Chapitre soixante-sept.

Bonsoir tout le monde !

Comment allez-vous ?

PAS BESOIN DE ME DONNER VOTRE RÉPONSE.

JE SAIS QUE VOUS ALLEZ TOUTES BIEN BC CSPQC.QPCDCKDSC NOBODY NOBODY *Louis' sexy voice* PC,S,QSMC.MCDOVJDSOPCS DRAG ME DOWN ,LQ,CLD,QVOPDKCPOQK97832URNFDK AU REVOIR MES AMIES ! J'étais heureuse de vous connaître q,cmldsvJ8EHHSDC

Je tiens à dire que le smiley de Louis qu'il a tweeter m'est resté en travers la gorge. Genre en mode gros fdp : "Héhé ! Prépare ta ventoline quand tu vas écouter Drag me down bc j'ai genre - un peu - forcé sur ma sexy voice dans mon solo." résultat ce fdp a provoqué 988675675645468768 morts.

VOILA ça c'est dit PTDRR

Je dédie le chapitre à l'adorable @shivani0710 :)

IMPORTANT A LIRE AVANT DE COMMENCER LE CHAPITRE => pour celle ou celui qui ont une âme sensible éviter de lire la troisième partie (je ne vous en dit pas plus pour pas gâcher la surprise).

Sur ceux, je vous souhaite une bonne lecture !

_________

« Qu'est-ce que c'est supposer vouloir dire ça ? »

Mon ton est presque agressif.

Je commençais clairement à perdre patience.  Je suis épuisé par ce 'changement de statue' de fille joviale, auquel  personne n'a peur d'approcher à paria de la faculté pour une raison que  j'ignore. Mais je pense qu'avoir refusé de venir en aide à Mindy, samedi, a joué beaucoup dans ce changement. C'est dingue, comme j'ai constamment cette impression de jouer à l'arbitre. En tout cas, écouter Louis et Avery se casser à tour de rôle du sucre dans leurs dos, me le donner.

C'est à chaque fois pareil : "c'est de sa faute et pas de la mienne !"

On se serait crue à la maternelle.

J'observai Avery se pencher sur la table, soufflant.

« Il ne sait pas prendre soin des gens. » Jeta-t-il, l'évidence sonnant clairement dans sa voix.

« Tu ne le connais pas. » Rétorquai-je au tac-au-tac.

« Oh, crois-moi que si. Et je vais même te le prouver. » Je lève les yeux au ciel. « Qu'a-t-il fait pour la Saint-Valentin ? »

« Ça ne te regarde pas. » Un sourire sournois orne le coin de ses lèvres.

« Il n'a rien fait, n'est-ce pas ? »

Son ton est moqueur et amusé.

C'est si amusant que ça ?

« Je le connais ! Le romantisme, ce n'est pas son truc. Je suis sûr qu'il t'a emmené dans un endroit calme et que vous vous êtes regardé dans le blanc des yeux durant des heures. Il n'a pas ce.. » Il claque ses doigts. « Réflexe d'aller acheter des cadeaux à sa bien-aimée, d'aller de  l'avant pour lui faire quelques gâteries et de lui faire de belles  déclarations à l'en faire frémir. » Je reste impassible, du moins j'essaye. « Ce qui vient donc à dire comme je le disais plus tôt : il ne sait pas prendre soin des gens. Si ça avait été moi.. » Il hausse ses épaules et se désigne de la main de la tête au pied d'un air arrogant. « Ça ne serait pas passé comme ça. »

'Sauf que ce n'est pas TOI espèce de sale babouin des neiges !'

Crache fièrement ma mégère.

« Et comment ça serait passé ? »

- à l'écoute - The Bravery - Believe

« Et bien, pour commencer.. » Il trace des cercles imaginaires en l'air, pour m'indiquer de regarder autour de moi. « On ne te traiterait pas comme une paria, bella italienne. »

Sachant que je n'avais rien à perdre, je suis son 'conseil' et prends le temps d'examiner mon entourage. À chaque fois qu'un étudiant croise mes perçants yeux verts, il ou elle baisse instantanément la tête. Je déglutis, n'arrivant toujours pas à déceler le pourquoi dans leurs comportements. Mes yeux retombent à mon plateau, qui n'a même pas encore été touché. Silencieuse, je fixe d'un regard vide mon assiette de pâte aux fromages.

Alors ?

C'était donc ce que ressentais Louis, depuis..

Depuis...

'Toujours.'

Acheva sur un ton peiné ma conscience.

« C'est horrible. » Pensai-je à voix haute, choquée par cette dure réalité.

Mon pauvre Louis..

Des flashs d'un petit garçon solitaire à la chevelure châtain et aux profonds yeux bleus jouent dans mon esprit. Je l'imaginai quelques années plus tôt, se trouver exactement, dans la même situation que moi.  Mon Britannique est assis en plein milieu d'une longue table  rectangulaire vide, piquant distraitement sa viande de sa fourchette. Son entourage le contemple, intrigué par son comportement, mais ne font pourtant rien pour y percer le secret.

L'expression de son visage est neutre, tout comme son regard n'arrive pas à transmettre un quelconque sentiment.  Ce n'est pas parce qu'il souhaite les camoufler, c'est tout simplement  parce qu'il n'y a eu aucun élément déclencheur pour le faire. Louis marche par logique. Et dans la logique ça serait exactement comme ça que ça se passerait : s'il on doit faire quelque chose pour que 'ça marche' il faut le provoquer.

Et c'est ce qu'Avery a fait pour la haine, la rancoeur, sa froideur légendaire et son égoïsme.

Alors que moi, j'ai réussi déclencher..

« ... La compassion, l'empathie, la tendresse, le désir et l'affection. » La voix de mon interlocuteur fini par m'extirper de mes pensées. « Il ne connaît pas tout ça ! Il est tellement vide de sentiment, que c'est un miracle qu'il ai réussi à ressentir de la haine envers moi. » Cracha-t-il sur une voix las, en se pointant du doigt.

« Mais qu'est-ce qu'il a bien pu te faire pour que tu te comportes ainsi avec lui ?! » M'écriai-je, en jetant mes mains en l'air.

« Qu'est-ce qu'il a pu me faire ? » Il lâche un rire sans humour. « J'ai été viré quinze fois par sa faute depuis ma première année ! » Il crie à son tour. « Et de chaque travail différent qui plus est ! » Il tape son doigt contre la table. « L'argent pousse peut-être dans les arbres pour lui, mais moi ? Ce n'est pas le cas ! Bordel ! Ma famille compte sur moi ! J'étais prêt à m'excuser de mes conneries passées parce que MOI contrairement à lui, je suis devenu un adulte responsable, qui a su se focaliser dans ces études pour devenir quelqu'un. »

'Et un drogué !'

Se permet d'ajouter en toute innocence ma conscience dans un toux exagérée.

« Mais, je ne l'ai pas fait parce que je ne le supporte pas.  Lui et ces airs de prince des ténèbres et robotiques, tout droit sortie  d'un laboratoire d'un savant fou après lui avoir servi d'expérience. »

Avery est littéralement en train de péter un plomb.

Je perçois dans son regard de la colère mêlait à de la tristesse. Ce que je comprends parfaitement. Les caprices de Louis n'ont pas uniquement eu impacte que sur Avery, mais également sur sa famille. Mais ça ? Louis en avait-il - réellement - conscient ? J'ai bien l'impression que non, que la vengeance est en train de l'aveugler. S'il y a bien une chose qu'on partage en commun Avery et moi, c'est bel et bien l'amour que nous portons pour notre famille.

« Tu m'as demandé d'être honnête avec toi et c'est ce que je suis en train de faire. Et vu le changement de comportement que tu as eu envers moi du jour au lendemain, je ne suis pas surpris qu'il ai profité de 'l'incident' de Noël pour me casser du sucre sur le dos. » Il lève les yeux, soupirant bruyamment agacé. « Il devrait me remercier. Grâce à moi, il connaît les véritables significations de haine et de rancune. Chose, d'ailleurs, que je n'arrête pas de lui répéter à chaque fois qu'on se croise. » Il pouffe, moqueur. « Ce gars est une machine. Il se sert de toi, pour prouver que lui aussi, il peut être nor.. »

Il va trop loin.

Beaucoup trop loin.

De quel droit pouvait-il parler de mon Britannique de la sorte ?

La mâchoire contractée, mes poings se serrent contre mes cuisses. Bien trop éprit par son monologue, Avery ne remarque rien, continuant à cracher son venin sur Louis. Et juste, lorsqu'il s'apprête à ajouter une nouvelle phrase sanglante. Je me lève brusquement de ma chaise et le gifle. Je l'ai giflé tellement fort, que sa tête aurait pu tournoyer comme une toupie s'il était possible.

Ma gifle a attisé sans surprise, le regard des curieux. Les yeux des étudiants se sont tout autant arrondis que ceux d'Avery, ébahi par mon acte. Je pris une profonde inspiration, évite de ne pas penser à la petite douleur au niveau de ma paume. Le regard rivé sur sa joue rougie, je profite de l'audience pour sèchement lui cracher.

« Questa è l'ultima volta che si parla così al mio fidanzato in mia presenza. (C'est la dernière fois que tu parles comme ça de mon copain en ma présence.) » Je saisis mon sac près de mon plateau, avant de marcher fièrement jusqu'à la sortie.

Je n'ai pas eu envie de faire un effort de chercher les mots anglais qui correspondent.

Donc, tant pis s'il n'a rien compris.

Après tout ?

Google traduction existe.

**

23h50

- à l'écoute - S Club 7 - Don't stop movin'

Ce que j'adore avant tout dans les radios, c'est qu'ils  ont tendance à passer des vieux titres qui vont des années soixante  jusqu'aux années deux mille. Ça change des titres  d'aujourd'hui qui sont, certes, mieux, mais souvent le style musical  approprié à l'artiste ne lui convient pas. Comme si son management, l'obligeait à jouer un rôle dans le but de faire un maximum de profit.  On peut dire ce qu'on veut des vieilles musiques, que le rythme et les  paroles sont ringards, mais au moins, eux, n'ont pas été corrompus pour  chanter un style de musique qui ne leur convient pas.

« Dooooon't stop ! Movin' find your own way to it. Listen to the music, taking you to places that you've never been before, baby now ! » Chantonne Tyler et moi en choeur dans un éclat de rire.

J'oriente ma tête vers lui, qui s'amusait à pianoter au rythme de la musique ses doigts contre son volant. Des cernes violacés sont marqués sous ces yeux. Sa coiffure, ainsi que ses vêtements sont négligés. En même temps, je comprends qu'il ai préféré voyager avec une tenue confortable.  Le pauvre Tyler est arrivé il y a cinq heures de cela, qu'il a été  obligé de supporter au même titre que moi et Mark, la nouvelle activité  farfelue de Gwen dès son retour à Albuquerque au lieu de se reposer. Cette fois, Gwen nous a invitées à une pièce de théâtre où elle jouait le rôle d'un corbeau.

UN CORBEAU !

On pensait que c'était une blague, qu'elle allait justement le crier pour nous le confirmer et jouer un rôle humain, mais non.

Tous qu'on a attendu sont des cris de corbeau.

Ses cris de corbeau.

Et dieu merci, au bout d'une heure et demi indéterminable la pièce s'est s'achevé.

Ah, ces artistes !

Des sacrés phénomènes tout de même !

« Même épuisé, tu arrives toujours à faire l'imbécile. » Il rit, passant maladroitement ses doigts dans sa chevelure brune.

« T'en fais pas !  Avec toutes les tasses de café que j'ai dû boire avant de regarder le  spectacle de Gwen, j'ai de quoi tenir encore quelques heures. » Je ris à mon tour, secouant la tête. « Sérieusement ! J'ai vraiment cru que ça n'allait jamais finir ! » Il grogne désespérément, en tapant sa main contre son volant. « Sinon ? Mon épaule t'a bien servi d'oreiller ? » Mes rires s'amplifient, je porte mes mains à mon ventre, essayant de me calmer.

« Il était très confortable, oui. » Je pose ma main contre son biceps. « Merci de l'avoir sacrifié pour ta meilleure amie adorée. » Il roule des yeux. « Comment va Jason ? »

J'entrepris de changer sujet, passant de la plaisanterie à quelque chose de plus sérieux : son petit frère.  Ayant rencontré Jason l'année dernière pendant notre semaine de  relâche, je sais qu'il est en pleine crise d'adolescence et que la  communication entre Tyler et lui est assez... Intense. Je sais qu'ils ont perdu plus jeune leur mère et que leur père est en cure de désintoxication.  Je n'ai pas cherché à creuser dans leurs histoires familiales, sachant  qu'il déteste aborder ce sujet tabou, ce que je comprends. Tyler arbore une expression impassible, haussant d'un air las ses épaules.

« Il va bien. » J'acquiesce. « Un peu casse-couille de temps à autre, mais plus respectueux depuis la dernière fois que tu l'as vu. »

« Ce qui est plutôt pas mal. » Dis-je pour le rassurer.

« Oui, on va dire ça comme ça. Le sport, l'aide beaucoup à évacuer sa colère. Et puis ? La présence constante de notre tante l'aide à rester focaliser sur le droit chemin. Bien qu'il ai toujours dit que la présence des femmes ne sert à rien dans la vie d'un homme, lui et moi savons bien que c'est faux. » Il jette un oeil à ma direction. « Désolé encore pour ce qu'il a dit. C'était irrespectueux. Il n'aurait jamais dû dire ça et en plus devant une invitée. En tant que grand frère, j'aurais dû lui apprendre correctement les bonnes manières. » J'agite ma tête de gauche à droite, le gratifiant d'un sourire rassurant.

« Ne t'en fais pas. Tu sais bien que je ne lui en veux pas. » Il pouffe.

« De toute façon à quelle personne en veux-tu dans le monde toi, hein ? » Me fit-il remarquer. « On pourrait te faire la pire crasse de la Terre que telle une idiote ! Tu finiras tout de même par nous pardonner. »

Aoutch.

'Quelle jolie manière de te dire que tu n'es qu'une idiote naïve ! Tu ne trouves pas ?'

Me questionne sous un ton moqueur cette pimbêche.

La ferme !

« Tu es pure, innocente, entière et si... Sincère, Adriana. » Déclare Tyler. « Ce qui contraste parfaitement avec la personnalité de l'autre taré. » Je n'ai pas eu besoin de plus d'indice pour savoir de qui il parle.

« Ne parle pas de lui comme ça. » Le prévenais-je en lui lançant un regard sévère.

« Tu sais que ce n'est pas ce que j'ai voulu dire ! » Il fait valser une main en l'air. « Je n'ai tout simplement pas d'autres mots pour le qualifier. » Je roule des yeux, lassé par son comportement. « Et puis.. » Je pointe mon doigt en direction du centre-ville, me fichant complètement de le couper.

« Oh, Tyler !? Tu peux tourner là, s'il-te-plait ? » Il fronce les sourcils, incrédule.

« Pourquoi ? »

'Parce que la petite à ses règles menstruelles et qu'elle n'a plus de serviettes hygiéniques à cause de sa loufoque de coloc qui s'en est servi pour éponger ses toiles.... !'

Jeta ma conscience, me faisant toussoter.

« Ça va, Rocchietti ? » Je tapote mon buste.

« Ou-oui. » Je détourne la tête, pour éviter de croiser son regard suspicieux. « J-je dois faire une petite course avant que tu ne me ramènes à la fraternité. »

« Oh. » Il se tut un instant. « À la fraternité, hein ? » Répète-t-il finalement sur un ton sarcastique. « Tu sais ? J'ai eu des échos de ce qui s'est passé ce week-end.. » Il marque une pause, guettant ma réaction. « Et j'attends toujours ce moment où tu vas m'en parler. »

« Sérieusement ? Qui n'en a pas entendu parler ? » Marmonnai-je discrètement pour pas qu'il entende.

« Est-ce.. Est-ce qu'il te traite bien ? » Demanda-t-il soudainement, hésitant.

C'est quoi cette question ?

Je repose mes orbes émeraude sur sa personne, arquant un sourcil interrogateur. Tyler profite de s'être arrêté à un feu rouge, pour plonger son profond regard brun droit dans les miens. Il ne dit rien, ne bouge pas, se contentant d'attendre patiemment ma réponse.

« Oui, il me traite bien. » Il hoche la tête.

« Tu l'aimes ? »

À vrai dire, je ne m'étais jamais posé cette question.

Pour moi, c'était une évidence..

« J-je.. Je crois... » Soufflai-je faiblement, sentant mes joues chauffaient quand l'image des profonds iris bleutés de Louis me vint à l'esprit. « O-oui. » Il fronce les sourcils.

« Comment ça tu cro... »

Aussi  étrange que cela puisse paraître, je ne me sens pas encore prête de  mettre à plat chaque sensation que Louis me fait ressentir à chaque fois  qu'il me parle, me frôle, me touche ou encore, lorsqu'il émet tous les  moyens nécessaires pour rester à proximité de moi. Je ne comprends pas pourquoi. Pourtant, je suis de nature très expressive en ce qui concerne mes émotions.

À croire que tous ces moments passés avec lui m'a soudainement rendu pudique émotivement...

Je  fus donc soulagé de voir qu'une pharmacie est encore ouverte à cette  heure-ci, ce qui me permet d'esquiver l'interrogatoire de Tyler.  Contrairement au centre commercial, où les boutiques ferment souvent à  vingt heures, les magasins du centre-ville ont tendance a fermer à  dix-huit heures. Cependant certaines boutiques restent ouvertes, mais ça, il faut les chercher.

« Arrête-toi, là ! »

Je sors du véhicule aussitôt que le pied de Tyler a appuyé sur la pédale à frein. Je l'ignore quand il m'appelle, donnant pour seule réponse le claquement de la porte du véhicule. Je soupir de soulagement quand il ne fit rien pour me rattraper, profitant des brises fraîches s'abattre sur mon minois en feu. Il allait certainement m'attendre dans la voiture, avant de chercher des explications plus explicites.

Je rentre dans la pharmacie et salut poliment le caissier qu'est en train de lire une bande dessinée. En penchant légèrement la tête, je remarque qu'il s'agit d'un de mes héros de mon enfance : Spiderman.  Je me rappelle, quelques années plus tôt, être 'tomber amoureuse' de  Tobey Maguire, alors que son physique dans le film laissé à désirer. Mais je suppose que c'est la manière dont-il jouer Peter Parker et se comportait avec Marie-Jane qui m'a fait tomber sous son charme.

Maintenant que j'y repense, je me rends compte qu'adolescente, je tombais 'souvent' amoureuse des beaux acteurs américains. Que ce soit dans les séries ou encore les films. Les rôles qu'on leur attribue n'a jamais avoir avec la réalité. Les réalisateurs la déforme, nous font espérer que ce genre de garçons existent réellement. Mais tout ça c'est faux, tellement faux. Ces garçons étaient juste là pour incarner le rôle du rêve américain.

'Pourtant, ça ne t'a pas empêché de croire à ton Prince Charmant jusqu'à vingt-trois ans !'

Jolie conscience, toujours là pour me rappeler chaque détail de ma vie que je souhaite oublier.

Pensai-je sur un ton sarcastique.

Pensive, je parcours les étagères du regard à la recherche de la section féminin.  Quand je la trouve, j'accours jusqu'à cette dernière, pour prendre sur  l'étagère un paquet de serviettes hygiéniques, senteur florale. Je détestai prendre des serviettes sans arôme. Notre entourage peut facilement intercepter l'odeur de poisson périmé en respirant. L'odeur est forte, désagréable et c'est humiliant. Surtout les trois premiers jours où tout coule à une vitesse éclair.

Je revins à la réalité, lorsque je fis accidentellement tomber une pyramide de bouteille, ainsi que mon paquet de serviettes. Quelle maladroite ! Pourquoi faut-il toujours que je me laisse emporter par mes pensées ?  Je grogne et m'accroupis pour ramasser chaque bouteille, que je place  mes bras avant de me redresser et reformer la précédente pyramide. Je jette un oeil au caissier qui n'a pas bougé de son siège, complètement épris par sa bande dessinée.

Quel crétin !

Si je voulais, j'aurais pu tout embarquer qu'il ne s'en saurait même pas aperçu.

« Plaisir intense, passion désir, orgasme violent... » Mon corps se fige. « C'était donc 'ça' ta petite course, Rocchietti ? » Je tourne les talons pour faire face à Tyler, les yeux ronds.

« J-je.. » Je m'empourpre, l'observant s'abaisser pour ramasser mon paquet de serviettes hygiéniques.

« Serviette hygiénique ultra fine, ultra confortable, senteur florale, absorbe fuite et odeur en quelques secondes. » Je pose avec précipitation les bouteilles dans mes bras sur l'étagère et lui arrache mon paquet des mains. « T'AS TES RÈGLES ?! » Ce crétin hurle sans aucune discrétion, attirant l'attention du caissier. « Alors pourquoi t-tu... Ouh. » Un large sourire s'étire sur son visage, quand il dérive son regard sur les tubes de plaisir et ma personne. « Oulala ! Hoho, oulala ! » Il me pointe du doigt, ricanant bêtement.

Puis, se tortille les sourcils comme un pervers.

En plus, il fait exprès de faire des bruits bizarres !

« Tu comptes le bran... » Rougissante d'embarras, je le fis taire en lui cognant le torse.

« Arrête de raconter n'importe quoi ! » Criai-je en le tapant entre deux mots, ce qui lui provoque un fou rire.

Arrgh, c'est pas vrai !

Pourquoi les garçons ne pensent qu'à 'ça' ?

**

Après avoir stoppé les robinets de la cabine de douche, je sors de cette dernière. Je saisis ma serviette de bain pour m'essuyer, avant de l'enrouler autour de ma taille. En attendant que Louis rentre de sa soirée avec Harry et Zayn, j'ai décidé de prendre une bonne douche chaude pour me détendre.  J'essuie les buées qui couvrent la glace d'un mouvement de la main,  fixant un instant mon minois dégagé grâce à un chignon décoiffé. Je pince mes joues, puis creuse mes doigts à l'intérieur, me demandant de qui pouvais-je bien tenir ces fossettes de souris.

De ma mère ou de mon père ?

On aurait dit Minnie la petite souris.

Je crois que Nunzio a les mêmes que moi.

Je hausse mes épaules, enfile ma culotte que je n'oublie pas de protéger à l'aide d'une serviette hygiénique. Je ne pu m'empêcher de rougir, quand je repense à la honte que Tyler m'a faite plus tôt à la pharmacie. Tyler est censé être un futur journaliste. Ne devrait-il pas connaître mieux que quiconque la signification de 'discrétion' ?

Je chasse cette pensée de mon esprit ne voulant plus y repenser. J'enfile mon bas de pyjama, puis le haut. Je ramasse au pied du lavabo ma serviette et lorsque je me redresse face au miroir, je fus foudroyé par une paire d'orbes glacé : Louis. J'ai hurlé de frayeur comme une hystérique, alors que de son côté, il tire une grimace. Hurlement qu'il étouffe en plaquant sa main contre ma bouche.

Mais il est fou ?

Ça fait combien de temps qu'il est là ?

Les joues en feu, je lève avec assurance ma main et tourne les talons, prête à le punir d'une bonne claque.

« Chuuuut, ce n'est que moi. » Il attrape dans la volée mon poignet, posant un doigt au creux de ses lèvres. « Ne hurle pas comme ça, ma beauté. » Il me colle contre le lavabo, essayant de faufiler son bassin entre mes jambes. « Tu devrais éviter de laisser la porte entrouverte comme ça. Dieu sait ce que je serais devenu si un autre t'avait retrouvé comme ça. »

Il ne peut pas faire pire que ce qu'il a déjà fait à Mindy, si ?

Maintenant, je comprends pourquoi personne ne veut l'énerver...

« Ça fait combien de temps que tu es ici ? » M'écriai-je, choqué, qu'il prenne ses aises en enfouissant son visage au creux de mon cou. « Oh, c'est pas vrai ! » Mon visage se décompose, quand je reconnais l'odeur d'alcool s'extirper de sa bouche. « Tu es saoul ? » Il pointa son index en l'air.

« Juste un tout petit peu. »

Ses  larges doigts tapotent à tour de rôle mes épaules, mes omoplates, avant  de finir par ma nuque, à la recherche de quelque chose. Je fronce les sourcils, oriente ma tête le plus loin possible de sa bouche. C'est horrible, il pue. Son habituel parfum que j'adore humer à pleins poumons, quand je suis près de lui est mêlé avec la forte odeur d'alcool.

Je plaque mes petites mains au niveau de ces flancs pour le pousser, mais en vain. Louis ne bouge pas, toujours à la recherche de ce quelque chose.  Son corps se fige, quand ses doigts remontent à la racine de mes  cheveux blonds, où il se rend compte en tirant dessus que j'avais  attaché mes cheveux en un chignon négligé.

« Je viens d'apprendre par Harry et Zayn que le moment parfait n'existe pas. » Il commence, calmement. « D'après eux, toutes les premières fois sont catastrophiques. » Il tripote mes cheveux, s'amuse à tirer dessus pour libérer quelques boucles. « Ils ne sont jamais programmés en avance. Ça se passe juste 'comme ça', dans un environnement - parfois - pas très sain et quand les deux partenaires en ont envie. » Conclut-il.

Sa voix est amplis de déception.

Alors il était vraiment sincère quand il m'a dit qu'il voulait que ce soit parfait ?

Aw.

« Oh ? » Il farfouille dans la poche arrière de son jean. « Ils m'ont également dit qu'il faut que je garde toujours sur moi.. » Mon visage se met rapidement en alerte, en le voyant extirpé un préservatif de son pantalon. « Un préservatif, au cas où. » Il me le tend et je le saisis par le bout dans une grimace. « C'est à la pastèque. »

« C'est pas vrai.. » Me susurrai-je désespérément, le regard rivé sur la protection au goût fruité.

« D'après Harry, c'est l'un des goûts que les filles préfèrent le plus. » Il pouffe. « Et maintenant ? J'ai plus qu'à espérer que tu aimes la pastèque... »

Après toutes ces révélations, il ose m'affirmer qu'il est seulement 'un tout petit peu' bourré ?

Quel menteur !

Sobre, il n'est pas bavard comme ça.

« Oh, Louis.. » Je souffle doucement, enfouissant mes doigts dans ces cheveux. « Tu es habituellement un garçon si intelligent.. » Je marque une pause. « Pourquoi écoutes-tu constamment les conseils de ce crétin d'Harry ? »

« Je t'interdis de lui parler comme ça. » Il me donne un coup d'épaule, cachant son beau visage. « Certes, c'est - souvent - un crétin fini, mais il n'y a que moi qu'à le droit de le traiter comme ça. »

'Possessivité, bonsoir !'

Jette sur un ton sarcastique la petite peste.

Rho, ça suffit !

« Silnauraitpasetaitlajeseraiscertainementdevenufou. » Son timbre est rapidement descendu de plusieurs décibels, me laissant avec des marmonnements incompréhensibles.

« Quoi ? » Demandai-je, incrédule.

« Disons juste qu'il m'a aidé à te comprendre.. » Louis redresse sa tête pour me regarder dans les yeux, plantant son menton contre ma clavicule. « Et plus important encore : il m'a aidé à me comprendre. » Il inspire profondément. « Au compte fait, le métier de psychologue n'est pas si inutile que je pensais. » Conclu, mon Britannique.

'AHAHA ! C'est la meilleure celle-là ! La bouclette ! Oui, cette même bouclette qui n'arrive pas à rester sérieux une minute souhaite devenir psychologue ! Ça y est ? Nous sommes mortes ? Et les licornes pailletées dominent le monde ?'

Et pour une fois, j'étais d'accord avec les sarcasmes de cette mégère.

Louis parcourt en douceur le dos de son index et de son majeur le long de ma joue. Il s'éternise au creux, guettant chacune de mes réactions.  Même si je sens une chaleur émanait de mon minois, je reste impassible -  du moins, j'essaye - et continue de le pousser sans aucun résultat. Sa seconde main chaude se faufile sous mon haut. Je n'ai jamais autant haïs ses doigts toute ma vie.  Et ce fut pire quand ils se sont mis à zigzaguer à travers mon ventre,  jusqu'à atteindre l'élastique de mon bas de pyjama, m'extirpant un long  soupir.

« Et pour répondre à ta question.. » Mon corps vibre, l'encourageant indirectement à poursuivre ces caresses. « Ça ne fait pas longtemps que je suis ici. » Il hausse ses épaules, roulant son visage contre mon épaule. « Juste le temps de voir ta poitrine, puis de te voir enfiler ton haut.. » J'inspire profondément, quand le bout de son nez se fraye un chemin entre mes seins à travers mon vêtement. « Là.. » Marmonne-t-il dans une toute petite voix.

« T-tu as vu ma poitrine ? » Demandai-je bêtement la gorge sèche, il m'enlace contre lui.

« Quoi ? C'est un droit qu'ont tous les petits-amis, non ? » Il me questionne, sans réellement attendre une réponse de ma part. « Regarder ce qui leur appartient... » Je grogne. « Ow, râle pas, ma beauté ! Tu m'as aussi déjà vu torse nu, je te signale, hein. Alors que moi.. » Il se tut un instant. « Je ne t'ai vu qu'en sous-vêtement. » Il se redresse, portant ses mains à la ceinture de son pantalon. « Mais, si tu veux pour qu'on soit égale... » Il défait sa boucle sans quitter mes orbes verts arrondis. « Je peux te montrer mon péni.. »

Qu'est-ce qui lui prends ?

L'alcool ne lui réussi vraiment pas.

« No-non ! » Le coupai-je, agitant négativement ma tête.

« M-mais elle est si dur pour toi ! » Il jette sa lèvre inférieure en avant, quand je prends ses mains entre les miennes pour l'arrêter.

« Oh mon dieu, Louis ! » Les joues cramoisies, je proteste. « Tu es vraiment.. Arrgh ! » Ma voix est amplis de dégoût. « C'est pas vrai ! » Il pousse un petit rire.

« Si tu es le genre de femme plutôt complexé, sache que ta vraiment pas de quoi l'être. Ta poitrine est ni trop grosse et ni trop petite... » Je grimace et lui tape le bras, ce qui a pour résultat d'enclencher d'autant plus fort ces éclats de rire. « Elle est parfaite. » Chuchote-t-il à mon oreille, plongeant ses doigts dans mes cheveux pour défaire complètement mon chignon.

S'il  continue comme ça, je crains de n'être plus apte à décrire l'état de  mes joues, de mon visage, ainsi que de l'entièreté de mon corps.

'Au moins, il ne t'a pas vu enfiler ta couche hygiénique... ! Ce qui, entre nous, aurait été le plus gênant, tu ne crois pas ? Hihi !'

Se moque cette pimbêche.

Et s'il avait justement TOUS vu ?

Tu crois qu'il ment... ?

'Oh non, regarde-le ! Il est beaucoup trop sonné pour mentir ! Déjà qu'en temps normal, il ne ment p.. Hoho ! On dirait bien que son ami veut sortir !'

« Huh ? »

Je me rends compte seulement maintenant que Louis vient de me soulever du carrelage, pour m'asseoir sur le bord du lavabo. D'un mouvement de la main, il fait virevolter mes boucles dorées jusque-là uni, pour les séparer à travers mon dos.  Il ignore mes protestations en gesticulant son bras dans tous les sens,  m'empêchant d'atteindre mon élastique qu'il finit par lancer dans les  cuvettes.

« Sérieusement ? » Je crie désespérément.

Il m'ignore, profite que je sois distraite pour écarter mes jambes et s'y loger. Il presse bien fort son bassin au mien, dans le but de me faire sentir son ami qui vient de se réveiller. Il étouffe un petit râle et je remarque à l'expression de son visage que cette proximité le soulage, voir le détend. Je halète, serre sans vraiment réaliser mes jambes autour de sa taille.

Oh mon dieu.

Il est si dur.

'Le pauvre enfant devient aussi dur que de la pierre à la simple vue d'une paire de nibards... !'

Cette conscience est décidément insupportable.

Louis encercle mon corps de ses grands bras, calant ses paumes de chaque côté du bord du lavabo. Maintenant que nos visages sont de même hauteur, je scrute ses profondes prunelles bleues me fixaient. Je perçois à travers de l'envie, du désir et de la tendresse, ce qui ne me laisse pas indifférente. Ses ressentis sont évidemment réciproques. Mais, je refuse que l'un de nous deux s'abandonne à l'autre, sans être complètement conscient.

À ma place, Louis aurait exactement réagi pareil, non ?

'C'est un mec, chérie ! S'il avait été à ta place, tu aurais fini violé au moment où son regard se serait posé sur ta poitrine !'

Toujours quelque chose à redire celle-là.

Mon coeur bat à tout rompre, faisant bouillir mon sang et les zones les plus sensibles de mon corps. À moins que ce soit mon cycle menstruel qui me rend ainsi ? Je dévie ma tête sur le côté, quand Louis se penche pour capturer mes lèvres. C'est plus fort que moi, je ne pouvais pas. D'habitude, l'odeur de champagne ou de whisky qui dégage de sa bouche ne me dérange pas. Mais là, c'était du rhum - ou peut-être de vodka, qui c'est ? - et c'était bien trop fort.

Ça m'insupporte.

Je trouve ça dégoûtant.

« Embrasse-moi. » Me supplie-t-il.

« Non. » Il se penche de nouveau et je tourne la tête vers le sens opposé.

« Tu ne peux pas me dire non. » Il me lance un petit coup d'épaule. « Personne ne me dit non. » Il râle d'une voix enfantine, je pince mes lèvres en une ligne droite. « Baciami. (Embrasse-moi.) » Je secoue de gauche à droite la tête. « Wěn wǒ. (Embrasse-moi.) » Je reste courageuse et lui refuse une nouvelle fois son caprice, quand je reconnais ces deux mots. « Bésame. » Là, il a parlé en espagnol et je n'ai rien compris.

« Hm ? » Je lève un sourcil interrogateur, il sourit au coin.

« Potseluy menya. Embrasse-moi. Osculum mihi. Fíla me. » Woah, ça fait trop de langue d'un seul coup ! « C'est du russe, du français, du latin et du grec. » Décidément, ce garçon va me faire perdre la tête. « Dans combien de langue exactement comptes-tu m'embrasser ? Parce que, entre nous, je peux passer toute la nuit à te dire 'Embrasse-moi.' sans problème. » Je ne dis rien, cherchant un moyen de me débarrasser de lui. « Adria.. » Je plaque ma main contre sa bouche, le grondant.

« Stop. »

Ses lèvres se tordent en un large sourire.

Il faut que je me sorte de là.

Et c'est en voyant la cabine de douche, situait quelques mètres derrière lui qu'une idée me vient.

'Ton Britannique est décidément en train d'éveiller tous tes mauvais côtés... !'

Chantonne la peste dans un éclat de rire.

Profitant que Louis soit moins agité que tout à l'heure, je retire ma main de sa bouche pour passer mes bras autour de son cou. Sans quitter ses prunelles des yeux, je promène mes ongles à travers l'étoffe de sa chemise.  Rapidement, je repère les lignes qui sculptent son corps de  footballeur, passant par ses pectoraux, ses tétons, ses abdominaux et  ses côtes, pour finir par retracer la ligne v de son torse.  Louis respire bruyamment quand je me mets à embrasser son cou, où je  caresse son suçon que je lui ai gentiment gratifié deux jours plus tôt  du bout de ma langue.

« Maintenant que j'y pense, je t'en dois un aussi... » Je sais qu'il fait allusion à sa jolie marque violacée, donc je ne réponds pas volontairement.

Il rit face à mon silence, rejetant son visage en arrière pour me permettre d'embrasser sa pomme d'Adam. Je m'accroche à l'étoffe de sa chemise, puis dénoue mes jambes autour de sa taille pour les laisser se pendre. Je sens toujours la dureté de son érection. Sa bosse est étroite dans son pantalon et je sais dorénavant que c'est douloureux pour lui. Ma paume se plaque à son bassin, quand il essaye de l'emboîter de nouveau au mien.  L'expression de mon visage est en alerte et devient paniquée, lorsque  je réalise que ma main est allée audacieusement à la rencontre de sa  zone érogène.

« Par-pardon.. »

Je ne sais même pas pourquoi je m'excuse..

'Parce que t'es une idiote.... !'

Oh, la ferme toi !

« Oh bon sang, non ! » Mon poignée est soudainement bloqué, quand j'essaye de le retirer. « Continue, s'il-te-plait.. » Il gronde, mordant sa lèvre.

Je pris une profonde inspiration, logeant ma main gauche à son flanc pour m'accrocher à lui. Louis enfouis son visage contre mon épaule, m'encourageant dans un petit coup de reins à bouger mes doigts.  J'expire doucement et profite qu'une partie du cou de mon Britannique  soit exposer, pour promener le bout de mon nez contre sa peau. Un nuage de chaleur couvre une zone de ma chair suite à ce geste, me signalant qu'il n'est pas indifférent à mes caresses.

Nerveusement, je bouge timidement mes doigts, retraçant toute la zone bosselée de son bassin. Son nez se frotte à ma peau et donne de temps à autres quelques coups, pour m'encourager à poursuivre dans ma lancée. Déglutissant, je lui obéis, tout autant curieuse par l'exploration de cette nouvelle zone érogène. Le scrutant du coin de l'oeil, je frotte pour commencer lentement de haut en bas mes doigts contre son érection. Louis grince des dents, empoignant fermement le bord du lavabo.

« Tu as mal ? » Il agite de gauche à droite sa tête, la respiration haletante, bruyante.

« Non, au contraire.. » Il embrasse ma mâchoire. « Ça me fait un bien fou, continue. » J'acquiesce, rougissante.

C'est tellement gênant...

Va-t-il se souvenir de 'tout ça' demain ?

Je cache mon visage rouge d'embarras contre son torse, creusant cette fois mes ongles contre sa bosse. Un râle échappe la barrière de ses lèvres roses et il cambre promptement son bassin. J'entrepris de les gratter gentiment contre le tissu de son jean, gagnant de petits gémissements étouffés de sa part.  Je stoppe tout et écrase ma main contre son bassin, encerclant  progressivement cette masse de chair séparée par la matière de son  pantalon. Je la palpe, frottant la ligne supérieure de ma lèvre contre son téton droit à travers l'étoffe de sa chemise.

Je suis ébahie par la taille de son ami.

Il a quasiment doublé !

« Bordel ! » Il grogne, le bassin cambré.

« Louis ça suff.. »

« S'il-te-plait, ma beauté... » Ses bras serpentent autour de ma taille. « Ne m'oblige pas à perdre le contrôle. »

« Tu l'as déjà perdu.. » Dis-je l'évidence sonnant dans ma voix, il secoue négativement la tête.

« Tu serais déjà en train de hurler mon nom si c'était le cas. »

Mes lèvres forment un parfait 'o'.

Dans un battement de cils, j'avale la bille qui s'est formée à ma gorge. Je défais le bouton de son jean, avant de descendre sa braguette. Louis ne bronche pas, caressant d'une main mon dos, alors que la seconde joue avec mes boucles blondes. Avec cette bosse, je dois dire que j'ai eu du mal à descendre son pantalon.  Je réussis tout de même à lui faire glisser à ces pieds, après qu'une  minute se soit écroulée et qu'il se soit dandiner pour me faciliter la  tâche. Maintenant face à son boxer, je mesure la gravité de la situation.

Son érection forme un arc et remplit son sous-vêtement. Voilà pourquoi il semble si étroit, quand il portait encore son jean. Timidement, je retrace l'élastique de son boxer du bout des doigts. Louis soupire, plaque sa main au dos de la mienne qu'il caresse de son pouce. Mon nez retrace le coeur de ses pectoraux, soufflant faiblement. Audacieuse, je libère ma main prisonnière du sien et le guide, accompagner de la seconde sous l'élastique de son sous-vêtement. Je le descends jusqu'à mi-cuisse, entrouvrant mes paupières en deux grosses soucoupes.

Je peux le sentir.

Il est là.

'Mini Tommo !'

Jette joyeusement dans un rire la chipie.

Je l'ignore et me concentre sur mes faits. Sa colonne de chair est longue, de taille moyenne et tendue. Le bout de son gland est rose vif et rivé au plafond. Dieu merci, il n'a aucun poil pubien. Je dois dire que c'est l'une des choses que j'appréhendais le plus, lorsqu'on passerait à 'l'acte'. Sauf que j'étais loin d'imaginer, qu'il a fallu qu'il soit bourré quand ça se passera.

Je me fige à cette pensée.

Oh non !

Louis tient absolument à ce que tout soit parfait. Et je doute que me laisser le tripoter dans une salle de bains, qui plus est dans une maison de fraternité, amplis de sauvage qui peuvent surgir à tous moment dans sa chambre, est c'est ce qu'il a imaginé. De plus, comment lui dire sans paraître d'autant plus embarrasser que je suis en pleine période menstruel ?

« Louis, je pensais que tu voulais que tout soit parfait ? » Il hume profondément, souriant au coin.

« Et je le veux toujours. » Affirma-t-il avec conviction. « J'ai vu ta poitrine donc c'est normal que je te laisse voir mon pénis, non ? Tu sais ? De sorte à ce qu'on soit égal... »

Il caresse le long de mes bras, laissant retomber les siens d'un part et d'autre le long de son corps. Je redresse ma tête et le regarde incrédule, saisir ma main pour le guider à son membre. Je la rétracte, agitant ma tête de gauche à droite. Il me rassure en embrassant mon nez, puis mon front, me fixant dans le blanc des yeux. D'une main tremblante, il finit par connecter ma main chaude à sa colonne de chair. Je suis mal à l'aise par le contacte chaud et gonflé de son sexe. Mes joues sont cramoisies par la gêne, alors que mon regard s'oriente autre part.

« Ça ne va pas prendre longtemps.. » Me susurre-t-il sensuellement, en embrassant ma lobe. « Si tu savais à quel point, j'en ai rêvé.. » Il me dépose un baiser sous mon oreille. « À quel point, j'en ai eu envie... »

Encouragé par ses doigts, j'enroule progressivement les miens autour de sa verge. Je mords l'intérieur de ma joue, réalisant la véritable taille de cette dernière. Je n'arrive pas à croire qu'un jour ou l'autre 'tout ça' me remplira. C'est bien trop gros. Est-ce que tout va rentrer, d'ailleurs ? Mon dieu. Cette pensée fait palpiter mon coeur et m'envoie des papillons au creux de mon ventre. Connaissant ma légendaire pudeur, Louis fut le premier à réagir. Il bouge son bassin, émettant de lent vas et viens. Ses grandes mains vinrent de nouveau s'accrocher au bord du lavabo, alors que sa tempe cherche à se presser au mien.

Je l'esquive, ne souhaitant pas me confronter à l'horrible odeur de son haleine. Ce qui ne semble pas tellement le déranger, puisqu'il profite que je sois de profil pour le couvrir de baisers humides. Il est si doux. Même saoul, il prend soin de soigner chaque détail. L'entendre soupirer et pousser des gémissements, m'envoyait des spasmes à travers le corps. C'est à ce moment-là, que j'entreprends de le regarder. Intrigué, je décide de décoder ses expressions faciales. Son visage est détendu et relaxe, lorsque mes doigts se nouent simplement autour de son sexe. Par contre, lorsqu'elle empoigne, son visage change du tout au tout.

Ses paupières sont clos, son minois est cambré en avant et tordu par le plaisir. Ses pulpeuses lèvres roses, que je maudis de s'être trempées dans un breuvage dégoûtant s'arrondirent en 'o'. Sans ça, il y a bien longtemps que j'aurais connecté les miennes aux siens. Ces vas et viens sont saccadés, accentuant ainsi son plaisir. Et dans un énième coup de bassin, Louis pousse un long gémissement.  J'eus un hoquet de surprise de voir son liquide secrétaire blanchâtre  gicler sur mon haut de pyjama, avant qu'un flot s'en écroule en cascade  le long de sexe. Pour une raison que j'ignore, le voir atteindre son apogée me rend tout émoustillée.

« Oh, putain. » Gémit-il, entourant ses bras autour de ma taille.

Son visage tombe contre mon épaule, tandis que je maintiens toujours son membre entre mes fins doigts. Mon regard louche à son intimité qui commence à perdre de son ampleur. J'exerce un dernier vas et viens pour extraire les dernières gouttes de son liquide chaud, avant de doucement le lâcher. Je grimace lorsque je palpe mes doigts dans le vide, faisant connaissance malgré moi avec son liquide visqueux. Je bats des cils quand mon Britannique redresse sa tête et plonge ses prunelles océans dans les miens. Saisissant en coupe mon visage, il tente pour la énième fois de prendre possession de mes lèvres. Mais j'eus le réflexe de me dégager de son emprise, tapant son biceps.

'Et là, tu pourras dire à Tyler : au compte fait, tu as eu raison ! Je l'ai branlé !'

Jamais elle ne se tait celle-là ?

'Oh ? Et tu pourras aussi lui confirmer que tu l'aimes au passage ! Je ne crois pas que tu aurais fait ça à un autre homme, si tu ne l'aimais pas... !'

J'abandonne, c'est trop.

« No-non ! » Il embrasse ma mâchoire, je tire sur sa chemise où je profite pour essuyer dessus ma main gluante par la même occasion.

« Embrasse-moi... » Il pince ma chair entre ses lèvres qu'il dévie à ma nuque, remontant maladroitement son boxer.

« Tu pues trop, mon Louis. » Un soupir de bien-être s'échappe de ma bouche, me poussant à clore mes paupières. « Et puis tu es en train d-de.. » Mais je lutte contre cette envie, réussissant à descendre discrètement du lavabo. « De me tuer, là. » Il porte ses mains à mes hanches, stabilisant mon bassin contre le sien.

'Quoi ? Encore !? Sainte-Marie ! Il ne s'arrête jamais celui-là !'

Hurle choqué ma conscience.

'Décidément, il est en manque d'amour.... !'

« Arrête de bouger. » M'ordonne-t-il. « J'ai l'impression que tu le fais exprès. » Je ne bouge plus, haletant.

« Louis.. »

« Et bordel, ça me rend fou. » Il effleure mon cou du bout des doigts. « Tu viens juste de me faire du bien, là. Ne m'oblige pas de te demander de recommencer. »

Mon visage est en feu.

Mon corps gigote derechef, lorsqu'il emprisonne une nouvelle parcelle de chair entre ses dents. Il s'amuse à les creuser juste assez profondément, pour laisser une simple trace et non un énorme hématome violacé. Du moins, pour l'instant. Je profite que Louis soit distrait pour tendre mon bras droit et atteindre la porte coulissante de la cabine de douche. Lentement, mais surement, je fais coulisser la porte sans éveiller ces soupçons.  Grâce - enfin, plus ou moins - à Mindy, je sais que Louis emploi des  méthodes particulières pour me dessaouler, lorsque j'étais trop sonné.

Alors, pourquoi pas moi ?

« Je suis désolée, mon Louis. » J'affiche une moue peinée et me place sur la pointe des pieds pour embrasser son front et le bout de son nez.

« Huh ? » Son regard tombe de mon minois à mes petites mains, qui sont dorénavant pressées contre son torse. « Pour qu.. »

Je le mime entre les lèvres un dernier 'désolé'.

Sachant  que c'est un garçon et que sa force musculaire est plus performante que  la mienne, j'exerce une pression sur mini Louis à travers son pantalon.  Sans surprise, le grand Louis s'incline en avant, ce qui me permet de  plaquer mes petites mains sur ces épaules et le pousser sans difficulté  dans la cabine de douche. Pris au dépourvu, il tombe brutalement sur son postérieur en plein milieu. Je pince ma lèvre pour étouffer mes éclats de rire, ignorant ces jurons qui fusaient dans toutes les langues.

« De te dessaouler d'une manière aussi barbare. » Je me penche dans la cabine et le surprends d'avantage, en tournant à fond le robinet d'eau froide.

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On peut dire que c'est un avant-goût du lemon que je vous ai promis *clin d'oeil magique*
n'hésitez pas à me dire ce que vous penser c'est important que je sache si je dérive dans le pervers (porno) ou si je reste 'propre' et dans le concept du romantisme.

Le but ici est d'accentuer leur côté 'vierge' et souvent quand on rentre dans un terrain inconnu on aime explorer, toucher, palper etc.... Et c'est ce que Loudrina a longtemps fait, voilà pourquoi je mets autant de temps pour écrire un lemon (mais aussi la seconde raison c'est bc j'ai pas trop-trop de notion là-dessus vu que j'en écris jamais xD).

Ps : J'ai oublié de vous préciser que je suis H24 active sur Twitter et message snap dans le dernier article sorry :')

En espérant que le chapitre vous a plu !

Passez une bonne semaine :)

Je vous aimes, mes bébés

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