Chapitre vingt-cinq.
Louis et moi pivotons nos visages en même temps vers la porte de la chambre pour y découvrir Gwen et Avery se tenir juste derrière. Leur lèvre s'étaient entrouvert en 'O' et leur yeux semblaient presque sortir de leur orbite.
« Oh mon dieu, c'est géniale ! » S'écria-t-elle en sautillant sur place tout en tapant joyeusement ces mains, m'embarrassant encore plus que je ne l'étais déjà.
« N'est-ce pas ? » Me souffla à l'oreille Louis qui souriait de satisfaction.
Et la réalité me frappa.
Avery se tenait juste à l'encadrement de la porte auprès de Gwen, me laissant donc rapidement deviner qu'ils étaient le prochain 'couple' à rester sept minutes dans cette chambre. Lorsque son regard croisa le mien, il se contenta simplement d'esquisser un doux sourire, pour finalement détourner le regard quand Louis décida sans le moindre gêne de se pencher de nouveau pour atteindre mes lèvres.
Sachant parfaitement à quoi il jouait, je pivotai la tête à la direction opposée dans un rictus, laissant ces lèvres se pressaient quelques micros secondes contre ma joue. J'entrepris de le pousser le torse de sorte à ce que je puisse me redresser en tailleur sur le matelas et pressai aussi vite que je le pouvais mes jambes hors de la pièce.
J'entendis des pas s'accéléraient derrière moi, mais ne me tournai pas pour savoir de qui il s'agissait là.
« Adriana ! »
Le timbre aiguë de sa voix disparue en decrescendo au fur et à mesure que nos pas se rapprochèrent de la salle principale, où se trouver tous le reste des étudiants de la fac. Tous que je pouvais entendre à cet instant, ne fut pas Louis, mais la bruyante sonorité musicale de 'Stop !' des Against me!
Une fois arrivée jusqu'au cercle des participants de ce stupide jeu 'sept minutes au paradis' Mindy redressa son visage pour me faire face, ces lèvres mimant un 'Est-ce que ça va ?' Pour seule réponse, j'agitai de haut en bas la tête, balayant le cercle de personne pour me trouver une place.
La seule de libre se trouver à côté d'Abby.
« Louis ? Tu viens t'asseoir ? » S'écria-t-elle en tapotant la place à côté d'elle.
« Je ne joue plus. » Déclara-t-il, gagnant de la part d'Abby une moue de déception.
« Oh. » Son regard tomba sur moi. « Adriana ? Tu viens t'ass... »
« Elle joue plus non plus. »
Au dernière nouvelle, je tiens à vous dire que je n'aie pas encore perdue mes cordes vocales. J'arquai un sourcil et me tournai complètement pour lui faire face, posant mes mains sur mes hanches.
« Et en quel honneur ? »
« De Louis Tomlinson, évidemment. » Rétorqua-t-il comme si ce fut la chose la plus évidente au monde.
Il saisit mon poignet et me tira à l'extérieur de la demeure sans même me demander mon avis.
Bien sûr, Louis ignora mes centaines cris de protestations sur le fait que je voulais continuer à jouer, même si je trouvais que ce jeu était en réalité stupide et une perte de temps, mais il n'avait pas à le savoir ça. Dorénavant sur le trottoir, Louis ralentit ces pas, ces doigts ce sont lentement glisser de mon poignet à mes doigts, qu'il enlace timidement avant de fermement serrer sa poigne.
« Je sais ce que tu as fais. » Lâchai-je simplement en regardant l'horizon.
« Je te demande pardon ? » Je stoppai brusquement mes pas, le laissant avancer seul.
Il se fichait de moi là, j'espère ?
J'essayai de relâcher ces doigts qui étaient ecore entrelacés aux miennes, mais il ne semble pas vouloir en faire de même. Je soupirai, laisse tomber cette bataille, contemplant curieusement son dos à l'attente d'une réaction de sa part. Louis se tourna finalement pour me faire face, leva nos mains enlacés au niveau de nos pectoraux, pour pouvoir plaquer le creux de sa seconde main au dos de la mienne.
Je laissai mes pupilles émeraudes se noyaient dans ces profonds yeux océan, qui étaient éclairés seulement par les lueurs jaunes des lampadaires.
« Même si on se connait peu, je sais que tu n'est pas une personne 'démonstratif.' » Il arqua un sourcil de confusion, ne voyant toujours pas où je voulais en venir. « Rho, Louis ! » M'écriai-je en tapant des pieds sur le goudron. « Je l'ai vu ton sourire de satisfaction quand Avery a détourné le regard quand tu t'ais penché pour m'embrasser ! Tu l'as fais exprès pour l'énerver ! »
« Ouais, et c'est mal ? » Pouffa-t-il en haussant ces épaules. « D'ailleurs, pour ma défense.. » Déclara-t-il en tirant sur ma main pour me plaquer contre son torse. « C'est ta joue que j'ai eu.. » Susurra-t-il au creux de mon oreille en encerclant un bras autour de ma taille. « Pas tes lèvres. » Ajouta-t-il en déposant un chaste baiser au creux de mon cou, m'envoyant quelques picotement au bas de mon dos.
« O-oui. » Admettai-je simplement.
« Oui, quoi ? » Je plaquai chacune de mes mains au creux de son épaule, le poussant délicatement pour l'obliger à effectuer un pas à reculons.
« C'est mal de ce servir d'une personne pour assouvrir sa vengeance. »
Et je crois bien que le pire dans tous ça, c'est que jamais il ne me dira pourquoi il déteste ainsi Avery.
**
C'est en arrivant près de l'amphithéâtre, j'aperçue un groupe élève encerclaient l'entrée de celle-ci.
Je fronçai les sourcils, inclinant mon visage à ma gauche, puis à ma droite, afin d'essayer d'avoir une meilleure vue d'ensemble sur ce qui se passe. L'inconvénient d'avoir une petite taille, c'était qu'on ne puisse absolument rien voir. Je décidai de changer de tactique, en me plaçant sur la pointe des pieds. Ça n'a également pas marché, alors je décide de sautiller sur place, entrouvrant en grands mes paupières à la vue de trois grands bacs.
C'était la correction de nos dissertations.
Je clignai à plusieurs reprises mes cils et me faufilai comme je pus entre les quarantaine d'étudiants restant qui faisaient la queue en ligne, pour chercher leur copie classé par ordre alphabétique dans les bacs. De ma position, je pouvais déjà entendre une pluie d'injure s'engouffrait aux creux de mes oreilles, m'alertant instantanément que la plupart des élèves ont échoués dans la rédaction de leur disserte.
Je dois admettre que la pression était bel et bien là..
Le coefficient de cette note faisait au moins l'équivalent des partiels.
Enfin, je réussie à me faufiler avec brio en sandwich entre plusieurs élèves, me retrouvrant dorénavant face aux trois bacs. Je pris une profonde inspiration, glissant par la même occasion ma main entre les intercalaires alphabétiques. Mes doigts pianotèrent entre chaque lettre de l'alphabet jusqu'à finalement tomber sur le " R " où je repère immédiatement ma copie, que j'extirpe pour regarder ma note.
Cinquante sur cent.
Comme à mon habitude, j'étais une élève....
« Convenable. » J'eus un hoquet de surprise, pivotai mon visage sur le côté, pour rencontrer les orbes glacés de Louis. « Enfin, j'aurais plutôt dit moyenne. »
C'était ce que j'étais de toute manière..
Une élève moyenne.
J'acquiesçai sans un mot alors que lui m'envoya un sourire emplis de malice.
Il rompit le contact de nos yeux, pour le reporter aux bacs, pianotant à son tour ses doigts sur les intercalaires alphabétiques pour y extirper sa copie hors du bac. Il émit un petit hochement de la tête, comme pour acquiescer sa note, son sourire devint un poil plus grand. Dois-je en conclure qu'il a réussit ? Ou bien avait-il la même attitude que Mindy à chaque mauvaise note qu'elle récolte à chaque devoir et partiel ?
Arrgh, bon sang !
Me voilà curieuse de connaître sa note maintenant !
« Co.. Combien as-tu eu toi ? » Son sourire s'agrandit instantanément à ma question.
« Tu es bien curieuse dis-moi. » Je haussai innocemment mes épaules, même si mes yeux lui hurler 'Montre-moi ta note !' « En général, le mot 'magique' ne vient-il donc pas après une question ? » Je roulai des yeux.
« S'il-te-plaît ? » Dis-je en jetant mes mains en l'air.
« Quatre-vingt-dix-huit. » Répondit-il nonchalant, en froissant sa dissertation en un parchemin.
Et je peux vous dire que j'ai bien faillit m'étrangler en une explosition de toux.
QUOI ?
Quatre-vingt-dix-huit ?
Comment c'est possible ?
Je n'eus même pas le temps de riposter quoi que ce soit d'autre, qu'il avait déjà emboîté le pas jusqu'à l'entrée de l'amphithéâtre. Je fronçai les sourcils et décidai de le suivre à l'intérieur, après avoir soigneusement placer ma copie dans mon sac à dos.
Vous êtes bien d'accord avec moi ?
Quatre-vingt-dix-huit, ce n'était pas insuffisant, trop juste ou bien « moyen ».
Non !
Quatre-vingt-dix-huit c'était excellent.
« Qu.. Quatre-vingt-dix-huit ? » Répétai-je en prenant place à ces côtés.
« Quatre-vingt-dix-huit. » Confirma-t-il sans même se tourner un seul instant pour rencontrer mon regard.
« Donne-moi ça, je veux voir ! » M'écriai-je en lui arrachant sa copie des mains sans même lui laisser le temps de me confirmer son autorisation.
Mes lèvres s'entrouvrent en 'O' emplis de choque à la vue de la petite note du professeur, inscrit d'une couleur rouge pétante « Excellent travail, Tomlinson ! :) Je suis bien heureux de... » mais avant même que je puisse finir de lire, Louis m'arracha sa copie des mains. Je battis des cils, confuse, ne m'attendant pas à voir ce type de message de notre professeur.
Et surtout à ce qu'il lui dessine un smiley juste à côté de son 'Excellent travail' !
« Sais-tu ce qu'on dit de la curiosité ? » Me souffla-t-il à l'oreille, je secouai négativement la tête.
« Non.. » Il sourit, posant ces coudes sur la table.
« Que ce n'est que vanité. »
Le revoilà.
Oui, le revoilà, l'expression impassible que ces traits faciaux portaient toujours quel que soit l'heure ou le moment de la journée.
« La plupart de ces curieux ne veulent savoir que pour en parler. » Il me désigna un groupe de personne, qui semblait beaucoup impliqué que moi dans leur étude du regard. « Que ce soit eux.. » Il me désigna un autre groupe différent au premier. « Ou bien eux. » Il soupira d'un air nostalgique, tapotant ces doigts sur la table. « Pathétique, n'est-ce pas ? »
« J-je.. » Un rictus se forme sur mon minois. « Je ne comprends pas. »
« Il n'y a rien à comprendre. Par contre.. » Mon regard loucha en même temps que le sien à mon sac entrouvert, qui dévoiler ma note 'moyenne' teintée d'un marqueur rouge. « Ça ne sera pas avec ces notes-là que tu auras ton diplôme, crois-moi. » Je rougis de honte, cachant rapidement ma dissertation avec mon gilet. « Je peux t'aider. » Chantonna-t-il.
Cinquante ce n'est tout de même pas si catastrophique que ça, si ?
Je ne pouvais vraiment pas me permettre financièrement de me re-taper une nouvelle année.
« Je suppose que ça ne sera pas gratuit ? » Soupirai-je en levant les yeux au ciel.
« Tu suppose bien. »
« Qu'est-ce que je dois faire ? » M'enquis-je à voix basse le plus discrètement possible, en voyant notre professeur passer la porte de l'amphithéâtre.
« Te mettre sur ton trente-et-un pour vingt-et-une heure tapante. Et.. » Il leva sa main pour cacher son visage. « S'il-te-plaît, ne sois pas en retard. »
_________________
Désolée pour le retard, avoir trois fictions actifs c'est vachement galère huhu.
J'espère que votre rentrée s'est bien passé !
*pleure* Demain c'est déjà la troisième semaines, omg ça passe si vite ! :')
Je vous souhaite une bonne semaine, j'espère que vous avez aimer ce chapitre ! J'attends vos réactions dans les commentaires avec impatience :D
Des bisous ♥
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top