Chapitre trente-huit.

BON RÉVEILLON ET HAPPY NEW YEAR MES BÉBÉS OURSONS *.* Ohlala, j'arrive pas croire que demain nous sommes en 2015 ! Et que c'est le dernier chapitre de It's pure, it's you en 2014. Le temps passe si vite......

Quelles sont vos résolutions ?
Personnellement, je n'en ai pas aha. De toute façon à chaque fois que j'en fais, au bout de même pas trois jours ciao, ciao ! Hasta luego !

Sur ceux, je vous souhaite une bonne lecture !

Ps : Si vous trouvez Adriana bizarre c'est normal, elle est bourrée. Et si vous trouvez Louis encore plus bizarre que d'habitude (non il n'y a pas de lemon, mais.. Enfin, vous verrez!) alors là.. Vous avez encore rien vu MDRRR *sors*

Ps2 : Juste pour bien commencer l'année 2015 et évidemment pour vous, j'ai mis Avery au placard. Bah voui, quoi ? Je ne voulais pas me retrouver morte, enterré six pieds sous terre le 31 décembre. Mais rappelez-vous bien que je l'ai fait pour vous, hein ? :p

_______

Louis Tomlinson

« Elle est là ! Attrape-là, Harry ! » Il manqua de peu d'entourer ces bras autour de la taille d'Adriana, gagnant de ma part une grimace.

« Bordel de merde ! » Il venait de se prendre la porte de la cuisine en pleine poire.

« Tu ne m'auras pas, tu ne m'auras pas ! » Chantonna Adriana en sautillant de partout.

Zayn et moi avons eu le réflexe de bondir au même moment pour l'attraper, mais elle réussit à se faufiler rapidement par la baie vitrée qui menait à l'arrière-cour de la fraternité.

Nous poussâmes un gémissement de douleur, quand nos fronts s'entrechoquent, tombant en synchronisation bruyamment sur nos postérieurs. Nous grimaçâmes, passant nos mains à nos visages, pour exercer un massage sur nos tempes. Ça faisait un peu plus de deux heures, que nous pourchassons Adriana à travers la maison de fraternité. Cette dernière, ma d'ailleurs, clairement fait comprendre, qu'elle allait m'en faire voir de toutes les couleurs.

Mon acte d'anticipation n'a pas été à son goût.

« Bordel ! Cette fille est encore pire que toi quand elle est bourrée ! » Se plaignit Zayn.

« Quoi ?! » Jetai-je faussement outré. « Je n'agis pas comme ça moi ! » Me défendis-je.

« Effectivement ! » Pouffa Harry. « Toi, contrairement à elle, t'es un vrai moulin à paroles. » Il secoua légèrement la tête. « Alors que, elle, elle est 'juste' insupportable. » Et encore 'juste' est un mot faible.

« Le yin et le yang. » Acheva Zayn, provoquant un roulement de yeux de ma part.

« La ferme ! »

Après quelques secondes de répit, Zayn et moi nous nous relevâmes maladroitement sur nos jambes. On se tourna automatiquement vers Harry, lorsque se dernier clama haut et fort avoir eut une excellente idée. Nous l'observons donc sans lui poser aucune question, se diriger jusqu'au tableau électrique qui logeait près de la porte de la cuisine, qu'il ouvrit.

Pour être honnête, je m'attendais déjà au pire.

Harry a toujours eu des 'idées' farfelues.

« Hé, Tommo ! Lequel d'entre eux permet d'activé l'arrosage déjà ? » Je me dirigeai jusqu'à lui, contemplant en silence chaque disjoncteur.

« Qu'est-ce que tu comptes faire ? » Je haussai un sourcil, confus, par sa 'brillante' idée.

« La décuvée ! » Répondit-il, comme si ce fut la chose la plus évidente au monde.

« Parfois, t'es vraiment intelligent quand tu le veux ! » Il leva les yeux au ciel à ma remarque.

Pourquoi ne l'ai-je pas pensée plus tôt ?

Décuver Adriana grâce au tuyau d'arrosage.

C'était rapide, efficace et économe. Et puis ? Ça nous évitait une course folle, derrière elle, dont je venais de découvrir ces talents cachés d'athlétisme. Je désignai à Harry le disjoncteur, qui lui permettrait d'activé l'arrosage manuellement. Très vite, le cri perçant d'Adriana nous signalèrent que les tuyaux d'arrosage ont été bel et bien activés.

« Cette fille est complètement barge ! » S'exclama Josh, l'un de mes confrères de fraternité.

Complètement barge ?

Où voulait-il en venir par là ?

Josh se tenait au côté de Mike, son colocataire, face à la baie vitrée. Ils semblaient tous les deux amusés par le spectacle qu'Adriana leur offrait malgré elle. Je ne pus m'empêcher de remarquer leurs tenues soignées, m'indiquant qu'ils allaient très certainement se rendre à la party des Trippi, qui se déroulait à l'autre bout du quartier. Ils avaient opté tous les deux pour une coiffure à l'allure décoiffée, des jeans serrés, seul le haut pouvait les différenciais. Mike portait un pull marron, tandis que Josh portait une chemise à carreau bleu et blanc. Je décidai d'emboîter le pas jusqu'à eux, me plaçant aux côtés de Mike.

Mes yeux s'arrondissent à la vue d'Adriana, pivotait joyeusement sur elle-même sur l'herbe verdoyante. Elle avait écartée horizontalement ces bras, tel un ange, pour mieux accentuer ces pirouettes maladroites dues à son manque de concentration. Son cri ébahi venait de se remplacer par un rire cristallin, que je trouvais sans surprise joviale, chaleureuse et pleine de vie. Ses cheveux blonds désormais trempés, sautillaient en cascade à chaque tour sur ces épaules et ses pulpeuses lèvres roses et douces ne purent s'empêcher de sourire de bon coeur.

Un maigre sourire vint arquer le coin de ma lèvre.

Elle est magnifique.

« Mike, Josh, allez l'attraper. » Leur ordonnai-je sur un ton monotone, sans même leur adressait un seul regard.

« Q-QUOI ? » Jetèrent-ils en choeur. « Pourquoi pas Zayn ou Harry ?! On vient tout juste de.. » Ils se tuent brusquement, lorsque mes perçants yeux bleus leur donnèrent un tant soit peu d'importance, déglutissant.

« Je n'ai pas très bien entendu votre réponse, pouvez-vous me le répéter ? » Demandai-je calmement, gagnant de leur part un hochement négatif de la tête.

« E-euh.. »

Ils n'osèrent plus prononcer quoi que ce soit et exécutèrent mes ordres sans broncher.

Ils sortirent à tour de rôle à l'arrière-cour, jetant un oeil à ma belle italienne, qui continuait à tourner sur elle-même tel une toupie. Je pouvais entendre les éclats de rire d'Harry et Zayn résonnaient à mes côtés, à la vue de Josh et Mike en pleine dispute pour celui qui ira récupérer Adriana. Je décidai de les encourager et par la même occasion ne pas faire de jaloux, en raclant à deux reprises exagérément ma gorge pour montrer mon impatience. Ils eurent un hoquet de surprise et se résignèrent à franchir tous les deux la limite hors des dalles.

Adriana hurla comme une hystérique quand elle se rendit compte, que Josh et Mike coururent à sa poursuite. Je dois admettre que sa petite taille et sa soudaine rapidité de vitesse, lui permettaient aisément de fuir mes confrères. Ce petit jeu du chat et la souris avaient même duré plusieurs minutes, au point que les garçons finissent par glisser dans la boue. Son rire résonna mélodieusement dans les airs, gagnant de ma part un sourire amusé, tandis qu'ils redoublèrent les rires d'Harry et Zayn. Elle finit par s'agenouiller près de Josh, tandis que j'indiquai à Harry de couper l'arrosage dans un claquement de doigt.

« Oh, Louis !? Ce gars-là.. » S'écria-t-elle en pointant du doigt Josh. « Viens de t'insulter là ! » Josh se tendit à ces mots, se redressant subitement en tailleur.

« C'est pas vrai ! Je te le jure ! » Il grinça des dents et bondit sur elle pour l'attraper, mais Adriana eut le réflexe de se rétracter à temps.

« Menteur, menteur, menteur ! » Chantonna-t-elle en lui tirant puérilement la langue.

Elle trottina jusqu'à moi pour me sauter dans les bras. Pris au dépourvu, je la rattrapai juste à temps avant qu'elle ne heurte le sol. J'entourai instinctivement fermement mes bras autour de sa taille, la collant au maximum contre moi. Très vite, je réalisai la température glaciale de son corps tremblotant, qui contrastait complètement avec le mien. J'eus le réflexe de quitter ma position près de la porte coulissante de la baie vitrée, pour l'inciter rentrer complètement dans la pièce de séjour.

Mes mains se sont frottées à une vitesse éclair le long de ces bras, ainsi que de son dos, de sorte à lui procurer assez de chaleur. Je n'hésitai pas à la réprimander gentiment, quand elle se mit à bouger pour se placer sur la pointe des pieds. J'eus un sursaut de surprise, ébahis par sa peau glacée. Elle était complètement gelée. La sensation de son visage roulant à mon cou fit instantanément frémir mon échine. Une partie du mien s'était enfouie dans sa chevelure blonde, constatant qu'ils n'étaient pas si trempés que ça en fin de compte.

Mais elle n'en reste pas moins gelée.

« Lou.. Louis ? » Susurra-t-elle dans une toute petite voix. « J-j'ai s-si fro-froid. » Face à sa vulnérabilité, je ne pus m'empêcher de la serrer d'autant plus qu'elle ne l'était déjà contre moi.

Le décuvage commençait à marcher.

Qu'est-ce qu'il lui a pris de boire comme ça ?

Je passai mon bras gauche sous ces jambes, tandis que la seconde vint se glisser au niveau de ces omoplates. Adriana m'accordant à cet instant une confiance aveugle, j'en profitai pour la soulever tel une mariée et bien la maintenir contre mon torse. Elle ne bougea plus. Non, elle s'était juste contentée d'enfouir son visage contre mon vêtement. Je me dirigeai à la cage d'escalier, après avoir libéré mes collègues de maison. Je montai avec précaution chaque marche, tout en jetant parfois un oeil sur mon italienne.

Adriana semblait avoir trouvée un nouveau passe-temps pour passer le temps. Elle avait saisi entre ces fins doigts mon t-shirt qu'elle empoignait et tirait dessus, pour finalement le froisser sans but précis. Quant à moi ? Je me contentais simplement d'ignorer son comportement enfantin. Et évidemment garder mon équilibre et si possible de ne pas tomber à la première marche que mon pied rencontrerait. Je savais que je n'étais pas mieux qu'elle, quand je ne pensai pas droit. Alors, je me contentai d'attendre patiemment qu'elle dessaoule.

« Tu me détestes ? » S'enquit-elle en jouant nerveusement avec le tissu.

Je ne répondis pas.

Je me contentai simplement d'ouvrir la porte de mon dortoir et d'allumer la lumière à l'aide de mon coude, avant de la refermer derrière moi avec mon pied. Je fis en sorte de la déposer sur ces deux jambes, près des tiroirs de ma commode. Ces grands yeux verts me fixèrent comme si j'étais un extraterrestre, alors que ces pulpeuses lèvres roses furent séparées, prêtes à briser le silence à tous moment.

« Louis ? » M'appela-t-elle et je lui accordai toujours aucune réponse, elle soupire. « Par.. Tu sais ? Parce que moi ? » Je tirai sur le second tiroir de ma commode pour en extirper un de mes vieux t-shirt. « Je me déteste. » Je dépliai cette dernière, que j'agrippai par les manches et vins le placer au niveau des épaules d'Adriana. « Sache que je ferais n'importe quoi pour me faire pardonner... »

« Ça fera l'affaire. » Marmonnai-je à voix basse en l'ignorant volontairement, plaçant le t-shirt au creux de mon épaule. « Allez, ma beauté. Maintenant, on lève ces bras en l'air. » Lui ordonnai-je en plongeant pour la première fois mes orbes azurés dans les siennes.

« Je sais que tu m'as entendue ! » Objecta-t-elle en tapant des pieds comme une enfant. « Pour-pourquoi souhaites-tu que je lève mes bras ? Que vas-tu me faire, encore ? » Je roulai des yeux et lui fis signe de la main pour l'inciter à se dépêcher.

« Tu es trempé, Adriana. » Me justifiai-je sur un ton calme. « Il faut bien te changer, non ? Puisque tu n'es même pas apte à faire quoi que ce soit par toi-même ! À moins que tu ne souhaites attraper la pneumonie ? » Elle agita vivement sa tête de gauche à droite et se résigna à m'obéir en levant ces bras.

Je pris une profonde inspiration, puis expirai lentement, quand je réalisai l'action que je m'apprêtai à faire dans les secondes qui suivent. Je baissai les yeux, ce qui me permettait de fuir son regard, prétextant lui éviter d'être éclaboussé par mes toux imaginaires. Je frottai mes mains à l'arrière de mon jean, les trouvant soudainement moites avant de les diriger droit vers son haut.

C'est hésitant, que je vins saisir la bordure de son pull, le remontant timidement le long de sa taille, en passant par ces bras, pour finir par sa tête. Je laissai le vêtement choir le sol, explorant sans gêne, chacune de ces courbes parfaites, comme hypnotisée. Adriana se tenait là, devant moi, à moitié nue et avec pour seul vêtement un soutien-gorge de la même couleur que mes yeux. Ma gorge semblait être soudainement devenue sèche, comme si elle n'avait pas été hydratée depuis des lustres. J'avalai avec difficulté la bille qui venait de se coinçait à ma gorge, quand elle émit un petit pas audacieux face à moi.

J'orientai ma tête autre part avant que nos pupilles ne s'affrontent dans un duel sans fin, quand je sentis une chaleur inconnue envahir mes joues. Mes paupières se closent faiblement au contact de la pulpe de ces doigts, pianotant tout d'abord timidement contre la ligne proéminente de ma mâchoire. Avant de devenir plus prononcé, voir assuré, lorsqu'elles retracèrent minutieusement le contour de ma pommette, pour au final s'éterniser au creux de ma joue. L'odeur de son souffle alcoolisé s'était chaudement abattue contre mes lèvres, les caressants, les narguant presque.

« C'est bien la première fois que je te vois rougir. » Elle brise le silence, encerclant complètement une partie de mon visage de sa petite main. « Louis ? » M'interpella-t-elle pour avoir toute mon attention. « Dis-moi ce que je pourrais faire pour me faire pardonner ? » Décidément, elle le voulait son pardon.

« Tu ne penses pas ce que tu dis. » Chuchotai-je sans émotion et je pouvais déjà l'imaginer secouer vivement négativement la tête.

« Non, c'est faux ! » Mes paupières s'entrouvrent au même moment, que ma main vint encercler la sienne, calé contre ma joue.

Nous verrons ça demain dans ce cas.

Je frottai ma joue contre sa paume tel un chat, gagnant un tendre sourire de sa part. Mes doigts vinrent se glisser lentement à son poignet, l'agrippant, pour l'attirer contre moi. C'est dans un éclat de rire que son corps heurta brutalement le mien. Adriana se laissa sans broncher cueillir par mes bras fermes et robustes, entourant les siennes autour de mon cou. J'en profiter pour venir planter le bout de mon menton contre son épaule, inhalant profondément son parfum fruité. Nos visages à proximité l'un de l'autre, je m'amusai à entrechoquer le bout de nos nez. Nos lèvres se frôlent, se caressent, mais n'allaient jamais plus loin. Un peu comme s'ils attendaient que l'un de nous finissent par succomber à la tentation.

Mes mains qui logèrent le creux de ces hanches, s'étaient progressivement crispées contre sa chair. Pris de pulsion, je la soulevai brusquement de son emplacement pour la plaquer dos à la commande. Ce simple geste m'avait envoyé une décharge de frisson, animant mon bas-ventre, ainsi que toutes les zones sensibles de mon corps quand mon esprit diffusa des pensées autres que chaste. Je collai ma tempe contre la sienne, fermai une nouvelle fois les yeux au contact de ces petites mains contre mes joues pour mieux apprécier ces caresses. Un ronronnement s'extirpa d'entre mes lèvres quand ces doigts plongèrent dans ma chevelure, caressant divinement mon crâne du bout de ces ongles, qu'elle descend sensuellement à ma nuque.

Quant à mes mains, elles avaient fini par partir à l'exploration de son corps. Je leur ai laissé la liberté de parcourir ces hanches, où je m'attardais un long moment au bas de son dos, l'arrachant un soupir d'aise. Je remontai lentement ces côtes, traçant des cercles dans les sens des aiguilles d'une montre, quand j'arrivais au niveau de ces omoplates. Je ne pus supprimer un sourire de sombre idiot, quand ces doigts chutèrent de ma nuque à mon torse pour agripper désespérément mon haut, démontrant clairement sa vulnérabilité. J'avais pris soin d'explorer chaque centimètre carré de son corps, afin de ne pas manquer une parcelle que je pourrais certainement regretter plus tard.

Je pouvais distinctement sentir les picotements de frissons de cette dernière sous mes paumes, me signalaient que mes caresses lui provoquer une délicieuse torture. Mon esprit avait enregistré les zones où elle semblait être le plus sensible, se disant qu'ils pourraient se servir comme moyen de torture, si jamais Adriana déciderait de jouer une nouvelle fois encore l'appât. Je ne m'étais pas rendu compte que nos bassins avaient fini par se lier, ne faisant plus qu'un. C'était sans doute parce que j'étais bien trop occupé à apprendre par coeur les lignes de son corps. Un rictus se forme à mon visage, quand je me rendis compte qu'une douleur grandissait au fur et à mesure au niveau de ma zone intime.

Qu'est-ce que... ?

« Oh mon dieu ! » J'ouvris les yeux, interrompis par mes propres pensées et découvris Adriana la main plaquée contre sa bouche, un air amusé animant ces mimiques.

« Qu-Quoi ? » M'enquis-je curieusement en levant un sourcil.

« J-je.. » Son visage devint aussitôt rouge pivoine. « Je crois que tu as un problème. »

Elle racla exagérément sa gorge, son minois se faisant d'autant plus rouge qu'on pourrait à cet instant la confondre avec une tomate. On pouvait même lire le mot 'embarras' inscrite sur son front. C'est bien plus tard, qu'elle réussit à me faire comprendre par des signes évidents qu'elle parlait là de ma zone intime. Pire. Elle s'était mise à gesticuler timidement son bassin contre moi, pour attirer toute mon attention sur cette zone précise, autre que dans la profondeur de ces pupilles vertes.

« Bordel, Adriana arrête ! » M'écriai-je en la gratifiant d'un petit coup de reins, pour la bloquer de tout mouvement contre la commode, qui pourrait davantage... Aggraver ma 'situation'. « J-je.. J'ai compris. » Elle éclata de rire de bon coeur et tous que j'ai trouvé pour la faire taire, c'est de cacher son visage avec mon vieux t-shirt.

Bordel, quelle humiliation !

J'espère qu'elle ne se souviendra pas de 'ça' demain.

**

Adriana Rocchietti

Je fus extirpé de mon profond sommeil par les lueurs de la lumière du jour, suivi des quelques bruissements extérieurs auxquels il est difficile pour moi de reconnaître chaque détail. Je n'étais pas en état - ou plutôt - mon cerveau ne l'était pas à réfléchir correctement. Je roulai sur le matelas, cachant instinctivement mon visage sous la couette, que je me mis à respirer. J'ignorai que Gwen avait opté pour une nouvelle marque de lessive. En tout cas, il faudrait que je pense à lui signaler de ne plus en acheter de nouvelle et de garder celle-là.

Mh, en plus de sentir bon, il rendait ma couette extrêmement douce.

« Gwen, j'ignore quelle marque de lessive t'a acheté, mais garde celle-là ! » Grommelai-je en étirant doucement mes bras, sortant au même moment ma tête de la couverture pour pouvoir respirer. « J'adore son ode.. »

« On appelle 'ça' de l'adoucissant. » Mon corps se figea en entendant ce timbre de voix aiguë familier. « Tu sais ? Ce produit qui permet de rendre le linge plus doux et de garder plus longtemps l'odeur parfumée ? » C'est paresseusement que j'ouvris mes yeux, rencontrant une paire d'iris couleur océan. « Cependant, je suis ravi que mon odeur te plaise. » Je toussotai violemment, suffoquant.

« Qu-qu'est-ce que ? » Louis se pencha sur sa chaise de bureau, pour m'aider à lentement m'asseoir en tailleur sur le matelas. « Qu'est-ce que tu fais là ?! » Réussis-je à le questionner, quand je le sentis tapoter mon dos pour atténuer ma toux.

« C'est ma chambre. »

Sa... QUOI ?

Je jetai brièvement un oeil à mes alentours et ne reconnaissait absolument rien qui pourrait provenir de mon dortoir. Effectivement, je n'étais pas dans ma chambre, mais celle de Louis. J'arrivais à l'identifier grâce aux trophées qui ornaient un côté de son mur, des vinyls que je n'ai pas eu le temps d'explorer, de la propreté de cette dernière et du fait surtout qu'il ne possédait aucun camarade de chambre.

Oh et bien sûr du fait que mes vêtements pendouillèrent sur le chau...

Attendez une minute !

Par réflexe, je me mis à tripoter mon corps de la tête au pied. Je fis valser la couverture sur le côté et mes paupières s'écartent, ahuri. Je ne portai qu'un simple t-shirt délavé et un boxer qui devait faire au moins le double de ma taille. Mes jambes nues semblaient avoir captivé toute l'attention de Louis, qui avait affiché un sourire espiègle durant mon court 'spectacle'. Je m'empourpre et n'attendis pas une seconde de plus pour rabattre la couverture sur moi.

« T-tu.. Tu m'as.. » Il poussa un petit rire moqueur, quand je décidai de cacher une partie de mon visage sous les couvertures.

« Qui d'autre dans ce cas ? »

Oh.

Au moins ça le mérite d'être clair.

Louis s'installa de nouveau confortablement sur sa chaise. Il saisit entre ces larges doigts un verre d'eau et une plaquette d'aspirine, qui logeait le coin de son bureau pour me les tendre. Mais juste au moment où je m'apprêtai à les saisir, il les rétracta loin à ma portée dans un sourire au coin, que cette image-là semblait être du...

Déjà vu.

Il semblait prendre un malin plaisir à rejouer chacun de mes faits et gestes produit le jour, où il fut bourré et moi sobre. Sauf que cette fois, les rôles sont inversés. Mes iris scintillèrent de choc, quand je réalisai qu'il faisait cela pour se venger de la fois, où j'ai dû le distraire pour permettre à Tyler de fouiller son dortoir.

« Pas si vite ! » J'étais sûre et certain qu'il devait jubiler à l'intérieur en ce moment. « J'aimerais d'abord savoir ce que tu faisais devant ma porte ce matin !? » Je roulai des yeux, ignorant sa question en tendant mes mains pour essayer d'attraper de nouveau le verre d'eau et mon aspirine.

« Hé ! Mais passe-moi l'aspi.. » Il reposa sur la table l'eau et l'aspirine, agitant son index de gauche à droite.

« Ah, ah. » Puis, il me pointa du doigt. « Tu n'as pas répondu à ma question. » Je soufflai bruyamment et exagérément pour lui faire comprendre mon agacement.

« J'étais au Royal rock festival, content ? » Il acquiesça d'un simplement mouvement de la tête.

« Et avec qui ? » Il s'attarda sur le dernier mot pour m'inciter à poursuivre.

« Mindy. »

Il ne dit rien, caressant, l'air pensif, le bout de son menton. Son regard semblait être perdu sur une zone de sa chambre. En fait, contrairement à ce que je pensai, il observait minutieusement ces alentours. Son attention se porta finalement à son sac de sport et tel le génie qu'il est, il leva bien en hauteur son index. Je crois bien que ce qui m'a le plus choqué, fut son ton inhabituellement joviale.

« Hier soir, tu m'as bien exprimé ton désir de vouloir te faire pardonner, je me trompe ? » Uh, oh. J'ai dit ça moi ? « Et bien.. » Il se dirigea nonchalant jusqu'à son sac de sport.

« Oh seigneur, qu'est-ce que ce fou prépare encore ? » Me soufflai-je désespérément à moi-même, en prenant en coupe mon visage.

« Je viens d'avoir un début d'idée sur le comment tu pourrais commencer ! » Il souleva son sac du sol et revint jusqu'à moi pour le lancer à quelques centimètres de ma personne. « Alors, alors.. » Il fit durer un peu plus longtemps le suspense, en craquant une par une ces phalanges. « La première étape pour gagner mon pardon serait que tu me laves mes vêtements du soccer. »

Il a suffi d'une seule et unique phrase pour me rendre compte, que je venais de retourner à la case départ...

Tel un cercle vicieux.

________

- L'idée ici (je parle de la dernière scène avec le PDV de Louis) c'était de faire ressortir quelque chose de romantique, de sensuel.. Enfin, vous avez compris quoi. J'ai un peu galérer pour pas le faire paraître pour un pervers (comme l'est 978674478% des mâles dans cette planète) donc voilà.... Je m'excuse envers celle qui ont pensés le contraire !
- Sinon comment trouvez-vous Adriana en mode bourré ? Elle est dingue hein ? Ahaha
- Vous avez pu voir ma mini playlist dans le chapitre précédent, maintenant (si ça ne vous dérange pas) j'aimerais bien connaître les votre :D
- Pour celle qui sont intéressés par une histoire sur Ashton Irwin, je vous invite à jeter un oeil sur ma fiction que j'ai repris ces vacances => Chesterfield blue

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