Chapitre soixante-treize.
Bonsoooooir, comment allez-vous ?
Alors, dite-moi tout !
Qu'est-ce que vous devenez ?
Vous travaillez dur j'espère hein ? GRRRRR *va se cacher*
De toute façon quoi qu'il arrive, je vous encouragerai toujours et serait toujours fière de vous *.* *osef mais bon PTDRRRR vous m'avez trop manquée so....... J'ai le droit de dire des conneries, oki ?*
OH MON DIEU.
Ça fait tellement longtemps !
Je me sens horrible, limite je devrais même pas revenir comme une fleur comme ça, alors que j'étais censé revenir depuis les vacances derniers !
Je suis sincèrement désolée....
Mon oral qui devait avoir vers le milieu ou fin avril a été déplacé, bc apparemment ça tomber pendant les vacances. Et perso ? Ça m'aurait pas dérangé que ça tombe pendant les vacances, j'aurais pas été obligé de sécher pour pouvoir réviser en stage, juste bc madame se préoccuper plus de l'esthétique du dossier des stages au lieu de nos entraîner *est très désespérée par cette ksos de prof*
ENFIN BREF !
Maintenant j'ai précisé dans le titre de l'oeuvre que mes mises à jours seront très lent à arriver chose que j'aurais dû faire dès septembre, mais j'ai :
1/ Soit oublier
2/ Soit je ne pensais pas que l'école aller encore plus me bouffer de mon temps que d'habitude
Sur ceux, je vous souhaite une bonne lecture !
________________________
Adriana Rocchietti
Je suis foutue.
Complètement foutue.
Je viens de me ridiculiser devant sa mère.
« Psssst ! »
Pour qui elle va me prendre maintenant ?
'Probablement, pour une sado qui s'excite rapidement lorsqu'elle tire les cheveux de quelqu'un...'
Souffla ma mégère qui ne m'a absolument pas manqué depuis ces quatre dernières heures.
Oh, la ferme toi !
« Psssst ! »
Je repousse d'un mouvement de la main, l'index qui tapote depuis une minute déjà ma tête. Malgré la tentative de mon interlocuteur pour me secouer, je ne bouge pas. Je garde mon front appuyé contre la table d'une boulangerie, qu'Harry et moi avons décidés d'aller pour passer le temps, en attendant de revoir la mère de Louis et continue de broyer du noir.
« Huuumrf. » Même si je ne le vois pas, je sais qu'il roule désespérément des yeux. « Qu'est-ce qu'elle va penser de moi maintenant ? » Me marmonnai-je tout bas.
« Que les italiens sont de nature très énergique. » J'arque un sourcil, puis lève la tête pour caler mon menton contre la table « Quoi ? » Il hausse ses épaules, croquant un gros morceau de son brownie. « C'est la vérité ! Sérieusement, Adriana ! Tu m'as fais un mal de chien quand même ! » Il passe sa main libre dans ses boucles et les masser.
« Ça. » Je me redresse correctement sur ma chaise et le pointe du doigt. « C'est parce que t-tu... »
Attendez une minute !
Mon corps se fige, tandis que mon regard louche instinctivement sur la table : trois assiettes vides sont éparpillés devant lui, ainsi que trois sachets de muffins et cinq verres transparents et entassés les uns en dessous des autres, où l'on pouvait encore percevoir un fond jaune, qui laisse à penser qu'il venait de boire soit du jus d'orange ou soit du jus de fruit. Je reste paralyser comme ça une bonne trentaine de secondes, avant de laisser ma bouche se pendre de choque.
« Non, mais je rêve !?? »
Je hurle comme une hystérique.
Ce sauvage a déjà mangé tous ça ?
Un sourire innocent anime le coin de ses lèvres.
« J'espère que tu as conscient que ça sera tout à mes frais ? » Harry rit, essuyant sa bouche pleine de miette du dos de sa main.
Ew.
'C'est dégoûtant ! Les serviettes ça existent !'
Je suis d'accord avec toi, mégère !
« C'est pour ça que je suis en train de manger à ma faim ! » Rétorque-t-il fièrement en souriant de toutes ces dents.
« Hé ! » Je le réprimande aussitôt. « Je te rappelle que t'es censé m'aider ! » Il fait valser sa main.
« T'en fais pas ! Elle n'est pas ici pour t'exterminer si c'est ce que tu veux savoir. » Il pince ma joue avec ses doigts pleins de miettes de chocolat.
« M'exterminer ? » Répétai-je, confuse, en tapant sur sa main pour qu'il arrête de déformer mon visage.
« Qu'est-ce que tu crois ? » Se moque-t-il en relâchant ma joue, je passe ma main dessus, pour vérifier qu'aucune miette ne s'est collé. « T'a crue que j'allais soulager ta conscience en te disant : 'T'inquiète pas, copine ! Elle va T'A-DO-RER ?' ? » Il prit soin de bien articuler chaque syllabe du mot 'adorer'.
« Je n'ai jamais dit ça ! » Me défendis-je. « Mais le mot 'exterminer' c'est plutôt exagéré, non ? » Il hausse ses épaules.
Je lâche un long soupir et me met à fixer la table.
Qu'est-ce qui m'a pris de lui demander de l'aide ?
Ma raison - complètement désespérée - a décider de faire confiance à Harry Styles. Oui, ce même Harry Styles, aux boucles bruns et soyeux et aux perçants yeux verts ; au caractère semi-demeuré et semi-intelligent, parfois. Chose qu'elle ne devrait pas. Mais avais-je réellement le choix ? Sachant que, ma propre conscience a choisie de me tourner le dos et de se moquer de moi ?
'Dommage pour toi, je ne peux pas déménager d'un corps à un autre.'
Quelle emmerdeuse celle-là.
J'aurais pu demander de l'aide à Louis, effectivement, sauf que, premièrement, je ne connais pas son numéro de portable – il faudrait déjà que j'en ai un – et deuxièmement ? Je doute qu'il soit au courant de la venue de sa mère. Et si c'était le cas ? Je pense qu'il serait venu en personne me prévenir. Et c'est donc en procédant par élimination, que j'en suis arrivée là : faire confiance à Harry.
« Il n'y a aucune raison pour qu'elle ne t'aime pas. » Le bouclé brise le silence dans un raclement de gorge. « Elle veut juste te connaître. Ce qui, je le reconnais, au bout de quelques semaines de relation n'est pas normal pour un couple de nos jours. Mais avec Louis comme enfant, qui n'aime jamais rien et que du jour au lendemain, s'intéresse réellement à quelque chose et en particulier à un être humain, c'est plutôt compréhensible qu'elle soit curieuse, tu ne crois pas ? » Je lève mon visage et plonge mes prunelles dans les siens. « Ça fait des années que son mari et elle essayent de bâtir une relation avec lui. » Il esquisse un fable petit sourire. « Mais tu connais le capitaine ?! Il a sa propre manière de montrer son affection pour l'autrui. C'est juste qu'il n'a pas osé le montrer à ses parents. »
« Oui, je sais. »
J'acquiesce, sentant mes joues s'empourpraient, quand je repense à toutes ces fois, où Louis m'a montré son affection. Et cela débute du confort que ses bras m'offrent tous les jours, à ces délicieux baisers, qui picorent ma peau lorsque l'envie lui prend, pour ensuite se terminer à ces deux petits mots dont toutes les filles rêvent d'entendre de la part de leur bien-aimé. Il n'y a pas une seule fois, où il n'a pas été maladroit. Il est tendre, aimant, adorable et protecteur à sa façon. Mais, c'est ce qui fait son charme et le rend si attrayant.
« Je t'aime. »
C'est dingue ça.
Mon corps frisonne à chaque fois que j'y pense.
Plus les jours défilent et plus sa manière de penser devient clair pour moi. Dans un sens, Louis a un résonnement plutôt logique. Quand il ne maîtrise pas un domaine, il se tait et se renseigne. À l'inverse, il est capable de monologuer une thèse de vingt minutes, voir plus. Ce qui contraste complètement avec ses gestes, qui refusent d'obéir à son esprit et le rend ainsi imprévisible. Louis a toujours été capricieux. Lorsqu'il n'arrive pas à exprimer de vive-voix ce qu'il souhaite, il le saisit et se fiche des conséquences.
Car, il sait.
Oui, il sait, que quoi qu'il arrive, quelqu'un sera toujours derrière lui, pour nettoyer les dégâts.
« Attends-toi à être mitraillée de questions. » Il soupir. « Sur ce point-là de sa personnalité, elle est exactement comme son fils. Elle a ce besoin 'vital' de comprendre comment son interlocuteur fonctionne. Elle pense que chaque être est un énigme et que le seul moyen de les cerner, c'est de les percer à jour. Et d'après toi, comment perce-t-on à jour une personne ? » Il ne me laisse pas le temps de répondre et enchaîne. « Oui, exactement ! En leur posant une série de questions, qui ont, on est bien d'accord, hein ? Plus tendance à les mettre mal à l'aise que... »
« Bonjour madame et monsieur, souhaitez-vous prendre autre chose ? » Harry et moi, tournons nos têtes au même moment vers la serveuse à la voix familière. « La maison offre à partir de la troisième consommation. »
Mindy.
Tout en évitant de nous regarder droit dans les yeux, elle racle sa gorge, gênée, avant de replacer correctement une mèche châtain derrière son oreille. Elle plonge sa main dans la poche du tablier de son uniforme pour en extirper un stylo, dont-elle tapote distraitement la pointe contre le carnet à commande. Je remarque qu'elle s'est coupée les cheveux et qu'elle s'est fait des mèches blondes. Elle qui déteste les cheveux courts, je trouve ça étonnant qu'elle ait choisie cette coiffure. Maintenant que je me retrouve face à elle, je réalise que je n'aie plus eu de contact avec elle depuis février.
Ça fait déjà un mois.
Comme le temps passe vite.
Je me demande ce qu'est devenue Mindy, après s'être faite rejetée de sa propre fraternité...
« Je suppose que Tyler et toi ont prévus quelque chose pour l'anniversaire de Gwen ce week-end ? » Je ne dis rien et la fixe comme si elle était en train de dévorer un lion sous mes yeux. « Je sais que tu m'en veux, mais ce n'est pas pour autant que je vais m'excuser. » Elle soutient mon regard, essayant de déceler une émotion. « Louis n'est pas pour toi. Avery, oui. Et je continuerais à te le dire jusqu'à ce que je prouve assez de preuve concret pour te faire changer d'av... »
« La table est sale. » Harry la coupe, désignant la table du bout de son menton. « Il serait peut-être enfin temps de la nettoyer, non ? »
Le ton qu'il a employé est froid, sec.
Même si sa trahison m'a fait de la peine, jamais je ne pourrais la traiter de la sorte.
C'est un être humain, pas un chien.
'C'est vraiment très noble de ta part de penser comme ça, chérie ! Dommage qu'elle n'a pas fait de même de son côté, quand elle t'a vendue à ces demoiselles et messieurs !'
« Bon, comme je te disais, le schéma corporel c'est du gâteau ! Quoi que... » Il rit bêtement. « C'est vrai qu'à mes débuts, je ne comprenais rien aussi et que j'ai dû forcer le Capitaine de m'aider sur ce cours-là. » Il place exprès ces bras sur la table, pour empêcher Mindy de récupérer les assiettes. « L'image du corps ? C'est simple. Il est fondé sur des données sensorielles intéroceptives, proprioceptives et extéroceptives... »
Je n'aie absolument rien compris à son charabia.
Tous que je sais, c'est que l'atmosphère est tendue.
« Il y a exactement trois schémas. » Il me montre son index. « Premièrement : le tridimensionnel donc un état éveillé, conscient et adulte. Le corps est solide, entier et achevé, dont le moyen d'organisation est la main. » J'observe Mindy du coin de l'œil, rassemblant sur un plateau les assiettes sur notre table. « Ainsi, elle permet d'évaluer les distances entre le corps et les frontières. Deuxièmement : le viscéral. Le moyen d'organisation est la langue. » Elle rassemble ensuite les verres utilisées, cognant intentionnellement son plateau contre le front d'Harry. « Bordel ! »
« Adriana ne suit aucun cours de psychologie. » Harry exerce un massage sur sa tempe. « Essaye d'être plus crédible la prochaine fois, crétin. »
Arrgh, sérieusement Harry !?
Tu me fais honte.
**
« Parce que je suis tombé éperdument amoureux d'elle. »
À la fin de cette phrase, je n'étais pas sûre que mon cœur aller encore fonctionner longtemps...
Pourquoi avais-je l'impression de ne plus entendre aucun battement ?
Je toussote, cogne à deux reprises mon poing contre ma poitrine gauche et bon sang ! Quelle soulagement ça été de l'entendre de nouveau battre. Cependant, mon inquiétude revient aussitôt, lorsque d'une minute à une autre, la cadence de mon organe augmente considérablement. Il bat tellement fort, que je ne suis plus en mesure de relever les paroles de l'artiste, qui passe en ce moment en fond musical.
« Lo-Louis ? » Je souffle faiblement, ébahie par son intervention.
Cette voix...
Je la reconnaîtrais entre mille.
Je l'ai entendue un nombre incalculable de fois.
Elle est tellement unique, qu'il m'est impossible de me tromper, voir de l'oublier.
Pourquoi ai-je l'impression que ça fait des mois que nous nous sommes pas vus ? Ces mots ont-ils eu un impact aussi immense sur moi ? Et si la situation avait été inversée ? Aurais-je eu également le cran d'avouer à mes parents, à mes frères et ainsi qu'à mes soeurs de vive-voix, que je suis tombée éperdument amoureuse de lui ?
Mes joues ont pris feu à cette pensée.
Mais pour l'instant ?
Ce sont pour moi des questions qui restent sans réponse.
Je me tourne vers Harry, afin de me faire confirmer qu'il est celui qui a prévenu Louis. Mais ce dernier a décidé de se faire discret, en fixant sa tasse de thé. Soupirant d'agacement intérieurement, je jette un œil à l'horloge, qui se trouve près d'une armoire décorative et le fait qu'il indique le temps de '19h', me pousse d'autant plus à le soupçonner. Louis finit toujours ces entrainements à huit heures. Ça y est, il est pris au piège. Je suis maintenant à deux cent pour cent sûre, que c'est lui qu'a prévenu Louis.
Sinon ?
Comment a-t-il su où nous étions ?
Comment a-t-il fait pour arriver aussi vite ?
Où est-ce que par le plus grand des hasards, Louis a su dès le début que sa mère aller lui rendre visite ?
Oh, et puis, après tout ?!
Je m'en fiche.
Ça n'a pas d'importance.
Tous que je sais ?
C'est que malgré qu'il m'ait toujours reprochée de croire au Prince Charmant, aujourd'hui ? Il m'a prouvé le contraire. En surgissant ainsi de nulle part, il m'a – en quelque sorte – sauvée. Mes pupilles vertes dérivent finalement sur mon Britannique, qui est situé à quelques centimètres derrière sa mère, dos à lui. Je remarque qu'il est encore dans son uniforme de foot. Il est essoufflé et plusieurs perles de sueurs dégoulinent de sa tempe, me laissant ainsi penser qu'il a accouru jusqu'ici - sans prendre le temps de se changer - dès qu'il a eu conscience de la nouvelle.
Même s'il nous montre une expression impassible, ses gestes le contredis et nous montre qu'il n'est pas ravi de la visite surprise de sa mère, puisque ses poings sont fermement serrés et sa mâchoire contracté. Quant à Johannah ? Elle n'a plus émit un seul mouvement. Son corps s'est paralysé, tandis que ses yeux se sont vidés de toute émotion. La ressemblance avec son fils, qui maintenait en ce moment même la même expression est frappante. Mes paupières s'écarquillent soudainement, à la vue de ses lèvres s'étiraient en un large sourire.
À quoi peut-elle penser ?
'Qu'est-ce qu'elle nous fait-là ?'
Questionne curieusement ma conscience, qui fut aussi surprise que moi par sa facilité de changer d'émotion.
« Louis, mon chéri ? » Elle se lève d'un bond de sa chaise et nous tourne le dos. « Je ne m'attendais pas à te voir aussi vite. Moi qui voulais te faire une surprise, c'est raté ! » Elle force un petit rire, qu'elle fait taire en ne le voyant pas réagir. « Décidément, il faut tout te dire ! Allez, viens ! Dans mes bras ! » Elle lève ses bras, qu'elle écarte, pour qu'il puisse s'y réfugier. « Qu'attends-tu pour venir me dire bonj... » Louis passe à côté d'elle, sans lui accorder un regard pour se placer face à moi.
Il a ignoré.
Il a ignoré sa mère.
Lentement, Johannah laisse ses bras retombaient le long de son corps. La tête légèrement inclinée en avant, je l'imagine inspirer profondément, avant d'expirer. Elle ne bouge plus. Elle a dû rester vingt bonnes secondes comme ça. Se ressaisissant, elle relève sa tête et pivote sur elle-même pour nous regarder. Même si elle émet tous les efforts possibles pour garder une expression neutre, je sais qu'elle est blessée. Ne recevoir aucun retour de la personne qu'on aime, c'est blessant. Et j'imagine que ce sentiment est encore pire, lorsqu'il s'agit de son enfant.
Serait-il possible que pour cacher sa douleur...
Johannah joue la comédie ?
« Ne m'en veux pas, mon chéri. J'étais vraiment curieuse de la connaître. »
Johannah esquisse un faible sourire, qui se décompose à la seconde même, en voyant que pour seul réponse que Louis entreprend de lui donner : c'est de passer vivement sa main dans ses cheveux. Il n'a même pas daigné lui faire face et encore moins prononcer une syllabe.
« Hum, hum. » Elle racle sa gorge et revient à la charge, déterminée à avoir une réponse. « J'ai décidée de rester un peu plus longtemps que d'habitude. D'ailleurs, il faut que tu m'envoies tes disponibi... » Elle se tut, au même moment où son fils, soupir d'agacement.
Décidément, mon amour, tu ne sembles toujours pas réaliser à quel point tes actes peuvent être blessantes.
Le contact de sa main chaude contre ma joue réussie à m'extirper de mes songes. Sa main est douce et est un peu humide dû au fait qu'il transpire. Les lèvres légèrement séparées en 'o', je fixe intensément ses iris glacés. Mon souffle commence à devenir irrégulier et des picotements titillent mon échine, lorsque son pouce retrace la courbe inférieure de ma lèvre. J'avale ma salive, quand il se penche à ma hauteur. J'ignore du mieux que je peux l'odeur de phacochère, mêlait à son eau de cologne que sa peau dégage.
« Louis, comment peux-tu te comporter de la sorte avec ta mè... »
« Et toi ? » Lança-t-il brusquement sans me laisser finir ma phrase, mon sourcil s'arque un peu.
Moi ?
Comment ça 'moi' ?
« Huh ? » Il me gratifie d'un sourire narquois, face à mon expression interrogateur.
« Tu ne me dis pas 'Bonjour' ? »
Quoi ?
'Il n'est pas sérieux, j'espère ?!'
« B-bon... »
'Et toi, comme une idiote tu lui obéis !'
Louis me fait immédiatement taire, en me volant un baiser.
Qu'est-ce qu'il lui prend ?
« Mmmmmh Lou-Louis ! » Je lui tape le torse. « M-mais qu'est-ce qu'il te fqsc,sqxqpXKQocdv. » Il prolonge langoureusement le baiser et mord gentiment ma langue.
'Ouuuuh, devant la madre en plus !'
Pourquoi j'imagine cette peste faire des vagues avec ces sourcils ?
Mes yeux s'entrouvrent de surprise.
Mal à l'aise devant nos deux spectateurs, je gigote. Pourquoi Harry ne l'arrêtait-il pas ? Je plaque une main contre son torse et la seconde contre son biceps et le pousse. Louis rétorque à mon rejet, en plongeant sa main dans mes boucles dorées pour stabiliser ma tête. Je lâche un petit grognement, remuant à nouveau, mais il contre-attaque en me mordant le creux inférieur de ma lèvre. J'étouffe du mieux que je peux mon gémissement de douleur et lui pince le bras, voir encore plus fort, quand il relâche ma lèvre pour engouffrer sa bouche au creux de mon oreille.
« Suis-moi et ne dis plus un seul mot. » Il noue nos doigts, tire sur ma main pour m'encourager à me lever, avant de tourner les talons.
« À très vite. » Une poigne fine, mais tout de même ferme, me retient l'avant-bras. « Adriana... » Mes pupilles émeraudes se plongent automatiquement dans ceux de Johannah. « Rocchietti. » Elle sourie de toutes ces dents, relâchant progressivement mon bras. « Je suis ravie d'avoir pu faire votre connaissance. »
Louis ne m'a même pas laissée le temps de lui répondre.
Non, il m'a attirée près de lui, puis a foncé tout droit vers la sortie.
« Elle t'a vue. » Souffla faiblement Louis. « Putain de merde, elle t'a vue ! » Jura-t-il cette fois sur un ton paniqué en fixant l'horizon.
Nos doigts toujours enlacés, Louis serre d'autant plus leur étreinte autour des miennes, tout en marchant avec détermination. Je jette un dernier coup d'oeil derrière moi, repérant au loin la mère de Louis, qui n'a pas bougé de la position où nous l'avons quittés. Harry se tenait aussi derrière elle, également dans la même position.
Oui, elle m'a vue, et alors ?
Elle est venue me voir de son propre chef.
Ce n'est pas comme si, je suis allée la chercher.
« Lou-Louis ? » L'interpellai-je, hésitante, il ignore mon appelle et entre dans le parking du centre commercial. « Hé ! Tu peux tout de même m'expliquer pourquoi tu as pratiquement mangé ma bouche devant ta mère au moins !? »
Aucune réponse.
Quelques secondes passe et sa seule réaction fut de frotter le bout de son pouce contre le dos de ma main droite. Je ne sais pas du tout comment je devrais réagir. Dois-je insister en le poussant à me dire ce qu'il se passe ? Ou dois-je tout simplement laisser tomber ? Louis finit par lâcher ma main. Je n'aie même pas eu le temps d'émettre un nouveau pas, qu'il stoppe le premier en me faisant face, plaquant ses larges mains contre chacune de mes épaules.
« Ça fait déjà un trimestre. » Il chuchote faiblement, en baissant la tête.
« Qu-quoi ? » Il réduit le maigre espèce qui sépare nos corps et place sa bouche à la hauteur de mon oreille.
« Ma mère me rend visite à chaque trimestre. » Dit-il plus clairement. « Par contre, elle ne me dit jamais la date et l'heure. »
'Voilà d'où vient le caractère de ton Prince, chérie ! Décidément, que ce soit la mère ou le fils, l'un est aussi psychopathe que l'autre !'
Se moque la chipie.
Son souffle me chatouille et réchauffe par la même occasion une zone de ma peau. Elle dérive parfois contre ma mâchoire, jusqu'à déraper à mon cou. Hésitante, je plaque ma main contre sa nuque. Je m'y attarde un petit moment, avant de voyager mes ongles contre sa peau. Un soupir de bien-être s'échappe d'entre ses lèvres. Il entreprend de remuer ses pouces contre l'os de mes épaules, penchant d'autant plus son minois jusqu'à moi. Je l'arrête, en profitant de sa démarche pour capturer entre mes doigts son menton et le forcer à plonger ses orbes glacés droit dans les miennes.
« E-et c'est mal ? » Il bat des cils, confus. « Enfin, ce que je veux dire, c'est qu-que... » Je ravale ma salive. « N'es-tu pas heureux de voir ta mère ? »
« Le devrais-je ? »
'C'est quoi cette question ?'
Moi-même j'en suis surprise conscience...
Pourquoi réagit-il ainsi ?
« Oui ! » M'écriai-je, spontanément. « C'est ce que disent les gens en général ! C'est tout à fait normal d'être heureux de voir sa mère ! »
« Oh, vraiment ? » Il tourne sa tête vers une autre direction pour plus me faire face. « Et est-ce que ces mêmes personnes subissent également une série de questions sur chaque thème différents de la vie, afin de s'assurer de leur crédibilité sur leur niveau de vie et du fait qu'ils sont vraiment satisfaits de leur vie d'étudiant ? »
« Huh ? » Je l'interroge du regard.
Quoi ?
Mais qu'est-ce qu'il raconte ?
« Et puis, je ne comprends pas Louis !? Pourquoi ne devrait-elle pas me voir ? » Il grogne, tapant ses pieds contre le sol.
« Parce que ! »
« Parce que ? » Répétai-je à mon tour pour l'encourager à poursuivre. « Tu te fiches de moi ? C'est pas une réponse ça ! »
Aucune réponse, encore.
Et cela pendant deux minutes au moins.
'Hihi ! Tu crois qu'il va te faire le coup encore combien de fois ?'
Disparaît, toi !
Je le donne un coup d'épaule pour le forcer à parler, il grogne, lourdement, mais je m'en fiche. Je lui adresse un nouveau coup d'épaule, voir plusieurs fois de suite pour lui faire comprendre que je n'abandonnerai pas. Son grognement est plus prononcé, presque semblable à un animal cette fois. Souriant innocemment, je m'apprête à recommencer, mais il m'arrête en empoignant ma mâchoire. Il presse ces doigts contre mes joues, me donnant l'air d'un poisson.
« Elle va te traquer et va essayer de prêcher le vrai du faux. Ces questions vont tellement te rendre folle et te déstabiliser, que tu seras malgré toi contrainte à cracher tous qu'elle veut entendre. Et crois-moi, quand je dis ça, j'entends par-là, pa-par... » Il bégaye, perd presque ces moyens, pour finalement agiter négativement la tête. « Laisse tomber, ma beauté, tu ne peux pas comprendre. » Il lâche ma mâchoire, que je me mets à doucement masser.
« Quoi ? Attends, Lou... » Il soupir, saisit ma main et me tourne le dos.
« Oublie ça, Adriana. » Me dit-il sur un ton ferme. « Ma mère n'est pas une personne méchante quand on va dans son sens, ça je te l'accorde.» Il marque une pause. « Mais comme je viens juste de te le dire, il faut aller dans son sens. Et te connaissant ? Tu n'est pas prête pour aller jusque-là. Donc une fois encore, ma beauté, oublie ça. »
'Décidément, ton Prince te connait par coeur.'
Sans attendre, il reprends sa marche. Je ne fais pas attention aux lettres inscris sur les poteaux du parking défiler sous mes yeux et me laisse bêtement guider par lui. En réalité, je n'aie pas beaucoup réagis et cela durant un long moment. Non, je me suis juste contentée de le fixer sans un mot. Lorsque je repense à ces derniers mots, je me dis qu'il est en grande partie fautif de mon incompréhension. Moi qui avait l'impression de mieux le comprendre ces derniers temps, il semblerait que je viens de faire un énorme bond en arrière.
Peut-être que si Louis me donner l'occasion de mieux le cerner, je serais maintenant sur la même longueur d'onde que lui ?
Quel message a-t-il essayé de me faire passer ?
« Hum. » Il racle exagérément sa gorge pour attirer mon attention. « Et pour répondre à ta question de tout à l'heure, si je t'ai embrassé devant elle, c'était pour lui prouver ma sincérité. »
Oh.
Donc, si j'ai bien compris, elle pense qu'il fait semblant ?
Quel mère peut mettre ainsi en doute le bonheur de son enfant ?
**
Je n'aie pas osée reparler à Louis de ma rencontre avec Johannah de peur qu'il se braque.
De plus, je n'aie même pas encore trouvée de cadeau potable pour Gwen.
Et son anniversaire arrive ce week-end.
Quel vie de merde !
Deux jours plus tard.
Nous sommes déjà au printemps.
Bien que j'aimerais retourner en début de semaine de congé, je dois malheureusement, faire face à la dure réalité.
C'est la dernière ligne droite.
Dans exactement deux mois, nous passerons nos examens. Plus les jours défilent et plus le stresse augmente. J'ai l'impression d'avoir perdue mon temps. Je ne me sens pas assez préparée et je ne suis certainement pas prête – que ce soit psychologiquement ou financièrement – de retaper mon année. Même si au début, Louis m'a énormément aidée au niveau méthodologique, maintenant ? À chaque fois que nous révisions, il récupère ces heures de sommeils, pendant que de mon côté, je travaille au point de me métamorphoser en zombie.
J'adosse mon coude gauche contre ma table, puis cale ma mâchoire contre ma paume. Ma tête pivote vers la direction de mon voisin de table, qui était lui, cacher derrière un trieur : Louis. Son visage est à moitié camoufler par ces bras croisés. Son souffle - dû à ces petits ronflements - fit légèrement virevolter sa mèche rebelle.
Je l'observe.
Un long moment.
Intensément et avec admiration.
Je me demande ce qu'il le rend aussi fatigué.
Est-ce parce qu'il réfléchit trop ?
Dans un battement de cils, je pose ma main contre son épaule : aucune réaction de sa part. Je sens la chaleur émanait de son corps contre mes fins doigts. Instinctivement, j'entreprends de dégager sa mèche rebelle en arrière. Je joue un instant avec ces cheveux, massant son crâne à l'aide de mes ongles et finit par tirer gentiment sur les pointes. Puis, je viens caresser sa joue du dos de mon index. Je retrace le contour de sa pommette du bout de mon ongle, en fait de même avec l'arrêt de son nez, descendant lentement, mais surement jusqu'à sa pulpeuse bouche.
Sa peau est chaude et douce. Je remarque que ce matin, il a prit le temps de raser sa barbe de trois jours. D'ailleurs, je peux même sentir encore l'odeur du gel d'où je suis. Je tapote le creux inférieur de sa lèvre, le pince et voir, m'amuse même à déformer sa bouche, jusqu'à ce qu'il forme un bec de canard. Je pouffe, ravie et fière de savoir que je peux lui faire n'importe quoi, sans craindre à des représailles. Mais ce fut évidemment, lorsque je m'y attends le moins, que Louis décida de contre-attaquer, en croquant mon doigt.
Je sursaute et pousse en même temps un hoquet de surprise. Je plaque ma main contre ma bouche, avant de regarder autour de nous, pour être sûre que nous n'avons dérangés personnes : aucun étudiant n'a émit une remarque. Mon regard croise un bref instant celui de Mindy, qui se trouve deux rangés plus bas, de celle où nous sommes actuellement. Ses prunelles caramel me transpercent et essayent de me faire passer un message. Sauf que, tel que je me connais, je n'ai absolument rien compris.
'De toute manière, venant d'elle, le message ne peut être qu'empoisonnée.'
Merci conscience, tu as toujours les mots pour me réconforter.
« Reste concentré, ma beauté. »
Louis gronde tout bas, me ramenant aussitôt à la réalité. Lui qui a un timbre plus aiguë que les garçons que je connais en général, il ne fut pas difficile pour moi de remarquer, que lorsqu'il est à moitié endormi, son timbre a tendance à virer au rauque. Mon cœur palpite agréablement, au contact de ses douces lèvres, qui voyagent à cet instant contre mes phalanges. Ils s'arrêtent au niveau de mon ongle, s'attarde longuement dessus, qu'il m'est possible de sentir son souffle butter ce dernier toutes les dix secondes.
« Sinon, je te mords. » Il marque volontairement un temps d'arrêt. « Encore. »
Mon visage se décompose en une moue enfantine, faussement vexée. Je ne réponds pas à sa mise en garde et lui tape à plusieurs reprises le bras, pour le punir de sa méchanceté à mon égard. Afin d'étouffer ces éclats de rires, Louis enfouit son minois contre ses bras.
Ça y est, il a gagné.
Maintenant, je boude.
'Comme si c'était possible...'
Je tourne mon attention vers mon professeur de Culture Générale. Sans réellement l'écouter, mes pupilles suivent ces grandes mains virevoltaient dans tous les sens. Il affiche un sourire jusqu'aux oreilles, prends le temps de se placer face à chaque rangée de l'amphithéâtre et n'hésite pas à insérer quelques blagues lors de ces explications, que lui seul, semble comprendre.
Pourquoi les professeurs de littératures sont-ils toujours étranges ?
« ... D'ailleurs, j'en profite pour vous informer, qu'un festival en l'honneur de William Shakespeare a été organisé ce week-end. Sachant que les étudiants en littératures et moi-même, nous nous sommes battus pour qu'il soit accepté par le président du conseil des élèves ; nous sommes honorés de vous faire partager notre passion pour ce grand homme que vous avez certainement tous et toutes étudiés, lors de votre vie de lycéen et lycéenne. »
Face à cette annonce, la majorité des étudiants ont commencés à marmonner de désespoir dans leur coin. Pour ma part, je n'aie jamais étudiée Shakespeare en Italie. Non, moi, j'ai plutôt étudier : Pier Paolo Pasolini, Primo Levi ou encore Giovanni Della Casa.
'Idiota ! C'est normal que tu étudies la littérature de ton pays en priorité, avant d'étudier ceux des autres !'
Je me demande s'il est possible qu'elle soit gentille avec moi un jour.
'Je te connais par cœur. Si je commence à l'être, tu vas faire n'importe quoi !'
Oh.
Elle n'a pas tort.
« Je conçois que vous êtes tous et toutes dans cette salle : des commerciaux et qu'à la fin de l'année scolaire, tous que vous espérer, c'est de vous faire embaucher par une bonne entreprise, grâce à vos compétences en matière de vente. » Il marque une pause. « Je ne critique pas vos compétences, vous avez parfaitement raison de penser qu'un employeur vous embouchera pour ça. Mais sachez que 'ça' ? Ce n'est qu'une partie de ce qu'il demande en réalité. N'oubliez pas que sans culture, vous ne serez pas aussi différent que Monsieur A ou Monsieur B, qui ont obtenus eux, exactement le même diplôme dans un autre état ou un autre pays. Bon très bien, sans vraiment noircir le tableau. Admettons, que vous avez de la chance ? Il y a des chances qu'un start-up peut vous engager. Et j'ai bien dit, SI vous avez de la chance. Mais j'imagine que c'est pas ce que vous voulez ? Vous, ce qui vous intéresses, c'est de vous faire embaucher par les grandes entreprises mondialement connus, je me trompe ? » Il tapote le côté de sa tête. « Pensez-y, en entretien d'embauche, tout se jouera sur ces quelques différences. Une personne qui s'intéresse à tout, sait de quoi il parle. »
'Une personne qui s'intéresse à tout, sait de quoi il parle.'
Pour convaincre, il est vraiment très fort.
Je devrais peut-être inviter Gwen et Tyler, je sais qu'ils adorent ce genre d'événement.
« Et puis ? Vous ne voulez pas vous faire berner par vos concurrents, je me trompe ? » Il balaye son index vers chaque rangée de l'amphi. « Alors soyez plus malin qu'eux. »
« Dommage que le stagiaire est plus là, au moins lui, nous les briser pas avec des discours. » Chuchote une camarade derrière moi.
« C'est clair, je suis sûr qu'il nous bassine avec ça, parce qu'il sait d'avance que personne ne viendra à son festival de merde et forcément ? S'il n'y a personne, le conseil des étudiants lui refusera un autre événement de ce genre. » Rétorque son collègue sur un ton agacé.
« Quel forceur ! » Crachent-ils à l'unisson.
Au compte fait, il n'est peut-être pas aussi convainquant que je ne le pensais...
Et je ne vous parle même pas de Louis !
Lui ?
C'est encore pire !
Il s'en fout royalement, il dort.
« William Shakespeare. » S'écria joyeusement mon professeur. « Juste en utilisant votre mémoire. Quelqu'un peut-il me parler rapidement de cet homme ? Sans pour autant, bien sûr, entrer dans les détails de sa biographie. »
Je colle mes bras l'une contre l'autre et installe mon menton au sommet de mes mains. Je jette un rapide coup d'œil sur le visage angélique et endormi de Louis, qui a rapidement retrouvé le sommeil, malgré que je me sois amusée à le toucher de partout. Ses lèvres sont légèrement séparées et exactement comme précédemment, son souffle vint taper doucement sa mèche rebelle. Je devrais peut-être l'imiter et récupérer mes heures de sommeils aussi, non ?
'S'il se réveil et te vois dormir au lieu d'écouter attentivement le cours, il va pas être content !'
Chut, toi.
Collant ma poitrine contre le bord de la table, j'avance au fur et à mesure mes coudes au centre. Mon buste s'incline, alors que mes bras se rencontrent au bout du chemin et se croisent. Si je ferme les yeux juste deux petits minutes, Louis ne va pas le remarquer, non ? Ma conscience m'ignore et je sais déjà que cette petite peste se prépare machiavéliquement à rire. Plaquant une main contre ma bouche, j'étouffe un bâillement, suivi de près par un second. Mes yeux piquent, se brouillent et me supplient de faire quelque chose, mais, je n'aie pas le courage de frotter mes paupières. Même si mon maquillage est cent pour cent waterproof, j'ai peur de le déplacer et ressembler à un panda.
'Oh, la pauvre chérie ! Il fallait pas te faire belle pour ton Prince dans ce cas! Et puis, d'ailleurs espèce d'idiote !? Si tu dors, ton maquillage se déplacera aussi !'
Se moque sur un ton sarcastique cette peste.
Je suis trop fatiguée pour contre-attaquer et décide donc de l'ignorer en la bousculant dans un coin de ma tête. J'installe confortablement mon visage contre mes bras – pas aussi moelleux que ceux de Louis – mais je m'en fiche, ils feront quand même l'affaire. Ainsi, je me retrouve à seulement quelques mètres du minois de Louis. Mes poumons se délectent avec joie de son délicieux parfum, qu'est mélangé à son gel à raser et me pousse à réduire le maigre espace qui nous sépare. Sans surprise, son souffle frappe chaudement mon visage et chatouille le bout de mon nez.
Je l'envie.
Son sommeil semble si paisible.
Et juste au moment où j'allais enfin fermer mes paupières, la voix endormie de Louis s'élève juste assez pour que moi seule l'entende.
« Si tu t'endors, ce soir, je te fouette et arrache la tête de tes maudits peluches. » Il gesticule un peu.
'Ouuuuh, oh oui ! Fouette-moi ! Je suis si vilaine grrrr !'
Quoi ?
Mais qu'est-ce qu'elle raconte encore ?
« Et n'essaye même pas de me mentir, tu ne gagneras pas. Je sais quand tu mens. »
Aw, mais pourquoi tant de violence ?
Et le pire dans tout ça, c'est que je ne peux vraiment pas lui mentir.
« Moi je peux me permettre de dormir, ma beauté. » Poursuit-il en se pointant du pouce. « Mais, toi ? Non. Un peu de culture te fera du bien. » J'entends les ricanements de la petite peste résonner bruyamment dans ma tête.
Venait-il de me faire indirectement comprendre que je suis bête ?
'Noooon, tu crois ?'
Oh, la ferme !
« Mais comment tu le sais !? » Je me redresse aussitôt de la table, jetant mes mains en l'air. « Tes yeux ne sont même pas ouverts ! » M'écriai-je/murmurai-je choquée, aussi discrètement que je le pouvais.
« C'est simple. » Rétorqua-t-il, comme si ce fut la chose la plus évidente au monde. « Quand tu es réveillée, tu joues avec mes cheveux et me caresse le visage. »
L'amour est pas censé rendre aveugle ?
Comment voulez-vous duper un copain comme ça ?
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J'espère que le chapitre vous a plu ?
En tout cas, j'ai hâte de connaître vos avis là-dessus !
Je sais que je me répète mais vous m'avez drôlement manquée !
Je vous remercie de tout mon coeur pour votre patience et de rester à mes côtés après cette longue pause forcée.
Passez de bonne vacance pour celle qui le sont, bon courage à celle qui reste une semaine de cours et celle comme moi leur reste qu'une semaine de vacance !
Je vous aimes,
Alexia. ♥
A LIRE ATTENTION => LES MISES A JOURS DES CHAPITRES SONT TRÈS LENT JUSQU'À CETTE ÉTÉ !!
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