Chapitre soixante-trois.

Mes lèvres tremblent. Mes jambes sont prêtes à s'écrouler parterre, alors que les battements sauvages de mon coeur semblent avoir triplé. Je n'arrive pas à savoir si c'est dû au froid, ou bien à cause de sa demande d'officialiser notre relation jusque-là indéfinie. Ses prunelles azurées percent les miennes, appréhendant. Alors que de mon côté, je me contente de soutenir son regard, jouant distraitement avec mes doigts.

Je n'arrive pas à croire qu'il a osé.

Il a osé faire le premier pas.

C'était imprévisible.

'Relax, chérie ! Ce n'est pas - encore - une demande en mariage à ce que je sache !'

Ricane cette maudite conscience.

« Adriana ? » Il fut le premier à briser le silence. « Dit quelque cho.. »

« J-je.. »

« Tu ? » Répéta-t-il, en levant un sourcil.

J'ai envie de l'embêter.

Juste un tout petit peu...

« Je ne sais pas. » Jetai-je finalement, assistant à sa nouvelle expression faciale qui passe de l'appréhension à paniquer. « Tu sais ? C'est compliqué.. Et si je n'étais pas prête ? Et si j-je.. »

« Je ne comprends pas... » Il m'interrompt, confus. « Co-comment ça 'tu ne sais pas' ? Tu te fiches de moi, là, j'espère ?! » Il jette ses mains en l'air. « Je te rappelle que c'est toi qui vient de me faire tout un cinéma sur.. » Il mime des guillemets. « 'En général, le garçon pose la question à la fille.' Et puis ? » Il me pointe du doigt. « T'a pas le droit de me dire 'je ne sais pas' ! » J'eus un hoquet de surprise, quand il plaqua à tour de rôle ces mains contre mes épaules. « T'es à moi ! T'es mon Italienne. » Sa respiration est lourde, haletante. « Je t'ai embrassé.. » Commence-t-il, la tête baissée. « De partout. » Ses joues virent au rose. « Je t'ai pris dans mes bras. » Son souffle caresse chaudement mon menton. « Je t'ai fait partager toute ces choses sur m-moi. Bordel ! » Il racle sa gorge. « Je t'ai même confié que je de-deviens d-dur en ta présen.. »

Oh non...

C'est pas vrai !

'Ça t'apprendra ! Tu l'as bien cherché !'

Pourquoi j'imaginai maintenant ma conscience m'envoyait des bisous en l'air comme la petite peste qu'elle est ?

Mes joues chauffent d'embarras.

Je plaque ma main contre sa bouche pour l'empêcher de finir sa phrase. Mes dents martyrisent ma lèvre, orientant mon regard en direction opposé de celle de Louis. Si ces iris océans plongent dans les miennes, il se rendra compte de la supercherie. Mais évidemment, il ne lui a pas fallu longtemps pour s'en rendre compte. Louis lève la tête et je devine qu'il devait à cet instant froncer les sourcils de confusion. Il secoue la tête pour libérer sa bouche, tandis que je racle exagérément ma gorge, refusant de le regarder dans les yeux.

« Pourquoi tu ne me regardes pas dans les yeux ? »

« Et bien, j-je.. »

« Ah non ! J'y crois pas ! »

Je pousse un cri strident, quand je sens mon corps s'écrasait au siens. Je m'accroche maladroitement à sa veste au niveau de ces flancs, rejette mon visage en arrière et ne pu m'empêcher d'éclater de rire de bon coeur. Comme si mon fou rire n'était pas assez, je sens ces larges doigts s'engouffraient sous ma veste, voir plus précisément sous mon haut. Je frissonne au contact de ses mains glaçaient. Frissons que j'oublie rapidement, quand il pianote ces doigts le long de mes côtes pour me chatouiller et ainsi amplifier mes rires.

Comment arrive-t-il toujours à savoir quand je mens ?

C'est injuste !

« Lou.. AHH ! »

Sa bouche s'écrase à la base de mon cou, trace un sentier de baisers humides jusqu'au creux de mon épaule. Je suffoque, m'accroche du mieux que je peux à sa veste pour éviter de flancher. Seigneur, je suis déchirée entre mes éclats de rire et ces délicieux picotements qui font vibrer l'entièreté de mon corps. Ses doigts n'arrêtent pas leur torture au niveau de mes côtes. Tandis que de son côté, Louis remplace sa bouche par le bout de son nez, qu'il frotte à ma peau dans l'unique but de décupler cette torture.

« STOP ! »

Je hurle à m'en cracher les poumons.

Reprenant doucement mon souffle, son mélodieux rire vint remplacer le mien. Bien que ce soit moi qui l'ai cherché, je lui tape gentiment le bras à plusieurs reprises, triplant instantanément ces rires. Vaincue, je cache lâchement mon visage contre son torse, entourant mes frêles bras autour de sa taille. Je clos mes paupières quand je sens son souffle, chaudement me frapper l'oreille, déviant progressivement à ma mâchoire.

Je suis bien, là.

C'est comme détenir un énorme ours en peluche dans ces bras.

Ses mains n'ont pas quitter mon haut. Louis décide même de déloger ces paumes de mes côtes, pour en caler une à mon flanc, dirigeant la seconde au bas de mon dos. L'entièreté de mon corps vibre, quand il retrace du bout des doigts la ligne de ma colonne vertébrale. Sa bouche frôle sensuellement la mienne et je décide de l'embêter une fois de plus, en mordant le creux supérieur de sa lèvre. Il rouspète, tirant sur sa lèvre pour se libérer.

« Tu l'as cherché. » Son timbre mi-rauque et mi-aigu siffle près de mon oreille.

« Je sais. » Je rouvre les yeux et vins écraser ma tempe au siens. « Mais c'était drôle. » Je dépose un chaste baiser contre son nez. « Surtout de te voir passer d'une expression d'appréhension à pani... Ah non, Louis ! » Je ris, gesticulant de tous les côtés, quand il recommence à me chatouiller.

« Tu te crois drôle ? » J'eus le réflexe de cacher mon visage contre son torse, quand il pencha le sien à ma hauteur. « Tu mériterais de finir comme les hommes de ma maison. » Il couvre ma joue gauche de baiser. « Punie. » Sa manière de décortiquer chaque syllabe sensuellement, a eu pour effet d'enflammer mes joues.

'Ouh, et de quelle manière ?'

Questionne malicieusement ma conscience sur un ton qui ne me plaisait pas du tout.

Pourquoi je ne peux pas m'empêcher de penser à autre chose, plutôt qu'aux punitions barbares qu'il donne en général à ces frères de fraternité ?

'Il faut bien que tu combles ces vingt-trois années de manque...'

S'immisce de nouveau cette petite peste, taquine.

Oh, la ferme !

Elle rit.

« En attendant, tu n'as toujours pas répondu à ma question. » Il arrête ses chatouilles, traçant de petits cercles contre ma peau. « Tu veux être ma petite-amie ? » Répète-t-il sur un ton suave, emballant mon coeur qui est prêt à s'éjecter de ma cage thoracique.

« O-oui, je le veux. »

Louis fait en sorte d'immerger mon minois de ma cachette en gesticulant brièvement ces épaules. Je n'eus donc pas d'autre choix que d'en sortir, haletant de surprise, quand il écrase sa bouche au mien. Je ferme les yeux, desserre l'étreinte de mes bras autour de sa taille et vins les nouaient autour de son cou. Louis profite pour en faire de même autour de ma taille, me collant d'autant plus que je ne l'étais déjà contre lui. Nos visages s'inclinent sur le côté, pour une meilleure emprise de nos bouches.

Mes doigts caressent sa nuque, roule autour de mon index une mèche de sa chevelure châtain. Alors que les siens, torture l'étoffe de mon haut sous ma veste. Notre baiser est doux, sensuel et passionné. Au fur et à mesure que nos lèvres se pressent l'une contre l'autre, nos langues se rencontrent et font en sorte de rendre nos mouvements plus brutaux et sauvage. Je halète fortement lorsque notre baiser prend fin, essayant désespérément de reprendre le contrôle de ma respiration.

« Bordel ! »

Le souffle coupé, Louis grogne et me balance un coup de reins. Son coup de rein fait rebondir mon bassin et je m'accroche du mieux que je peux à son épaule, pour éviter de perdre l'équilibre et flancher. Je vins plaquer maladroitement ma main gauche contre sa joue, que je caresse, dans le but de le calmer. Son corps tremble, la pulpe de ses doigts creusent ma chair, me tirant une grimace dû à la petite douleur.

C'était comme pressé un point de côté.

« N-no.. Non, c'est mal... » Se chuchote-t-il à voix basse, enfouissant son visage à mon cou. « Il faut que ce soit parfait. » Je ne dis rien, trace de petits cercles de mon pouce contre sa mâchoire.

« Louis ? » Il gigote, ne cessant pas pour autant de trembler. « Chut.. » J'essaye de le calmer, caressant son dos de ma main libre. « Calme-t... »

« Je veux que ce soit parfait ! » J'acquiesce dans un sursaut, mais il secoue la tête, frottant son front contre mon épaule. « Mais bordel ! Tu ne peux pas savoir à quel point j'ai envie d-de.. »

« Louis ? »

Je l'interpelle encore d'une voix douce dans l'espoir de le faire revenir parmi nous. Je ne réalise pas qu'il m'a fait marcher à reculons, bien trop hypnotisé par ces nouveaux baisers qui couvrent ma peau. Mes joues brûlent et mes jambes sont de nouveau parcourues de spasme. Les battements de mon coeur redevint irrégulier. Mon corps finit par flancher, emportant mon Britannique dans ma chute. Mon fessier se retrouve plaqué, contre le premier capot d'une voiture que nous rencontrons dans le parking, enclenchant instantanément l'alarme du propriétaire.

Qu'est-ce que.. ?

« MERDE ! »

On crie à l'unisson, s'écartant immédiatement de plusieurs mètres du véhicule. Nous eûmes le réflexe de regarder autour de nous : des agents de sécurité en costume noir sont en train de se diriger à notre direction. Mes prunelles vertes croisent celle de mon interlocuteur, que je remarque aussi perdu que moi. Je pince mes lèvres, fixant un instant le sol.

Vous ne devinerez jamais ce que je lui ai dit...

« Au revoir ! »

J'ai crié en m'éclipsant comme une voleuse.

'Aurais-tu des tendances suicidaire ? Il va te tuer, chérie !'

Me résonna ma conscience.

Et je crois bien que si elle n'avait pas été là, jamais l'idée de faire demi-tour pour nouer mes doigts avec celle de Louis pour l'inciter à me suivre, ne m'aurait traversé l'esprit.

Même si ça me fait mal au coeur d'admettre ça, je crois bien que...

L'égoïsme de Tyler est en train de déteindre sur moi.


**

« Tu allais m'abandonner. » M'accusa Louis en calant son coude au bord d'une banquette en bois.

« Qui ? Moi ? » Je porte ma main contre mon coeur, utilisant un ton faussement choqué. « Jamais je ne ferais ça, voyons ! » Il lève ces yeux au ciel, l'air désespéré.

« Tu sais que je déteste quand on me ment. » Affirma-t-il, en arquant un sourcil. « En particulier, lorsqu'il s'agit de ma propre petite-amie. » Je sens mes joues chauffaient, après que le mot 'petit-amie' tombe de sa bouche.

Je trouve ça tellement mignon quand il le prononce.

On dirait un enfant.

'Tu veux dire plutôt un collégien, chérie ? Le pauvre... Sait-il que plus aucun garçon de son âge ne dit ça ?!'

Se moque cette maudite conscience.

Tais-toi, sorcière !

La réprimandai-je rapidement.

« Bon, d'accord ! J'allais t'abandonner. » M'avouai-je vaincue. « J'étais prise de panique, d'accord ? Mais ! » Je lève mon doigt en l'air pour objecter. « Le bon côté des choses, c'est que je ne l'ai pas fait ! » Me défendis-je, en souriant innocemment. « Et c'est ce qui est le plus important, non ? » Il me donne aucune réponse, déviant son regard vers la carte de menu.

Aw.

Je l'ai vexé.

'Attends-toi à payer prochainement le tarif !'

Je roule des yeux intérieurement, poussant ma conscience dans un coin de mon esprit. Après avoir lutté un peu plus de vingt minutes dans la voiture avec Louis sur la sûreté du quartier et de l'hygiène de ces restaurations. Nous avons décidé de nous arrêter finalement à l'un de ces restaurants : le 'Diner magic.'

Nom, que je trouvais original d'ailleurs.

La première chose qui m'a frappé n'était pas la décoration, mais l'ambiance musicale du restaurant. Les propriétaires adoraient la country. Mais ça ne me dérangeait pas. Petite, j'en écoutais souvent. Mes parents adorent ça. J'entrepris de jeter un oeil autour de moi, remarquant aussitôt qu'il n'y avait pas grand monde. Ce qui est compréhensible avec les restaurants qui se trouvaient aux alentours.

La concurrence était forte.

« Louis ? Tu boudes ? » Je penche mon visage sur le côté, jetant ma lèvre inférieure en avant. « Oh, allez ! Souris ! » Je pose ma petite main au dos de la sienne. « Je vais te payer un bon dîner pour te rendre le souri.. »

« Bonjour, jeune gens ! Qu'est-ce que je vous sers ? » Les yeux rivaient sur la carte du menu, je décide de les lever pour découvrir notre serveur.

Il est brun, avec quelques mèches grisâtres dues à son âge. Il semble être à la retraite et pourtant, le voilà, en pleine forme et en train de travailler. Il est vêtu d'une simple chemise à carreau bleu et blanc et d'un jean qu'il a remonté jusqu'au nombril. Il maintenait un calepin de sa main droite et un stylo à sa gauche. Louis et moi commandons tous les deux une carafe d'eau pour boisson, un hamburger, avec pour accompagnement des frites pour moi et une salade de radis pour lui.

Je ne pus m'empêcher de trouver ça étrange.

Sérieusement, qui mange un hamburger avec une salade ?

Qui plus est, une salade de radis, en plus ?

« Tu vas vraiment manger une salade de rad... »

« Je reviens, ma beauté. »

- à l'écoute - Jessie James - Wanted

Il se lève de son siège, passant ces doigts dans sa chevelure châtain, afin de repousser ces mèches rebelles en arrière. Je le regarde bêtement, pouffant, quand il tapote le bout de mon nez de son index. Mes iris émeraude le suit, jusqu'à ce qu'il disparaisse dans les toilettes des hommes. Mes doigts pianotent contre la bordure de la table, entraînée par la musique country du restaurant. Je cale une partie de mon visage contre ma paume, jetant un oeil sur l'horloge qui se trouvait au sommet du comptoir à bar :

22h40.

Il est si tard ?

« Est-ce le fait que je ne sois pas à tes côtés qui te rend aussi pensive ? » Je pivote précipitamment ma tête à ma droite à ce timbre de voix aigu familier : Louis. « Ne le soit pas. Je te préfère insouciante et respirant la joie de vivre. » Je me décale quand il prend place à mes côtés, plaçant mes cheveux blonds en avant pour cacher la rougeur de mes joues. « J'étais juste partie.. » Il fixe un point vide, soupirant. « Surveiller ma glycémie. »

Oh, c'est vrai.

Parfois, j'ai tendance à oublier que Louis est diabétique. Il est donc dans l'obligation de surveiller deux à trois fois par jour - au moins - sa glycémie pour pouvoir adapter ces doses d'insulines. Je sens son bras entourer mon cou et j'en profite pour caler ma tête contre son épaule. Je me délecte de son odeur, frottant le bout de mon nez contre sa peau. J'aime son parfum. C'est déjà beaucoup mieux que lorsqu'il sort de son entraînement en sueur.

« Et fait moi plaisir... » Il jette ma chevelure blonde derrière mes épaules, exposant mes joues rouges. « Ne te cache plus de moi. »

« Tu te caches bien de moi toi ! » Lui reprochai-je aussitôt, il tourne la tête, fuyant mon regard.

« Jamais je ne ferais ça ! » Il ment et je le pince pour lui faire comprendre. « Hé ! » Je ris, le gratifiant angéliquement d'un sourire. « Tu es pas possible. » Il secoue faussement désespéré sa tête.

« Louis ? » J'enlace doucement nos doigts. « Je me demandais.. » Je baisse la tête, fixant la table en métal que je trouvais soudainement très intéressante. « Pourquoi 'ma beauté' ? » Il hausse ces épaules.

« Et pourquoi pas ? »

Je dois admettre que je ne m'attendais pas à cette réponse.

'Avoue plutôt que tu t'attendais à ce qu'il te dise : Parce que t'es belle.'

Tiens t'es revenue toi ?

'Nota bene, chérie : la réalité n'a rien à voir avec les contes de fées et les films à l'eau de rose !'

Me rappelle cette pimbêche de conscience.

Je fus aussitôt extirpée de mes pensées, quand il me pince gentiment. Je lève ma tête de son épaule, la secoue brièvement dans l'espoir de retrouver mes esprits. Je déglutis, quand il réduit le nouvel espace qui sépare nos visages. Ses lèvres partent à la recherche de mon oreille, frôlent à leur chemin, la courbe de ma mâchoire jusqu'à sa base. Je lâche un soupir de bien-être, serrant l'étreinte de mes petits doigts autour des siens.

« Tu préfères que je t'appelle 'bébé' plutôt ? »

Sa voix est douce et profondément aiguë. Mon coeur s'emballe à la possibilité qu'il puisse un jour me nommer ainsi. Un court frisson a même vagabondé à travers ma colonne vertébrale, quelques instants après que ces deux syllabes soient tombées. Et pourtant, ce n'était pas le surnom que j'aurais le plus approuvé en général. Et encore moins celle que je préférai : je trouvais ça pervers, vulgaire et vide d'affection.

Mais avec Louis, ce n'est pas pareil.

J'en viens même à me demander pourquoi ça ne sonnait pas aussi vulgaire et pervers que les autres hommes quand il le prononce.

« J'aime bien 'ma beauté'. » Admis-je, en jouant avec ses doigts.

« Mais tu aimes aussi quand je t'appelle bébé. » Je grogne et le gratifie d'un petit coup d'épaule, gagnant un éclat de rire de sa part.

« Et comment peux-tu savoir ça ? » M'écriai-je, faussement scandalisé. « Je trouve ce surnom tellement vulgaire et vide d'affection. » Marmonnai-je dans une toute petite voix.

« Je le sais parce qu'au moment où j'ai prononcé... » Il se tut, avant de susurrer suavement. « Bébé. » Mes joues brûlent, voir même mon visage si possible. « Tes joues sont devenues tellement rouges, qu'on pourrait les confondre avec une tomate ! » Il rit à gorge déployée, quand je le pince pour lui faire comprendre de se taire une bonne fois pour toute. « Je pourrais même les croquer. » Mais non, cet imbécile continue, se délectant de chacune de mes réactions. « Bébé, bébé, bébé, bébé, bébé, bébé, bébé, bébé, bébé, bébé, bébé, bébé, bébé, bébé, bébé, bébé, bébé, bébé, bébé, bébé, bé.. dijihhijlkkoenziuihdc. » Je plaque ma main contre sa bouche, l'observant se tortiller malicieusement les sourcils.

« Arrgh ! » Je décide alors de bouder, en voyant qu'il n'a pas quitté son expression taquin. « Arrête de te moquer moi. » Il retire ma main de sa bouche une fois calmer, étouffant ces rires par des toux.

« Tu devrais t'estimer heureuse d'avoir deux jolis surnoms ! Toi, tu m'en a donné auc... »

« Si ! »

Je me donne virtuellement une claque pour avoir osé dire de telles stupidités.

Adriana, tu n'es qu'une idiote.

« Vraiment ?! » Il s'exclame, faisant mine d'être surpris.

« Ou.. Oui ? » Mentis-je, en regardant innocemment vers le comptoir.

Merde, merde, merde !

Comment je pourrais l'appeler maintenant ?

'Tommo le puceau !'

Suggéra ma conscience, hilare.

Je te rappelle que tu l'es tout autant, idiota !

'Gniagniagnia.'

Elle se tut, boudeuse.

« Et bien ? Comment tu m'as app.. »

« Mon Louis ! » Jetai-je brusquement.

« Mon Louis ? » Répéta-t-il bêtement, en fronçant ces sourcils. « Et bah dis donc ! Vive l'originalité ! Franchement, ma beauté, tu t'ai pas fou.. »

« Voilà votre hamburger/fritte et votre hamburger/salade de radis. » L'interrompit le serveur en posant chaque assiette devant nous. « Et une carafe d'eau. » Chantonna-t-il en posant une carafe d'eau et deux verres face à nous. « Oh ? Et bien sûr.. »

Il sort de la manche de sa chemise une baguette de magicien, qu'il tapote à deux reprises contre sa main. Il glisse sa baguette sous la bouche de Louis pour l'encourager à souffler dessus. Chose qu'il fait, perplexe. Je crois qu'il est le seul de nous trois à ne pas savoir, que le serveur est en train de nous jouer un tour de magie. Les yeux ronds et amplis de surprise, j'observe un bouquet de rose rouge apparaître entre ces grandes mains.

« Woah. » Je tape des mains pour le féliciter, souriante.

« C'est pour vous. » Et juste au moment, où je tends mes mains pour attraper le bouquet, il les rétracte. « Certainement pas pour vous. » Je fronce les sourcils, l'observant tendre le bouquet de rose rouge à Louis. « Mais pour lui. » J'observe avec amusement, les joues du serveur s'empourprer de gêne.

Uh oh.

Je crois bien que mon britannique à une touche. 


**

12 février.

- à l'écoute - Matt Wertz - Marianne

Mes doigts pianotent contre les tranchefiles des livres, tous destinaient à approfondir mes connaissances en économie. Mes yeux verts balayent chaque étagère, au fur et à mesure que je m'enfonce dans le couloir du thème. Je suis à la recherche d'un livre miracle, qui me permettra d'apprendre en m'amusant. Or, c'était déjà peine perdu, puisque tout le monde sait - excepté Louis, bien sûr - que l'apprentissage est une véritable torture.

Je stoppe mes pas en milieu de chemin et laisse mon doigt s'attardait contre une bordure lisse et plastifié d'un bouquin que je n'ai jamais vu jusqu'à maintenant. Je penche mon visage sur le côté pour pouvoir lire le titre, mais j'abandonne aussitôt quand je remarque que le titre est en français. Déjà que j'ai du mal avec l'anglais, il est hors de question que je me lance dans une nouvelle langue. Je soupire, laissant finalement ma main tombait à ma taille.

« Adriana ? »

Le timbre mi-rauque et mi-aigu de Louis m'extirpa de mes pensées.

Je pivote, faisant ainsi face à ces pectoraux. J'essayai tant bien que mal d'oublier que derrière le tissu de son vêtement, se trouve une musculature robuste et travaillée et dans lequel il s'avère être un parfait oreiller. Je secoue la tête, dirige mon regard autre part, tombant par malheur sur ces mains chargeaient de bouquins. Intérieurement, je pleurniche, sachant d'ores et déjà que je ne quitterai pas cet endroit maudit, sans lumière et sans animation jusqu'à ce que j'ai fait des fiches de révision qu'il faut.

Je l'observe empiler les livres l'une par-dessus l'autre, qu'il plaque contre son torse ferme pour ne pas les faire tomber. Louis enlace maladroitement nos doigts, qu'il tire, pour m'inciter à le suivre. Je fis la moue, jetant ma lèvre supérieure en avant et le suit sans discuter. Après tout ? Je lui ai promis. Oui, je lui ai promis de mieux me concentrer sur mes études et arrêter de rêvasser constamment. J'observe ses traits qui n'expriment aucune émotion avec curiosité, serrant l'étreinte de mes doigts autour des siens.

« Louis ? » Il dénoue nos mains, me tire une chaise pour m'indiquer de m'asseoir, posant les livres au bord de la table. « Est-ce que tu es encore énervé ? » Il racle sa gorge, caressant du bout de son pouce ma lèvre inférieure.

« Commence à préparer tes fiches de révisions, je reviens. » Il choisit d'ignorer ma question en se penchant, afin de caler sa paume contre ma joue. « Et pour l'amour du ciel. » Souffla-t-il aussi calmement qu'il pouvait. « Ne t'endors pas, Adriana. » Je hoche la tête, déposant un bisou contre ces jointures pour seule réponse. « Promets-moi que tu ne vas pas t'endormir. » Je fis une moue de bébé, soupirant.

« Je te le promet. »


Vingt-quatre heures plus tôt...

- à l'écoute - Ingrid Michaelson - The way I am

Je ferme les robinets, attrape une serviette à l'extérieur de la douche et enroule mon corps avec. J'essore mes cheveux, les enroule délicatement à leur tour dans une serviette et sors de la douche. Je me place face au miroir, que j'essuie pour pouvoir observer mon reflet. Je me contemple un long moment, perçant parfois quelque minis boutons qui apparaît à mon nez. Je sais que ce n'est pas bien, mais je ne pouvais tout simplement pas m'en empêcher. Je couvre les rougeurs en mettant un peu de fond de teint et pour plus de tenue, j'applique ensuite de la poudre.

Après m'être peigné, puis séchée les cheveux. J'enfile un pull bordeaux, un jean slim noir, des chaussettes blanches, puis mes bottines à talon noir. Je me replace devant le miroir, passe mes doigts dans mes boucles dorées pour vérifier qu'il n'y a pas de noeud. Je rejette mes cheveux derrière mes épaules pour éviter qu'il me gêne, attrape ma brosse à dents et me brosse les dents. Je termine ensuite de me maquiller en accentuant mon regard vert par un crayon khôl noir et en appliquant du mascara pour donner un effet long cil.

Je sors de la salle de bains de Louis pour découvrir qu'il n'est plus là. Je jette un oeil sur son horloge électrique, découvrant que je suis restée enfermer dans la salle de bains depuis plus d'une demi-heure déjà. Je pince mes lèvres, jouant distraitement avec ma lèvre inférieure. Il est sûrement parti occuper une autre salle de bains. Je tourne sur moi-même, à la recherche d'une préoccupation en attendant son retour. Un lit, mon bonhomme de neige adoré, un bureau, une étagère de trophée, une étagère qui déborde de bouquin que je ne connaissais pas et puis...

« La voilà ma distraction. »

Je m'arrête face à son étagère de vinyl que j'ai tant de fois rêvés d'y parcourir mes doigts, mais que je n'ai jamais eu l'occasion de faire jusqu'à maintenant. Je m'avance jusqu'à l'étagère, croisant mes bras contre ma poitrine. Maintenant devant sa collection de vinyl, je ne sais pas par où commencer. Je tapote mon index contre ma lèvre, pensive, pour au final placé mon doigt au hasard dans l'étagère. Je choisis une pochette, tombant sur une couverture à l'effigie d'un lion en noir et blanc. Son regard est furieux, il a la bouche grande ouverte, les canines bien distinctes.

Je reconnais cette couverture !

« Santana ! » Criai-je, excitée, en voyant le nom du célèbre chanteur mexicain, inscrit de manière apparente sur la couverture.

Je me dirigeai jusqu'à la platine à vinyl en bois de Louis, qui se trouvait au pied de son étagère à trophée. L'appareil me rappelle un peu celui de Nunzio, avant que Fabiana ne le brise pour se venger de ces propos agressifs envers son ex-copain. Par chance, elle n'a cassé que le couvercle. Le reste de l'appareil était - heureusement pour elle - en excellent état. Je m'accroupis face à la petite boite et fait sortir le disque sa pochette. Je soulève le couvercle de protection de la platine à vinyl, l'allume, puis place minutieusement le disque sur le plateau, avant d'actionner le bouton 'on'.

- à l'écoute - Santana - Maria Maria

Je monte le son dans un volume raisonnable, sachant qu'il est onze heures du matin. Les garçons de la fraternité de Louis sont des couches tard, ils ne se réveillent jamais avant quinze heures. Et moi également d'habitude, étant une vraie marmotte. Mais, Louis a eu la merveilleuse idée de me lever ce matin. Et pour me motiver, il n'a pas hésité à me dévoiler qu'il avait une surprise pour moi.

Je me lève fièrement du sol, victorieuse, en entendant les premières notes de la musique. Je me place au centre de la chambre, tourne sur moi-même, finissant par me déhancher au rythme de la chanson. Je suis contente qu'une personne d'origine espagnole ne m'entende pas chanter. Car l'air de rien, je suis en train de détruire - légèrement - cette langue, quand j'essaye de répéter les paroles en espagnol.

Buzzz.. Buzzzzzz...

Je m'arrête de danser et mon attention se porte vers la table de nuit. Au loin, j'observe le téléphone de Louis vibrer contre la table et l'écran clignoter pour signaler un nouveau message. Instinctivement, je me dirige jusqu'à la table de nuit, où je me penche pour connaître l'auteur du message : Harry. Dans un froncement de sourcil, je lis par curiosité les premières lignes visibles du message sur l'écran d'accueil qui dit :

De Harry - 11h15 :
Hey Tommo ! J'ai entendu dire que tu vas emmener ton Italienne au chalet cet après-mi....

Un chalet ?

De quel chalet parlait-il ?

Je mords l'intérieur de ma joue, entre en bataille avec moi-même, pesant le pour et le contre si je devais ou pas ouvrir le message pour le lire entièrement. Mais, les nouvelles vibrations du téléphone de Louis me tenta encore plus. D'autant plus, que cette fois, Harry a envoyé des smiley comme guise de message. Je m'assois au bord du lit, saisis le téléphone et le déverrouille.

« Oh et puis merde ! »

De Harry - 11h15 :
Hey Tommo ! J'ai entendu dire que tu vas emmener ton Italienne au chalet cet après-midi. Enfin, tu vas devenir un homme ce soir ! N'ai pas peur et ne te fais SURTOUT PAS dominer par cette femelle ! Les hommes au pouvoir et les femmes à nos pieds ne l'oublie jamais ! HAHA de quoi tu aurais l'air sinon ? Oui, exactement ! D'un petit soumis. Et c'est pas ce qu'on reflète ! Très important : n'oublie pas de te protéger et de prendre les lotions de massage avec toi au cas où tu aurais.. Tu sais ? Une panne. Un 'petit' blocage quoi. Allez, FIGHTING capitaine !

De Harry - 11h18 :
Oh ? J'ai oublié de te dire aussi de ne pas te tromper de trou. Ton Italienne risquerait de mal le prendre sinon ! Je suis sûr que tu ne veux pas qu'elle se vexe et ne veuille plus te donner son petit cul plat, hein ? AHAHAHAHA

De Harry - 11h19 :
;) ;) ;)

« Oh mon dieu ! » Choqué, je lâche le téléphone, portant ma main contre mon coeur. « C'est dégoûtant ! »

« Ma beauté, j'espère que t'es prête pour ta surp... » Je me lève d'un bond du lit, heurtant accidentellement de mon talon le téléphone que je viens de faire tomber. « Je vois que t'a fouillée dans ma collection de vinyl. » Remarqua-t-il, en fermant la porte derrière lui. « J'espère que tu n'as rien dérangé. Classées, ces pochettes par genre musicales et par année m'a pris pas mal de temps. » Profitant qu'il soit dos à moi, je ramasse discrètement le téléphone que je cache à mon dos.

« Laisse-moi deviner.. » Je ris nerveusement. « Ta surprise ne serait pas de m'emmener à un chalet par hasard ? » Son corps se fige, avant de lentement se tourner vers moi.

« Comment tu le sais ? » Je hausse mes épaules, fixant un point vide pour éviter de le regarder dans les yeux.

'Parce que c'est là-bas, tu veux nous sauter et devenir enfin un 'homme' ! Nous qui pensions que tu étais différent !'

S'offusqua ma conscience, en rage.

Ce n'était pas toi qui voulais qu'on s'embrasse et qu'on fasse des bébés ?

'Oui, mais je pensai qu'il était sincère !'

Rétorqua-t-elle sèchement.

Mais il est !

Lui hurlai-je presque, que j'aurais pu en perdre mes cordes vocales, si je ne l'avais pas fait mentalement.

Non.

Mon Louis n'est pas comme ça.

Je refuse d'y croire.

« Je l'ai juste devi.. »

« Qu'est-ce que tu caches derrière toi ? » Me coupa-t-il, en marchant jusqu'à moi.

« J-je.. » Je secoue la tête, serrant fort le téléphone entre mes doigts, priant qu'il disparaisse comme par magie. « R-rien ? »

Ma voix sonne interrogatrice.

Ce qui est plutôt mal dans ce genre de situation, sachant qu'il sait parfaitement quand je mens. Dorénavant face à moi, je l'observe inspirer profondément, comme pour essayer de canaliser sa rage. Ce n'était un secret pour personne que Louis soit un homme dénué de patience. Je sais qu'en me montrant désobéissante, je joue avec ces nerfs. Je ne bouge pas quand il cale sa grande main contre ma joue, tirant sur mon avant-bras à l'aide de la seconde pour me coller à son torse. Je plante mon menton au creux de ces pectoraux, le scrutant de mes grands yeux verts.

« Tu sais que je sais quand tu mens, mh ? » Je grimace, l'observant balayé ces prunelles glaçaient à ces alentours. « C'est mes messages, c'est ça ? » J'agite négativement la tête, refusant de lui donner le téléphone quand il essaye de l'attraper. « Adriana ! » Il grogne, alors que j'agite mes mains dans tous les sens. « Donne-moi ce putain de télé.. »

« Non ! »

Je le pousse, essayant de le contourner, mais il est plus rapide que moi. Louis entoure son bras autour de ma taille et me stabilise en plaquant brutalement mon dos à son torse. Je gigote, remue de nouveau mes mains de partout, quand il essaye d'attraper le cellulaire. Dans un nouveau grognement de mécontentent, il attrape mes poignets dans la volée pour éviter que je bouge, récupérant ainsi son portable entre mes doigts.

« Louis ? » Je me tourne, le regarde fixer l'écran de son téléphone dans un silence qui m'inquiète.

« Non seulement, il raconte n'importe quoi. Mais en plus ? Il ose gâcher ma surprise. » Il lâche un rire sans humour. « Ça ne va pas se passer comme ç.. »

« T-tu.. Tu vas le punir ? » Je regrette aussitôt mes mots quand il me foudroie d'un regard noir, serrant l'étreinte de ces doigts autour de son téléphone.

« Comment arrives-tu à avoir encore de l'empathie envers ce crétin qui parle d'une manière aussi odieuse de toi ? »

Oh, crois-moi, Louis...

Moi-même, je ne le sais pas.

Maintenant.


« Rocchietti ? » Je lève la tête de mon livre, découvrant une Mindy toute souriante. « Enfin, je te trouve ! » Chuchota-t-elle, soulagée. « Ta disparue de la circulation ? »

« Disons que je me suis mise sérieusement aux révisions ces derniers jours. » Je cale une partie de mon visage contre ma paume. « Et puis ? Si tu ne désertais pas les cours, tu me verrais plus souvent. » Lui fis-je immédiatement remarquer, gagnant un roulement de yeux de sa part.

« Tu sais que je suis à la recherche d'un travail. » Elle marque une courte pause. « À cause des crédits de mon oncle... »

« Je sais. »

J'acquiesce, regrettant aussitôt mes paroles. J'eus un pincement au coeur à la pensée de savoir que j'aurais pu la blesser. Je sais qu'elle travaille dur pour aider son oncle à payer les crédits qu'il a auparavant octroyés. Et je sais aussi que si elle travaillait sérieusement et qu'elle arrêterait de se faire virer, elle réussira à le libérer de ces dettes.

Mais c'était Mindy.

Sa folle personnalité ne peut pas plaire à tout le monde.

Je pose mon stylo au creux du livre et vins poser ma main au dos de la sienne pour lui montrer mon soutien, après qu'elle se soit installée à côté de moi. Elle rejette sa chevelure châtain à l'arrière de son épaule, plaquant sa main libre par-dessus la mienne. Elle esquisse ensuite un petit sourire, libère ma main, avant de croiser ses bras contre sa poitrine.

« Dis-moi.. » Commence-t-elle, hésitante. « T'a prévu quelque chose pour la Saint-Valentin ? » Je lève les yeux au plafond, pensive.

« Je ne sais pas. Je demanderai à Lou.. »

« Non, ne lui demande rien ! » Hurla-t-elle, enfin, si ce n'était pas ordonnée.

Qu'est-ce qui lui prend ?

Ne me dites pas qu'elle est déjà bourrée à cette heure-ci ?

Heureusement pour elle que Louis a pris soin de choisir une place, bien isolée des étudiants sérieux qui se trouvaient la plupart à l'entrée dans la bibliothèque. La bibliothécaire ne se serait pas gênée pour nous mettre tout de suite à la porte sinon.

« E-euh.. » Je cligne des yeux, ébahie. « D'accord ? » Elle force un petit rire, prenant mes mains dans les siennes.

« Sache que je n'ai rien contre lui, hein.. » J'essaye de me défaire de son emprise. « Il est bizarre, oui ! Mais et alors ? Tout le monde à leur propre côté étrange, non ? » Je tire sur mes mains, mais elle refuse de me lâcher. « En plus, il faut que tu m'aides à monter mon stand ! » Elle lâche finalement mes mains, excitée.

« Qu-quoi ? Quel stand ? » Elle marque un temps de pause, pianotant ces doigts contre la table.

« C'est bien ça le problème. Abby n'a pas encore choisi le 'thème' de notre stand. » Expliqua-t-elle, en soupirant de désespoir.

« Comment veux-tu que je t'aide à monter un stand sans thème ? » L'interrogeai-je aussitôt, gagnant un haussement d'épaule de sa part.

« Je ne sais pas. Mais en tout cas, tous que tu dois savoir, c'est qu'on va reverser les fonds aux enfants malades. » Elle tapote le bout de mon nez. « Et comme je sais que tu es plutôt sensible à ce genre de chose, j'ai pensé que tu voudrais nous aid... »

« Vraiment ? » La mâchoire de Mindy se contracte, quand elle reconnaît cette voix familière : Louis. « Tous les gains gagnés seront reversés à une association ? »

C'est exactement le mot que j'aurais dit, si Louis ne m'avait pas enlevé les mots de la bouche. Mindy et moi tournons nos têtes en direction de ce dernier, qui se trouvait à même pas quelques mètres de nos personnes. Je pouvais lire à travers ces orbes bleus, qu'il a dû écouter depuis le début notre conversation et qu'il en a pas perdu une miette. Posant deux livres près de moi, je sens son poids s'ajouter à ma chaise, quand il plaque ces mains au-dessus de cette dernière.

« Oui. » Répondit-elle calmement, en lui envoyant un sourire hypocrite. « On ne garde pas un centime. Notre présidente est d'humeur généreuse en ce moment. » Elle force un petit rire, plongeant ces prunelles chocolat dans les miennes. « C'est certainement la période des amoureux qui la rend comme ça. »

« Je vois. » Conclut-il, sans exprimer une seule émotion. « Donc, je suppose que.. » Je sens son parfum chatouiller mes narines, quand il se penche à la hauteur de mon visage. « Ça ne dérange personne si je vous accompagne ? »

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Bonsooooooir, comment allez-vous ? :D

Vos examens ce sont biens passés ? 

Vous avez prévue quelque chose ces vacances ?

Je ne sais pas pour vous mais Wattpad et ces fxcking de mise à jour est en train de me faire perdre les pédales ioendviojfvfs on ne peut plus voir nos notifs, la moitié de nos écrits s'enregistre seulement non mais sérieux quoi. L'ancien Wattpad me manque. Ça buguer peut-être de partout, sauf quand on écrivait au moins et c'était ce qui été le plus important je crois. Tandis que là on peut rien faire sans que sa bug, bug et re-bug. Y EN A ASSEZ QUOI !! --' 

Donc voilà, je vous laisse baver devant le média jijfodsjcosdc (entre nous : son sourire + son rire = c'est un bébé panda et un bébé phoque sauvé de ce monde cruel) ♥

En espérant que le chapitre vous a plu.

It's pure, it's you est #2 in Fanfiction merci eiznoijoijvozdkcodjcodsjosj ♥

Je vous aimes, passez une bonne semaine ♥♥

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