Chapitre trente-neuf.
Re-Bonsoir !
Comme promis, voilà le chapitre publié ! Et le premier de 2015 en plus de ça *.* Donc pour celle qui voulait m'étrangler précédemment, retirer ça tout de suite grrr ! En tout cas, j'espère que vous avez tous et toutes passés de bonne vacances !
Je vous souhaite *pleurniche* une bonne rentrée !
Et une bonne lecture, mes Dauphins en argent.
Love you.
♥
Ps : Sorry pour les fragiles, mais en fouillant dans mes dossiers j'ai retrouvé ce gif so cute cnaicaockzocejzicnezicjzc de Louis et je me suis dit qu'il fallait ABSOLUMENT que je la mette, parce que voilà quoi => cijeckzockzopczpcol
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- à l'écoute - R5 - Pass me by.
Je pris une profonde et longue inspiration et expirai doucement. Je contemplai une dernière fois mon reflet à travers la glace, vérifiant qu'aucune mèche rebelle s'était échappée de ma tresse en forme d'épi, qu'il n'y a aucune salade verte coinçait entre mes dents et qu'aucun bouton n'a fait subitement apparition sur mon visage. S'ensuit tout de suite de près par mon maquillage, où j'avais minutieusement pris soin d'appliquer un crayon et un mascara noir waterproof au cas où la neige déciderait de montrer le bout de son nez.
Ou bien encore la pluie, qui sait ?
Je saisis mon baume à lèvre, où je retirai le couvercle en forme de cercle. Rapidement, l'odeur de noix de coco frappa mes sens. Je plongeai mon majeur à l'intérieur, traçant trois petits cercles, tapotant le produit sur mes lèvres. Une fois satisfaite, je refermai le couvercle, émettant trois pas à reculons pour cette fois contempler ma tenue. Je vérifiai que mon jean soit bien rentrer à l'intérieur de mes bottines et que mon haut ne soit pas de travers.
Souriante, je tournai sur moi-même, tombant nez à nez face à Gwen.
« Je veux tous les détails ! » Nos rires résonnèrent à l'unisson à travers la chambre.
« C'est promis ! »
J'enfilai ma veste, mon écharpe et mon bonnet et embrassai Gwen sur la joue pour la saluer. J'esquivai du mieux que je pouvais les étudiants qui montèrent les escaliers, me frayant un chemin jusqu'à la porte d'entrée. Je l'ouvris et tombai face à Avery, qui s'apprêtait à pousser la porte pour pénétrer à l'intérieur. Mon visage fut immédiatement frappé par le vent glacé. Mon coeur eut un raté, quand il se pencha vers moi pour embrasser mes deux joues.
« Hey, prête a passé la journée avec moi ? » Je hochai timidement la tête, cachant une partie de mon visage rougis derrière mon écharpe. « C'est parti dans ce cas ! » Il réajusta correctement son bonnet et me fit signe d'un mouvement de la main, pour m'indiquer de sortir la première.
Tel un parfait gentleman.
Vingt minutes plus tard...
« Oui, encore en plein dans le mile ! » Hurlons-nous tous à l'unisson dans un applaudissement, quand un enfant réussit à marquer un panier à trois points.
« C'est l'heure du goûter, les enfants ! » S'écria Rose, l'organisatrice de cette journée.
Pour mieux apprendre à le connaître, Avery a décidé de me faire découvrir son univers. Une fois par semaine, il rendait visite à ce centre de loisirs qui réunissait uniquement des enfants orphelins. Il aidait Rose à préparer le goûter et à choisir des activités pour les enfants. Aujourd'hui, l'activité qu'il leur a proposée fut son sport favori : le basket. C'est dans un chaleureux sourire, qu'il n'a pas hésité à leur apprendre toutes les techniques qui faisaient de lui un joueur hors pair.
Et tous cela dans la joie et la bonne humeur.
« Hé, Rocchietti ! » Installé à la troisième marche des gradins, je saluai d'un mouvement de la main Avery, quand ce dernier me fit signe. « Que dirais-tu d'apprendre à ton tour de marquer un panier à trois points ? »
« Euh, j-je.. »
« Allez, viens ! » M'encouragea-t-il en récupérant sa balle orange.
J'étais complètement nulle en sport.
Mais, je décidai de me prendre au jeu et de me levai de mon emplacement pour marchai jusqu'à lui. Mon regard se posa sur sa balle orange, qui heurta à plusieurs reprises le sol dans un bond et au rythme qu'Avery avait entrepris d'émettre. Puis, se levèrent au même moment où ce dernier, l'attrapa brusquement dans les airs. Avery fléchit ces genoux, les verrouilla pour ne pas perdre l'équilibre et sauta pour tirer. La balle heurta en plein milieu du rectangle rouge, entrant sans surprise dans le panier.
Au grand jamais, je ne saurais faire ça !
« Allez, viens ! Je ne vais pas te manger ! » Se moqua-t-il en ramassant la balle.
« C'est q-que.. » J'entrai dans le terrain, m'avançant jusqu'à lui. « Je suis vraiment nulle en sport. » Il haussa ces épaules et fit en sorte de me placer face au panier.
« Première étape : se placer face au panier. Ne t'en fais pas, ça s'apprend. » Il sourit de toutes ces dents. « Tiens. » Il me confia la balle et je m'empourpre, quand il entreprit de se placer derrière moi. « Tu vois le rectangle rouge.. » Il me désigna le rectangle situait juste au-dessus du panier. « Là-bas ? » Je hochai doucement la tête. « C'est au centre qu'il va falloir viser. » Je mordillai l'intérieur de ma joue quand il posa ces mains sur mes hanches, m'incitant ainsi à fléchir mes genoux. « Deuxième étape : fléchir ces genoux. » Sa voix ne fit qu'un murmure contre mon oreille et j'ai bien cru flancher. « Fais gaffe de ne pas tomber ! » Pouffa-t-il en me rattrapant par la taille, m'aidant ainsi à me redresser.
« Oh. » Il se pinça la lèvre, posant ces mains de chaque côté de mes épaules.
« Troisième étape : garder l'équilibre. » Il racla sa gorge pour l'éclaircir. « Quatrième étape : placer le ballon sur ton point de tir. Je m'explique.. » Il fronça le bout de son nez. « Si tu places ta balle trop haute ou bien encore trop basse, ça risque d'affecter la précision de ton tir. Donc.. » Il saisit mes coudes, qu'il positionne sous le ballon. « Il faut que tu fasses en sorte de toujours positionner tes coudes sous le ballon. »
Je ne pensai vraiment pas qu'il y aurait autant d'étapes pour un tir à trois points.
Preuve comme quoi, je ne connaissais rien au basket.
Ou plutôt, en sport tout court.
« Cinquième étape : saisir correctement le ballon. » Il fit en sorte à ce que mon bras tireur soit perpendiculaire aux coutures de la balle. « N'oublie jamais de laisser un petit espace entre tes paumes et le ballon pour qu'il puisse facilement t'échapper. » J'acquiesçai bêtement. « Sixième étape : pousser le ballon vers le haut à l'aide de ton bras tireur. » Il guida mes doigts qui maintenaient le ballon vers le point de tir, le ramenant sans attendre à mes yeux. « Et enfin, septième étape : tirer. » Il m'incita à de nouveau plier mes genoux, avant de s'écarter de ma personne pour me laisser sauter.
Je relâchai la balle dans un souffle, observant, comme hypnotiser son trajet jusqu'au cadrant rouge. L'objet en cuir heurta le carré rouge, avant de plonger en plein dans le mile dans le panier. Je ne pus m'empêcher de hurler de satisfaction, sautillant sur place, levant bien en hauteur mes bras en 'V'. Puis, prise de pulsion, je me tournai pour faire face à Avery pour lui sauter au cou. Ce dernier me rattrapa dans un éclat de rire, me ramenant instantanément à la réalité.
« J-je.. » Je m'écartai brusquement de lui. « Désolé, c'était sur le moment e-et pu-puis.. »
« C'est pas grave. » Je raclai exagérément ma gorge, croisant mes bras contre ma poitrine.
« T-tu.. Tu as toujours été passionné par ce sport ? »
« Toujours. J'ai eu ma première balle en peluche à deux ans.. » J'éclatai de rire. « Hé, ne te moque pas ! J'ai considéré cette balle comme la prunelle de mes yeux, mon bébé ! Et je me suis surtout amusé à le lancer de partout à travers la maison, rendant complètement hystérique mon père, mais heureuse ma mère. » Avoua-t-il.
« Et je parie que tu lui as même attribué un nom ! » Plaisantai-je entre deux rires.
Mais ce dernier ne tarda pas à m'adressait un regard faussement assassin, me faisant alors rapidement comprendre que ce fut effectivement le cas.
Oh.
« Sérieusement ?! » Jetai-je, choqué. « Comment tu l'as appelé ? »
« Tu vas rigoler ! » J'agitai négativement la tête. « Menteuse. » Je lui tapai gentiment le bras, l'arrachant un petit sourire. « Je l'ai appelé.. » Il se tut, désirant faire durer le suspense.
« Allez, dis-moi ! » Pleurnichai-je en faisant la moue.
« D'accord, d'accord. » Il leva ces mains en l'air, penchant en avant sa tête. « Je l'ai appelé.. » Il enfouit sa bouche au creux de mon oreille. « Bou... »
« Ah, Julian ! Enfin, je te trouve ! »
J'orientai mes prunelles vertes vers un jeune garçon à la chevelure brune en bataille, assis à la première marche des gradins, seul. Je n'avais même pas réalisé qu'il se tenait à nos côtés depuis tout ce temps. Curieuse, je penchai ma tête sur le côté pour une meilleure vue sur cette enfant. Ce dernier balança doucement ces jambes de haut en bas dans les airs, la tête baissée, tripotant distraitement ces doigts.
Pourquoi ce garçon me fit soudainement penser à....
« ... Louis. »
Ces deux petites syllabes venaient de me glacer le sang.
Ébahie, je pivotai rapidement mon visage à ma gauche, rencontrant le profil droit d'Avery.
« Qu.. Quoi ? » Balbutiai-je tout bas. « Qu'est-ce que tu viens de dire ? »
« Oh, rien. » Il haussa ces épaules. « Je disais juste que ce garçon me faisait penser à Louis. »
« Allez, viens Julian ! Tu ne veux pas goûter ? » Insista doucement Rose.
Julian secoua la tête sans énoncer le moindre mot pour seule réponse. Il se concentra derechef sur ces doigts, où j'ai pu remarquer qu'il maintenait fermement un petit porte-clé en peluche en forme de lapin.
« C'est le dernier cadeau que ces parents lui ont donné av-avant d-de.. » Me chuchota Avery dans une grimace.
« Oh mon dieu. » Il n'a pas eu besoin de terminer sa phrase pour que je comprenne. « Mais.. » Je fronçai les sourcils. « Louis n'est pas orphelin ! À moins que tu ne me parles d'un autre Lou... »
« Tomlinson. » Me coupa-t-il dans un soupir. « Et oui, malheureusement je parle de ce Louis. Le point commun souligné est la solitude. » Il me pointa du doigt Julian.
Pourquoi malheureusement ?
Ne me dîtes pas que leur 'haine' est mutuelle ?
« Julian a énormément de mal à communiquer avec l'autrui. Il refuse de se mélanger aux autres orphelins. Il n'exprime aucune émotion, n'écoute que très rarement les consignes données par Rose et prie chaque nuit pour retrouver ces parents. »
Je me surpris à avoir un pincement au coeur à la pensée de ce garçon, qui ne verra jamais ces prières s'exaucer. Un silence s'installa rapidement entre nos deux personnes. Je n'avais pas quitté ce garçon des yeux, qui fut désormais contrains de suivre sa responsable qui l'a poussé à rejoindre le groupe d'enfant.
« Comme c'est triste. » Je finis par briser le silence dans une toute petite voix et il acquiesce.
« Tellement. » Je portai mon attention sur Avery.
« Pourquoi m'avoir emmené ici ? »
« Pour que tu connaisses mon univers. » Je fronçai les sourcils. « Je savais qu'avec toi, peu importe l'endroit où je t'emmènerais, tu seras partante. Tu ne sembles pas être le genre de fille à te soucier de l'importance des lieux, bien au contraire. Toi, tu fais partie de celle qui sait apprécier leur beauté, sans jamais une seule fois te plaindre. » Gênée, je décidai de changer de sujet.
« Louis et toi, vous vous connaissez depuis longtemps, n'est-ce pas ? » Je pris son silence pour une réponse affirmative. « Et je suppose que tu le détestes aussi ? »
Il poussa un petit rire.
Ma question était si drôle ?
« C'est ce qu'il ta fait croire ? Que je le détestais ? » Je haussai mes épaules. « Je ne le déteste pas. »
« Mais tu connais la raison du pourquoi, lui, il te déteste ? » Il se gratta la nuque dans une grimace, ce qui n'était pas difficile à comprendre que j'ai raison. « Pourquoi est-ce qu'il te déteste ? » Insistai-je, en prenant soin d'appuyer sur les trois dernières syllabes.
« J-je.. » Il passa sa main dans ces cheveux, l'ébouriffant. « Tu devrais aller lui poser toi-même la question. »
Sache, Avery que...
C'est ce que je n'arrête pas de faire !
**
« Soulève tes jambes ! » Criai-je à Louis par-dessus le bruit de l'aspirateur, mais il ne bougea pas d'un pouce.
Je levai les yeux au ciel, le foudroyant d'un regard mauvais. Je savais qu'il ne pouvait pas me voir, mais je m'en fiche. Son visage fut caché derrière un bouquin qu'il maintenait fermement entre ces doigts, comme s'il avait peur qu'il disparaisse. Quant à son corps, il était affalé en verticale en plein milieu du lit, les jambes croisées de manière décontractée. Je décidai de gentiment cogner l'aspirateur dessus pour lui faire comprendre de les pousser, mais en vain. Il semblait volontairement m'ignorer.
Après mon rendez-vous avec Avery, j'ai découvert un post-it de la part de Gwen, m'annonçant que Louis était passé dans la journée. Je n'étais pas dupe, je savais qu'il voulait que j'exécute les trois cent mille corvées de la Terre entière pour obtenir son pardon. J'ai donc dû faire un détour jusqu'à sa maison de fraternité. D'ailleurs, j'ai gagné de la part de ces deux frères de maison, un hurlement de frayeur quand ils m'ont ouvert la porte, en plus d'un interrogatoire sur le fait que je sois réellement sobre.
Louis les a-t-il tous rendus fous ?
« Louis ! » Je décidai d'éteindre l'aspirateur. « Tu vas pousser tes jambes, oui !? » Ces yeux bleus m'accordèrent enfin un tant soit peu de l'importance.
« Pourquoi t'arrêtes-tu ? » Me questionna-t-il innocemment, un petit sourire jouant au coin de sa lèvre. « Allez, allez ! » Il fit valser sa main en l'air. « En plus, t'as oublié une poussière.. » Il me pointa la zone situait sous ces jambes, qu'il avait comme par hasard finit par pousser. « Là. » Je soupirai d'agacement, posant mes mains sur mes hanches.
« Tu te fiches de moi, j'espère ? » Il tourna la page de son livre, pour se re-concentrer de nouveau dessus.
« Nope. » Je pouvais déjà imaginer son sourire arrogant, arquais le coin de sa lèvre. « N'oublie pas que ta mon linge propre à ranger ! » Je remis en marche l'aspirateur, marmonnant exagérément sa dernière phrase de manière enfantine en lui tournant le dos. « Oh, et j'ai entendu ! » S'écria-t-il par-dessus l'appareil, me figeant sur place.
« Espèce de sale petit... »
Quinze minutes plus tard...
Après avoir inspecté à plusieurs reprises les moindres recoins de sa chambre - où j'étais sûre à cent pour-cent, qu'il avait fait exprès de prendre tout son temps - Louis jugea qu'il était temps pour moi de passer à la 'prochaine' corvée. À ce rythme-là, j'ai bien peur que le chemin jusqu'à son pardon risque d'être encore très loin.
Mais encore ?
Allait-il réellement me pardonner ?
'La prochaine fois, tu sauras qu'avoir pitié de lui ne t'apportera que des ennuis !'
Me siffla malicieusement ma conscience.
Et elle a raison.
J'émis un petit soupir, prenant dans mes bras la pile de linge propre de Louis, qu'était situé sur un comptoir près des machines à laver. Je remerciai dans un sourire un étudiant, qui eut la gentillesse de me tenir la porte, pour me céder le passage hors de la buanderie. Je me dirigeai jusqu'à la cage d'escalier, ignorant les murmures qu'on fit à mon égard.
D'après le peu que j'ai pu entendre, ils parlaient tous de la soirée du Royal rock festival. Ils n'ont pas hésité à souligner le fait que je ressemblai à une 'enfant hyperactive' lorsque j'étais ivre et hors de contrôle. Oh, et bien sûr à me définir comme une personne 'dingue' ou encore 'distrayante', pour ceux qui n'ont pas été à la party des Trippi et qui ont pu voir mes âneries.
« Le bon côté des choses au moins, c'est qu'au lieu de s'en prendre à nous lorsqu'il est en colère, ça sera sur elle qu'il s'acharnera ! » Conclus un des garçons dans un sourire rayonnant.
N'importe quoi !
Je roulai des yeux et passai à côté de lui pour pouvoir monter les marches des escaliers. Grâce à eux, je ne pus m'empêcher de faire travailler mon esprit - très sélectif - à la recherche du moindre souvenir de ce que j'ai bien pu faire ce soir-là, en vain. C'était absolument le néant. Les faibles échos du grincement de la porte ne semblèrent pas gêner Louis, quand je la poussai à l'aide de mon coude pour pénétrer à l'intérieur, non.
Louis avait changé de livre cette fois-ci, optant pour un roman policier. Je refermai la porte doucement derrière moi et marchai jusqu'à sa commode pour pouvoir ranger ces vêtements par couleur comme monsieur le souhaitait. Pour être honnête, j'avais clairement l'impression d'être sa femme de ménage, plutôt que d'une personne, qui ne demande qu'à être pardonnée, pour un acte qu'elle ne contrôle pas.
Je tirai sur un nouveau tiroir, plaçant à l'intérieur un t-shirt délavé que je reconnaissais : ce fut celui que j'ai porté à mon réveil le lendemain de ma soirée au festival. À cette pensée, mes joues ce sont subitement chauffer, me faisant comprendre leur changement de couleur. Je secouai la tête et fermai brusquement le tiroir. Je chassai immédiatement l'image de Louis, qui a du certainement voir chaque défaut qui composer mon anatomie, quand il m'avait changé comme une enfant.
« Louis ? » Je m'étais mis dos à la commode, croisant mes bras à mon dos.
« Mh ? » Nos orbes aux couleurs différenciés se rencontrent, laissant place à un petit silence. « Un problème ? » Il haussa curieusement un sourcil et je pris une profonde inspiration.
« Tu vas trouver ça 'drôle' de te demander ça maintenant.. » Je forçai un petit rire, l'observant placer un marque-page dans son livre, qu'il ferme. « M-mais, je me demandai.. » Je tripotai nerveusement mes doigts, mordant ma lèvre. « Qu'est-ce qui s'est passé le soir où je n'étais pas 'vraiment' en état.. »
« Tu veux dire plutôt pas du tout ? » Me corrigea-t-il aussitôt.
« Oui, bon ! » Grognai-je, en levant les yeux au ciel. « Pas du tout en état de faire quoi que ce soit par moi-même ? »
« Ça dépend.. » Il se frotta l'air faussement pensif le menton. « Tu parles de ton entrée ou bien de ce qui s'est passé dans cette chambre ? » Je lui fis comprendre en le foudroyant du regard, que je parlai de ce qui s'est passé dans cette chambre.
L'entrée, je le savais déjà.
Du moins, je crois ?
« N'est-ce pas évident ? » Mes yeux s'arrondissent, prêt à entendre tous et n'importe quoi. « Absolument rien ! » S'exclama-t-il sur un ton un peu trop enjoué à mon goût.
« T-tu.. » C'est ébahi, que je le regardai reprendre son bouquin. « Tu te fiches de moi, là ? » M'écriai-je, irrité.
« Un tout petit peu. » Affirma-t-il en levant son pouce et son index en l'air, où il prit soin de créer un petit espace entre, pour me montrer l'ampleur de ces dires.
« Tu es.. » Je me plaçai face à lui, portant mes mains sur mes hanches.
« Vois-tu ton emplacement ? » Me coupa-t-il brusquement en pointant le sol. « Et bien, c'est exactement à cet endroit que je t'ai changé. » Admit-il en reposant son livre sur le matelas.
Je déglutis, laissant mes bras retombaient d'une part et d'autre le long de mon corps. Louis se redressa sur son lit, afin de se placer tailleur au bord. Il passa vivement ces doigts dans ces cheveux châtains indisciplinés, qu'il dévala à sa nuque pour le gratter. Finalement, il décida de se lever. Il marcha paresseusement jusqu'à moi - ou du moins jusqu'à sa commode - pour se placer à ma droite.
« On était exactement comme ça. » Dit-il en me saisissant par les épaules pour me placer correctement face à lui. « Tu n'as pas fait la difficile contrairement à ce que j'ai pu appréhender. » Commence-t-il. « Mais, j'en ai déduit que c'était certainement dû à ta course 'folle' avec deux de mes confrères, qui ont essayé de t'attraper toute la nuit à l'arrière-cour qui t'a épuisée. »
« Qu.. Quoi ? » Me questionnai-je tout bas. « C'est pour ça qu'ils m'ont traité de dingue ? »
« Avant même que j'ai commencé à te déshabiller.. » La chaleur précédente que j'avais ressentie au niveau de mes joues n'a pas attendu longtemps pour refaire son apparition. « Tu me suppliais déjà de te pardonner. » Il pinça mon menton, qu'il soulève, quand il constata ma gêne. « Tu as même dit mot pour mot.. » Il élimina l'espace qui séparer nos deux corps l'un de l'autre, penchant son visage. « 'Je ferais n'importe quoi pour me faire pardonner.' » Sa voix ne fit qu'un murmure. « Alors, pour tester ta sincérité.. » Mes lèvres s'étaient séparées en 'o' quand il agrippa brusquement ma hanche, pour me plaquer dos à la commode. « J'ai fait en sorte d'encore plus restreindre l'espace qui séparer nos personnes. » Je le fixai, ahuri, ne réagissant pas, lorsqu'il écrasa son nez contre le mien. « Tu m'as laissé te toucher. » Je sentis son pouce traçait des petits cercles contre ma hanche, m'envoyant de petites décharges. « Tu m'as permis de voyager mes doigts à travers ton corps. » Souffla-t-il en remontant lentement ces phalanges le long de ma taille à ma poitrine, faisant cette fois violemment palpiter mon échine. « Tu m'as.. »
« Lo.. Louis ? » Réussis-je faiblement à articuler, quand il émit un petit pas en avant pour réunir une bonne fois pour toute nos bassins. « Concrètement qu'avons-nous fait ? » Un sourire égayé anima ces lèvres.
« À ton avis ? » Il plongea son visage au creux de mon cou, déposant un tendre baiser derrière mon oreille, enchaînant avec un second contre ma nuque. « Nous avons passé la nuit ensemble. » Chuchota-t-il suavement contre ma peau, le picorant sans surprise de frisson.
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Vous avez vu ? J'ai anticipé ma survie avec cette dernière partie qui place uniquement le couple Loudrina en avant. Je vous connais trop bien. Je sais que tous que vous avez voulu faire dans cette première partie c'était de m'étrangler, mais ! Il se peut que l'une d'entre vous à changer d'avis sur Avery, non ? Non... ? (a)
Ps2 : Je vous remercie pour vos playlist, grâce à vous j'ai découvert de nouveaux artistes que je trouve absolument cojckockzockzcozkc *.*
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