Chapitre trente.

Cooooooucou ! Comment allez-vous ? J'espère que vous avez passer une bonne semaine ! Quoi que pour celle qui ont fait le pont, la semaine n'a pas été si long, HEIN ! Grrrr è.é OMG, j'arrive pas à croire que cette fiction à déjà 30 Chapitres ! Dire qu'à la base je pensai en faire que 20 ^^ Comme quoi.. Je n'aie pas vraiment 'mesuré' la quantité de mes chapitres avant de la débuter sur un coup de tête.

Bref, #OSEF !

N'hésitez pas à me signaler si vous ne voyez qu'une partie du chapitre pour que je puisse vous la re-poster :) Je vous remercie de me soutenir - encore - par vos votes et vos adorables commentaires après un mois tout de même :O

En espérant que ce chapitre vous a plu !

Je vous fais des bisous ♥

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'Qui est Adriana Rocchietti ?'

'Oh, c'est ELLE ? Mais comment arrive-t-elle encore à marcher la tête haute ?'

'Effectivement, je serais tellement morte de honte à sa place que, je prendrai un aller simple en Alaska et ne me montrerai plus jamais !'

'Et puis ? Elle a quel âge ? Douze ans ? Pour écrire encore des lettres d'amour ?'

'Décidément, il y a des hyènes qui sont prêtes à tous pour que Avery Jones les remarquent !'

...



Et je crois bien que j'ai dû arrêter de les écouter jusque-là.

Pas parce que je me suis rendue compte que les ignorer était la meilleure solution, non.

Mais parce que tout simplement j'ai arrêté d'aller en cours.



Une semaine plus tard...

« A-dria-na ! » Hurla Gwen en me gratifiant de coup de coussin entre chaque syllabe. « ADRIANA ! » Répéta-t-elle de manière plus autoritaire, ignorant complètement mes grognements de mécontentement. « Sors de cette putain de couette ! » Cette fois, elle saisit ma housse de couette, qu'elle tire aussi fort qu'elle peut pour me la retirer. « Bordel, ça fait déjà une semaine ! »

« Laisse-moi tranquille ! » Rétorquai-je aussi de manière ferme. « En tant 'qu'artiste' tu devrais savoir ce que c'est que de vouloir rester SEULE. » Je pouvais déjà l'imaginer rouler des yeux à cet instant.

« Tu es ridicule. » Soupira-t-elle sur un ton las. « Mais c'est pas pour autant que.. » Elle tira brusquement sur ma couette quand je m'y attendais le moins. « Je vais laisser tomber ! » Je roulai malgré moi sur le côté, tombant comme une sombre idiote sur le tapis.

« Arrgh, Gwen ! » Gémis-je comme un bébé, provoquant instantanément son rire.

« Ah bah voilà ! » Elle posa fièrement ces mains sur ces hanches. « T'es enfin sortie de ton lit ! » Elle s'agenouilla pour me faire face. « Maintenant l'étape suivante et que.. » Elle se pencha pour me sentir, grimaçant d'horreur. « Oh, seigneur ! Tu vas immédiatement prendre une douche, puis.. » Elle agita sa main dans tous les sens, se relevant. « Tu vas te préparer pour venir à mon exposition de peinture ! » Elle tapa joyeusement des mains, sautillant jusqu'à la porte. « Et je n'accepte pas de 'NON'. » Elle ne me laissa même pas le temps de refuser 'gentiment' son offre, qu'elle était déjà sortie en claquant la porte derrière elle.



Gwen et ces loufoques activités ne m'avaient décidément pas manquée !

Bien trop occupée à me lamenter sur mon propre sort à cause de mon humiliation une semaine plus tôt, j'avais complètement oubliée que chaque année, Gwen et ces loufoques de confrères 'artistes' effectuaient une exposition de peinture, dans l'espoir d'être photographié par un grand journaliste.

Ce soir, des intervenants - qui étaient des reporters réputés - allaient faire leur rentrée à la fac, afin d'expliquer aux futurs journalistes leur coeur de métier. Selon Tyler, il y en avait quatre. Un qui s'occupait des magasines people, un des événements beaucoup plus sérieux, un qui s'occupait de divers thèmes tel que la mode, l'art, le sport, la science ou encore la musique et enfin un qui viendra partager son expérience à travers l'écran de télévision.

Afin de se faire remarquer par l'un de ces réputés reporters, plusieurs étudiants de différentes sections, ont décidé de mettre en avant leur spécialité, en les invitants par des prospectus à venir à leur match de foot, de basket, de tennis, à leur exposition de peinture, à la salle de conférence pour leur montrer un diaporama sur les différents recherchent scientifiques sur je ne sais quelle plante ou produit....

Et j'en passe.



« Je te déteste ! »



Oui, effectivement.

J'avais clairement l'air d'une folle à hurler à travers ma chambre ainsi.

Gwen était déjà partie depuis des lustres.

Mais, il me fallait un moyen rapide et efficace pour relâcher toutes ces frustrations qui bouillaient en moi et que je n'arrivais pas à chasser depuis le jour où Lou.. Cet énergumène aux perçants yeux bleus m'a claqué la porte au nez.

J'ignorai si c'était parce que je lui ai lâchement laissé le dernier mot, alors que je savais qu'il était en tort qui me fait réagir ainsi. Ou bien tout simplement, le fait que je me sentais trahie par celui-ci d'avoir été mis à nue devant tous le monde, alors que de mon côté j'ai gardée précieusement son secret.

Bien que ce ne fût pas un si grand secret, j'avais tout de même ressenti à travers sa voix quelque chose de fort, de lourd, un peu comme un poids qui lui a longtemps surplombé les épaules et qu'il cherchait à tout prix un moyen de s'en décharger. Il m'a trouvé, il s'est confié et j'ai dû en faire de même, forcée par ces 'méthodes' de négociation.

C'était ce qui m'a poussé à le prendre par pitié.

Mais maintenant tous que je voulais c'était de l'étriper.



« Oh, Louis pourquoi es-tu aussi énigmatique ? »



En effet, je ne pensai pas à Gwen lors de mon court moment de 'folie'.

Mais à lui.

**

Je n'ai absolument rien compris à l'art.

Pour moi, ce n'était que des gribouillis qu'on dessinait au coeur d'un tableau de différentes couleurs, qu'on vernis après qu'elle est séchée, pour ensuite l'exposer à des 'snobs' qui paieraient le prix fort s'il s'agissait d'un artiste reconnu dans le monde.

Battant curieusement des cils, mes orbes gris/verte fixaient une fresque aux couleurs arc-en-ciel, auquel il m'est impossible de reconnaître un objet, un individu ou bien encore un animal. J'inclinai mon visage de tous les côtés, essayant de trouver la position exacte qui me permettrait de me donner au moins un indice de ce que ce tableau représente.

C'est avec deux heures et demi de retard que j'ai finalement décidé de monter le bout de mon nez.C'est avec deux heures et demi de retard que j'ai finalement décidé de monter le bout de mon nez. N'ayant pas encore aperçu sa chevelure blonde vénitienne de la soirée, j'en étais donc venue à la conclusion, qu'elle a très certainement due faire un retour en express dans les dortoirs universitaire pour aller me chercher de force.



« Une étoile. »



Et j'ai bien cru faire un arrêt cardiaque à cet instant.

Je pivotai mon visage sur le côté, entrouvrant brusquement mes paupières lorsque mes prunelles rencontrèrent le profil gauche d'Avery. Rapidement, le rythme de ma respiration augmenta progressivement. Le souvenir de ma 'sublime' humiliation ne tarda pas à me rattraper et je ne pus m'empêcher de me demander si Avery avait effectivement lu ou pas le journal concurrent de celui de Tyler.

Il semblait être au courant de rien.

Si ça avait été le cas il aurait certainement évité tous contacts avec moi, non ?

Sans un mot, je continuai à le fixer, incrédule. Avery avait gardé ces yeux fixaient sur la fresque, l'air intéressé et impressionné par l'auteur de ce tableau. Sans attendre une seconde de plus, j'en fis de même. Ce dernier profita de ma position pour me retracer de son index dans l'air, chacune des cinq branches colorées de l'étoile.

Et bah dis donc, il fallait le trouver celui-là !



« Oh. »

« Tu vois ? » Il rit légèrement. « Une.. »

« Étoile. » Terminai-je en me tournant pour de nouveau lui faire face.



Avery fixa encore un instant le tableau, passant distraitement ces doigts contre sa nuque, avant de glisser ces mains dans les poches de son pantalon. Quelques laps de secondes s'écroulent et il finit par se tourner finalement pour me faire face, un petit sourire venait animer le coin de ces lèvres.



« J'ai.. » Il racla légèrement sa gorge. « J'ai lu ta lettre. » Ce dernier profita de ma position pour me retracer de son index dans l'air, chacune des cinq branches colorées de l'étoile.

« J-je.. » Commençai-je mais Avery me coupa aussitôt.

« Je trouve que tu as énormément de courage. » M'expliqua-t-il doucement. « Personnellement, j'aurais été incapable de me déclarer ainsi à une fille. C'est romantique, c'est mignon et.. » Il émit un petit rire. « Admirable. » Mes joues devaient très certainement être rouge tomate à cet instant. « Arrgh, comment formuler ça.. ? Aller droit au but ? » Il marqua une courte pause, passant maladroitement ces doigts dans sa chevelure brune. « Que dirais-tu d'aller au cinéma avec moi demain soir ? »



Et ce fut à mon tour de pousser un petit rire.

Ce n'était pas un rire nerveux, de méchanceté, ou bien encore ironique, non.

Mais de joie.



« Avec plaisir ! »

« Je passerai te prendre à huit heures, ça te convient ? » Je hochai positivement la tête. « Oh, e-euh.. Quel maladroit, je fais ! Je ne t'ai même pas demandé si tu voulais boire ou manger quelque chose ! » Mon regard dévia quelques micros de secondes sur une large table à garniture, situé près de l'entrée de la pièce. « Est-ce que tu veux.. »

« Je veux bien un verre d'eau. » Il acquiesça, tourna des talons pour se diriger jusqu'à la table.

« Un pentagramme. » Me souffla-t-on à l'oreille.



Je crois bien que si j'avais eu le pouvoir de supprimer ce frisson qui venait de parcourir mon échine, je l'aurais fait.

Je fermai fermement les yeux, priant intérieurement que cette voix aiguë n'appartenait pas à qui je pense, avant de me retourner. Mon corps heurta doucement son torse ferme et robuste, l'odeur familière de son parfum ne tarda pas à inonder mes sens. J'entrepris de lever mon regard afin de rencontrer ces prunelles glacées, déglutissant, en effectuant un petit pas à reculons de sorte à émettre une distance correcte entre nos deux personnes.

C'est en déchiffrant mentalement l'expression de son regard, que je remarquai que l'opinion qui se faisait de moi n'avait pas changé. Je l'avais pris par pitié, a osé l'assumer face à lui et il m'en voulait. Il me fallait pas plus d'indices pour réaliser que je n'avais pas uniquement cherché à fuir les moqueries de mes camarades durant ces sept jours de 'repos', non.

Mais Louis aussi.



« Qu'on appelle aussi 'Les divers éléments'. Elle représente le résonnement passif, l'endurance et la solidité. Si l'on commence par ordre chronologique ça donnerait.. » Poursuivit-il en me désignant la pointe centrale supérieure de l'étoile. « L'esprit. » Il dévia son index à sa droite sur la seconde pointe et je pivotai mon visage à demi-face vers la fresque. « Le feu. » Sur la troisième. « L'air. » La quatrième. « L'eau. » Et enfin la dernière. « Et la terre. » J'avais suivi les mouvements de son doigt sans un mot. « Mais principalement, ce pentagramme représente la puissance et l'am.. »

« Pourquoi est-ce que tu me dis ça ? » Je reconnais l'avoir questionné sèchement.

« C'est la moindre des choses que je puisse faire lorsque une personne s'intéresse à mon oeuvre. »



Attendez.. QUOI ?

Est-ce que Louis venait de dire que cette étoile était SON oeuvre ?

Ébahie par cette nouvelle, je l'observai pincer sa lèvre avant de baisser les yeux. Il prit une profonde inspiration, glissant ces mains à son dos, qu'il noue. Je clignai, confus, des cils quand il mit un pas à reculons, prêt à me tourner le dos. Rapidement, je compris que Louis avait choisi de fuir ma personne, je décidai alors de le retenir en le saisissant par le bras, l'obligeant à me faire face.



« Je n'arrive pas à te comprendre. » Lui avouai-je désespérément.

« Moi non plus. » Je relâchai son bras, l'interrogeant du regard. « Je n'arrive pas à te comprendre. » J'entrouvris mes lèvres, prêtes à riposter, mais Louis me devança. « Je n'arrive pas à comprendre qu'est-ce qu'une fille comme toi fait avec un crétin pareil. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi je t'ai accordé ma confiance, si c'était pour que tu aies pitié de moi au final. Tu es comme les autres, en fait. Tu es comme ces personnes qui essayent de m'aider par tous les moyens, sans vraiment prendre en compte l'origine de mes sentiments. » Il soupira, agacé. « Je te pensai beaucoup plus réfléchie et rationnel, sous tes airs de jeune fille rêveuse et pleine de vie. Comme quoi les apparences sont trompeuses et qu'il est beaucoup plus facile de se faire berner de nos jours que je ne le pensais. Bien que tout semble te réussir de justesse depuis le jour de ta naissance, je me permets tout de même de te dire que tu ne mérites pas de côtoyer, voir finir avec ce ga.. 'ça'. Avery n'a absolument rien pour lui, si ce n'est qu'une bourse sportive et un minois potable. Sport, qui je dois l'admettre auquel il est plutôt doué. » Argumenta-t-il sans laisser apparaître aucune trace d'émotion. « Ah oui, j'avais presque oublié ! » Il poussa amèrement un petit rire. « Les deux pour-cent qui lui sert de juge.. »



Et il était hors de question pour moi de le laisser plus longtemps cracher ainsi son venin sur une personne aussi adorable qu'Avery.

J'oubliai quasiment le monde qui nous entourer dans cette exposition de peinture, oubliai mon mal-être sur le fait que je pourrais encore plus me faire remarquer que je ne l'étais déjà aux yeux des étudiants. Ma colère pour lui avait dans un claquement de doigt refait magiquement surface et sans réellement réaliser mes gestes, je levai ma main bien en hauteur afin de prendre assez d'élan, puis fis sans aucun ménagement violemment voler sa joue.

Je venais de le gifler devant tous le monde.

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