Chapitre trente-sept.

Coooooucou !
Comment allez-vous ? Vous avez passer de bonne fête ? *.*

Comme promis ! Je vous publie un big chapitre de 867546789 de pages, cette fois vous aurez droit qu'au PDV d'Adriana + à une mini playlist d'environ 10 (ou plus, je crois ?) des artistes que j'écoute en générale au fur et à mesure que vous avancerez dans votre lecture :)

Ah oui, la raison du pourquoi je publie un chapitre de 8765467 c'est pas parce que c'est mon anniversaire, ni mon jour de fête, mais tout simplement..... *roulement de tambour* les UN AN de It's pure, it's you ! YEAAAH ! => Vous pouvez pas savoir à quel point je pleure de tous et n'importe quoi (et même des portes mines pour vous dire xD #vaexplorerlaplanetemars).

Je vous souhaite une bonne lecture !
Et vous fait de gros bisous

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Adriana Rocchietti

Deux jours plus tôt...

« Alors, qu'est-ce que ton employeur t'a dit ? » S'enquit Tyler sans quitter une seule fois l'écran de son ordinateur.

« Étant donné que j'ai manqué la réunion des employées/employeur, je n'ai donc pas eu la possibilité de choisir mes jours de congé. Je n'ai réussi qu'à avoir cinq jours, qui vont du trente-et-un décembre au quatre janvier. » Dis-je d'une voix las et il grimace.

« Aoutch. »

« Tu l'as dit ! Personnellement, ça ne me dérange pas tant que ça de bosser pendant les périodes de fête, je le fais chaque année. Mais, le fait qu'on m'ait 'généreusement' laissée les pires jours.. Arrgh ! C'est horrible. » Soupirai-je en m'allongeant en étoile sur son matelas. « Dire que tout ça.. » Je fixai intensément le plafond, avant de couvrir mon visage. « C'est à cause de ce maudit Louis Tomlinson ! » M'écriai-je faussement convaincante, ce qui le fit rire.

« Ah bah dis donc ! Ta vraiment l'air convaincante toi ! » S'exclama-t-il sarcastiquement, en se pivotant à demi pour me faire face. « Que je commence presque à me demander, si tu ne commençais pas à un tout petit peu l'apprécier. » Je préférai ne rien répondre face à sa petite 'pique', qui n'avait que pour but de me déstabiliser et lui tournai le dos.

J'en profitai pour mimer à voix basse sa dernière phrase de manière enfantine, tendant mon bras gauche pour attraper son oreiller et le caler immédiatement sous mon visage. Ainsi, le regard rivait à la fenêtre, j'observai les premiers flocons du mois s'écroulait au sol. Ces premiers flocons marquaient sans aucun doute, bel et bien là la saison d'hiver. Finalement, après avoir obtenu des semaines de pluie, la neige a décidé de montrer le bout de son nez.

J'adorai cette saison.

« Oh, mais.. Ne me dis pas que je viens de toucher un point sensible là ? » Se moqua-t-il. « Sérieusement, qu'avez-vous fait durant votre mini séjour ? »

« Absolument rien qui te con.. »

« Non, laisse-moi deviner ! » Me coupa-t-il brusquement. « Vous vous êtes regardés dans le blanc des yeux durant plus de vingt-quatre heures, c'est ça ? » Ricana-t-il, en se levant de sa chaise pour me rejoindre sur le matelas. « Tu as fini par péter les plombs et tu lui foutu une.. »

« Aw, Tyler ! Pourquoi es-tu aussi agaçant ?! » Râlai-je contre l'oreiller, amplifiant ces rires.

« Tu sais, Rocchietti ? » Il s'installa sur le matelas à mes côtés. « Un jour ou l'autre, je saurais ce qu'il cache. » Je redressai mon minois, portant mes orbes verts sur mon interlocuteur, allongé près de moi en étoile.

« Il m'a juste dit qu'il était intelligent. » Déclarai-je sur un ton las. « Très intelligent. » Ajoutai-je tout bas et il secoua négativement la tête.

« Non, il doit y avoir plus. »

Plus.... ?

Moi je trouvais que c'était déjà plus qu'assez !

Même si, en effet, cela n'expliquait pas son comportement.

Sans émettre le moindre mouvement, j'observai Tyler se relever du matelas pour se diriger de nouveau sur son bureau. Je fronçais les sourcils, penchai mon visage sur le côté, pour une meilleure vue sur ce qu'il s'apprête prochainement à faire. Tyler tira avec empressement les trois tiroirs qui composaient verticalement son bureau, à la recherche de dieu ne sait quoi.

« Qu'est-ce que tu fais ? » Me moquai-je, m'asseyant délicatement en tailleur.

« Je.. » Il sortit plusieurs stylos mâchouillés, ainsi que des boules de papiers et un bloc note d'un des tiroirs. « Ah, le voilà ! » S'écria-t-il de soulagement en embrassant un bout de papier.

« D'accord... » Marmonnai-je discrètement dans un rictus. « Qu'est-ce que c'est ? »

« 'Ça' » Commence-t-il en pivotant sur lui-même et me désignai fièrement le billet. « C'est une place pour le 'Royal rock festival' ! » Je me congédiai, les yeux grands ouverts emplis de choc.

« Tu déconnes là ? »

Laissez-moi vous expliquer le concept du Royal rock festival.

Ce concept réunissait absolument tous les artistes amateurs et les 'véritables' artistes sur une scène en plein air. Cela permet aux artistes méconnus de connaître un tout petit peu de notoriété le temps de quelques heures et aux artistes déjà connus d'acquérir un nouveau public. Chose qui n'est pas tellement intéressant vous pensez, mh ? Et bien détrompez-vous ! Car, parmi ces nombreux artistes le meilleur sera récompenser par leur groupe favori.

« Nope ! » Il me nargua, en agitant joyeusement le billet sous mes yeux.

« Comment ta fait pour en avoir un ? » Lui demandai-je. « Quand Mindy et moi on a voulu en acheter, tous étaient déjà complets ! »

« Tu te souviens des intervenants ? » Je hochai doucement la tête. « Et bien, ils ont lu nos dissertes qu'on a rédigées spécialement pour eux et ils ont décidé de récompenser les cinq meilleurs les plus créatifs avec deux places. » Il sourit fièrement. « Et il s'avère que la mienne en a fait partie ! »

« Chanceux. » Marmonnai-je en faisant la moue. « Et il est où le deuxième ? »

« J'ai dû le donner à Mindy. » Grogna-t-il pas vraiment enchanté par cette 'bonne' action et je savais qu'en retour, Mindy lui a certainement rendu un service. « Même si ça m'arrache le 'coeur' de faire ça, je peux te donner celle-là. » Mes paupières s'entrouvrent tel deux soucoupes.

« Huh ? » Il me désigna le billet.

« Je peux te le donner. » Répéta-t-il, souriant au coin. « Cependant.. »

Je ne pus m'empêcher de rouler des yeux, en voyant son petit sourire au coin. Je savais pertinemment où Tyler voulait en venir. Je n'avais pas besoin qu'il poursuive sa phrase pour savoir, qu'il a besoin que je lui rende un service. Chose qui ne m'aurait pas dérangé s'il s'agissait d'une autre personne.

« Que veux-tu que je fasse ? » Soupirai-je, en croisant mes bras contre ma poitrine.

« Oh, rien de particulier. » Il fit valser sa main en l'air, prenant un air assuré.

« Aw, non ! Pour une fois que j'ai la possibilité de passer du temps avec Avery ! » Je jetai ma lèvre supérieure en avant, sachant pertinemment ce qu'il allait bientôt me demander. « Tout, mais pas... »

« Oh, allez Rocchietti ! Ton seul 'travail' sera de divertir Louis. » Supplia-t-il, alors que de mon côté, je secouai négativement la tête. « Avery n'a jamais de temps pour toi de toute manière ! Donc passer une heure de plus ou de moins avec lui ça ne changera rien à votre relation, qui selon moi, ne bougera pas de sa phase 'connaissance' ! »

Aoutch, mon coeur.

Mais quel formidable ami, vous ne trouvez-vous pas ?!

À ce rythme-là, il gagnera même l'award du meilleur ami de l'année !

« Écoute, Hamon hospital se trouve à trois cent mètres d'Omega. C'est ma seule chance de pouvoir fouiller sa chambre, sachant que la journée, la plupart de ces maudit confrères fêtards sont claqués dans leur lit. » Il racla sa gorge. « Et de plus.. » Il agita sous mes yeux le billet du Royal rock festival. « J'ai entendu dire que Green Day, Good Charlotte et les All-American Reject et pleins d'autres seront de la partie cette année. » Me nargua-t-il, en prenant soin d'articuler chaque syllabe de mes groupes favoris.

Aw, mais pourquoi faut-il qu'il me prenne par les sentiments !?

Je le déteste.

« Très bien, je marche. » M'avouai-je finalement vaincue.

« AHHH, YES ! Je savais que tu dirais oui ! » Hurla-t-il en levant son poing en l'air.

« Bah voyons ! » Je levai désespérément les yeux au ciel. « Et en ce qui concerne Louis, alors ? » J'arquai un sourcil, interrogateur. « Comment as-tu su qu'il allait venir ? »

« Pour être honnête, j'en savais rien du tout. On peut dire que j'ai fait d'une pierre deux coups. » Pouffa-t-il en fronçant le bout de son nez. « J'ai juste testé la carte 'd'Avery' pour tester à quel niveau, il pourrait potentiellement t'apprécier et.. » Il se gratta légèrement la nuque. « Je dois dire qu'après toutes ces années à l'observer, j'en ai conclu qu'il t'aime beaucoup. » Je me mis à fixer le sol, le trouvant soudainement très intéressant. « Vraiment beaucoup. » Ajouta-t-il avec plus de conviction.

Alors, Tyler avait déjà tous prévus ?

Si jamais Louis l'apprend, chose qu'il va faire, il allait me tuer !

Aujourd'hui.

« Alors ? » Me coupa-t-il en parcourant du bout des doigts ma colonne vertébrale, à travers l'étoffe de mon haut. « Quand vas-tu me dire que tu m'as distrait juste pour permettre à Tyler de trouver des informations sur moi ? » Je stoppai brusquement mes pas de danse, étant donné que cela ne servait plus à rien de poursuivre puisqu'il venait de tout découvrir.

Ow.

Comment a-t-il su ?

Et surtout aussi rapidement ?

Cependant, je gardai mes bras encerclaient autour de son cou et nos corps à proximité l'un de l'autre. Louis m'imita et je déglutis lorsque ces perçants yeux bleus fixaient droit les miennes, espérant qu'une chose : que je leur donne rapidement une réponse. Mes lèvres furent légèrement séparées. Pas parce qu'elles étaient choquées par le fait qu'il ai aussi vite trouvé la ruse. Mais, parce qu'elles essayaient d'énoncer un quelconque mot qui servirait d'excuse potable et qu'elles n'y arrivaient pas.

Elles ne savaient tout simplement pas quoi dire.

« J-je.. » Je me mis stupidement à rire, laissant mes bras retomber d'une part et d'autre de chaque côté de mon corps. « Au revoir ! » Je me tournai dos à lui, tentant de m'échapper, mais Louis anticipa ma fuite en m'agrippant brusquement mon poignet.

« Adriana ! » M'interpella-t-il sur un ton sévère, en retournant de force.

« J-je.. Je ne vois pas de quoi tu parles. » Mentis-je.

« Vraiment ? » Il haussa un sourcil, amusé. « Pourquoi t'enfuis-tu dans ce cas ? » Cette fois, mon rire fut nerveux.

« Et bien, tu vas trouver ça drôle, parce que... »

« Adriana. » Dit-il fermement et je le gratifiai d'un sourire innocent, ne le quittant nullement du regard.

Louis ne prononça pas un mot de plus, tirant brusquement sur mon poignet. Mes paupières se sont instantanément clos, effrayé par les représailles que ce dernier aurait prévu à mon encontre. Contrairement à ce que je pensai qu'il allait me faire, mon visage heurta simplement son torse dans un petit bond, suivi que du reste de mon corps. Il fut clairement impossible pour moi de supprimer un soupir, au contact de ces larges doigts, vagabondant au bas de mon dos.

J'inspirai profondément, lorsqu'ils les remontèrent lentement jusqu'à mes hanches, expirant quand il traça au creux, des mouvements circulaires à l'aide de son pouce. Mes doigts agrippèrent désespérément son pull, le tirant, quand il entreprit de se penchait à la hauteur de mon visage, pour embrasser ma gorge. Ces pulpeuses lèvres dévièrent progressivement à ma mâchoire, décuplant ainsi, les picotements de frissons naissants au bas de mon dos à chaque pression sur ma peau.

Oh non.

Il n'avait pas le droit d'exercer une telle torture sur moi...

- à l'écoute - The Lumineers - Slow it down.

« Allez, admets-le. » Il saisit mes bras, m'obligeant à les entourer autour de son cou, chose que je fis sans broncher. « Admets que tu m'as servi d'appât. » Je me contentai simplement de l'observer, suivant ces pas de danse qu'il menait à sa guise.

« Co-comment as-tu su ? » M'enquis-je curieusement.

« Tu n'as pas répondu à ma question. » Je haussai mes épaules.

« Tu ne réponds jamais aux miennes. »

Du moins pas tout le temps.

Mais, c'était tout de même un point pour moi.

« T-tu.. » Commence-t-il en raclant sa gorge. « Depuis qu'on se connaît, tu n'as jamais pris la décision de faire un pas vers moi. Tu n'en as eu que pour Avery.. » Il roula des yeux. « Lui et encore lui. » Poursuit-il sur un ton las. « Et tu vas me faire croire que du jour au lendemain, ma présence t'intéresse soudainement ? Tout en sachant que 'l'homme de tes rêves'.. » Cracha-t-il, passant d'un ton las à écoeurer. « Se trouve dans la même pièce que toi à cet instant ? »

« Louis, j-je.. » Je me coupai en début de phrase, préférant me taire, quand il poussa un rire amer.

« Garde ta putain de pitié pour toi ! » Cria-t-il, en italien pour que moi seule comprenne en s'éloignant brusquement. « Tu ne comprends pas que je n'en ai pas besoin ?! Oh, effectivement, nous ne vivons pas dans le même monde, comment le pourrais-tu ? » La musique s'était brusquement arrêtée, nous donnant complètement en spectacle. « Ouvre les yeux, Adriana ! Ou devrais-je plutôt dire : grandis un peu ! Le monde.. » Il jeta ces mains exagérément en l'air. « N'a rien avoir avec les contes de fées ! Ton prince charmant ne va pas tomber amoureux de toi en un claquement de doigt, juste parce que tu lui as écrit une stupide lettre ! » Il marqua une courte pause, grognant. « Tisser des liens amoureux prend du temps. Et du temps ? Ton stupide prince n'en a pas ! » Le ton de sa voix est redevenu neutre, monotone. « Grandir, c'est apprendre à écouter son coeur et son âme, pour pouvoir ensuite dessiner son propre parc.. »

Mais lui ?

En a-t-il au moins de coeur et d'âme... ?

« Louis tu deviens cruel et mesquin là. » Réussis-je à prononcer d'une voix tremblante.

« Tout comme tu peux être irrécupérable et agaçante à la fois. » Rétorqua-t-il, sur un ton glacial au tac-au-tac.

Sans un dernier regard vers ma direction, Louis pivota sur lui-même et se dirigea jusqu'à la sortie.

La foule qui nous entourer ne se sont pas posé deux fois la question, de savoir s'ils devaient ou pas s'écarter de son chemin. Ils l'ont tout simplement fait, sans broncher. Quant à moi ? Je restai planter là, au milieu de leurs regards interrogatifs. Mes orbes verts avaient suivi, impuissante, son trajet, sans que mes jambes puissent émettre le moindre pas. Un des bénévoles a prit la décision de lancer de nouveau la musique, pour plonger de nouveau la pièce dans l'ambiance joviale et enchanté de Noël, dans l'espoir de faire oublier cet incident.

Oh, Louis...

Même si j'ai conscience que tu ne peux pas m'entendre à cet instant, sache tout de même que je suis sincèrement désolée.

« Hey ! » J'eus un hoquet de surprise en sentant une main fermement se poser contre mon épaule, pivotant rapidement sur moi-même pour faire face à Avery.

« Oh, e-euh.. » Je forçai un maigre sourire, le saluant d'un mouvement de la main. « Hey ! »

« C'était.. » Il se pinça la lèvre, grimaçant. « Woah.. » Il poussa nerveusement un petit rire. « Je n'ai absolument rien compris à ce que vous avez dit, mais.. Woah. » Il fronça les sourcils. « C'était plutôt 'violent'. Louis ne semble pas avoir ménagé ces mots. » Oh, s'il savait... « Je suppose que tu ne veux pas en parler ? »

« Non... » Il m'offrit un mouvement de la tête pour acquiescer.

« C'est pas grave, je respecte ton intimité. » Je ne pus m'empêcher de sourire sincèrement, quand il me tendit une tasse de chocolat, trouvant ce geste adorable. « Tiens, pour te remonter le moral. » Je bredouillai un rapide 'merci', saisissant la tasse gentiment tendue. « Que dirais-tu d'aller tester leur balançoire à l'arrière-cour ? »

Je hochai positivement la tête et décidai de le suivre jusqu'à l'entrée de la maison de retraite pour récupérer nos manteaux. Nous avons posés nos tasses de chocolats chauds sur un meuble, pour pouvoir nous habiller et je ne pus m'empêcher de pouffer en le voyant enfiler un bonnet en pompon, pour couvrir ces cheveux bruns.

Il était adorable.

« Hé ! Je ne te permets de te moquer de moi ! » Je retroussai mon nez, quand il pinça le bout.

« Désolée... » Je saisis nos deux tasses laissées sur le meuble, lui donnant la sienne et nous dirigeons nos pas jusqu'à la seconde porte de la maison qui nous menait directement à l'arrière-cour. « C'est juste que je trouve ça trop mignon ! » Je le remerciai dans un sourire, quand il m'ouvrit la porte et m'indiqua galamment de sortir la première.

Je fus immédiatement frappé par le froid d'hiver.

Quelques nuages de fumée s'échappèrent d'entre mes lèvres, à chaque fois que j'expirai. Je remarquai après un rapide coup d'œil à mes alentours que la neige avait cessé, laissant derrière un tapis d'au-moins trois centimètres. Mon regard se posa finalement sur la fameuse balançoire en bois de chaîne, protégé sous un préau. J'emboîtai le pas jusqu'à elle et m'installai au centre. Un rictus se forme à mon visage en entendant les chaînes, qui maintenaient fermement le banc en équilibre, couiner à chacune de mes mouvements.

« Bon.. » Avery vint s'installer à mes côtés. « Juste parce que je te trouve également mignonne, je te pardonne. » Je m'empourpre. « D'ailleurs.. » Il marqua une courte pause, tandis que je reportai timidement mon regard sur sa personne. « J'aimerais également que tu me pardonnes. Je t'ai promis de t'accorder du temps, mais.. » Il passa ces doigts distraitement dans ces cheveux. « Avec les partiels qu'arrivent cette semaine, mes travaux dirigés et mon job.. J-Je vais être honnête, j-je t'ai oublié. »

Oublié.

Il.. Il m'a oublié ?

Aoutch, ça fait mal dit donc.

Je baissai la tête, essayant tant bien que mal d'ignorer, le petit pincement au coeur, qu'Avery venait malgré lui de m'infliger. Je mordillai instinctivement l'intérieur de ma joue, fixant d'un air absent le plancher. Mes doigts se sont fermement serrés autour de ma tasse de chocolat, profitant d'ailleurs, de posséder cet objet pour cacher une partie de mon visage derrière.

« T'en fait pas, c'est pas grave. » Répondis-je après quelques secondes, de la manière la plus décontractée que possible. « Je te pardonne. »

« Merci ! T-tu.. Tu es la meilleure ! » Il m'offrit un sourire rayonnant. « Oh, e-euh, c'est pas tout ! Je te propose de me rattraper ! » Je bu quelques gorgées de mon chocolat chaud. « Es-tu libre le week-end après les partiels ? Si c'est le cas, je t'em... »

« Non, je vais au Royal rock festival avec Mindy. » Le coupai-je.

« Oh.. Et la semaine qui suit, l'es-tu ? » Je hoche positivement la tête. « Parfait ! Je viendrai te cher.. » Il s'arrête en milieu de phrase et poussa un petit rire. « Ta d-du... » Il me désigna du doigt le sommet de ma lèvre supérieure. « Attends, je vais t'enlever ça. »

Les couinements de la balançoire à chaque mouvement d'Avery étaient une véritable torture pour mes oreilles. Mais je ne dis rien, ne bougeai pas quand il décida de retreindre progressivement l'espace, qui séparer nos deux personnes. J'inspirai profondément, me sentant nerveuse en le voyant aussi près de ma personne et ne fus nullement surprise par les soudains battements irréguliers de mon coeur. Avery passa sa langue contre le bout de son pouce, qu'il fit parcourir contre la ligne supérieure de ma lèvre, retirant ainsi la mousse du chocolat.

**

« Ce soir c'est aucune prise de tête ! On trinque à notre soirée entre filles sans aucun homme pour nous empoisonner la vie ! Et bien sûr à ces putains de partiels qui annoncent notre premier semestre terminé ! » Hurla joyeusement Mindy, en levant sa bouteille de bière en l'air.

« À notre soirée entre filles ! » S'écrions-nous en choeur.

Je levai à mon tour ma bouteille de bière en l'air pour qu'on puisse les entrechoquer ensemble. Instinctivement, nous fermâmes les yeux. On porta nos bouteilles à nos lèvres et ingurgita cul sec, autant de gorger de cette boisson pétillante au goût amer que nous le pouvons, comme s'il s'agissait d'un concours. Après avoir passé une longue semaine d'examen, je dois admettre que Mindy et moi avons eu besoin de cette petite 'pause'.

Et cette pause fut bien sûr le Royal festival rock.

Un paradis pour les amoureux de musique indie, rock, punk et alternative.

- à l'écoute - The Kicks - Hawk eyes / New Politics - Everywhere I go / Smallpools - Karaoke / Kongos - Come with me now / Fall out boy - American beauty, american psycho / Green Day - Don't leave me / Good Charlotte - The anthem / The All-American Reject - Back to me / Metro Station - Love & War / We the kings - I like it / The Maine - Love and drugs / This Providence - Letdown / Bowling for soup - Critically disdained [...]

« Oh mon dieu, j'adore cette chanson ! » S'écria aussi fort qu'elle le pouvait Mindy par-dessus les premières notes musicales du groupe. « Allez viens, Rocchietti ! Allons danser ! » Elle m'entraîna par l'avant-bras sur la piste de danse, me laissant juste assez de temps pour poser ma bouteille pratiquement vide sur une table.

À cause du temps, cette année le Royal rock festival ne se déroulait pas au Garden tree comme les précédentes années. Mais dans un énorme hangar, situait à quelques mètres des maisons de fraternités. Les propriétaires du hangar ont fait de leur mieux pour faire paraître cet endroit sinistre, accueillant et pleine de vie. Ils ont créé une piste de danse, ont installé deux bars : un situait près de la scène et un autre à l'entrée, ainsi que des tables, des banquettes et des chaises pour nous mettre à l'aise.

Évidemment, lorsque Mindy a appris la nouvelle, elle a hurlée de joie à en briser ces cordes vocales, suivie de près mes tympans. Cette délocalisation temporaire lui permettait, ainsi de pouvoir boire comme un trou, sans culpabiliser sur le fait qu'elle va devoir conduire juste après. Ce que Mindy a par contre oublié, c'était que ce fut à son tour de me reconduire dans mon dortoir.

Il était pour moi hors de question de coucher chez les Gamma.

Premièrement, parce que j'étais sûre à trois mille pour-cent qu'Abby, me jetterait dehors sans ressentir la moindre empathie quand elle me verra. Puis, deuxièmement, je ne voulais pas prendre le risque de croiser Louis.

« J'ignore comment ta fait pour avoir ce billet, mais... » Elle me serra dans ces bras aussi forts qu'elle le pouvait, quitte à m'étouffer. « Je t'aaaaaaime ! Je suis tellement contente de pouvoir profiter de cet événement avec une de mes amies proches au lieu des inconnus ! »

« Arrrgh, Mindy tu m'étouffes ! » Grognai-je en essayant de la repousser, mais tous que je gagnai de sa part fut un éclat de rire.

« Mais je t'aaaaaaime ! » Insista-t-elle en me relâchant doucement.

« Hé, moi aussi je t'aime chérie ! » S'écria une voix masculine inconnue en agitant sa main vers notre direction.

« Je t'aaaaaaime ! » Elle imita, m'attrapant brusquement l'avant-bras, pour éviter que je ne m'échappe.

Uh, oh.

Ce n'était pas bon ça.

Lorsque Mindy montrait ouvertement son affection à n'importe qui, cela voulait dire qu'elle venait d'atteindre un stade de non-retour. Celui auquel elle ne pouvait qu'accroître le nombre de verre, ou de bouteille qu'elle avait déjà précédemment ingurgité. Je ne fus pas du tout surprise de l'arrivé de l'inconnu en question jusqu'à nous. Il n'était pas arrivé avec les mains vides, bien au contraire, mais avec deux bouteilles de bière qu'il n'a pas hésité à nous tendre dans un petit sourire.

Je me mis à contempler sa chevelure brune dressée aléatoirement en piqué, comme s'il s'était volontairement décoiffé - ou peut-être bien - comme si on venait de le décoiffer. Mindy accepta sans broncher l'offre de l'inconnu, tandis que je restai encore perplexe, sans un mot.

« Tu n'en veux pas ? » Me chuchota-t-il à l'oreille pour que je puisse parfaitement l'entendre.

Par contre, de mon côté, je ne fis aucun effort pour en faire de même.

J'ai préférai hurler par-dessus la musique.

« Désolée, mais je n'ai pas.. » Mindy me stoppa en milieu de phrase en me plantant sa propre bouteille dans ma bouche, me contraignant à ingurgiter plusieurs gorgées.

« C'est la fête, c'est la fête ! » Chantonna-t-elle en remuant énergiquement ces hanches.



Une heure et demi plus tard...

- à l'écoute - A change of Pace - Weekend warriors.

« Weekends are for the warriors. All those late nights, walking through front doors at daybreak ! » Chantonnons-nous comme - j'en étais presque sûre à cent pour-cent - des casseroles. « Raise all of your glasses high. This ones for all of us sitting around here, on Friday night ! » Nous marchâmes maladroitement sur le trottoir, nos bras l'une par-dessus l'autre.

La neige avait cessé, laissant qu'une petite couche tapissait le sol. La température, pourtant il y a une semaine de cela glaciale, avait légèrement augmenté. Certes, il faisait encore relativement froid pour provoquer une tombée de neige, mais ce n'était pas assez, pour recouvrir entièrement le sol d'un manteau blanc épais. Je savais que dans exactement trois jours, tous fondraient pour laisser place à la clarté du goudron.

C'était ce qui s'est passé la semaine dernière.

De toute façon, à Albuquerque, la neige ne dure jamais.

Mais cela m'importait peu après les perles musicales que je venais d'écouter.

Je maudissais intérieurement ce festival de ne venir que tous les ans, mais en plus au mois de décembre. Étant une grande fanatique de musique indie, rock, punk et alternative, ce fut une joie pour moi d'y assister. Ce festival réunissait vraiment tous les groupes amateurs potentiels auxquels je pourrais tomber musicalement amoureuse. Sans oublier, bien sûr, les artistes auxquelles je le suis déjà follement.

C'était juste le paradis avant l'heure.

« Oh, attends, attends ! » Nous arrêtâmes brusquement Mindy en plein milieu du trottoir, en levant ces mains en l'air. « C'était quoi déjà le refrain ? » Nous croisâmes nos bras contre nos poitrines, méditant.

« Ow, je sais, je sais ! » M'écriai-je soudainement en levant mon doigt en l'air. « Ça commençait comme ça.. » Je raclai exagérément ma gorge. « I couldn't ask for a better place to beeeee ! » Je pris soin de bien tarder sur le dernier mot, mon accent italien fut sans aucun doute bien proéminante à cet instant.

« Ah, mais ouiii ! » Ricana-t-elle et nous reprenons la marche. « C'était, attention, attention... » Elle leva son pouce en l'air, puis son index et enfin son majeur, avant de nous faire signe de chanter.

« This can't last forever. Raise your glass together, doesn't get much better. No better than ! » Sans nous rendre compte, nous arrivâmes jusqu'aux maisons de fraternité. « This can't last forever. Raise your glass together, doesn't get much better. No better than ! » Répétons-nous entre deux rires pas du tout en synchronisation, mais ça, ça nous est égal. « This can't last.. »

Mindy me plaqua brusquement sa main contre ma bouche pour me faire taire. J'arquai un sourcil, confus par son soudain geste. Elle s'était subitement arrêtée de rire, du moins essayer, m'indiquant d'un mouvement de la tête que nous venions d'arriver à l'entrée des Gamma. Je déglutis, acquiesçant d'un hochement de la tête.

« Si Abby t'entend, elle serait capable de sortir juste pour pouvoir profiter de... » Elle fit balayer sa main droite le long de mon corps. « Ta 'situation' de faiblesse ! » Je tapai sur son autre main qui n'avait bougé de ma bouche.

« Ouh, la sorcière ! » Ricanai-je quand elle finit par la retirer.

« Ces cheveux rouges vont venir te hanter, booouh. » On explosa de rire. « Sérieusement ! » Elle essaya de se calmer. « Tu ne peux pas rentrer chez toi comme ça, Rocchietti ! »

« Fais-moi rentrer dans ta maison de fraternité par la fenêtre de ta chambre. » Elle me foudroya du regard.

« Pour te retrouver au cimetière demain ? Jamais de la vie ! »

Je profitai qu'elle se tourna dos à moi pour lui tirai puérilement la langue, tel la parfaite enfant que j'incarnai à ce moment. Mindy se retourna immédiatement, me jaugeant une fraction de seconde. En voyant mon sourire innocent arquait le coin de ma lèvre, elle leva les yeux au ciel. Elle retourna à ces préoccupations que je réalisai plus tard, qu'elle était en train d'examiner minutieusement son quartier, à la recherche d'une solution.

« Étant donné qu'il hors de question que tu conduises, il faut que.. » Elle se tut, mâchouilla l'intérieur de sa joue. « Oh, putain ! » Jeta-t-elle, me provoquant un hoquet de surprise. « J-je.. » Elle plaqua ces mains contre mes épaules et m'obligea à faire face à une maison de fraternité que je connaissais parfaitement bien. « Je suis un génie ! » Hurla-t-elle, en jetant fièrement ces bras en 'V'.

« Oh non... » Je me tournai immédiatement dos à elle, prête à m'enfuir.

« Oh que si. » Elle m'attrapa par le bras et je tentai de me dégager de son emprise. « Rocchietti, fais pas ta putain de tête de mule ! » Grogna-t-elle, quand je me laissai volontairement tomber sur le goudron pour ralentir ces pas.

« M-mais... » Cela ne l'a pas empêché de saisir mes poignets, pour me tirer jusqu'à destination.

« J-je n-ne te.. » Commence-t-elle déjà essoufflée. « Lai-laisserai p-pas av-avoir un acc-accident, ju-juste.. » Elle relâcha l'emprise de mes poignets, me laissant m'allonger en étoile au sol. « J'abandonne ! » Je me redressai victorieuse en tailleur.

« On applique la solution de 'l'escalade' dans ce cas ? » Elle hocha la tête, vaincue, tandis que je me redressai délicatement sur mes deux jambes. « Cool ! Alors ? Par où est-ce que je pa... AHH ! » Elle m'attrapa par l'avant-bras et me tira avec précipitation jusqu'à l'entrée des Omega. « Mindy, tu ne comprends pa... »

Elle avait de nouveau plaqué sa main contre ma bouche, entourant fermement son bras autour de mon cou pour me 'traîner' jusqu'à la porte des Omega.

J'agitai mes mains dans tous les sens en l'air, comme si j'espérai qu'une personne décente et non aussi bourrée que nous, me vienne en aide. C'est épuisé, que nous avons fini par nous installer provisoirement sur les marches de la maison. Mindy n'hésita pas à m'envoyer un regard assassin suite à la 'dure' épreuve, que je venais tout juste de lui faire passer. Je lui adressai innocemment un petit sourire, bondis soudainement hors des marches, prête à m'enfuir loin d'ici.

« Heureusement que je te connais par coeur. » Soupira-t-elle agacé, en empoignant fermement mon poignet au dernier moment et je fis la moue. « Sérieusement, Rocchietti ?! De nous deux, ça ne devrait pas être toi qui devrais avoir peur de lui, mais moi ! » Elle roula des yeux. « Et puis ? Je ne vois pas pourquoi Louis ne te viendrait pas en aide. Surtout si l'on compte toutes les fois où tu l'as rendu service ! » Elle sonna, n'hésita pas à attarder son doigt sur le bouton de la sonnerie. « Et puis.. »

« C'est pour quoi ? » Je me cachai lâchement derrière Mindy, quand j'entendis sa mélodieuse voix aiguë.

« Coucou ! » Le salua joyeusement Mindy et je me lançai virtuellement, désespérément une tape sur le front. « Et bien, en fait.. »

« Au revo.. » Mais avant que Louis ne lui claque la porte au nez, Mindy me tira de ma cachette pour me placer face à elle.

« Rocchietti. Bourré. Pas apte à conduire. Désormais. Sous ta responsabilité. »

J'avais l'impression que Mindy venait de lire un télégramme.

Sans aucun tact, elle me poussa contre Louis, avant de lâchement s'enfuir en courant, m'abandonnant. Je ne vous cache pas ma surprise quand je le sentis me rattraper, juste avant que mon corps n'atteigne le sol. Moi qui m'attendais à ce qu'il me laisse m'écrouler parterre sans aucun remords, il s'avère que j'avais tort sur toute la ligne. Mon visage était enfoui contre son torse, alors que le reste de mon corps avait écrasé le sien.

L'étoffe en cachemire de son pull caressait ma joue à chaque fois que sa poitrine s'éleva, pour ensuite redescendre la seconde d'après. Mes sens, quant à elles, ne tardèrent pas à être asphyxié agréablement par l'odeur de son parfum. Je ne bougeai pas de mon emplacement, levant timidement mes iris émeraude en l'air pour examiner brièvement nos différences de taille. Il n'y a aucun doute là-dessus, son corps dominer largement le mien.

Je fus surprise par la douceur de ces doigts, qui pianotaient distraitement ma colonne vertébrale à travers mon manteau d'hiver. Je mordille doucement ma lèvre en sentant son bras gauche, fermement serpentait autour de ma taille pour me coller à lui. Je gesticulai de manière enfantine quand il plongea sa main dans mes cheveux, afin de les dégager derrière mes épaules. Je poussai un petit rire, amusé, en le sentant parcourir ma joue du dos de son index.

Mais ce rire fut de courte durée.

« Ouvre la bouche. » M'ordonna-t-il sur un ton monotone.

Qu.. QUOI ?

Ai-je bien entendu ce qu'il vient de me dire là ?

« Q-quoi ? » Bégayai-je, choqué.

« J'ai dit ouvre la bouche. » Répéta-t-il d'un air agacé et j'agitai vivement de gauche à droite la tête pour lui faire comprendre mon refus. « Ne m'oblige pas à le faire moi-même. » M'avertit-il, en bloquant mon corps contre lui, quand il me sentit gesticuler comme un vers.

« M-mais... » Il posa son index sur ma bouche pour me faire taire.

« Allez, Adriana ! On fait 'AH' ! »

Comme un adulte l'aurait fait à un enfant pour l'inciter à manger ces légumes, Louis ouvrit grand sa bouche pour m'inciter à l'imiter.

Je contemplai sans énoncer le moindre mot son palais, puis les lignes de sa dentition blanche et parfaite. Je me résignai à lui obéir, quand ce dernier m'envoya un regard sévère, séparant timidement mes pulpeuses lèvres d'entre elles. Ma bouche désormais juste assez ouverte comme il le souhaite, Louis glissa sans attendre son majeur et index à l'intérieur, me prenant complètement à dépourvue. Il plongea profondément ces doigts à ma gorge, pivotant rapidement mon corps face à une benne à ordures, qui logeait près de la porte d'entrée pour m'inciter à vomir à l'intérieur.

Mais il est fou ?

« Ne m'en veux pas, ma beauté, mais j'anticipe juste ta future réaction. »

Maudit soit ce Louis Tomlinson !

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Pour celle ou celui qui se demande quel est le chanson où Mindy et Adriana chantent désespérément comme des casseroles, j'ai pris soin de vous la mettre en média de sorte à ce que vous puissez au moins connaître le vrai rythme MDR ! Aha ! =>

Ps : Je sais que vous détester toute Avery et qu'à cet instant vous voulez me tuer, mais... MAIS ! Il est maintenant temps que vous le connaissez et que vous vous fassiez une véritable opinion sur lui ;)

Ps2 : Je suis désolée pour la #TeamLoudrina pour une très peu apparition de Louis dans ce chapitre. Mais par contre, vous avez eu droit à le retour en 'folie' de Mindy, bon ok, je me tais, c'est pas pareil. Mais je vous aime quand même hein *.*

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