonnerie, attendant impatiemment en tapant des pieds qu'un des bizus ou je ne sais pas comment on pourrait les qualifier viennent m'ouvrir.
Et contre toute attente, ce fut lui qui vint m'ouvrir.
« Je sais que c'est toi qu'à fait ça ! » Crachai-je sèchement, gagnant de sa part un froncement de sourcil d'incompréhension. « Je sais que c'est toi qu'à envoyé ma lettre. » Répétai-je plus clairement. « Tu es le seul qu'en a fait des copies. »
« De quel lettre tu par.. »
« Dire que je pensais pouvoir te faire confiance ! » Le coupai-je. « J'espère sincèrement.. » Je le regardai avec mépris, voir même dégoûtée. « Sincèrement.. » Insistai-je en sentant mes larmes de nervosités me remonter aux yeux. « Que lorsque tu aimeras quelqu'un, que jamais on ne t'empoissonnera la vie comme tu m'as fait durant des semaines ! » Je jetai dramatiquement mes bras en l'air. « J'ai fait absolument tous que tu m'as demandée. Je t'ai tenue compagnie, je suis venue à tes entraînements, j'ai essayé de te comprendre, et même eu pitié de toi à un moment donné, que l'idée de te pardonner m'est même traversé l'esprit ! » Je soupirai d'exaspération, secouant désespérément mon visage. « J'espère que tu as bien rigolé ? Parce que ça sera la première et la der... »
« Tu as eu pitié de moi ? »
Ces perçants yeux bleus transpercèrent aussitôt les miennes.
Ce n'était pas un regard compatissant, non.
Mais de mépris.
« Lou.. »
« Non, tu peux reprendre ta pitié. » Me coupa-t-il sèchement. « Je n'en ai pas besoin. » Il ricana amèrement. « Au compte fait, j'ai bien fait d'envoyer ta lettre. »
Il ne me laissa même pas le temps de rétorquer quoi que ce soit qu'il me claqua la porte au nez.
Alors, c'était bien lui ?
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