Chapitre trente-deux.

Hey ! Comment allez-vous ? J'espère que vous avez passer une bonne semaine ? Me revoilà donc avec un nouveau chapitre aha ! Si jamais vous trouvez Louis encore plus bizarre que d'habitude, c'est NORMAL, on va mettre ça sur le compte de l'alcool hein ;)

PS : Quelqu'un peut me dire à quoi sert les 'heart' sur le côté gauche quand on clique sur une histoire/chapitre ? J'en ai reçu 4 (d'ailleurs, je vous fais de gros poutoux pour celle qui ont cliqué dessus bien qe je n'ai pas du tout compris à quoi ça servait MDR *jesors*).

PS2 : Je remercie celle ou celui qui commentera en avance étant donner que je ne suis presque pas active la semaine à cause des feijeodpkzodpkzd de cours hein, j'ai peur que vous penser que j'oublie de vous répondre (ou autre) :$

Passez une bonne lecture !

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Je me tenais exactement à l'encadrement de la porte des toilettes des hommes, les bras fermement croisaient contre ma poitrine. Je secouai désespérément mon visage de gauche à droite, quand j'entendis Louis dégurgiter tout le contenu d'alcool dans une des cuvettes des toilettes. Appelez-moi Hulk ou Supergirl, si vous le souhaitez, mais je vous assure que j'ai réussi par je ne sais quel moyen de le porter - et surtout le convaincre - de venir se 'vider' ici et non dans mon dortoir.

Toc, toc !

C'était là le signe que Louis devait me faire pour m'indiquer qu'il a fini.

Je pris une profonde inspiration et pénétrai dans les toilettes pour l'aider à se redresser sur ces jambes. Nous zigzaguâmes jusqu'au lavabo de sorte à ce qu'il se nettoie et ce fut lorsqu'il pencha sa bouche près de la cascade d'eau, que l'idée de le barbouiller pour l'aider à décuver me traversa l'esprit. Un sourire innocent s'était inscrit au coin de ma lèvre, sourire que Louis a également remarqué à travers la glace et il n'a pas hésité à se presser pour objecter.

Un sourire innocent s'était inscrit au coin de ma lèvre, sourire que Louis a également remarqué à travers la glace et il n'a pas hésité à se presser pour objecter. »

C'était trop tard.

J'avais exercé une pression sur son crâne, plongeant ainsi entièrement sa tête sous la coulée d'eau fraîche. Je vous mentirais, si je vous disais que ça ne m'a pas fait plaisir de ne pas le voir en position de force.

Voir Louis vulnérable c'était juste épique.



« ADRIANA ! » Grogna-t-il après que j'ai relâché la pression sur son crâne.



J'éclatai malgré moi de rire, penchant mon buste en avant de sorte à ce que mon visage soit à sa hauteur. Le sourire qu'il esquissait au coin, m'indiquait clairement qu'il ne m'en voulait pas autant qu'il veut faire paraître.

Je ne sais pas vous, mais..

Louis me faisait penser à un petit enfant.

Après s'être essuyé le visage, Louis vint instinctivement entourer son bras autour de mon cou, tandis que je passai la mienne autour de sa taille.

Nous retournâmes à mon dortoir, zigzaguant un peu moins que précédemment. Ce qui pour moi, était bon signe. Même s'il n'appuyait pas tout son poids sur mes épaules, j'essayai au mieux que je pouvais de le maintenir en équilibre. Après cette 'douche' froide, Louis commençait progressivement à décuver et c'était tant mieux. N'ayant pas l'habitude de le voir avec un comportement contraste à sa personnalité habituelle, j'admets avoir un peu peur des représailles à venir.



« Ton odeur de cannelle me rappelle mon parfum de glace préféré. » Me confia-t-il dans une toute petite voix au creux de l'oreille.

« Oh ? » J'ouvris la porte de mon dortoir et l'incitai à franchir le seuil le premier, fermant la porte derrière moi.

« Mes grands-parents étaient propriétaires de plusieurs cafés. » Je sentis son poids se décharger de mes épaules, m'indiquant qu'il réussissait plus ou moins à tenir sur ces jambes désormais. « Et parmi eux, j'en affectionner particulièrement une.. » Tout en l'écoutant, je tapotai mes doigts contre le mur, à la recherche de l'interrupteur.

« Arrgh, bon sang ! » Grognai-je discrètement ne voyant strictement rien.

« Sais-tu pourquoi j'affectionne ce café et pas une autre ? » Mon silence le fit comprendre que ma réponse était 'non'. « Parce que dans le menu.. » Mes doigts finirent par tomber sur l'interrupteur où je me précipitai pour presser le bouton, allumant ainsi la lumière. « Il y avait de la glace à la can.. »

« AHHH ! » M'écriai-je brusquement tel une hystérique.



Oh. doux. Jésus.

Louis se tenait à quelques mètres de moi....

Torse nu.

Et oui, j'ai bien cru avoir une attaque.

C'est les mains plaquaient contre ma poitrine que je relâchai doucement la pression face à cette montée d'adrénaline. Pour être honnête, je ne pensai vraiment pas le retrouver aussi proche de ma personne et surtout.. Torse nu.

Je m'efforçai au mieux que je pouvais de ne pas loucher sur ces pectoraux, pour ensuite lentement descendre mes orbes verts à ces abdominaux bien distincts et dessinés sur sa peau. J'entrepris de dévier mon regard sur le côté, chose qui je pense, n'aurais jamais dû faire, car désormais au lieu de me retrouver face à son torse parfait, je rencontrai les muscles d'un de ces bras tatoués et proéminents à chaque petit mouvement qu'il fait.

Tu baves, tu baves !

Chantonne ma conscience, moqueuse.

Arrgh, arrête ça tout de suite Adriana !

« C'est pas vrai ! » Me réprimandai-je dans un murmure à moi-même, essayant de passer à côté de Louis pour me diriger jusqu'à mon lit, mais celui-ci me bloqua aussitôt le chemin.

« Je suis sûr que tu ne le regardes même pas comme ça, lui. » Insista-t-il sur le pronom personnel 'Lui' et j'arquai un sourcil, incrédule, plongeant mes yeux émeraude dans les siens. « Je suis sûr que tu ne penses même pas à lui à cet instant. Si c'était le cas, tu ne serais pas là, à t'occuper de moi. Même si tous que tu éprouves envers moi n'est que compassion, ça m'est égal. Tant que j'ai ton attention, c'est tous qui compte. » Il émit un pas en avant, pressant mon dos contre la porte. « Au fond de toi, toi et moi savons pertinemment que.. » L'interminable odeur d'alcool que son haleine dégager ne tarda pas à violemment frapper mes narines. « Ce n'est pas le seul sentiment que tu éprouves à mon égard. »

« Louis, tu n'as pas encore complètement dessaoulé. Tu ne sais pas ce que tu.. »

« Non, mais également l'envie. » Me coupa-t-il, enfouissant son visage au creux de mon cou. « Il suffit de te regarder, lorsque je suis à proximité de toi.. » Souffla-t-il mélodieusement contre ma peau, plaquant sa main contre ma hanche. « T'effleures.. » Je déglutis, me battant contre la furieuse envie de clore mes paupières, quand il retraça la courbe de mon oesophage du bout de son nez. « Ou encore t'embrasse. » Ma respiration se saccade progressivement, lorsqu'il parsema ma gorge de petits baisers.

« Po-pourquoi avoir retiré ton sweat ? » Soupirai-je en essayant de changer de sujet, mais je fini tout de même par succomber à sa bouche.

« Pour voir ta réaction. » Répondit-il sous le même ton entre deux baisers, comme si ce fut la chose la plus évidente au monde.

« J-je... » Ces lèvres remontèrent doucement à ma mâchoire. « Louis, je sais que tu es une personne rationnelle qui ne.. » Il décida de me faire taire en plaquant brutalement ces lèvres contre les miennes.



Mes paupières s'entrouvrent, surprise par sa brutalité.

Je décidai de gesticuler dans tous les sens pour lui faire comprendre, qu'il devenait un peu trop entreprenant à mon goût et donc beaucoup moins doux qu'il paraît quelques secondes plus tôt. Mais, Louis m'ignora, plaquant mon corps contre le sien. Ces lèvres dévorèrent furieusement chaque recoin de ma bouche, tandis que de mon côté, je restai figée, tel une idiote, par ce nouveau visage qu'il me démontrait.

Ce fut lorsqu'il me pinça mes côtes, pour m'inciter - ou plutôt m'ordonner - à lui donner accès à ma langue, que la réalité me frappa.

Qu'est-ce qu'il lui prend ?

Déterminée à échapper de son emprise, je serrai mes doigts en poing pour cogner ces bras. Il grogna, mais ne s'arrêta pas pour autant et j'abandonnai aussitôt l'idée, vaincue par ces gestes, trouvant mes coups inutiles. Mais, je décidai tout de même de faire un dernier effort, en portant mes mains à ces épaules pour le pousser de toutes mes forces, mais en vain.

Plus j'y mettais du coeur, plus il s'acharnait à se coller à moi.

Je me sentais littéralement étouffer lorsqu'il serra l'étreinte de ces bras autour de ma taille. Ces mains étaient d'ailleurs devenues un peu trop baladeuse. L'une s'est glissée sous mon haut, qu'il remonte lentement, prêt à m'en débarrasser, tandis que la seconde, vint prendre en coupe mon fessier gauche.



« L-Louis ça.. » Je le poussai pour la énième fois, lorsqu'il s'y attend le moins. « Ça suffit maintenant ! » Je profitai de l'espace qui séparait enfin nos visages pour le gratifier d'une gifle, dont je ne ménageai pas le coup.



Bon sang, mais combien de verre a-t-il bu ?

Désormais, je savais ce que ressentait Gwen, le soir où elle a failli y 'passer'.

C'est la respiration haletante, que je ne quittai pas mon interlocuteur des yeux. Louis n'avait pas bougé d'un pouce de sa position, me donnant uniquement une vue sur son profil gauche, où l'on pouvait percevoir une petite marque rosée dû à ma gifle.

Au grand jamais, je ne l'aurais crue capable d'une telle chose.

Et oui, même saoule.

Je comprenais mieux pourquoi mes enseignants au lycée, insistaient souvent sur le fait de boire de l'alcool avec modération.



« J-je.. » Commence-t-il en massant brièvement sa joue en s'avançant d'un petit pas pour me faire face. « J-juste.. » Il encercla de nouveau ces bras autour de moi afin de me re-plaquer fermement contre son torse.

« M-mais.. » Les paupières toujours aussi grandes entrouvertes, je gesticule contre lui. « Oh non, Louis ! » M'écriai-je quand il pencha son visage pour me faire face. « Ça va pas recommen.. »

« Un baiser. » Me susurra-t-il en plongeant ces perçants yeux bleus dans les miennes. « Juste.. » Il se pencha un peu plus, effleurant le bout de son nez contre le mien. « Un.. » Il écrasa ces lèvres contre les miennes, marmonnant. « Baiser. »



Il logea sa main gauche au creux de ma joue, inclinant légèrement la tête sur le côté de sorte à mieux emboîter sa bouche au mien. Mes paupières se ferment automatiquement quand ces lèvres se mirent à se mouver lentement et sensuellement. Cette fois, Louis a été beaucoup plus doux et attentionné qu'il était précédemment. Quelques picotements agréables parcoururent mon échine, lorsqu'il entreprit de caresser ma hanche à travers l'étoffe de mon haut en formant de petits cercles du bout de son pouce.

Là, je le reconnaissais.

Dieu merci, il a enfin retrouvé ces esprits !

Énormément passive jusqu'à maintenant, je finis par plaquer ma main au coeur de son torse chaud, tandis que la seconde vint immédiatement retrouver sa nuque. Face à ce minuscule geste, Louis resserra l'étreinte de ces bras autour de ma taille, soupirant d'aise, quand je décidai de plonger mes doigts dans sa chevelure, que je caressai, pour finalement l'empoigner doucement. Par manque d'oxygène, nos bouches finissent par se détacher, mais restèrent tout de même à proximité l'un de l'autre.

Pourquoi je le trouvai si vulnérable à cet instant ?



« S'il-te-plaît, Adriana.. » Me supplia-t-il d'une voix tremblante dans une toute petite voix. « N-ne succombe pas à Avery. »

**

Assise en position indienne au pied de mon lit, les bras croisaient sur le matelas et le bout de mon menton posait au creux de mes mains. J'attendis patiemment que Louis se lève. Hier soir, il a franchi des limites que je ne cautionne pas. Bien qu'il s'est rattrapé à la fin, l'envie de savoir ce qui lui a pris était plus fort que moi.

Je n'arrive pas à croire que j'ai cédé - une nouvelle fois encore - à un de ces caprices.

'Un baiser.'

Je rougis fiévreusement quand je repensai à sa voix mi-aiguë et mi-rauque me susurrer ces deux petits mots.

Je passai brièvement mes mains à mon visage et camouflai au passage un mini grognement enfantin. Le son de sa voix profonde, douce et mélodieuse n'arrêtait pas de répercuter dans mon esprit. Et sans même que je me rends compte, les mêmes picotements que j'ai ressentis ce matin même, me parcoururent l'échine, me renvoyant instantanément aux mêmes sentiments que j'ai ressentie lors de ce moment d'intimité.

Qu'est-ce qui m'arrive non de dieu ?!



« Hummrf... »



Je levai soudainement la tête quand je vis Louis rouler sur le matelas vers ma direction, saisissant sur la moquette un verre d'eau et la tablette des cachets d'aspirine entre mes doigts. Je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire, quand il ronronna tel un bébé chat, gesticulant son corps dans tous les sens, comme à la recherche d'un individu..

Moi.

Je secouai légèrement la tête, ne perdant pas pour autant mon sourire.

Je continuai à l'observer sans un mot tapoter sa main dans tous les sens sur le matelas, pour finalement stopper ces mouvements, quand il réalisa enfin mon absence. C'est les paupières lourdes et fatiguées, que Louis décida à les ouvrirent, se trouvant face à la vue de ma personne, d'un verre d'eau et d'une tablette d'aspirine. Après s'être écarquillé les paupières, il se redressa maladroitement en tailleur, n'hésitant pas au passage de sacré face à son mal de tête.

Juste au moment où il tendit ces bras pour pouvoir récupérer le verre d'eau et la tablette d'aspirine, je rétractai rapidement mes bras, que je cachai à mon dos.



« Qu'est-ce que.. ? »

« Pas si vite ! » M'écriai-je, gagnant de sa part un grognement de mécontentement, m'indiquant que j'avais un tout petit peu trop haussé le ton. « Je veux savoir d'abord qu'est-ce que tu faisais à ma porte, hi.. Enfin, ce matin. » Il haussa ces épaules, passant brièvement sa main dans ces cheveux.

« J'en sais rien. Maintenant passe moi l'aspirine ! » Il se pencha, de sorte à récupérer la tablette derrière mon dos.

« NON ! » Je me levai brusquement, m'éloignant de lui. « Je te rappelle que tu as rompu le 'contrat' et que je ne suis plus à ta disposition. » Il haussa un sourcil, puis se replaça correctement en tailleur sur le matelas, sans me quitter un instant du regard.

« Est-ce que je t'ai contrariée ? »

« Mh ? »



C'est une blague, j'espère ?!

Pourquoi ça ne m'étonne pas qu'il ne se souvient absolument de rien ?



« J-je.. Je veux dire hie.. » Il secoua la tête, se corrigeant aussitôt. « Ce matin. Est-ce que j'ai fait quelque chose qui t'a contrariée ? »

« Pas vraiment, non... » Mentis-je en déviant immédiatement mon regard sur le côté.

« Menteuse. » Chantonna-t-il en tapotant le bord du matelas pour m'inciter à m'asseoir près de lui.

« Non, mer.. »

« Je vais rien te faire, Adriana. Je te rappelle que j'ai un putain de mal de crâne pas possible. »



Oui, effectivement.

Je traînai les pieds jusqu'à mon lit et vins prendre place au bord.

Je pouvais sentir son souffle rouler chaudement au creux de mon cou, dégageant quelques-unes de mes mèches blondes à l'avant de mes épaules.



« Allez, dis-moi ce que je t'ai fait. » Insista-t-il dans un murmure.

« T-tu.. » Bégayai-je, sentant mes joues prendre une tournure rouge tomate. « Tu m'as embrassé. » Pourquoi je trouvais soudainement que la chaleur de son souffle contre ma peau est devenue plus imposante que précédemment ? « D-de partout. »

« Oh. » Il marqua une courte pause. « Et ça t'a plu ? »



Quel genre de question étais-ce 'ça' ?

Louis semblait avoir clairement oublié son petit moment de 'folie'.

Je fronçai mes sourcils, pivotant brusquement la tête pour lui faire face.



« Oui ! » Jetai-je complètement par pulsion. « Enfin, je veux dire n-no.. » Il poussa un petit rire, passant son index contre ma joue pour me glisser à l'arrière de mon oreille, ma mèche blonde rebelle.

« Donc tu aimes mes baisers. » Conclut-il dans un sourire dédaigneux.

« C'était pas la question ! » Objectai-je immédiatement en roulant des yeux. « Et puis, je tiens à te rappeler que tu n'as toujours pas répondu à ma.. »

« S'en était pas une. » Rétorqua-t-il au tac-au-tac. « Bien que, je suppose que.. »



Bien décidé de restreindre la proximité de nos visages, Louis plaqua soudainement les paumes de ces mains contre le matelas, qui servit d'appui à son torse pour s'incliner en avant.

De mon côté, je ne bougeai pas, ravalant avec difficulté la bille qui s'était coincée à ma gorge et essaya au mieux que je pouvais de rester calme, de garder ma respiration aussi régulière que possible. Je ne pus m'empêcher de fixer ces profonds yeux bleus, où j'essayai continuellement d'y décrypter le sentiment qu'ils émanaient, comme s'ils essayaient de me faire passer un message.

Mes yeux se ferment doucement quand il niche son visage au creux de mon cou. Un soupir d'aise s'extirpa d'entre mes lèvres, quand je le sentis profiter de cette situation, pour retracer la courbe de ma mâchoire droite du bout des lèvres.



« Tu aimerais que je recommence, n'est-ce pas ? » Par mégarde, je le laissai m'arracher des mains mon verre d'eau et ma tablette d'aspirine.

« Qu'est-ce que.. ? » Je rouvris mes yeux, entrouvrant comme une idiote mes lèvres en 'O'.

« Bien que je trouve l'odeur de ton eau de toilette enivrante. » Il me gratifia d'un clin d'oeil, avala une aspirine, avant de boire quelques gorgées d'eau. « Ça ne sera pas pour tout de suite, ma beauté. »



Arrrgh, mais..

Maudit soit ce Louis Tomlinson !

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