Chapitre soixante-six.

Bonsoir à tous et à toutes !

Comment allez-vous ?

Vous avez passer un bon week-end ?

Ou plutôt une bonne semaine ?

OMG. Je sais que ça fait qu'une petite semaine que je n'ai pas publié, mais c'est étrange, j'ai l'impression que ça fait des lustres. Dieu merci ! Ce n'est qu'une impression ahaha.

Je vous dis à tout de suite la deuxième partie de mon NDA, bonne lecture :D

_____________

« Tu es mon meilleur baiser. » Souffla-t-il faiblement, juste assez pour que je puisse l'entendre.

Je lève ma tête vers sa direction, serrant l'étreinte de mes doigts autour des chaînes en maillon en argent de ma balançoire. Après s'être allongé sur l'herbe jusqu'à faillir finir congelé, Louis et moi avons décider de nous balader dans le parc. Lors de notre marche, j'ai remarqué qu'il n'y avait absolument personne. Ce qui me laisse deviner, que la plupart des couples devaient être à cette heure-ci au restaurant ou en week-end spéciale Saint-Valentin.

Comme nous étions dans la période des amoureux, beaucoup de commerçants ont décidé de s'allier avec les autres entreprises pour permettre aux clients de gagner des bons spéciales pour les couples. D'ailleurs, Eleanor étant élue employée du mois en a reçu un. Je crois que le bon qu'elle a gagné, lui permettait de passer un week-end gratuit dans un hôtel quatre étoiles de la ville voisine, avec d'autres suppléments qui nous ont rendues toutes folles de jalousie quand elle nous les a énumérés.

Je lève mes jambes et me laisse tournoyer, jusqu'à ce que les chaînes argentées soient de nouveau parallèles. Je creuse ensuite mes bottes dans la terre pour stopper les mouvements de ma balançoire, scrutant son profil gauche sans énoncer un mot. Louis est assis sur la seconde balançoire, fixant impassible, l'horizon. Il se penche en avant, calant ces coudes sur ces genoux. Sentant mon regard sur lui, il détourne son minois sur le côté pour éviter de le rencontrer.

Serait-il par le plus grand des hasards gêné ?

Ow.

« Ce n'est pas pour rien que le proverbe 'jamais deux sans trois' existe. » Il brise le silence, frottant sa nuque dans un raclement de gorge.

« Je suis ton troisième baiser ? » Ma voix est amplis d'étonnement mêlait au choc.

« Et très probablement la dernière. »

Il termine, lâchant un rire sans humour.

Ses mots aussitôt tombés de ces lèvres, que mon coeur manqua un battement. Mes mains lâchent l'emprise exercée au niveau des chaînes, pour venir se plaquer contre ma poitrine gauche, alors que la seconde vint effleurer ma joue. Elle est chaude, voir brûlante. Je ne vous parle pas de l'état de mon organe vital qui est désormais vif, sauvage. Distraite par l'état de mon corps, je ne réalise pas encore la proximité de mon interlocuteur.

Son honnêteté et son innocence avaient le don de retourner mon coeur sans dessus-dessous.

J'eus un hoquet de surprise, quand ce dernier souhaite que je reconnaisse sa présence, en portant sa main contre mon épaule. Je ne l'ai même pas entendu marcher jusqu'à moi. Je déglutis, ne réagis pas lorsqu'il encercle ces bras autour de mon cou. Son nez effleure mon lobe, tandis que son souffle caresse chaudement ma mâchoire. Son odeur me chatouille et devint plus forte, au fur et à mesure qu'il se penche jusqu'à ce que son torse se connecte à mon dos.

« Tu es mon troisième baiser. » Son timbre est légèrement rauque, mais reste tout de même très aigu.

« Co-comment.. »

« Comment se fait-il que j'embrasse aussi bien ? »

Sa question aurait pu être mal interprétée, mais le connaissant, je sais qu'il ne me la pas poser pour gonfler son ego.

Il a certainement dû s'entraîner sur une personne pour se perfectionner...

Pensai-je, en calant ma tête contre son torse.

'Ça t'étonne s'il te dit que c'est toi 'cette personne' ? Parce que moi non ! Hihi !' Les puceaux sont de vrai phénomène !'

Il faut toujours qu'elle ouvre quand il le faut pas.

Je lui adresse un sourire lorsqu'il me planta un chaste baiser contre ma joue, faufilant mes doigts dans ces cheveux pour les ébouriffer. Louis rit, secouant la tête pour me chasser, picorant ma mâchoire de baisers. Mais avant même que je puisse répliquer, il se rétracte, lâche l'étreinte exercée autour de mon cou pour se placer à mes côtés. Il a laissé son bras droit autour de mon cou, glissant l'autre sous mes jambes pour me lever de la balançoire. Dans un battement de cils, je m'accroche instinctivement à ces épaules pour ne pas tomber. Je le regarde bêtement me voler ma place, avant de m'installer ensuite confortablement sur ces jambes.

« J'ai eu une excellente cobaye. » Se vanta-t-il, valsant en arrière ces jambes pour nous balancer.

« Qui ?! » Jetai-je brusquement, l'impatience sonnant avec évidence dans ma voix.

« Dit-elle en me fixant de ces grands yeux vert. » Chantonne-t-il, en soutenant mon regard.

« Hm.. » Je fis la moue, me pointant bêtement du doigt. « Moi ? » Il lève les yeux au ciel, secouant la tête.

« Oui. » Acquiesce-t-il souriant, en effleurant le bout de son nez au mien. « Toi. »

'Qu'est-ce que je te disais, chérie ?'

Je la pousse aussitôt dans un coin de ma tête.

Un nouveau silence s'installe entre nos personnes. Ce n'était pas un silence de gêne ou pesante, non. Nou.. Ou plutôt, Louis ne savait pas quoi dire d'autres. Il semblait chercher ces mots, jouant distraitement avec l'étoffe de mon jean. Je sens l'ongle de son pouce gratter mon genou et c'est en observant de plus près ces gestes que je remarque qu'en fait, il essaye juste de retirer une tâche que je n'avais pas vue jusqu'à maintenant.

Il n'est pas en train de réfléchir, alors ?

J'entrepris de lui donner un petit coup d'épaule. Louis oriente sa tête à ma direction, sans quitter un seul instant son précédent sourire. Je mords l'intérieur de ma joue, supprimant immédiatement mon envie de lui effacer ce sourire en mordant sa lèvre. Je fus alors l'unique chose que je pensai juste : je le gratifie d'un autre coup d'épaule. Cette fois, il rit, ce qu'il n'aurait certainement dû pas faire, puisqu'il gagna une nouvelle fois encore un coup.

« Stop. » M'ordonne-t-il, mais je l'ignore et continue. « Arrgh ! Tu es vraiment insuppor... » J'éclate de rire, enfouissant mon visage au creux de son cou.

« Mon Louis ! » M'exclamai-je joyeusement comme une enfant.

« Qu'est-ce que je vais faire de toi ? » Soupire-t-il faussement désespéré, en caressant mon dos. « Hein ? » Susurre-t-il sensuellement contre mon oreille, parcourant la pulpe de ces doigts le long de ma cuisse. « Qu'est-ce que je vais faire de toi ? » Répète-t-il, gratifiant mon corps d'agréable frisson, en baladant sa bouche à travers ma nuque.

« J-je.. » Il croque une petite parcelle de peau, faisant sauvagement tambouriner mon coeur. « cdovpvkdfpvd » Je couine, gesticulant doucement sur ces jambes.

« Est-ce que t'a essayé de parler russe, là ? » Se moque-t-il.

Sachant pertinemment à quoi il joue, je lui tape à plusieurs reprises le bras. Je sais qu'il s'amuse à éveiller mes sens, pour me punir de mon attitude enfantine. Il souhaite couvrir toutes les parcelles visibles de ma chair de baisers, pour ensuite me laisser sur ma faim comme l'horrible démon, il pouvait être parfois. Scrutant Louis du coin de l'oeil rire à gorge déployée, c'est avec nostalgie que je me retrouve à me demander :

Pourquoi ne riait-il pas ainsi souvent ?

« Toutes ces fois où tu m'as permis de t'embrasser.. » Commence-t-il, en reprenant son sérieux. « Je sais que tu t'ai laissé faire parce que tu as eu pitié de moi. »

Je suis étrangement silencieuse.

Les seuls sons qu'on puisse entendre sont les grincements des chaînes en maillon argenté à chaque fois que Louis nous balance dans la balançoire, suivi que des sifflements des brises fraîches. Le ton peiné, bien que mon Britannique essaye de rester neutre et impassible, venait de créer une petite feinte dans mon organe vital. Il est triste et c'est de ma faute. Mes yeux se baissent aussitôt que ses orbes essayent de se plonger dans les miennes.

« Que même 'l'idée de me pardonner t'a traversé l'esprit' huh ? » Cita-t-il, mot pour mot, le monologue haineux que je lui ai adressé lorsque j'ai pensé qu'il a publié ma lettre.

« Louis.. »

« Je m'en fiche. J'espère juste maintenant que tu n'as pas accepté d'être ma copine par pitié. » Me coupa-t-il, en pinçant mon menton et je secoue négativement la tête pour contredire sa crainte. « Je ne t'en veux pas. » Je fronce les sourcils, le laissant redresser mon minois. « Si tu n'as pas eu pitié de moi, jamais je n'aurai pu goûter à tes lèvres. »

« Me toucher aussi de partout était en option ? »

« Pour une raison que j'ignore, j'aime être près de toi. » Il hausse ces épaules, baladant son pouce contre ma lèvre inférieure.

« Dois-je comprendre que tu as profité de ma gentillesse ? »

« Tout comme ton entourage les plus proches semblent le faire. »

Aoutch, ça fait mal.

Il caresse ma joue, éliminant les quelques centimètres qui séparent nos visages.

« Sauf que moi, je le fais d'une manière subtile et que je suis véritablement honnête envers toi. » J'entoure mes bras autour de son cou, jouant avec les pointes de ces cheveux. « Grâce à toi, je sais maintenant qu'on peut ressentir ces étranges picotements agréables, nous parcourir le corps quand on embrasse une personne. Je sais maintenant que j'ai un coeur et qu'il tambourine violemment contre ma poitrine, lorsque je suis près de toi. Bordel, Adriana ! Mes camarades de classe m'ont répété tellement de fois que j'étais qu'un robot que j'ai fini par les croire ! »

'Disons que tu es juste une version améliorer de Bender de Futurama...'

Oh, c'est pas vrai !

Pourquoi faut-il toujours qu'elle commente inutilement ?

« Et je pense que ce qui m'a le plus surpris, c'est que lorsque tes lèvres se dérivent autre part que ma bouche, ça réveille instantanément les parties érogènes de mon corps. »

« Oh mon dieu, Louis ! » Je rougis d'embarras, cachant mon visage contre son torse. « Dis-moi que c'est une blague et que t'es pas en train de me faire ça ! »

« C'est pas une blague, ma beauté. » Il plaque ces mains de chaque côté de mes épaules et me pousse doucement pour m'obliger à relever la tête. « M-mais.. Arrgh ! Regarde-moi au moins quand je te parle ! » Il soupire, vaincu et fini par me serrer contre lui. « C'est assez frustrant au début, tu ne comprends pas pourquoi ces zones sont éveillés alors qu-que.. » Il racle sa gorge et je devine aussitôt l'état de son visage. « Tu n'as rien fait pour les provoquer. Quoi que.. » Il se tut, pensif. « J'ai compris lors du premier suçon que tu m'as faite que.. »

« Je suis aussi ton premier suçon ? » Il lâche amèrement un rire.

« Qui d'autres, alors ? » M'interrogea-t-il, l'évidence sonnant parfaitement dans son timbre aigu.

« Oh. » Je hausse mes épaules, l'observant secouer la tête. « Je ne sais pas. » Marmonnai-je dans une toute petite voix.

« Comme je disais avant d'être rudement interrompu... » Je roule des yeux face à son attitude, amusée. « Lors de mon premier suçon, c'est la passion que tu as émis dans le baiser qui a provoqué cette bosse douloureuse et infernale entre mes jam.. »

« C'est pas vrai ! » M'écriai-je d'autant plus embarrasser qu'auparavant maintenant, en lui tapant l'épaule. « Je vais plus oser t'embrasser après ça ! » Pleurnichai-je, en continuant de le cogner.

« Mais écoute-moi, ma beauté ! » Ricane-t-il, alors que je gigote sur ces jambes pour lui faire comprendre de me libérer. « C'est peut-être difficile à croire, mais.. » Il me stabilise en emprisonnant mes bras contre son torse. « Oh, bordel ! Au grand jamais, je pensais qu'il était possible, un jour, que je puisse être aussi dingue d'une personne. »

Mon coeur bat la chamade.

Même s'il a dit d'une manière maladroite, je suis touchée par sa déclaration.

« Et qui plus est d'un être humain en plus ! Surtout que j'avais prévu de passer le reste de ma vie dans une tour, entouré de bouquins du sixième siècles. » Il hausse ses épaules, marmonnant. « J'ignore pourquoi, mais c'est le style d'écriture que j'admire le plus. » Il lâche un long soupir. « Jamais, je ne pensais pouvoir avoir des pensées salaces sur un individu, une femme. »

'Woah, tant de poésie pour exprimer un manque charnel.. !'

Ricane sarcastiquement cette chipie.

« Au point de vouloir que je hurle ton nom.. » Je marque une pause, guettant sa prochaine réaction. « Toute la nuit ? » J'ai pris soin de décortiquer chaque syllabe.

« Hm oui. » Je suis fasciné par la rapidité que ses joues ont pour changer de couleur. « Au point de vouloir t'entendre hurler mon nom toute la nuit. »

'Aw, comme c'est mignon ! Qu'est-ce que t'attends pour manger ton Britannique maintenant ? Il vient de te faire indirectement comprendre qu'il est affreusement en manque !'

« Oh, la ferme ! » Je plaque brutalement ma main contre ma bouche, réalisant que je venais de parler à voix haute.

« Je t'ai choqué tant que ça ? » Je profite qu'il soit distrait pour me détacher de lui et descendre de ces genoux. « Adriana, sérieusement !? » M'interpelle-t-il paniqué, quand je me tourne dos à lui. « Tu ne vas tout de même pas me dire, que tu n'as jamais pensé à ce genre de chose ? » Je plaque mes mains contre mes joues : ils sont en feu. « Ou voir rêvé à ce genre de chose ? » Je déglutis difficilement.

'Rêver ? Bien sûr qu'elle a déjà rêvé à ce genre de chose ! Comme par exemple, du jour où tu lui as fait son tout premier suçon... !'

Chantonne joyeusement cette chipie et je remercie le ciel que Louis ne puisse pas l'entendre.

Évidemment, il a fallu qu'elle a ressorte celle-là !

« Adriana ? »

Sa voix est amplis de malice et d'amusement.

Maudit soit ce Louis Tomlinson !

**

« Que dirais-tu qu'on fasse un tour en ville ? » Demanda Louis à mon plus grand étonnement, en claquant le coffre de son véhicule, après avoir placé son sac de sport à l'intérieur.

« Je dirais que c'est une bonne idée. » Répondis-je sur un ton enjoué.

J'attends qu'il verrouille la voiture, pour marcher à ces côtés quelques mètres plus loin du parc. Sans grande surprise, le silence a repris son cours, chose qui ne me dérangeait pas tellement connaissant maintenant son caractère. Je m'amuse à faire valser mes bras en l'air, fixant parfois le ciel sombre. Je bats des sourcils, grimaçant, lorsque mon visage fut frappé par la lueur bien trop vive d'un lampadaire. Je secoue la tête et laisse le temps à mes yeux pour s'y habituer.

Je manque de justesse de heurter l'épaule d'un couple de seniors, que je trouvais particulièrement adorable, en voyant leurs mains fermement enlacées. C'est exactement le même genre d'amourette que j'ai rêvé d'avoir depuis.. Depuis toujours à ce que je sache : durable, solide et précieux. Même si - selon ma grande soeur, Fabiana - c'était impossible et qu'on ne voyait cela que dans les contes et les Disney, moi ? J'y crois.

À cette pensée, j'esquisse un large sourire, déviant mes orbes émeraude sur mon Britannique, qui se trouvait dos à moi.

Oui, j'y crois dur comme fer.

« Louis ? » J'accours joyeusement jusqu'à lui. « Tu peux me porter ? »

« N-no.. »

Trop tard.

Sans même attendre une réponse de sa part, je lui saute au dos. J'accroche maladroitement mes bras autour de son cou, quitte à l'étrangler au passage, laissant pour l'instant mes jambes pendre le long de sa taille. Louis lâche un juron, avant de grogner tel un fauve sous les regards perplexes des passants, qui sont devenus malgré eux des spectateurs. J'éclate de rire, frottant mon visage contre son omoplate. Je gesticule pour placer correctement mes jambes autour de sa taille, qui pendaient jusque-là dans tous les sens.

« Tu vas voir toi ! »

Étant fermement accroché à lui, je n'ai pas pu chasser ces mains qui se sont faufilées malicieusement sous ma veste, puis sous mon haut. Ma peau réagit rapidement au contact de ses doigts glaçaient, ce qui me fait frissonner, puis gigoter dans tous les sens. Le visage perché à son épaule, je vois un sourire machiavélique se dessiner au coin de ces lèvres.

J'essaye de lui faire comprendre d'arrêter, en lui donnant de petits coups de tête contre sa mâchoire. Mais Louis riposte en me chatouillant, me battant ainsi à plate de couture. Un cri strident échappe la barrière de mes lèvres, me poussant à lâcher l'emprise de mes bras autour de son cou, ainsi que de mes jambes nouaient autour de sa taille.

« AH NON ! » Je hurle comme une hystérique. « Triche ! Triche ! Ce n'est pas ju-jus... »

Uh oh.

Réalisant bien trop tard ma sottise, mes fesses heurtent brutalement le goudron.

'Une idiote Adriana, tu n'est qu'une idiote !'

Soupire désespérément ma mégère.

« Ow. » Je fis la moue, commençant à m'inquiéter un peu quand je ne sens plus aucune douleur sur mon postérieur.

« Allez, lève-toi. » M'ordonne Louis en saisissant ma main.

« Non, je veux que tu me portes ! » Je bataille contre lui, quand il tire sur ma main pour me relever. « Et puis j'ai mal. » J'utilise un ton enfantin, me fichant complètement de paraître capricieuse.

« Non ! » Rétorqua-t-il sur un ton faussement sévère, en lâchant ma main. « Oh, seigneur ! Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? » L'entendis-je discrètement marmonner sous sa barbe, passant ces mains sur son visage. « Tu sais quoi ? » Il tapote le bout de mon nez, souriant au coin. « Tant pis pour toi, moi qui compte t'offrir un cookie. » Les sourcils froncés, je le regarde bêtement me tourner le dos, avant de reprendre lentement sa marche.

« M-mais.. » Je jette un oeil à mes alentours, remarquant que nos spectateurs ne nous ont toujours pas quitté des yeux. « TU M'AS BRISÉ LE COCCYX ! »

Son corps se fige, alors que notre entourage ont entrouvert leurs paupières en deux grosses soucoupes. Ils sont choqués par mon jeu de mots et je dois admettre que je l'étais tout autant. J'ignore où j'ai trouvé le courage pour hurler cela, mais je l'ai fait. Louis va très certainement me tuer, donc savoir qu'il y a - encore - des personnes autour de moi me rassure un minimum. Silencieuse, j'observe son minois pivotait à demi pour me faire face.

« Louis.. » L'interpellai-je en jetant ma lèvre en avant, entrechoquant mes index l'une contre l'autre. « J'ai mal aux fe.. » Comme s'il avait deviné ma nouvelle tentative pour l'embêter, il court jusqu'à moi pour me plaquer sa main contre ma bouche.

« Ça va, j'ai compris. » Dit-il, le souffle court. « Je vais te porter. » Je tape des mains quand il se mit dos à moi, grimpant rapidement sur cette dernière avant qu'il ne change d'avis.

- à l'écoute - 5 seconds of summer - She's kinda hot

Les pieds pendus, je m'amuse à les faire valser au même rythme que les pas de Louis. Je sens les doigts de mon interlocuteur se serraient autour de mes cuisses, pour m'indiquer d'arrêter de m'agiter dans tous les sens, mais je m'en fiche. Je continue à balancer mes jambes, juste pour l'embêter. Alors que mon bras droit est accroché à son cou, je tiens à ma main gauche une pomme d'amour de couleur rose, où je lèche les minis morceaux de caramel imprégné dans la pomme.

Après plusieurs minutes de marche, nous sommes passés devant le stand d'un marchand de sucrerie, qui été situé entre une boulangerie et un fleuriste - bien entendu - fermé à cette heure-ci au centre-ville. Attiré par l'odeur du caramel et par la couleur rose atypique de la pomme d'amour, j'ai tout de suite demandé à Louis d'arrêter ces pas. Même s'il n'était pas ravi que je m'extasie devant ces pommes, il s'est arrêté, refusant même que je paie ma propre sucrerie.

N'est-il pas adorable, mon Britannique ?

Je prends le temps de croquer plusieurs morceaux de ma pomme, mâchouillant les morceaux de caramels collaient à la surface avant d'avaler. J'adorais ce goût acide à l'intérieur, mêlais au sucre sur la surface extérieure. Par contre, le seul petit problème, c'est que le commerçant a - un tout petit - trop noyé la pomme dans son sceau à caramel. Et je dois dire que j'étais soulagé de voir que Louis traçait une ligne droite lors de sa marche et pas en zigzague.

'Il manquerait plus que tu lui vomisses dessus !'

Évidemment, il faut toujours qu'elle se mêle de tous celle-là.

'En attendant, ce n'est pas moi qui viens de faire tomber ma sucrerie dans la capuche de mon prince... !'

« Huh ? » Mon corps se fige, lorsque la réalité me frappe.

« Quoi 'huh' ? » Me questionne d'un air suspect Louis, je racle exagérément ma gorge, secouant vivement la tête. « Dois-je m'inquiéter sur ta future bêti... »

« Rien ! » Le coupai-je d'une voix détendue, en saisissant le bâton en bois de ma sucrerie plongée dans sa capuche pour tirer dessus. « Oh, merda ! » Me soufflai-je discrètement, tirant plus fort cette fois.

« Adriana qu'est-ce que tu fais ? » Il grogne, agitant sa tête dans tous les sens. « Tu veux m'étrangler ? »

Vaincue, je lâche le bâton.

Oh et puis merde !

J'essuie mes doigts collants sur son vêtement.

« N-no.. »

« Regarde-moi dans les yeux. » Il s'arrête au milieu du trottoir, pivotant ma tête vers ma direction.

« Et bien.. » Je force un petit rire, mes orbes ne cessent de fixer ma sucrerie enfouie dans sa capuche. « Tu vas trouver ça drôle, parce que.. » Mes bras s'accrochent instinctivement à lui, quand il libéra ma cuisse droite de son emprise. « Ça l'est, je t'assure ! Et que.. » Je pince ma lèvre en le voyant tapoté maladroitement à travers son dos, à la recherche de ma nouvelle bêtise.

« Qu'est-ce que.. ? » Son visage se décompose, lorsque ces doigts palpent la surface caramélisée de ma sucrerie. « Adria.. » Je lui cache les yeux avec ma main non-collante, pour éviter de rencontrer son regard assassin.

« Pardon, pardon, pardon. » Je me penche pour couvrir son visage de baisers.

« Arrrgh ! » Il grogne, manquant presque de nous faire tomber. « Tu m'énerves ! »

'Dis donc, jeune fille !? Tu ne profiterais pas un peu de sa faiblesse pour toi pour t'en sortir indemne ?'

Me questionne malicieusement ma conscience.

Juste un tout petit peu alors, hein.

Vingt minutes plus tard...

« Tu sais.. »

« Non. »

« Je suis.. »

« Non. »

« Parce qu'en fait.. »

« Non. »

« Arrgh, mais Lou... »

« Non. »

Je pousse un grognement désespéré, passant vivement mes mains à mon visage. Louis et moi sommes assis près d'un comptoir d'un restaurant à gaufre : seul restaurant - au passage ouvert - qui a accepté de nous laisser entrer sans réservation. Et quand je vois que nous étions leur seul client, j'ai compris pourquoi cette soudaine démonstration de générosité.

Nous avons commandé des boissons chaudes - soit un café pour lui et un chocolat pour moi - pour nous réchauffer pour l'instant. En feuilletant le menu, absolument rien ne me donner envie de toute façon. Même si Louis a réussi au bout d'une demi-heure à décoller ma sucrerie de sa capuche, il est fâché - ou plutôt - boude dans son cas, refusant catégoriquement de m'adresser la parole.

Quel enfant !

Je me suis tout de même excusé vingt fois !

'Vingt de trop si tu veux mon avis...'

Ris cette mégère.

Sauf que je ne veux pas de ton avis !

'Ouh, on dirait que sa mauvaise humeur a déteint sur toi !'

Et il faut dire qu'elle avait juste sur ce point.

« Combien a coûté ta veste ? » Brisais-je le silence. « Si jamais je la retrouve au centre commercial, je pourrais.. »

« Si je te dis le prix, tu ne vas pas me croire. »

Bon, au moins il me reparle.

Ce qui est plutôt un bon début, non ?

« Co-combien a coûté ta veste ? » Demandais-je encore, plus hésitante cette fois par contre.

« £1300 chez moi, ce qui fait exactement $2030 ici. »

Dieu du ciel !

Sachez que je viens de frôler un arrêt cardiaque.

« Et ce qui fait pour toi 1858€. » Je lâche un rire sans humour.

« La matière est faite en or ? » Essayai-je de plaisanter, mais tous que je gagnai de la part du concerné fut un haussement d'épaule.

« C'est tout de même du Martin Margiela. »

Du quoi ?

Est-ce une personne ?

Le nom de la marque ?

Ou essayait-il de me dire qu'il a une petite faim et qu'il souhaite manger une nourriture au nom de 'Martin Margiela' ?

Je soupire et observe mes alentours pour essayer de rectifier le tir. Je n'aime pas voir Louis me bouder. Il est cruel quand il s'adresse à moi et intransigeant aux moindres de mes faits et gestes. Mes orbes verts tombent sur sa veste posée sur le chauffage, que je dévie ensuite sur le côté où j'aperçois une machine à pince. Je lève la tête pour voir quel genre de lot il est possible de gagner : deux peluches éléphants aux couleurs fluo, des paquets de bonbons qui doivent certainement être périmés et des boîtes de petites voitures.

En somme, pas grand chose.

Mais Louis étant un garçon...

Enfin, ce que je veux dire, c'est que les garçons ils aiment les voitures, non ?

« Je peux te rembourser ! » Jetai-je, enclenchant son rire.

« Ô ma beau.. » Le regard rivé sur la vitrine de la machine à pince, je l'interromps.

« Une voiture ! » Il arque un sourcil interrogateur, quand je me lève de ma banquette. « Je vais t'acheter une voiture ! » Dis-je tout excitée, en nouant mes doigts aux siens. « Allez, viens ! »

« Qu.. Quoi ? »

J'ignore ces messes basses et tire sur sa main pour le traîner jusqu'à la machine à pince. Même si ces marmonnements montraient un signe de protestation, je n'eus pas de mal pour le traîner jusqu'à la machine. Lâchant sa main, je colle les miennes à la vitre, puis me mis sur la pointe des pieds, à la recherche d'une petite voiture de couleur verte : en vain. Je trouve aucune voiture de cette couleur-là, excepté le jaune, le bleu, l'orange et le rouge.

« Qu'est-ce que tu fais ? » Demande à mes côtés mon Britannique, calant sa main au sommet de la vitre.

« Je cherche une voiture verte. » Répondis-je, en continuant de fouiller des yeux ce bric-à-brac.

« Pourquoi verte ? » Il se penche, jouant avec quelques mèches de mes cheveux blonds.

« Parce que c'est ta couleur préférée ! » Jetai-je comme si ce fut la chose la plus évidente au monde, en roulant des yeux. « Mais il y en a plus. » Je fis la moue, soupirant. « J'ai vu un jaune, un bleu, un orange et un rouge. Mais pas de vert. »

« Prends-moi un rouge dans ce cas. » Je ris, fronçant mes sourcils.

« Un rouge ? » Le questionnai-je bêtement.

« Oui, un rouge. » Confirme-t-il. « Comme ça à chaque fois que je regarderai la voiture, je serais forcé de penser à toi. »

« Parce qu'il faut te forcer pour penser à moi ? » Il secoue négativement la tête, parcourant ma nuque de son index.

« Crois-moi, je n'ai pas besoin de me forcer pour penser à toi. »

Je m'empourpre et décide de le pousser doucement sur le côté, étant donné que son bras cache une partie de la vitrine. Louis rit à mon geste, chatouille ma joue gauche rougie à frottant quelques-unes de mes mèches blondes au creux. Je le chasse immédiatement en tapant sur sa main, fouillant dans les poches de mon jean à la recherche d'une pièce. J'agite ma tête de gauche à droite quand il sortit de son pantalon une pièce, qu'il me tend sous le nez pour m'indiquer de la saisir.

« Si c'est toi qui paies, ça sera comme si je ne t'avais pas acheté une voiture. » Il arque un sourcil, fixant bêtement sa pièce.

Je souris, ne pouvant m'empêcher de trouver son expression confuse adorable. Je lève ma main pour venir caresser sa joue, retraçant du bout des ongles cette dernière, avant de les laisser s'éterniser contre sa mâchoire. Il frotte sa joue contre ma paume, range sa pièce dans sa poche, tandis que de mon côté, je me lève sur la pointe des pieds pour picorer son cou de baisers.

Il grogne et juste au moment où ses bras s'apprêtent à entourer ma taille, je me rétracte, pour partir à la recherche de ma veste sur la banquette. Je farfouille les poches pour récupérer mon porte-monnaie, avant de revenir jusqu'à Louis et la machine. Ainsi, sous les yeux curieux de mon interlocuteur, j'insère ma première pièce, activant les éclairages et la mélodie du jeu.

« Si je peux te donner un conseil, ces genres de machines ont toujours le même point faible. Et souvent, il se trou.. » Je plaque ma petite main contre sa bouche pour le faire taire.

« Chuuut ! » Je saisis la manette, mes orbes verts rivaient sur la vitre. « Tu vas me déconcentrer. »

Je retire ma main de sa bouche, quand j'aperçois à travers le reflet de la vitre qu'il a levé ces bras en l'air. Concentré, je dirige la pince au centre de la boite, où se trouvait la petite voiture de couleur rouge, emballé dans une boite en plastique. La mélodieuse mélodie qui sortait de la machine - bon d'accord, je reconnais qu'il été tout simplement infernal - pris fin. Je n'eus même pas besoin d'appuyer au centre de la manette, pour indiquer à la pince de récupérer le jouet qu'il descendit tout seul.

Mon visage se décompose en voyant que la pince en métal a effleuré le plastique du jouet, pour prendre à la place une boite de chewing-gum. Je grogne, tape mon pied contre le carrelage face à cette défaite. Je m'accroupis face à la trappe, situais à gauche de ma manette et récupère derrière cette dernière le paquet de chewing-gum. Je suis déçue. Même si la musique du gagnant jouait dans la machine, pour moi, elle sonnait comme si j'avais perdu. Instinctivement, je décide de regarder la date de péremption :

08/09/1998.

Dite-moi que c'est une blague ?

« Au moins, t'a gagné des chewing-gum. » Lança Louis dans un raclement de gorge.

« Oui, périmé. » Soulignai-je, en posant le paquet sur le comptoir. « Je ne m'avoue pas vaincue ! Je vais l'avoir cette fichue voiture rouge. » Il rit face à ma détermination, soupirant.

« Pourquoi n'es-tu donc pas aussi déterminé devant tes cours ? » J'insère une nouvelle pièce, haussant mes épaules.

« Mon prof est un dictateur. » Le regard rivé sur la vitre, je guide de nouveau la pince en métal au centre de la boite.

« Vraiment ? » M'interrogea-t-il, faussement ébahi.

« Vraiment. » Confirmai-je, en hochant la tête. « Il est cruel, sans pitié et puis il me fait faire toutes ces horribles fiches que j'ai bien failli m'arracher une poignée de cheveux. Quand je m'endors, il me réveille en m'étranglant, pour ensuite me proposer une autre méthode qui est de me mitrailler le corps d'un milliard de ba... AHH ! » Je sursaute et éclate de rire, lorsque Louis fait pianoté ces doigts le long de mes côtes. « No-non ! » Je lâche un juron en italien, lorsque mon front se cogne accidentellement contre la vitre.

Merda, ça fait mal !

Gesticulant dans tous les sens, je ne réalise pas que j'ai involontairement appuyé au centre de ma manette pour indiquer la pince en métal de récupérer dieu sait quel jouet. Je grogne et tape mes poings sur la vitre, en voyant la pince se refermer dans le vide, pour ensuite remonter et se replacer automatiquement au sommet de la trappe. J'entends le mélodieux rire de mon Britannique vibrer au creux de mon oreille, ainsi que la musique que la machine joue pour les perdants. Après avoir massé ma tempe, je me tourne vers Louis pour le taper.

« Normalement, on n'est pas censé être méchant envers une personne qui compte t'offrir une voiture ! » Les mains plaquaient à son ventre, il s'adosse sur le côté de la machine.

« En jouet. » Ajoute-t-il, en levant son doigt en l'air.

« Qu'importe ! C'est l'intention qui compte, non ? » Ses rires s'estompent, il se penche pour embrasser mon front.

« En effet, oui. »

Je me concentre de nouveau sur la vitre et insère une nouvelle pièce. Cette fois, ça sera la dernière. Si Louis s'amuse à me déconcentrer à chaque fois et bien tous qu'il gagnera, ça sera ce paquet de chewing-gum périmé. Dès que la musique se mit en route, je me dépêche de manipuler ma manette pour guider la pince en métal au centre de la boite avant qu'il ne soit trop tard.

J'appuie au centre de la manette une fois satisfaite de la position de ma pince, mordant l'intérieur de ma joue d'appréhension, quand je vois la pince descendre jusqu'à la boite en plastique. Je crie comme une hystérique quand la pince attrape la boite et sautille - excitée comme jamais - lorsque la machine la lâche dans la trappe.

Je me délecte de la mélodie du gagnant.

« Ça y est ! J'ai enfin eu cette fichue voiture ! » Je récupère dans la trappe la boite en plastique et la tends fièrement à Louis.

« Oui, tu l'as eu, ma beauté. » J'observe ses proéminentes fossettes ressortir, quand il me gratifie d'un large sourire. « Sauf qu'elle est.. » Il me montre la couleur de la voiture et mon visage se décompose. « Orange et pas rouge. » Je plaque mes mains au sommet de ma tête et hurle un 'non' désespéré.

Quelle poisse !

Le jouet recherché a certainement dû se déplacer, quand j'ai donné un coup-de-poing contre la vitre.

« Comment c'est possible d'être aussi idio.. »

« Ne soit pas aussi dur avec toi-même, ma beauté. » Il me coupe en milieu de syllabe, en me tournant doucement face à lui. « Jamais personne n'a jamais fait ça pour moi. » Admit-il, en jouant avec la boite en plastique. « Merci. »

Venait-il juste de me remercier ?

Mais avant que je ne puisse rétorquer quoi que ce soit, il fait sauvagement palpiter mon coeur en écrasant ses lèvres aux miennes.

Ô mon Louis..

**

16 février.

- à l'écoute - Jabberwocky - Holding up

Après avoir réglé mon repas de midi, je soulève mon plateau de nourriture. Je pivote sur moi-même pour scanner le réfectoire à la recherche d'une place potable. Au même moment, les étudiants qui se trouvent à mon entourage, s'écartent avec précipitation hors de ma vue, comme si je possède une maladie grave.

Ça été comme ça toute la matinée.

À chaque fois, que je m'avançais quelque part, une foule d'élèves me libère le passage. Plus je les approchai, plus ils et elles me fuient. J'ai même surpris la plupart d'entre eux, chuchoté des messes basses à mon égard. C'était blessant, cruel. J'avais cette constante impression d'avoir fait quelque chose de mal.

J'espère que ce n'est pas le cas ?

Si c'est le cas, sachez que c'était intentionnel.

Je pris une profonde inspiration et m'avance près des baies vitrées, où j'ai repéré une excellente place. C'était une longue table de dix places. Seulement six d'entre elles sont occupées. Et en voir par les tabliers tâchait de gouaches des étudiants, j'en conclu qu'ils devaient faire partie de la section des Arts. Ignorant leurs regards sur ma personne, je place mon plateau de nourriture à l'extrémité de la table, avant de poser mon sac à main à mes côtés.

Je n'eus même pas le temps d'orienter ma tête vers leur direction pour les saluer, qu'ils se sont levés, saisissant rapidement leurs plateaux entre leurs doigts pour fuir ma personne. Je soupire désespérément, laissant mes pensées se diriger vers Louis, afin de retrouver un tant soit peu le moral. Je suis sûre qu'il a passé une meilleure mâtinée que moi. Ayant une visite médicale, qu'il enchaîne ensuite par un entraînement de soccer, il n'est pas venu en cours ce matin.

Puis, le sort s'est acharné sur moi :

Gwen s'est rendu à une exposition d'argile.

Tyler n'est pas revenu de son week-end chez ces parents.

Mark doit probablement travailler.

Et Mindy..

« Sa solitude t'a contaminé à ce que je vois. »

Je lève la tête lorsque je reconnais ce timbre familier, rencontrant sans attendre une paire de prunelle brune : Avery. Il pose son plateau, avant d'installer son sac sur un siège à côté. Après m'avoir salué d'un mouvement de la tête, il s'installe face à moi, calant à tour de rôle ces coudes au bord de la table. Dans un battement de cils, je scrute minutieusement ces traits faciaux. Son sourire est chaleureux et accueillant et le ton qu'il a émis est doux, à point moqueur.

Pourquoi me parlait-il ?

Pourquoi me fuyait-il pas comme les autres étudiants ?

« Ainsi, que son irritante silence. » Marmonne-t-il, en coupant un morceau de viande, qu'il enfouit dans sa bouche.

Je sais qu'il parle de Louis.

Combien de personnes sont silencieuses au point d'être irritantes ?

« Pourquoi cette mine ? » Son regard suit le mien, lorsque je lui désignai de cette dernière mon entourage. « Oh. » Il pouffe, fronçant le bout de son nez. « Tu n'as pas lu le journal de fac, n'est-ce pas ? »

« L-le.. Journal ? » Il acquiesce, traçant un arc-en-ciel en l'air avec ces mains.

« 'Qui sera la prochaine victime de Louis Tomlinson ? Il n'y a qu'un moyen de le savoir : approchez-vous de son Italienne.' » Cita-t-il mot pour mot, il farfouille son sac, pour en extirper son téléphone. « Il faut que tu jettes un oeil à ça. »

Je l'observe pianoter un instant sur son téléphone. Je fronce les sourcils, lorsqu'il me plante l'écran sous les yeux. Je saisis avec curiosité l'appareil entre mes doigts, entrouvrant mes paupières en deux grosses soucoupes, quand je reconnais Mindy et les deux filles de sa maison, suspendues au dernier étage de la faculté de sorte à ce que tout le monde puissent les voir.

Leurs vêtements sont sales, tâchées de nourritures et de débris. Elles sont décoiffées et j'ai bien cru voir un saucisson servir de collier à une des filles. Leurs visages sont pâles, comme si elles étaient hydratées et n'avaient pas mangé depuis des lustres. La dernière fois que je les aie vue, elles étaient suspendues au sommet de leur stand à bisous-bisous.

Personne ne les a détachés depuis le 14 février ?

« Je te l'ai dit, non ? » Je lui redonne son téléphone, le regardant taper sévèrement son index contre la table. « Tôt ou tard, tu vas mal finir. »

_______________

TODAY.

C'est les 5 ANS de ces ange svsnvdvopavndvv d sv,dspv,d

Bon, j'avais tort de penser que personne lit mes NDA. Je m'excuse sincèrement (et je dois dire que j'ai un peu honte de mes conneries, tellement que j'en déballe) vous pouvez me taper à coup de patate si vous voulez. Mais assurez-vous qu'elles soient pourris bc j'aime pas qu'on gaspille la nourriture (ça c'est une autre chose à ajouter pour la action/1D). Non, sérieusement, merci de me supporter moi et mes folies de NDA qui est capable d'écrire jusqu'à 5h du matin XD

She's kinda hot => je sais que je ne met souvent presque jamais des musiques connus mais peinoqqnpqpqcqsc il fallait que je la glisse quelque part, sorry mais cette musique je l'ai dans la tête depuis sa sortie pivndvpndùdspovn

En image => sorry pour les fragiles, mais pcnq,dspv,sdvn omg Louis il m'a littéralement provoqué un arrêt cardiaque avec ces 'Thank you' que jnqpsc,qcq,c je me sentais obligé de le mettre en média je le trouve spv,sdnvp,svs ptn de cute zpov,svmnsdmvd *adieu*

Dernier point => grâce à vous, je sais maintenant que ma fiction fait penser au.... Voilà quoi, en voyant que la plupart d'entre vous m'a rendu "No control' sur mon précédent chapitre MDRRR  smc,c,dmv,d

J'espère que le chapitre vous a plu !

Je vous aimes, vous envoie des bisous-bisous et des câlins virtuels *_*

Passez une bonne semaine et n'hésitez pas à me dire si j'ai oublié quelque chose (je suis souvent tête en l'air) :O

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