Chapitre vingt-huit.

Louis Tomlinson.

Quinze ans plus tôt...

Louis soit gentil avec tes petits amis de classe.

Louis essaye de sourire quand une personne te parle.

Louis ne souhaites-tu donc pas plutôt jouer aux billes plutôt que de lire ?

Louis pourquoi n'esssayes-tu donc pas de te faire inviter à un anniversaire ?

Louis n'oublie pas d'être adorable ce soir, cette oeuvre de charité est très importante.

Les mères, je vous jure.

La sonnerie qui annoncer une pause de quarante-cinq minutes venaient de bruyamment retentir dans l'établissement. Les cris de mes camarades de classe résonnaient de joie à travers la classe face à cette annonce, bondissant hors de leur siège, prêt à se mettre en rang deux par deux en fil indien, derrière notre enseignante.

C'est figé tel une statue sur mon bureau, que j'observai mes camarades se précipiter hors de la sortie, les mains posaient près des pâtes à modeler, que je n'avais pas touché dans sa boîte. Je balançai mes jambes aléatoirement dans le vide, la pointe de ma chaussure frôlant parfois le carrelage. Mes prunelles bleues fixaient avec curiosité la montre, comptant en même temps que je méditai sur un nouveau dessin en classe, chaque seconde que l'aiguille de l'horloge indiquait.

Ayant remarqué ma position, ma maîtresse d'une cinquantaine d'année, indiqua à une surveillante d'accompagner mes camarades de classe jusqu'à la cour, afin qu'ils puissent défouler leur frustration à l'extérieur comme bon leur semble.

« Louis, mon coeur ? » Retentit faiblement la voix perçante de ma maîtresse, qui s'était agenouillée face à moi, de l'autre côté de mon bureau.

« Mh ? » Je plantai avec curiosité mon regard dans les siens.

« Ne souhaites-tu donc pas jouer dehors avec les autres ? » Mes frêles épaules se haussent, alors qu'une mèche rebelle de mon cuir chevelu châtain tomba en plein milieu de mon minois.

« J'aimerais bien, oui. » Annonçai-je simplement en battant des cils. « Mais personne ne veut me parler.... »

Mon regard tombe honteusement à mon bureau, contemplant la pâte à modeler que je n'avais pas toucher depuis la mâtinée. Je m'étais juste contenté de dessiner, encore et encore, jusqu'à ce que mes doigts n'en puissent plus.

« Oh.. » L'enseignante loucha curieusement sur mon dessin, avant de poser une main dessus. « J-je.. Je peux ? » Je hochai positivement la tête.

Je retirai mes doigts hors de mon dessin, lui laissant librement la possibilité d'y jeter un oeil. Madame Green contempla une minute mon 'oeuvre' , fronçant l'instant d'après ces sourcils en reposant ma feuille sur la table.

J'avais dessiné ma famille idéale.

Une mère et un père présent, aimant, ainsi que dix frères et soeurs pour me porter compagnie, dans une gigantesque maison à quatre étages. Madame Green fit voyager minutieusement son index sur chaque bonhomme de la feuille, tout en me regardant droit dans les yeux, cherchant une quelconque autorisation de ma part sur son droit de me poser des questions.

« Qui sont toutes ces personnes, Louis ? » Je clignai des yeux, rétorquant comme ce fut la chose la plus évidente au monde.

« Ma famille ! » Ces lèvres s'entrouvrent en 'O' avant qu'un hochement de la tête ne suit.

« T-tu.. Tu as beaucoup de cousin/cousine, dis donc ! » Je grimaçai instantanément à sa réponse.

« Ce ne sont pas mes cousins/cousines, mais mes frères et soeurs ! » Cette fois, ce sont ces yeux qui ce sont entrouvert.

« J-je.. » La sonnerie qui indiquait la fin de la recrée venait de retentir. « Reste ici, mon ange. » Dit-elle en se redressant sur ces deux jambes, ébourriffant au passage ma chevelure. « Je vais passer un coup de fil. »

Est-ce que j'ai fais quelque chose de mal ?

Je suivais minutieusement madame Green des yeux, qui s'était dirigé jusqu'à la porte pour accueillir les élèves, ainsi que murmurer quelques messes basses à Agathe, notre 'surveillante' qui souhaiterait devenir dans quelques années professeur.

Celle-ci m'adressa un petit sourire, pénétrant dans la classe, ce qui me laissa comprendre que nous étions à sa char....

« TIENS PRENDS ÇA ! » S'écria un de mes camarades en vidant les miettes de sa boîte de gâteau sur ma tête.

« Avery ! » Le réprimanda immédiatement Agathe. « Excuse-toi, tout de suite ! »

Un jour où l'autre, ces enfants s'inclineront tous devant moi.

Aujourd'hui.

« .. Louis ? » J'eus un hoquet de surprise, lorsque Adriana claqua ces doigts sous mes yeux me 'réveiller.' « Est-ce que ça va ? » Je secouai simplement la tête pour seule réponse. « D'accord... » Mes bras serrent leur étreinte autour de sa taille, lorsqu'elle tenta de s'échapper. « Peux-tu, s'il-te.. » Je replongeai mon visage au creux de son cou. « Arrrgh, Louis ! Tu m'étouffes ! »

« J-juste un instant.. » Marmonnai-je dans une toute petite voix en jouant avec ces boucles.

Quelques secondes passent ;

60

59

58

57

56

55 et puis.....

« Est-ce que.. » Me murmura-t-elle, hésitante à l'oreille. « Est-ce que tu souhaites passer la nuit ici ? » Je laisse quelques fractions de secondes s'écroulaient, laissant mon souffle courir chaudement contre sa peau.

« Oui. » Répondis-je finalement en la relâchant.

Je ne lui laissai pas le temps d'ajouter quoi que ce soit d'autre, que je me dirigeai jusqu'à son lit pour m'affaler dessus sur le ventre.

« Ça.. » C'est les lèvres entrouvertes qu'Adriana pointa son index vers son lit, clignant à deux reprises les paupières. « C'était mon lit. »

« Je sais. » Je haussai mes épaules. « Personne ne t'empêche de t'y installer aussi. » Elle roula des yeux.

« Quand je disais que tu pouvais rester, je pensais que tu prendrais le lit de Gwen ! » S'exclama-t-elle en jetant dramatiquement ces bras en l'air.

« Nope. » Je me plaçai sur mon dos, croisant mes bras derrière ma tête. « Je veux pas attraper sa 'folitude'. » Dis-je en faisant référence au comportement loufoque, qu'avait la plupart des étudiants bossant dans le bâtiment des Arts.

« Oh, j'ai bien peur que tu l'as déjà atteint. » L'entendis-je discrètement marmonner dans son coin.

J'arquai instantanément un sourcil, pivotant mon visage vers sa direction en arquant un sourcil interrogateur.

Venait-elle sérieusement de me comparer à sa loufoque de colloc ?

Je profitai qu'Adriana soit dos à moi pour saisir son ours en peluche et la lui lancer. La peluche heurta de plein fouet son crâne, l'inclinant même légèrement en avant. J'éclatai sincèrement de rire, me remettant innocemment à ma position initiale, quand la blondinette se tourna pour me faire face, faussement fulminant.

« Comment oses-tu faire du mal à monsieur Duck ? »

Elle a vraiment appelée un ours en peluche 'CANARD' ?

Mon rire n'en fut que plus prononcé face à cette annonce. Ne la prenant pas au sérieux, Adriana saisit un oreiller du lit de Gwen, pour bondir sur moi et me bombarder de coup de coussin.

Je n'avais encore jamais expérimenté les 'batailles d'oreillers' jusqu'à maintenant.

« Arrête.. » Elle me tape. « De te.. » Encore. « Moquer.. » Encore. « De.. AHH ! » Je lui arrachai son coussin des mains, fit basculer son corps sur le côté de sorte à ce qu'elle soit sous le mien.

« C'est beaucoup mieux comme ça. » Je posai mon visage contre son épaule, la sentant gesticuler de gauche à droite. « Adriana, si tu continue de bouger, j'arrache la tête de monsieur 'Duck' d'accord ?! » Elle se figea à mes mots.

Et le silence devint aussitôt roi.

J'observai longuement l'horloge électrique quadrillé, qui se trouvait au-dessus de sa table de chevet, concluant après plusieurs minutes que Adriana s'était peut-être endormie, puisqu'elle ne faisait plus aucun geste. C'est lorsque j'apprêtai d'effectuer un mouvement sur le côté, que je sentis ces fines doigts se plongeaient dans mes cheveux, les descendant lentement jusqu'à ma nuque.

« Louis ? » Susurra-t-elle dans une toute petite voix. « Qu'est-ce qui te fait penser que tu sois.. » Elle semblait hésiter de dire le mot 'interdit.' « Tu voi... »

« Seul ? » Crachai-je subitement sans ciller. « Il n'y a pas d'explication à ça, c'est un sentiment qu'on ressent et qui perdure sans qu'on ne s'en rend vraiment compte. On s'habitue, on vit avec sans complexe, c'est tout. »

« L'Angletterre te manques, Louis ? » Je secouai négativement la tête.

« Non. »

« Qu'est-ce qui te manques, alors ? »

Je nous replongeaient dans le silence, réfléchissant sérieusement à la question auquel elle venait de me poser. Ce fut lorsque ces ongles frôlèrent doucement en de lignes aléatoires mon crâne, que la réponse me traversa l'esprit.

- à l'écoute - Gregory Alan Isakov - The stable song

« Une chaleur humaine. »

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