Chapitre soixante-neuf.
Helloooooo !
Comment allez-vous, mes amours ?
J'ai l'impression que ça fait un mois que j'ai pas publier ! Je suis désolée j'ai eu la visite de toute ma famille arrgh, et puis ? La fxcking de rentrée approche et sachez que je pleurniche déjà. Je sais pas pour vous, mais moi je reprends le 3 septembre à 14h30. BIEN AU BEAU MILIEU DE L'APREM VOUS SAVEZ ? Surtout que chez moi (Marseille) il fait encore 98675656°C u.u
SACHEZ QUE CE CHAPITRE CONTIENS PLUS DE 12 000 MOTS, J'AI MIS L'ÉQUIVALENT D'UNE JOURNÉE ENTIÈRE A ME RELIRE JE SUIS DÉSOLÉE SI VOUS TOMBEZ QUAND MÊME SUR DES FAUTES DE FRAPPE!!
Pour celle avec qui je parle par texto/snap/twitter héhé, je sais que vous me maudissez de vous avoir spammer les concerts de OTRA (toute l'été xD) + le clip de DMD sorry, sorry (or not) mais voilà quoi eiozndionvfnv sachez que je vous aimes et que c'est pas de ma faute s'ils sont fxcking de hot. Je me suis sentie obligé de le faire, d'ailleurs, je vous invite encore à regarder la vidéo PTDRR VOEF,VPV,DFV
Pour celle qui ne le savent pas @24inesse m'a interviewer sur cette fiction, donc si vous le souhaiter et que vous avez le temps allez jeter un oeil (je mettrais le lien commentaire :D).
ATTENTION C'EST IMPORTANT DE LIRE CE MESSAGE :
ÂMES SENSIBLES DOIVENT S'ABSTENIR DE LIRE LA DERNIÈRE PARTIE DU CHAPITRE.
(n'est-ce pas COCO ? donc ta intérêt à m'écouter cette fois !)
Je vous en direz pas plus, mais je pense que vous avez déjà toutes devinés pourquoi !
Donc, par précaution, je tiens à connaître vos sincères avis là-dessus.
Sur ceux, je vous souhaite de passer une bonne semaine !
Bonne lecture, je vous aimes mes bébés !
♥
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« Pour pouvoir communiquer, il faut remuer vos lèvres, vous savez ? » Grogne le coach à notre dos, mais rien y fait, Avery et moi, nous entêtons à nous ignorer.
Nous nous tenons loin de l'autre, le regard fixé sur la large vitrine situait au sommet des gradins du terrain de basketball du gymnase. On maintient la poignée d'une raclette à vitre, après avoir pris soin de mettre quelques gouttes de nettoyant sur la fibre du mouilleur. Suite à notre altercation, le coach a décidé de nous apprendre, les 'bonnes manières'. Son objectif ? Nous réconcilier. Selon lui, les hommes devraient s'allier et non faire bande à part. Le véritable ennemi sur Terre sont les femmes. Argument qui ne m'étonne même pas, venant d'un homme divorcé.
C'est ridicule.
J'ai bien vécu plus de dix ans de ma vie sans m'allier avec lui !
« C'est ce qu'on appelle : échanger ! »
Nous fit-il remarquer face à notre silence.
Dieu merci, nous étions à l'avant-dernière étape du nettoyage.
Après que le coach nous a hurlés dessus, parce qu'aucun de nous deux ne voulaient faire un effort d'équipe, Avery et moi, avons fini par trouver un terrain d'entente. J'ai donc choisi sans demander son avis de remplir un seau d'eau tiède, alors que de son côté ? Il a dû marcher - sans voiture - jusqu'au bureau du concierge, qui se trouver cinq bâtiments plus loin de la faculté, pour récupérer les produits nécessaires à notre travail.
Pour être sûr qu'on n'échappe pas à notre punition, le coach a récupérer nos clés de voiture. Comme si c'était possible ! J'ai d'ailleurs profité de sa courte escapade, pour ordonner par texto à l'un de mes hommes de maison de cacher tous les chariots dans la pièce opposée, juste pour le plaisir de le voir tous porter sans lever mon petit doigt. Et croyez-moi, le voir jongler avec les produits nettoyants et les outils de travail pour ne pas qu'ils ne flanchent fut enivrant.
« Les vitres sont nettoyées, il manque plus qu'à les sécher avec une éponge. » Informe Avery sur un ton las, profitant pour m'envoyer un regard noir. « Excepté qu'on n'en a pas. »
« Les éponges étaient dans le placard du concierge. » Je jette ma raclette par terre et tourne ma tête à sa direction pour soutenir son regard. « Tu sais ? Là, où tu étais censé rapporter tout le matériel ici. » Il lève les yeux au ciel, ricanant amèrement.
« Et bien peut-être que si le Prince Tomlinson serait venu me donner un coup de main, au lieu de se contenter uniquement de remplir un seau d'eau, j'aurais pu les prendre ! » Se défendit-il.
Prince Tomlinson ?
Tiens, c'est le meilleur surnom qu'il m'ait donné.
« Pourquoi je ferais ça ? » Je fis valser ma main en l'air. « Comme tu viens tout juste de le dire, je suis un prince. » Crachai-je sur un ton arrogant. « Et entre nous ? Quel personne de sang royal irait se plier en quatre pour ses sujets ? »
« Quel personne de sang royal nettoierait des vitres surtout ? » Rétorqua-t-il au tac-au-tac.
« Le genre de personne qui peut te donner un autre coquard. » Ripostai-je aussitôt sans pitié.
« STOP, ça suffit ! Vous me fatiguez ! Quand il s'agit de vous menacer, vous retrouvez soudainement la voix, hein ? » Sa voix résonne bruyamment dans le gymnase. « Mais quand c'est pour s'excuser et travailler solidairement ? Il n'y a plus personne ! » Râle-t-il désespérément, en se massant la tempe. « Quand je reviens de ma pause cigarette, vous avez intérêt à ce que tout soit fini ! Et je me fiche de qui va chercher ces putains d'éponges, je veux que ce soit fait et que vous disparaissez hors de ma vue ! » Dit-il sur un ton sévère, en nous pointant du doigt à tour de rôle. « Vivement que la semaine de relâche arrive, il y en a marre d'essayer d'établir une discipline dans le vent ! »
Il nous lance un regard d'avertissement, dévalant rapidement les escaliers. Tel que je le connais, sa pause va prendre une heure. Avery et moi, nous lâchâmes en choeur un long soupir. Je nous connais. Aucun de nous, par fierté, ne voudra retourner dans le bureau du concierge pour récupérer les éponges. De plus, nous sommes exténués. Ce qui n'est pas étonnant, puisque nous sommes ici depuis sept heures et demi du matin. Ignorant la présence de l'énergumène à mes côtés, j'extirpe mon portable de ma poche.
10h02
« Je ne vois vraiment pas ce qu'elle trouve chez toi. » Mon corps se fige, sachant parfaitement à qui il faisait allusion.
Adriana.
Rangeant mon cellulaire dans la poche de mon pantalon, mes orbes azurés se reportent sur mon ennemi de toujours, qui fixe, l'air absent, la vitre que nous venons de nettoyer. Par curiosité, je suis son regard, pivotant lentement mon corps face à la vitre. La vue donnée sur un sentier de terre, qui permet de guider l'étudiant jusqu'aux bâtiments de cours. Dans un froncement de sourcils, je balaye la zone du regard, repérant sans aucun effort des boucles blondes flottés dans les airs, qui je devine qu'une odeur de cerise doit s'y dégager : mon Italienne.
Trois livres plaquées contre sa poitrine, elle marche aux côtés de son amie blonde vénitienne, qui semble lui conter l'une de ses exploits, en effectuant les grands gestes avec ses mains. Connaissant Adriana, je sais qu'elle n'est pas concentrée sur ce qu'elle dit, qu'elle a la tête en ailleurs, rêvant de tous et de rien dans un sourire béat. Ses pulpeuses lèvres roses forment une ligne droite, alors que l'expression de son minois forme une moue d'incompréhension. Elle est perdue et supplie intérieurement une âme charitable de la faire sortir de cette impasse.
« C'est vrai ! Quoi ? T'a aucun sex-appeal. » Ajoute Avery, mais je l'ignore.
Est-ce la même moue qu'elle effectue à chaque fois que j'essaye de lui inculquer un minimum de culture ?
Oh, je crois bien, oui.
Absolument tous son entourage et moi y comprit savent qu'elle déteste ça, et pourtant ? On s'entête tout de même à lui apprendre. Le vent siffle, faisant virevolté ses cheveux. Son cou se retrouve dénudé, faisant apparaître deux hématomes bien distincts : un près de son lobe de taille moyenne et la seconde à la base de son cou, qui était plus grand, une combinaison de deux morsures ratées. Déglutissant, j'adosse mon bras contre un poteau de fer, calant le dos de ma main contre ma tempe. Les lèvres séparées, je scrute sans ciller les mouvements de ses hanches se déhancher.
Sans réellement me rendre compte, mes prunelles glacées se sont déviées à son buste. Et c'est bien trop tard, que je réalise que mon coeur eut un raté, face à la vue des bouquins se frottant contre sa poitrine à chacune de ses pas. Oh, bon sang ! J'eus le réflexe de me tourner dos à la vitre, face à la vague de picotement qui me parcourt le corps. J'inspire profondément, avant d'expirer, m'adossant contre le poteau, où je me laisse lentement m'écrouler par terre. Pliant ma jambe droite contre mon torse, j'y cale mon coude droit, où je laisse mes doigts se perdre un instant dans mes cheveux châtains.
« Tas aucun style, aucun tact vis-à-vis des femmes, tu ne parles pas, n'écoute jamais personne et tu es d'une arrogance.. » Il pousse un long soupir. « Que le mot en lui-même n'est pas assez fort pour entièrement te définir ! » Il souffle bruyamment agacé. « Sérieusement, Tomlinson ? C'est quoi ton pro... »
« Ferme-là ! » Je le fis taire. « Juste ferme-là et occupe-toi de tes affaires. » Grinçai-je entre mes dents, empoignant mes cheveux.
Elle m'a rendue fou.
Quelques heures plus tôt...
« N-ne m'abandonne pas. »
Je rouvre lentement une paupière, suivi de près par la seconde, afin de pouvoir guetter sa réaction : rien. Adriana n'a pas bougé. Ses mains sont toujours agrippées à la porte par sécurité, tandis que son regard n'ose pas croiser le mien. Le coeur battant, je pince mes lèvres et fis le premier pas en déroulant mon bras droit. Je vins poser ma main contre son avant-bras, pour tenter de lui faire comprendre de lâcher la porte, qu'avec moi, elle est et sera toujours en sécurité et que jamais elle ne tombera. Confiante, elle se laisse faire et lâche tremblotante la poignée.
Alors que je desserre mon bras gauche de sa taille pour la laisser respirer, je l'incite à prendre place entre mes jambes, m'assurant comme s'il s'agissait d'une poupée en porcelaine, que son postérieur se pose sereinement sur la moquette. Je cale confortablement son dos à mon torse, dégageant ses cheveux blonds en avant à l'aide de mon nez. Elle inspire profondément, quand je promène le bout à travers sa nuque, expirant lentement, à mes chastes baisers, qui retracent la ligne osselet jusqu'au coeur de ses omoplates à travers le tissu de son vêtement.
« Lou-Louis.. » Gémit-elle faiblement, gesticulant.
« Ne m'abandonne pas. » Répétai-je tout bas, faisant en sorte que nos tempes se rencontrent.
« Qu'est-ce qui te fait penser une chose pareille ? » Me questionne-t-elle, choquée, je hausse mes épaules.
« T-tu.. » Je racle ma gorge, désignant la porte du regard. « Tu veux partir. »
« Ça ne veut pas dire que je souhaite t'abandonner. » Ses petites mains se posent au sommet des miens. « Je ne compte pas t'abandonner. » Elle murmure tout bas.
J'enfouis mon visage au creux de son cou, quand elle se mit à retracer chacune de mes phalanges. Je grimace, poussant un léger couinement, lorsque ses ongles effleurent innocemment mes phalanges distales, moyennes et proximales de mon index, majeur, annulaire et articulaire de ma main droite. La même main qui m'a servi à rendre la monnaie de sa pièce à Avery. Adriana cale son crâne contre mon épaule, avant d'étendre parallèlement ses jambes face à la porte. Elle fixe le plafond, pensive, pour finalement pivoter sa tête face à moi, affrontant ainsi mes iris bleus.
« Je déteste vraiment quand tu bois. »
« Je sais. » Le regard peiné, elle cogne aussi fort qu'elle peut mon torse.
« Tu ne te souviens jamais de rien ! » Elle me tape entre chaque mot, tandis que j'encaisse chaque coup.
« Je sais. » Répétai-je en grinçant des dents cette fois.
« Si c'est à se demander si tu les penses réellement ! » Ajoute-t-elle en me gratifiant d'un dernier coup avant d'arrêter. « Tu allais dire quelque chose de vraiment important pour moi, tu sais ? »
« Dis-moi ce que c'était et je te le répèterai autant de fois que tu le souhaites ! » Elle secoue la tête, le visage cramoisi. « Comment veux-tu que je me souvienne dans ce cas, si tu ne me donnes aucun indice ? » Criai-je, impatient.
« Parce que ! » Elle crie sur le même ton que moi, me poussant. « Je veux que tu te souviennes par toi-mê... AH ! » Mais elle semble avoir oubliée que je la maintiens, ce qui la fit flancher avec moi sur la moquette.
Une partie de son buste est affalée contre mon torse. Ses petites jambes sont étendues et pliées au sol, alors que nos pupilles restent encrées l'un dans l'autre. Nos nez s'effleurent et nos souffles se rencontrent pour ne faire plus qu'un. Timidement, je pince une mèche ondulée rebelle entre mon pouce et mon index et la replace correctement derrière son oreille. J'effleure les dos contre sa joue, descendant lentement à sa mâchoire, traçant des cercles de différentes dimensions.
Mon coeur bat de plus en plus fort, lorsqu'elle se mit à remuer. Nos vêtements se frottent à chaque mouvement, faisant s'élever les poils de mes bras et jusqu'à même m'arracher un court frisson à travers mon échine. Les joues en feu, je sens sa poitrine parcourir mon torse, quand elle tente de se placer correctement sur la moquette. Dorénavant, elle surplombe d'un millimètre mon visage. Ma main droite se place sur son flanc et l'agrippe, pour être sûr qu'elle ne se relève pas sans mon accord.
« La semaine d'examen, c'est tous que je demande. » Incrédule, je hausse un sourcil.
« Quoi ? » Elle fuit mon regard, la dirigeant vers ma bibliothèque.
« Je veux pouvoir de nouveau dormir dans mon dor... »
« Non ! » Objectai-je, entourant mes bras autour de sa taille pour la garder contre moi. « T'as dit que t'aller pas m'abandonner ! »
« Louis. » Elle essaye de me résonner, tentant de se redresser, mais je l'en empêche. « Arrgh, c'est pas vrai ! » Elle me fusille du regard. « Sérieusement ? Pourquoi faut-il que ce soit toujours toi qui n'acceptes pas un 'non' de ma part et jamais l'inverse ? » Elle gigote, mes bras restent noués autour de sa taille. « Si c'est comme ça, je devrais peut-être reconsidérer la ques... »
« Non, ne fais pas ça ! » Son corps se fige. « Lai-laisse-moi juste.. »
L'étreinte de mes bras se desserre de sa taille, lui permettant ainsi de reprendre ces gesticulations comme bon lui semble. Adriana ne bouge pas. Je profite qu'elle soit immobile pour loger ma main gauche au bas de son dos, alors que la seconde vint empoigner une partie de ses cheveux blonds. Je l'incite à incliner son visage à ma hauteur, obtenant un refus, lorsque je m'apprête à nouer nos lèvres. Je ne m'avoue pas vaincu pour autant, plaçant un baiser contre sa mâchoire, suivi d'un second sous son lobe.
Ses ongles creusent l'étoffe de mon haut, pour finir par l'empoigner et tirer dessus, ce qui me fit indirectement comprendre qu'elle venait de subir une vague de picotement. Je souffle intérieurement de soulagement. Au moins, mes baisers ont toujours un impact important sur elle. Sans perdre une seconde de plus, je plante trois baisers successifs près de son oreille. Adriana recommence ces gigotements, quand elle comprend mon objectif. Mes baisers sont devenus plus ardents, passionnés et presque agressif.
« Non, Louis, pas ça ! » Je l'ignore, plantant près de son lobe, mes dents. « Ç-ça fait mal ! » Je tire en douceur sur ses cheveux pour stabiliser sa tête, aspirant sa peau.
« Il faut que je le fasse, tu comprends ? » Ma bouche dévie à la base de son cou, l'embrassant langoureusement. « Je ne peux pas te laisser en liberté sans te marquer, ma beauté. » J'agite ma tête dans tous les sens, encrant la pulpe de mes doigts à son flanc. « Non. Tant que je n'ai pas admis le contraire, tu es à moi et à personne d'autre. »
« D'accord, d'accord. » Elle frotte ses paumes à mon torse pour m'apaiser, calant une à mon biceps, plaçant la seconde contre ma joue. « Mais, une morsure suffit large.. »
Je la prends par surprise et croque autre une parcelle de peau à la base de son cou. Elle pousse un cri perçant ébahie, que je fis taire en l'incitant à engouffrer son visage contre mon épaule. Alors que mes lèvres suçotent sa chair, Adriana réussit à se dégager de mon emprise en tirant sur mes cheveux. Je grogne de mécontentement, attrape rapidement sa main et la plaque contre la moquette. Ainsi, j'enchaîne avec un troisième suçon, que je décide de placer juste à côté du second.
Pour être honnête, mon but n'est pas de lui faire du bien en essayant, par exemple, de repérer son repère sensible. Non. L'envie et le désir ne sont pour une fois pas mes priorités, lorsque mes mains se portent à son corps. Dans ce cas-là alors, j'aurais été plus doux, et plus, attentif à l'expression de visage. Or, tous que je veux, c'était planter mes crocs dans une zone bien visible de son corps, pour être sûr, que la population extérieure ne le fera pas lorsque j'aurais le dos tourné.
Il fallait que je la marque.
Je ne pouvais pas la laisser dans la nature sans preuve d'appartenance.
« Louis, bon sang ! » Elle pousse mon épaule, pour éloigner mon visage du sien. « STOP ! Tu deviens incontrôlable, là ! » Ne sachant plus pour quelles options opter, elle exerce une forte pression sur mes parties génitales pour me faire réagir.
« Bordel ! » Je lâche prise dans un sursaut, mais revins rapidement sur Terre quand elle me gratifie d'une gifle en prime.
« Ce que je déteste le plus chez toi, c'est lorsque tu perds le contrôle ! »
Maintenant.
Au moins, j'ai atteins mon objectif : la marquer.
Je tapote un instant mes doigts contre le carrelage, pensif, tandis que mes orbes glacés fixent un point vide sans raison précise. Il fallait que je trouve un moyen pour me rappeler de cette nuit. Je me fige et mon regard tombe à la poche gauche de mon pantalon, là, où se trouve mon cellulaire. Je l'extirpe de ma poche, déverrouille le clavier et me jette presque sur ma liste de contact, à la recherche d'une seule et unique personne douée dans l'exploitation psychologique d'un être humain : Harry.
À Harry - 10h34 :
J'ai besoin de ton aide.
Mon téléphone vibre trois secondes plus tard.
Pour être honnête, je ne m'attendais pas à ce qu'il réponde aussi vite.
De Harry - 10h35 :
Hehehehehehehehe ;) ;) ;)
Je roule désespérément des yeux, soufflant bruyamment.
Qu'est-ce qui m'a pris de lui envoyer ça ?
Bzzzzz.. Bzzzzzz...
Un nouveau message d'Harry.
De Harry - 10h37 :
Si tu savais depuis combien de temps j'attends ce moment. ENFIN ! Mon petit enfant est en train de grandir :')
C'est à quel position que tu bloques, Tommo ? Surtout panique pas ! Inspire et expire, si ça peut te rassurer ça m'est arrivé aussi ! J'ai buguer un long moment sur la brouette thaïlandaise la première fois que j'ai lu le livre.
Qu'est-ce que.. ?
Je grimace, écarquillant mes yeux. Finalement, je réalise qu'on ne parle pas de la même chose et je peux vous assurer que je bouillais intérieurement. Je lâche un grognement de dégoût et me masse longuement la tempe. Évidemment, quand il s'agit de ce genre de connerie, il est toujours prêt à les lire.
À Harry - 10h40 :
Ferme-là ! Je ne suis pas venu te demander de l'aide pour ce 'truc'.
Le prononcer ou l'écrire m'est insupportable.
Quel genre de fils de pute décide d'éditer ou voir même écrire ce genre de livre ?
Je continue à taper mon message.
À Harry - 10h40 :
Ferme-là ! Je ne suis pas venu te demander de l'aide pour ce 'truc'. J'ai besoin que tu m'aides à me souvenir de ce qui s'est passé après ma soirée au bar avec Zayn.
« Bon. C'est quand que tu comptes aller chercher les éponges, Tomlinson ? » Cracha sèchement Avery, j'arque un sourcil.
« Je te rappel que c'était ton travail de départ. » Rétorquai-je sèchement, me délectant dans un sourire dédaigneux des blessures que je lui infligé. « Je ne vois pas pourquoi je devrais corriger tes erreurs. »
De Harry - 10h43 :
Dois-je te rappeler que j'étudie la formation de psychologue et non celle de l'hypnose ericksonienne ?
À Harry - 10h44 :
Peu importe, c'est la même chose ! Vous faite tous les deux un 'métier' de charla...
Je n'eus pas le temps de taper sur mon clavier les dernières syllabes de 'charlatan', qu'un catalogue sur le soccer frôla à un millimètre près mon visage, pour s'écraser contre la vitre, avant de s'effondrer parterre. Les yeux ronds, je me fige, redressant instantanément la tête pour rencontrer le regard noir de mon coach. J'en connais un qui n'est pas ravi, qu'aucun de nous ai levé le petit doigt pour aller chercher ces fichues éponges.
« Donnez-moi vos téléphones. »
« Mais c'est de sa faute ! » Objecte de manière enfantin, Avery, me désignant du doigt.
« Oh, ferme-là, Bones ! » Il le réprimande aussitôt, Avery grimace en l'entendant écorché son nom.
« En fait, c'est Jo.. » Le coach lève son doigt en l'air pour lui faire comprendre de garder le silence.
« Quand je parle, vous, étudiant déjanter et emmerdeur de l'univers, vous devez garder le silence jusqu'à ce que je vous autorise de nouveau à prendre la parole. Ton entraîneur ne marche peut-être pas comme ça, mais chez moi, ça marche comme ça. » Gronda-t-il, avant de nous regarder à tour de rôle. « Tous que vous avez à faire, c'était de vous bouger le cul ! » Il nous arrache des mains nos téléphones, quand on les lui tend. « Mais comme vous êtes, tous les deux, incapables de le faire, je vais devoir vous traiter comme des enfants et vous confisquez l'un de vos biens les plus précieux : vos maudits téléphones. »
Je déteste ce coach.
Pire encore, je déteste passer du temps avec Avery !
**
Une semaine plus tard.
2 mars.
Voilà deux jours que nous venons d'arriver dans la ville de Clayton. Ville qui est à exactement deux heures d'Albuquerque. J'ai choisi cette ville en particulier pour deux raisons : la première, c'est que nous sommes sûrs de croiser aucune connaissance. Et quand je dis connaissance, j'entends-là, par Avery. Et la seconde, c'est que la surprise que je lui ai promis depuis le quatorze février est ici. Après avoir cédé aux caprices d'Adriana en chemin, elle a fini par de nouveau m'adresser la parole.
J'ignore toujours la raison qui l'a poussé a vouloir s'éloigner loin de moi, mais qu'importe ? L'importance, c'est qu'elle soit là et que j'ai - comme d'habitude - gagné. Le seul point positif de son isolement, c'est le fait que je puisse parcourir les lignes du 'livre de l'amour' sans être dérangé. Enfin, quelques pages. Il faut dire que je ne suis pas un adepte de ce genre de bouquin, surtout que je ne connaissais même pas la moitié des notions.
En cette soirée du premier jour de la semaine, j'ai opté pour un restaurant chic. C'est le genre de restaurant que j'ai l'habitude d'assister avec mes parents, lors des dîners d'affaires de mon père. Même s'il ne me montrait pas de la manière qu'il faut son affection, mon père adorait se vanter de mes exploits cérébraux auprès de ces collaborateurs. C'était au moins déjà ça. J'ai réservé près des terrasses, dans un espace isolé où personne viendra nous déranger. Mais aussi, avec une merveilleuse vue sur le jardin de rose du restaurant, qui je savais plaira à Adriana.
- à l'écoute - This Love - Free
« Tu as dit que je pouvais payer l'addition, si jamais tu m'emmenais au restaurant. » Je lève mes yeux du calepin à addition, pour la voir tendre sa main pour le récupérer.
« En fait, ce n'est pas exactement ce que j'ai dit. »
Deux jours plus tôt...
« Je me demandais, capitaine.. » Commence dans un raclement de gorge Harry. « Est-ce que c'est parce qu'Adriana est retournée dormir dans son dortoir, que tu es que très légèrement, mais très légèrement hein. » Il insiste sur le mot 'légèrement' pour éviter de me contrarier. « Contrar... »
« Non. » Il acquiesce, humidifiant ses lèvres.
« Ah oui, effectivement ! Ça ne se voit pas du tout ! Tu es toujours aussi patient, calme et positif. » Énumère-t-il avec ironie. « Parce que.. Juste comme ça, j'avais pensé que peut-être vous avez rom... » Je m'arrête en milieu de chemin sur le pont en ciment, pivotant ma tête vers sa direction.
« Y a-t-il un problème ? » Il secoue négativement la tête, levant ses mains en l'air.
« Oh non ! Pas du to... »
« Louis, ça suffit. » Me chuchote discrètement Zayn à l'oreille, m'agrippant le bras pour m'éloigner d'Harry. « Allez, viens. »
Je me défais de son étreinte lorsque nous arrivâmes au bout du pont, plaquant mon sac à dos contre son torse. Dans un froncement de nez, je poursuis mon chemin jusqu'à l'amphithéâtre, où se trouver notre dernière épreuve d'examen. Cette semaine d'examen blanc est la dernière, avant l'examen final au mois de mai.
« Je vais appeler tes parents, je serais au bout du couloir. Si tu as besoin de moi, envoie-moi un texto ou appelle-moi. » J'acquiesce simplement. « Bonne chance pour tes examens. » Je hausse mes épaules, marmonnant.
« Je n'en ai pas besoin. »
Ça va faire bientôt cinq jours qu'Adriana et moi, nous nous sommes plus adressé la parole.
C'est étrange.
J'ai l'impression de retourner une année plus tôt, lorsqu'elle ne connaissait pas encore mon existence. Et comme si l'univers a décidé de s'acharner sur moi, il a fallu que l'enseignant qui nous surveille décident de nous placer à un ordre aléatoire, au lieu du classique ordre par alphabétique. Mais, je ne m'inquiète pas pour autant. Connaissant son caractère, je sais qu'elle ne m'en veut plus depuis des lustres.
Qu'est-ce qu'il empêche de revenir vers moi, alors ?
Sa fierté ?
J'agite mon visage de gauche à droite, pouffant intérieurement. Non, elle ne doit pas en avoir beaucoup, vu le nombre de fois où elle arrive à se mettre - toute seule - dans l'embarras. Et pourtant ? Elle s'en fiche. Elle arrive encore à garder le sourire et sa bonne humeur. Mâchouillant ma lèvre inférieure, je glisse mes mains dans les poches de ma veste. Mes pas se stoppent à quelques mètres de l'entrée de l'amphithéâtre, reconnaissant une odeur fruitée familière me chatouiller le nez. Je redresse la tête et rencontre pour la première fois depuis quatre jours ses orbes émeraude : Adriana.
On se croirait dans l'un de ces affreux films à l'eau de rose, qu'elle m'a obligé à regarder juste pour la seule et unique raison de se moquer de moi. Et probablement, me taper à chaque fois que je m'endors. La respiration haletante, je sens les battements de mon coeur devenir plus prononcé que précédemment. J'émets un petit pas en avant, lorsque je réalise qu'un foulard entoure son cou. Fronçant les sourcils, je dirige avec assurance ma main vers cette dernière, mais Adriana tape ma main, anticipant ainsi ma réaction.
« Je sais que tu ne m'en veux plus. » J'approche cette fois timidement ma main à son visage pour effleurer sa mâchoire.
« Comment peux-tu savoir ça ? » Elle frissonne, j'en profite pour jeter ses cheveux blonds derrière ses épaules.
« Je te connais. » Je penche ma tête sur le côté. « C'est tout. » Je réussis à glisser mon index et mon majeur à l'intérieur de son foulard. « Tu n'as pas besoin de dire quoi que ce soit, il suffit juste de connaître ta personnalité. » Je tire sur son foulard pour l'obliger à s'avancer jusqu'à moi.
« No-non.. »
Adriana secoue la tête, poussant ma main pour me chasser. Elle s'avance malgré elle, soufflant d'agacement. La contemplant dorénavant sous un nouvel angle, je remarque que son accessoire à couvert mes énormes hématomes. Je ne l'ai tout de même pas mordu au hasard trois fois pour obtenir, au final, ce résultat ? Replaçant correctement ma tête, je défais sans gêne le noeud qui permet son foulard de maintenir en place.
« J'ai dit non ! » Elle attrape mes poignets au même moment, mais je réussis tout de même à écarter les deux embouts du foulard pour dégager son cou. « Un jour ou l'autre, il va falloir que tu t'y fasses, quand une personne te dit 'non' Louis ! » Je l'ignore, enroule les embouts du tissu autour de mes phalanges et tire dessus pour que son corps se plaque au mien.
« Je n'aime pas qu'on me dise 'non'. » Une partie de mon visage est enfouie dans ses cheveux, j'en profite pour de nouveau me familiariser avec leur odeur.
« Ô Louis.. » Elle soupire doucement, baladant ses petites mains contre mon torse à travers mon blouson. « On t'a décidément trop gâté. »
Peut-être bien, oui.
Mais moi, au moins, contrairement à ces crétins, je connais la véritable signification de l'argent.
« T-tu.. » Je déglutis difficilement, détournant mon regard vers la direction opposé.
'Tu me manques, ce n'est pas si difficile que ça ?'
Me gronde ma conscience.
Laissant mon début de phrase en suspense, je contemple d'un oeil attentif les étudiants s'engouffraient dans l'amphithéâtre. Bien trop occuper par leur examen, ils nous ont même pas remarqués. Aucun d'entre eux n'interagit, leurs têtes sont, pour la plupart, plongées dans leurs bouquins de révisions, avant de franchir la salle d'examen.
C'est comme si nous étions invisibles.
Chose qui ne me dérange pas.
Enfin, lorsque j'étais avec Adriana.
« Tu as bien révisé ? » Je décide de changer de sujet au dernier moment, pendant qu'elle enfouit son visage contre mon torse.
« J'ai utilisé tes méthodes de révisions. » Je hoche la tête, caressant du bout des doigts ses boucles dorées.
« C'est bien. » Je pince ma lèvre, plantant mon menton au sommet de son crâne. « T-tu.. Tu sais ? » Je pris une profonde inspiration, les paupières clos et me jette finalement à l'eau. « Tu me manques. » Une chaleur anime instantanément mes joues face à cet aveu. « Ne me regarde pas. » J'anticipe sa réaction, lorsqu'elle s'apprête à affronter mon regard.
« Huh ? » Je rouvre les yeux et remarque sans surprise le changement de couleur de ses joues.
« Je me fiche de ce que tu peux dire. » Je me ressaisis, reprenant mon fidèle ton impassible. « De ce que tu peux faire, de ce que tu as pu prévoir la semaine prochaine ou encore que tu sois fâchée contre moi pour une raison que j'ignore. » Énumérai-je calmement. « Je te vole pendant toute notre semaine de relâche. » Je brise délicatement notre étreinte, jetant dans le vide par-dessus la rambarde en pierre de notre bâtiment son foulard.
« Hé ! » Je la retiens par le poignet, lorsqu'elle essaye de le récupérer.
« Tu es à moi, tu te rappelles ? » Elle me fixe de ses grands yeux verts, incrédule. « Donc, prise. Et c'est bien plus évident de le faire comprendre à la population extérieure sans ce maudit foulard, tu ne crois pas ? » Je lâche son poignet, puis lui tourne le dos pour me diriger en premier vers l'amphithéâtre.
« Louis ! » Je m'arrête en milieu de chemin sans me retourner. « Si jamais tu m'emmènes au restaurant, JE paie. »
Le sourire au coin des lèvres, je fronce le bout de mon nez. Je glisse ensuite mes mains dans les poches de mon blouson et reprends mon chemin sans lui répondre. Mon esprit ne pu s'empêcher de rejouer son adorable petit accent italien.
Je savais qu'elle accepterait.
Aujourd'hui.
« Ou-oui.. » Elle fit la moue. « En effet, tu n'as rien dit. » Se murmure-t-elle tout bas. « Mais techniquement, en disant justement 'rien' ! » Se défendit-elle, en émettant des guillemets. « Tu as indirectement dit 'oui'. » Elle agite sa main en l'air. « Donne-moi ce calepin, Louis ! » Un sourcil arqué, je m'adosse contre ma chaise.
« Tu es sûre ? » Elle acquiesce avec assurance.
« Sûre et certaine. » Je hausse mes épaules et lui tends le calepin à addition, amusé.
« Très bien, tu l'auras voulu dans ce cas. »
Adriana roule des yeux, m'arrachant presque le calepin des mains. Je cale mes coudes contre la table, tapotant distraitement mon index contre ma bouche, prêt à épier chacune de ses réactions. Je l'observe prier intérieurement pour que le prix ne soit pas trop élevé, avant d'ouvrir le calepin. Et c'est en voyant le prix, que son visage devint aussi blanc qu'un cachet d'aspirine. Les yeux ronds, sa mâchoire s'ouvre. Les mains tremblantes, elle lève les yeux du calepin et me hurle dans un murmure.
« $1079,99 ? » Elle lâche le calepin, faisant valser ses mains en l'air. « Abbiamo mangiato pollo in oro per pagare quel prezzo ? (On a mangé du poulet en or pour payer ce prix-là ?) »
« è il prezzo di un ristorante di qualità, la mia bellezza. (C'est le prix d'un restaurant de qualité, ma beauté.) » Son visage se décompose. « Hey. » Je me penche sur la table pour l'indiquer de m'imiter, susurrant. « J'ai hâte de voir comment tu vas t'y prendre pour nous sortir de là. » Elle se penche un peu plus, au point que je puisse apercevoir le décolleter de sa robe.
Oh, bordel.
C'est un soutien-gorge à dentelle que je vois là ?
« Louis ? » J'eus le réflexe de dévier mon regard autre part, sentant cette maudite chaleur m'envahir le visage. « Contrairement à toi, je suis optimiste. » Elle me dépose un bisou contre ma joue, avant de se rasseoir correctement sur sa chaise.
Comment peut-elle être aussi... ?
Arrgh !
J'aurais dû m'en douter qu'elle n'ait rien remarqué.
Je me rassois aussi à mon tour, passant ma main contre ma nuque pour la masser. J'essayai tant bien que mal de chasser de mon esprit, l'image de sa voluptueuse poitrine, que j'imaginais désespérément sans ce sous-vêtement gênant et encombrant. Discrètement, je me pince pour revenir à la réalité. Chose que je n'aurais pas dû faire. En particulier, lorsque mon regard s'est instinctivement posé sur sa poitrine, qui s'est mit à légèrement s'agiter, en même temps que les mouvements des mains d'Adriana quand elle interpella le serveur.
« Oh, putain de merde. » Je pris mon visage entre mes mains, étouffant mes marmonnements.
« Que puis-je faire pour vous aider, mademoi.. »
« C'est madame, en fait. » Je me congédie, redressant la tête, incrédule.
Quoi ?
Est-ce que j'ai bien entendu, là ?
« Toutes mes sincères excuses, madame. C'est ju-juste qu-que.. » Je jette un oeil sur le serveur, qui devint rouge pivoine. « Vo-vous êt-êtes si jeu... »
« Hum, hum. » Je racle exagérément ma gorge pour lui rappeler ma présence, il se tut.
« Aujourd'hui, mon mari et moi, nous fêtons notre première année de mariage. » Poursuit Adriana, en regardant le serveur avec des yeux pétillants. « Et nous nous demandions, justement.. » Elle nous désigne à tour de rôle d'un mouvement de la main. « Qu'avez-vous prévu à cet effet ? »
« Pour des jeunes mariés ? » On se mit tous les deux à hocher de la tête, il se mit bêtement à rire.
« Le repas est offert, ainsi qu'un gâteau. »
Sérieusement ?
Je ne mange pas de gâteau, crétin.
« Oh non, non, non. » Adriana le stop immédiatement. « Mon mari est atteint de diabète de type 1, à moins qu'il ne soit en hypoglycémie.. » Lui expliqua-t-elle minutieusement. « Pas de sucre pour lui, compris ? » Elle prit soin de détacher chaque syllabe, s'assurant ainsi qu'il ai bien compris.
Mon regard est amplis de fierté.
Alors, elle m'a vraiment écouté ?
« Et sa glycémie est 'parfaite' pour l'instant, puisque je me suis assurée qu'il le vérifie à chaque fois, à une heure précise. » Elle se tourne pour me faire face, souriant de toutes ces dents. « N'est-ce pas, mon amour ? »
Mon amour ?
Même si tout ça n'était qu'une comédie, cela n'a pas pu empêcher la chaleur au niveau de mes joues de s'accroître. Pour une raison que j'ignore, j'appréciai ce surnom affectif. Dans un raclement de gorge, j'acquiesce les dires de 'ma femme' sous le regard attentif du serveur.
« O-oui. » Je soutiens son regard. « Parfois, je suis tête en l'air. » Je désigne Adriana d'un mouvement de la main. « Que ferons-nous sans les femmes ? »
« Aw. » Elle affiche une expression émue, se lève de sa chaise pour se précipiter jusqu'à moi. « Mon amour. » Elle m'enlace, s'asseyant maladroitement sur mes jambes.
Oh non, putain.
Je plaque ma main contre sa cuisse dénudée et protégée par ses collants de couleur chair, l'agrippant aussi fort que je le pouvais malgré moi. Incrédule, Adriana lève son minois pour rencontrer mes yeux. Ils brûlent d'envie et de passion, au point de me remettre en question, sur ma possibilité de garder encore longtemps le contrôle de mon corps. Elle tape sur ma main, mimant un 'Tu me fais mal' entre ses lèvres, dans un battement de cils, je desserre l'étreinte de mes doigts autour de sa cuisse.
« Adriana. » Elle lève un sourcil interrogateur. « T-tu.. » Je racle ma gorge, parlant tout bas. « Il culo sta per schiacciare 'il mio amico'. (Tes fesses sont en train d'écraser 'mon ami'.) »
« Il tuo ami.. (Ton am..) » Elle plaque sa main contre sa bouche, réalisant. « Oh. » Elle éloigne ses fesses de ma zone interdite, rougissante. « Pardon, pardon. » Me souffla-t-elle.
« Hum, hum. » Nos visages pivotent en même temps, vers ce jeune serveur qu'on a - presque - oublié. « Vous avez sinon, également la possibilité d'ouvrir la première danse de la soirée. »
Arrgh non, non et non !
Pas de danse et encore moins la première !
Je cache ma mine révoltée contre l'épaule de mon Italienne, râlant intérieurement.
« En tout cas, permettez-moi de vous dire que vous formez un très beau couple. » Il nous fis un clin d'oeil amplis de sous-entendu. « En espérant que ça dure. »
« Merci, monsieur ! » S'écria mon Italienne, sur un ton enjoué dans un rire cristallin. « Hé, ta vu ça ? » Me chuchote-t-elle, après avoir attendu que le serveur soit loin. « Grâce à moi.. » Se vanta-t-elle, en se tortillant les sourcils. « T'as eu un repas gratuit. » Je lève les yeux au ciel, grognant faussement, lorsqu'elle se mit à me couvrir tout le visage de baiser.
« Arrgh, mais c'est pas vrai ! » Elle éclate de rire, trouvant refuge au creux de mon cou. « Tu es un sacré phénomène, ma jolie beauté. » Elle frotte doucement son nez contre ma peau, m'envoyant des picotements à travers mon échine. « Reste à savoir maintenant.. » J'embrasse sa joue, suivi de près pas sa mâchoire. « Si mon cadeau d'anniversaire de mariage sera à la hauteur de ce dîner. » Ma voix est suave, profondément aiguë, sensuelle et bien sûrs amplis de sous-entendu.
**
« Louis tu ne me lâches pas, hein ? » Me demande Adriana dans une petite voix, valsant ses petites mains dans le vide.
« Jamais. » Lui susurrai-je au creux de l'oreille, plaçant ma main gauche contre sa hanche pour la rassurer de ma présence.
- à l'écoute - Only the young - I do
Je penche ma tête sur le côté, pour vérifier que le bandana couvre bien ses yeux. Je passe ma main à visage : aucune réaction. Elle essaye de rester impassible, mais au fond, je sais qu'elle appréhende ma surprise. C'était ma surprise de la Saint-Valentin. Celle que je lui ai promis, mais que je n'ai pas pu réaliser plus tôt. Je fixe un instant la porte de notre chambre d'hôtel, sentant mes mains devenir moites. Je retire mon blouson que je trouve encombrant et l'aide à lui retirer le sien.
J'entends mon Italienne inspirer profondément, à chaque fois que mon pouce navigue à travers sa hanche jusqu'à s'éterniser au creux de sa côte. Le bout de mon nez taquine son épaule, l'envoyant quelques chatouilles, ainsi que de court frisson à travers son corps svelte. Elle pousse dans un petit rire mon nom, gigotant dans mes bras pour me faire comprendre d'arrêter. Je souris, embrassant sa pommette rose, que je pince entre mes lèvres pour l'embêter.
« Mais arrête ! » Elle rit, fit valser ses mains pour essayer d'attraper mon bras.
« Raté. » Mais elle échoue, puisque je la rétracte à chaque fois qu'elle touche au but. « Encore raté. » Elle tape des pieds, s'apprêtant à avancer. « Oh non, jolie beauté. » Je la bloque, entourant mon bras gauche autour de sa taille. « Tu fonces droit vers une porte-là. » Elle ne bouge plus, posant ses petites mains contre mon avant-bras.
« Oh. »
Je sors de la poche de pantalon de costard une carte blanche et la passe dans la boîte magnétique pour accéder à notre chambre. Je pousse la porte entrouverte et lorsque je m'apprête à pénétrer à l'intérieur en premier, Adriana noue ses doigts aux miens. Je compris bien assez tôt, qu'elle ne souhaite pas que je la laisse toute seule. Mes doigts se serrent autour des siennes, pour lui faire savoir que je suis toujours là et que je ne compte pas la lâcher d'aussitôt. Je la tire à l'intérieur, balance nos vestes sur le canapé et claque la porte derrière moi.
Nous sommes accueillis par un sentier de bougie parfumé de senteur cannelle, qui nous guide jusqu'à notre chambre. D'après Zayn, les bougies parfumées ont souvent un impact érotique sur les femmes. Je n'ai jamais compris pourquoi il m'a dit ça. D'ailleurs, je n'ai jamais cherché à comprendre. Mais en voyant Adriana s'enivrer par l'odeur de l'atmosphère, je suis heureux d'avoir suivi son conseil. Honnêtement, j'ignore de quoi à l'air le moment parfait, ni de ce qu'elle peut bien représenter pour deux personnes aussi vides d'expérience que nous.
Mais, je m'en fiche.
Ce n'est pas vraiment une priorité.
« J'adore cette odeur de cannelle. » Me confia-t-elle, toute excitée. « Laisse-moi devinée.. » Elle affiche une moue pensive. « Tu m'as fait un gâteau, c'est ça ? »
« Hm, pas vraiment. » Ses traits se décomposent, déçue.
« Je peux retirer mon bandeau ? » S'enquit-elle curieusement, je ris.
« Je pensais que tu n'allais jamais me le demander. » Elle gonfle ses joues, faussement outrée et essaye de me taper.
« Espèce de sale petit... »
Sauf qu'à chaque fois, elle tape dans le vide.
Connaissant sa maladresse légendaire, je la stoppe avant qu'elle ne fasse tomber l'une des bougies sur la moquette. Je passe mes bras derrière sa tête et dénoue le double noeud que j'ai effectué. Dans un clignement de cils, Adriana ouvre lentement ses paupières, tombant face à la profondeur de mes prunelles océans. Elle esquisse un petit sourire, frôlant le bout de son nez au mien, avant de jeter un oeil à ces alentours. Ses orbes émeraude suivent avec curiosité le sentier de bougie, qui mènent à la chambre, pour finalement revenir s'encrer dans les miens, interrogateurs.
Et tel un gentleman, je m'écarte de son passage et lui fis signe de la main de partir la première à la découverte de ma surprise. Le coeur battant, je ne m'attendais pas à ce qu'elle noue de nouveau nos doigts. Elle tire dessus pour m'inciter à la suivre jusqu'à l'encadrement de notre chambre et il a fallu quelques fractions de secondes pour que ses yeux passent de curiosité à l'émerveillement. Ses doigts se serrent d'avantages autour des miens, au point à ce que je puisse sentir ses ongles légèrement creusés ma peau.
Je voulais quelque chose de propre à notre image.
Quelque chose qui nous correspond à tous les deux, mais qui reste simple et original. Je ne voulais pas que des pétales de rose rouge couvrent notre lit et que des bougies soient éparpillées au coin de la pièce. C'est pour cela que j'ai opté pour l'option des minis flocons synthétique, qui tapissent nos draps pour former au final au centre un énorme flocon. Quelques plumes blanches sont éparpillées autour de cette dernière, ainsi qu'au sol pour l'esthétique. Nos lampes de chevet ne possédant pas énormément de volt ont servi d'éclairage.
« Je ne savais pas trop comment guider le 'truc'. » Je passe nerveusement mes mains dans mes cheveux. « Pourtant, la réceptionniste m'a conseillée de prendre une organisatrice.. » Je désigne la chambre d'un mouvement de la main. « Pour ce genre de chose, mais j'ai refusé. Je tenais vraiment à ce que ça vienne de moi-même. » Je me gratte la nuque. « Mais en regardant le résultat, je me dis que j'aurais peut-être dû faire appel à cette fameuse organisatrice. Elle t'aurait sûrement décoré la chambre avec des pétales de rose, ou je ne sais pas trop ce que vous aimez, vous, les filles en géné... »
« C'est parfait. » Elle me coupe. « Par contre, j'aimerais savoir.. » Elle pivote sur elle-même pour me faire face. « Qu'est-ce que tu as en tête ? » Je fuis son regard, sentant une bouffée de chaleur naviguait à travers mon corps.
« Absolument rien. » Admis-je, humidifiant mes lèvres.
« Tu vas me faire croire que tu as organisé.. » Elle jette ses mains en l'air. « Tous ça ! Pour rien ? »
« Tu sais parfaitement pourquoi. » Je ronchonne vaincu, soufflant faussement d'agacement.
« Dis-le. »
C'est au contact de son souffle chaud contre ma peau, que je réalise qu'elle se tient à proximité de moi. J'eus un hoquet de surprise, quand elle se mit à me taper le torse, m'incitant à reporter mon regard sur elle. Elle semble déterminée à connaître l'objet principal de ma surprise. Moi-même, je ne le sais pas. Son nez effleure le mien, alors que ses mains retracent la courbe de mes épaules à travers ma veste en costard. Déglutissant, je réagis finalement et m'avance jusqu'à elle, l'adossant contre l'encadrement de la porte.
« Je t'ai vu regarder ma poitrine au restaurant. » Admit-elle timidement, les joues en feu. « Et je me suis demandé.. » Son regard tombe sur sa poitrine, qu'elle fixe longuement. « Quelle sensation ça serait s-si t-tu.. » Elle bégaye, prenant maladroitement en coupe ses seins. « Tu me les toucher. » Les poings serrés face à cette vue exquise, je l'écrase contre l'encadrement de la porte, au sommet de son crâne.
« Ne fais pas ça ! » Je gronde, gagnant un sursaut de sa part.
« Pourquoi ? » Me demande-t-elle innocemment, le regard interrogateur. « Tu risques de perdre le contrôle.. » Elle vient effleurer ses pulpeuses lèvres aux miens, croquant le creux central de ma lèvre inférieure. « C'est ça ? » Je plaque ma main libre contre sa joue. « Et si.. » Je retrace du bout de mon pouce sa pommette. « Moi ? Je veux que tu le perdes ? » Elle rit doucement, tirant sur ma lèvre, qu'elle lâche.
« Je croyais que tu détestais ça. » Elle hausse ses épaules.
« J'étais énervée, je ne le pensais pas. » Elle pose sa main au dos de la mienne. « Je t'apprécie comme tu es et je souhaite que tu ne changes jamais. » Elle insiste sur le mot 'jamais', ses yeux verts sont verrouillés aux miens. « Jamais, jamais, jamais ! » Répéta-t-elle pour mieux me convaincre.
« Crois-moi, tu ne veux pas ça. » Je pouffe amèrement, laissant retomber ma main le long de mon corps.
« Je veux que soit le premier. » Elle incline sa tête sur le côté, lorsque je vins enfouir mon visage à son cou. « Et probablement le dernier. » Souffla-t-elle suavement, rejetant sa tête en arrière, quand je couvre sa peau de baisers humides.
« Je te veux. » Finis-je désespérément par admettre, posant mes mains sur ses hanches, après qu'elle ai glissé ma veste de costard le long de mes bras. « Je veux te sentir contre moi. » Je la colle à moi, attrapant le volet de sa robe droite et la remonte jusqu'à son bassin. « Je veux recouvrir ton corps d'innombrables frissons. » La pulpe de mes doigts s'enfonce dans ses collants couleur chair, traçant des lignes aléatoires le long de ses cuisses. « Je veux t'entendre gémir. » Je croque une parcelle de sa peau, la faisant gémir. « Je veux t'entendre suffoquer. » Je creuse mes dents, la faisant haleter. « Mais surtout.. » Elle retire ses talons, nouant ses jambes autour de ma taille. « Je veux que tu cries mon nom. » Nos bassins s'emboîtent dans un bond et nos lèvres se pressent avec précipitation. « Toute la nuit. » Marmonnai-je entre chaque baiser, en caressant son dos.
Les paupières à demi-clos, je maintiens d'une main sa cuisse droite pour éviter qu'elle ne tombe, alors que de son côté, ses bras sont fermement noués autour de mon cou. Notre baiser est langoureux, passionnel, que je pouvais sentir chaque battement heurter ma cage thoracique. Même si ce n'était qu'un mélange de salive, je me sens détendu, un peu comme à chaque fois qu'Adriana fait en sorte de me mettre du baume au coeur. Une chaleur familière mêlait à des picotements explosent, tel des feux d'artifice, au creux de mon ventre, enflammant ainsi l'entièreté de mon corps.
Dorénavant sûr de sa sécurité, je la transporte jusqu'au lit double, dégageant d'un mouvement de la main de la main tous ces maudit décorations de pacotille. Elle rit, mais trouve quand même le moyen de me taper, pour avoir maltraité ses flocons de neige synthétique. Je m'en fiche, pour me venger, je lui mords gentiment la langue, la faisant gesticuler au point, à ce que son genou entre en contact avec mes parties génitales. Je hurle de douleur et me laisse rouler sur le lit, tombant contre mon épaule sur la moquette. Désormais en boule, je presse dans une grimace mon précieux bijou.
« Adriana ! »
Mon hurlement est à demi étouffé par la douleur.
Cette fille est vraiment insupportable quand elle s'y met.
« Pardon, pardon. » Une main plaquée contre sa bouche, elle vint à mon chevet et me secoue comme un prunier. « Pour ma défense, je tiens à dire que je ne l'ai pas fait exp.. »
« Qu'est-ce que je vais faire de toi ?! »
Elle se retient de rire et saisis mes poignées, afin de dégager mes bras. Maintenant, mon érection à découvert à travers mon pantalon de costard, Adriana me surprend en pressant innocemment son index contre ma petite bosse naissance. Je grogne et lui tape gentiment la main, gagnant un éclat de rire de sa part. Un peu comme s'il s'agissait d'un jeu. Il vaut mieux pour elle que ce soit accidentel. Comment réagirait-elle si je lui donnais également un coup de genou contre ses seins ? Fort heureusement, la douleur n'était qu'un court passage.
Mais, merde !
Ça faisait tout de même mal.
« Louis ? » Je n'arrive pas à diriger mes yeux autres part que sur son décolleté. « Est-ce que tu pourrais m'aider ? » Elle se tourne dos à moi, rassemblant ses cheveux blonds en une queue-de-cheval haute.
Je me redresse maladroitement en tailleur, contemplant un instant sa nuque dégagée. Je repère sans surprise mes traces de crocs, qui je savais aller bientôt disparaître, sachant que je n'ai pas assez creusé mes dents. Mes énormes hématomes d'il y a une semaine sont toujours là, dominant, puissant et bien distinct, que même un myope pouvait les percevoir. Laissant chaudement mon souffle buter sa peau, je parcours lentement du dos de mon index la ligne osselet de sa nuque. Quand j'atteins finalement sa fermeture, je la glisse jusqu'au bas de son dos, faisant en sorte de caresser sa peau au fur et à mesure de ma descente. Adriana soupir faiblement d'aise, frissonnante.
De nature chatouilleuse, elle gesticule dans un rire. Son dos s'écrase à mon torse, pensant que je m'éternisai exprès. Ce qui, entre nous, était un peu le cas. Je pouffe à mon tour, entourant mes bras autour de sa taille. Ses boucles dorées me chatouillent le nez, lorsqu'elle les jette de nouveau à l'air libre. Je les chasse, les rassemblant sur un côté d'une de ses épaules, avant de venir jouer avec la bretelle gauche de sa robe. Alors que ma bouche part à l'exploration de ses omoplates, mon Italienne agrippe nerveusement ma cuisse. Ma main droite jusque-là plaquée à son ventre, rejoint la seconde, pour ainsi faire glisser les bretelles de sa robe le long de ses épaules.
« Ma beauté ? » Elle halète, quand je remplace ma bouche par ma langue chaude. « Qu'est-ce que tu ressens, lorsque je te fais... » Je retrace sa colonne vertébrale, sentant ses doigts serraient ma cuisse. « Ça ? » Elle agite son minois de gauche à droite, déglutissant difficilement.
« Je ne respire plus. » Je ne rate pas une miette de sa réaction, me délectant de son expression détendue.
Pour l'instant, je n'ai pas encore mis en pratique le peu de passage que j'ai lu dans le 'livre de l'amour'. Je n'ai fait que suivre mon instinct. Et mon instinct tenait absolument à l'embrasser de partout. Mes mains poursuivent le retrait de ses bretelles le long de ses bras, me permettant ainsi de libérer à nue son buste. Enfin, presque. Je faisais cette fois face à une nouvelle barrière : son soutien-gorge à dentelle noir. Calant mes paumes à ses côtes, je les dirige timidement à travers son buste. Mes mains sont moites, tremblantes et pourtant ? Cela ne m'empêcher pas de pleinement apprécier la douceur de sa peau de lait.
« Et là ? » J'embrasse avec tendresse ces suçons, empoignant avec précaution ses seins, un peu comme si j'avais peur de les briser. « Qu'est-ce que tu ressens ? » Elle suffoque, le buste cambré, rejetant sa tête contre mon épaule.
« T-tu.. » Elle bégaye, cherche ces mots, je sens sa poitrine prendre de l'ampleur dû à l'excitation. « Tu es en train de me tuer. » Lâcha-t-elle dans un faible gémissement, lorsque j'eus l'idée de les masser.
Je cale mon menton au creux de son épaule, observant les mouvements maladroits de mes mains remués contre sa voluptueuse poitrine. La familière chaleur que je pouvais ressentir à mes joues et de temps à autre - bon d'accord, souvent, lorsque je pense sexuellement à elle - à mon bas-ventre, semblent s'amplifier, s'éparpiller à travers mon corps, pour finir par exploser à mon bassin. J'ai chaud, j'ai l'impression de consumer à petit feu. Mon ami devint étroit dans mon pantalon et tel que je le connais, dans pas longtemps, il va devenir dur et douloureux.
Les femmes avaient-elles également ce même problème ?
Enfin, au niveau de leur poitrine, je veux dire ?
C'est en palpant ses mamelons à travers sa barrière de protection, que je me rends compte que mes dires sont justes. À chaque fois que mes phalanges frôlent ses tétons, je les sens durs et pointés au plafond. Mais pour en avoir le coeur net, je dégrafe son sous-vêtement. Du moins, j'essayai. Et je dois dire que j'ai eu un peu de mal. Dans un froncement de sourcil, je tire sur les agrafes, mais ces dernières semblent être bloquées. Je tire alors un peu plus fort, jusqu'à entendre le craquement du tissu, gagnant sans surprise un cri d'horreur de mon Italienne.
Quoi ?
Je lui ai fait mal ?
« Arrrgh non, Louis ! Tu viens de déchirer un sous-vêtement qui m'a coûté $25 ! »
« Oh ? Ce n'est que ça ? » Je ris et juste pour l'embêter, je tire plus fort, jusqu'à finir par l'arracher. « Je t'en achèterai un autre. »
« Aw, mais ! » Elle se tourne pour me faire face. « Même dans ces moments-là, il faut que tu sois méchant avec moi ! »
Elle me tape entre chaque mot, frappe que j'aurais pu éviter, si je n'étais pas aussi captivé, par la vue de ses seins, qui s'agitent, voir me narguent sous mes yeux. Perdant l'équilibre, mon crâne cogne le bord de la table basse. Je grogne de douleur, prêt à la réprimander, mais elle semble me connaître maintenant bien assez, pour anticiper mon geste. Adriana se jette dans mes bras et fusionne nos bouches, ce qui d'une part, lui a permis de me faire taire. Bien trop épris par cet échange, je laisse tomber les représailles, faisant en sorte à ce qu'elle soit confortablement assise sur mes jambes. Haletant, nos langues se rencontrent et ne perdent pas de temps pour entrer dans une valse.
Évidemment, si je n'étais pas si naïf, j'aurais deviné que ce n'était qu'une distraction pour permettre à ses petites mains d'empoigner ma chemise. Adriana tire avec précipitation sur cette dernière, pour y sortir l'ourlet rentré dans mon pantalon. Elle déboutonne deux boutons, se saisit de chaque ourlet et c'est à cet instant que la sentence tombe. Taquine, elle tire sur chaque ourlet sans ménagement, se fichant complètement de faire valser les boutons de ma chemise aléatoirement à nos alentours. Mon torse désormais mis à nu, elle fis glisser innocemment mon haut le long de mes bras, brisant l'étreinte de nos bouches pour couvrir mon cou de baisers.
« Arrgh, mais je n'avais même pas fait exprès ! » Elle m'ignore et mord une parcelle de ma peau, m'envoyant des spasmes à travers mon échine.
Je plaque ma main droite contre son fessier gauche, plaçant la seconde à son flanc. Je la soulève sans effort et l'affale sur le lit double. Je fis passer par-dessus sa tête sa robe, qui encombrait sa taille, la jetant à travers la chambre. J'emprisonne son corps entre mes jambes, contemplant, le regard noir de désir ses courbes féminines. Maintenant, Adriana ne portait qu'une culotte à dentelle noire, ainsi que ses collants de couleur chair. C'est ici que je vais devoir mettre en pratique, les conseils du 'livre de l'amour' : à commencer par la poitrine, qui est l'une des zones érogènes de la femme. Quand les mamelons gonflent et que les tétons durcissent, ça signifie qu'elle est excitée.
Dans le cas contraire, ça signifie que son partenaire se serait mal pris. La belle aurait forcément fini par lui demander d'arrêter, avant de fuir pour ne jamais revenir. Or, ce n'est pas le cas pour mon Italienne. Elle est toujours là, avec moi et ne semble pas encore lassée. Caressant sa joue pour la rassurer, je penche mon visage à son ventre, qu'elle rentre immédiatement. Je dépose un baiser au hasard, l'arrachant un soupir d'aise, ce qui m'encourage à poursuivre tout autour de son nombril, que j'effleure du bout de mon nez. Du coin de l'oeil, je la regarde agripper les draps, le visage rejeté en arrière et donc rivé au plafond.
J'alterne ma bouche avec ma langue, traçant un sentier de salive jusqu'à ses seins. Alors que ma main droite prit son sein gauche en coupe, j'embrasse sensuellement la seconde, retraçant son auréole du bout de ma langue. Tenté par la pointe de son téton, je le pince entre mes lèvres, provoquant un cri de surprise de la part de ma partenaire. Adriana semble se tordre de plaisir. Et pour être honnête, la voir ainsi, me rend tout émoustillé. J'entrepris de suçoter son téton et l'entendre gémir, m'encourage d'y aller plus avidement et d'y attarder surtout ma langue là-dessus. Instinctivement, j'inflige la même torture sur son second sein, obtenant un nouveau cri de sa part.
Venait-elle juste de crier mon nom ?
« Louis ! » Gémit-elle de nouveau, suffoquant. « Oh mon dieu ! » Elle me fit basculer sur le côté, embrassant le bout de mes lèvres. « Ton but est de me tuer ? » Son regard est tout autant noir de désir que le mien.
Assise à califourchon sur moi, elle s'affale contre mon torse, remuant légèrement son bassin pour embêter mon ami. Sauf que le problème, c'est qu'il commençait sérieusement à me faire mal. J'étouffe un râle, vagabondant la pulpe de mes doigts à travers son échine. Des frissons parcourent son corps et je décide de m'attarder un long moment au bas de son dos. Je vins ensuite effleurer les rondelles fermes et arrondis de son fessier, descendant lentement à ces cuisses. Je lui retire à tour de rôle ses collants, traçant des zigzags contre sa peau de bébé, elle ronronne.
Mon état s'empire quand elle décide de tracer, plusieurs sentiers de baisers aléatoires à travers mon torse. Mais je devine bien assez tôt qu'elle cherche à suivre les lignes de mes pectoraux, de mes abdominaux, avant de finir par ma ligne 'v'. Je suffoque, quand sa main droite parcourt mon ventre chaud. Un râle s'extirpe de ma bouche, lorsqu'elle couvre à tour de rôle mes tétons de baisers. Timidement, elle défait la boucle de ma ceinture et fit glisser ma braguette. De mon côté, je retire maladroitement mes chaussures et mes chaussettes, les balançant dieu ne sait où.
Je lève mes jambes, pour lui faciliter le glissement de mon pantalon. Adriana fit valser mon vêtement derrière son épaule, se laissant volontairement tomber sur mon corps pour me voler un baiser passionné. Le coeur battant à tout rompre, je lui rends le baiser de manière aussi passionnel que je le pouvais. J'aurais pu m'arrêter là avant de perdre haleine, oui, mais non. Je refuse. Mon instinct me pousse à prolonger cet échange, quitte à passer pour un mauvais perdant, qui ne souhaite pas être dominé, une fois que nos langues entrent dans une nouvelle confrontation.
« Lou-Louis.. » Chuchote-t-elle entre deux baisers, brisant la connexion de nos bouches. « Je ne peux plus respirer. » Nous rîmes comme deux imbéciles, frottant l'un contre l'autre le bout de nos nez. « C'est à mon tour de t'entendre crier mon nom maintenant. » Dit-elle d'une voix amplis de malice.
Adriana bascule à mes côtés sur le ventre, calant son visage contre mon épaule. Nos prunelles encrées l'un dans l'autre, je me laisse bercer par les frôlements de ses ongles manucurés qui parcourent ma peau. Je lutte contre l'envie de clore mes paupières, profitant d'être lucide pour la contempler me faire du bien. Je cale mon front au sien, quand elle survole la ligne de l'élastique de mon boxer du bout des doigts, effleurant son pouce mon bas-ventre. Elle poursuit avec ma bosse importante, exerce une pression dessus, me faisant soupirer de bien-être. Elle laisse quelques secondes passer, avant de l'empoigner pour le masser à travers mon boxer, comme pour l'apaiser.
Scrutant chacune de mes réactions, mon Italienne exerce chaque pression, en fonction de mon degré d'appréciation. Elle tire d'un seul coup sur mon sous-vêtement, lorsque je m'y attends le moins, pour libérer ma colonne de chair. Si elle continue, elle va obtenir tout ce dont elle désire de moi, depuis le début de nos échanges de caresses : ma perte de contrôle. Même si elle m'a demandé de lâcher prise, ma voix intérieure refuse de le faire. Du moins, pas totalement. La respiration haletante, mes yeux roulent en arrière, quand sa main chaude entoure mon sexe. Je pose ma paume contre son dos nu, dessinant tout et n'importe quoi, mais qui l'inciterait à poursuivre.
Quelques gouttes de ma semence blanche tombent sur mon ventre, après quelques lents aller et venus qui m'ont fait un bien fou. Jetant un regard sur les gouttes tombées, Adriana fit rouler son pouce contre mon gland, comme si elle cherchait à le nettoyer de ce nectar, extirpé bien trop tôt. Je hausse simplement mes épaules pour seule réponse, lorsqu'elle m'interroge du regard. Je crois que, moi-même, je venais tout juste de réaliser, que je suis beaucoup plus excité que je ne le pensais au départ. Face à ces vas et viens qui ne cesse de s'accélérer, je sens mon sexe grandir entre ses fins doigts. Il est long, ferme et prêt à ne faire plus qu'un avec son Italienne.
« Adriana. » Rouspétai-je, mais elle m'ignore, je lutte contre l'envie de donner des coups de bassins. « Oh, bordel ! » Je gesticule, poussant un râle, lorsque sa bouche couvre mon épaule de baisers, accompagnant ainsi son massage. « T-tu.. Tu vas m-me... » Je me reprends bien assez tôt et la stoppe en attrapant son poignet. « Stop, tu vas me tuer ! » Grondai-je, l'attirant contre moi pour embrasser sa clavicule.
« Peut-être que c'est ce que je veux ? » Réplique-t-elle sur un ton taquin, ricanant.
Nous échangeons pour la énième fois nos places. Sauf que cette fois, ça sera notre dernier préliminaire avant l'acte final. Caressant ma joue, Adriana a dû le réaliser, puisqu'elle devint aussitôt perplexe. Inspirant profondément, je fixe longuement sa seconde zone érogène. N'ayant pas totalement fini le 'bouquin de l'amour', je pense me fier à mon instinct pour cette étape. D'habitude, je n'étais pas aussi négligeant lorsque ça concerne les livres. Mais là ? Le sexe n'étant pas une priorité pour nous, je ne pensais pas que ça arriverait aussi vite. Ce fut à cet instant que les paroles des garçons me revinrent à l'esprit.
Rien est programmé d'avance. Ça se passe là, juste comme ça, dans un environnement - parfois - pas très sain et lorsque les deux partenaires en ont envies...
Son pouce parcourt les courbes pulpeuses et rougit par nos échanges sauvages ma bouche, m'encourageant d'un hochement de la tête de poursuivre. Nous étions sobres, nous en avons envie et puis nous étions consentants. Je ne vois pas ce qui me bloque ou m'arrête. Mordant l'intérieur de ma joue, je glisse mes doigts sous l'élastique de sa culotte et la fis glisser à ses pieds. Je me penche sans l'écraser pour embrasser sa poitrine, plaquant ma main contre l'intérieur chaud de sa cuisse. Son corps est parcouru faiblement d'un spasme. Elle passe ses mains à mon dos, pour retracer mes muscles, au fur et à mesure que ma main remonte sa cuisse.
Arrivé à son intimité, je caresse ses lèvres vaginales du bout des doigts, remontant droit à son clitoris que j'explore en faisant le contour. Adriana halète dans un sursaut et ferme instantanément ses jambes. Je la rassure en couvrant sa tempe et son oreille de baiser, ce qui l'encourage à de nouveau s'offrir à moi. Une partie de son visage est enfouie à mon cou, lorsque mon index effleure son petit bouton. Je le pince en douceur et sentant que, face à mes expériences, cette dernière pris de l'ampleur, je le roule entre mon pouce et mon index. Rapidement, son excitation reprend le dessus et mon Italienne balance un coup de reins pour m'en redemander encore.
« Louis ! » Ses ongles creusent légèrement dans ma peau. « J-j'ai cette étrange chaleur qui me brûle le ventre. » Me confia-t-elle, gagnant plusieurs bisous contre son visage de ma part. « Fa-fais quelque chose.. » Elle gesticule, je sens un liquide chaud s'écroulait sur mes doigts.
Serais-ce possible que.. ?
Pour en avoir le coeur net, je passe mes doigts contre ses lèvres intimes, que je constate trempé par son liquide féminin. Il est chaud, visqueux et devait - certainement - avoir une horrible odeur. Peut-être celui de poisson ? Vous savez ? Comme lorsque les femmes en général ont leurs règles menstruelles. Je chasse immédiatement cette horrible image de mon esprit, reportant mon regard sur ma belle blonde, qui semble au bord du désespoir. Ma pauvre beauté, elle devrait savoir tout autant que moi, que je suis tout aussi paumé qu'elle.
« Cette sensation est horrible. » Elle pleurniche, caressant les petites marques de ses ongles qu'ont imprégnés ma peau. « Pardon pour ça, c'est ju-juste qu-que.. »
« Que quoi ? » La voir aussi vulnérable, renforce la dureté de mon membre, sans même qu'elle ai besoin de le toucher une seconde fois.
« Tu me fais du bien. » Reconnaît-elle, le visage cramoisi par la gêne et l'excitation.
Je souris bêtement face à son aveu.
Pour l'apaiser, j'introduis lentement mon index dans son vagin. Son corps se fige et elle grimace. Ses ongles tracent une ligne droite à travers mon dos, sans pour autant couper ma chair. Je laisse mon doigt en elle un long moment pour qu'elle s'habitue, avant de commencer à bouger. Elle est tellement étroite, que je me demande si mon ami réussira à entièrement s'introduire. Lentement, mais surement, je débute mes vas et viens. Le rythme que j'utilise dépend de l'expression de son visage, c'est pour cela que je ne la quitte pas des yeux.
Je sais que les premières fois sont fragiles et délicates et que le temps d'adaptation et de découverte est précieux. Alors les minutes, que j'utilise pour la relaxer ne me dérange pas, quitte à faire tomber ma propre envie. Ce qui m'étonnerait, puisque rien que le fait de la voir excitée par mes caresses me rend émoustillé. Un gémissement sort finalement de sa bouche et je compris que c'était le signal pour moi d'accélérer. Son antre est chaud et dilaté par son liquide, chose qui m'a permis de lui introduire un second doigt pour combler une partie de son envie charnelle.
« Louis ! » Elle crie, bloquant ma main entre ses cuisses. « Je te veux. » Me supplie-t-elle essoufflée contre ma peau. « Je veux te sentir. » Elle embrasse, mord ma lèvre rougie, résistant contre l'envie de donner des coups de bassins. « Je veux te sentir entièrement en moi. » Elle répète plus explicitement, picotant ma mâchoire de bisous.
« Tu es prête ? » La taquinai-je dans un petit rire, caressant sa cuisse du bout de mon pouce.
« Tu sais bien que oui... » Marmonne-t-elle d'une voix enfantine, je retire délicatement mes doigts de son vagin. « Arrête de m'embêter ! » J'essuie mes doigts sales sur les draps. « Ew, sérieusement ? » Je hausse innocemment mes épaules et me penche pour atteindre le tiroir de la table de chevet. « Louis ? » M'interpelle-t-elle dans une toute petite voix, je sors une boite de préservatif, découvrant à l'intérieur une note d'Harry.
Note ;
Les fruits c'est les meilleurs hehehehe ;) ;) ;)
N'oublie pas, Tommo ! Prend celui à la pastèque c'est ce qu'elles adorent le plus ! - H.
« Crétin. » Balbutiai-je discrètement dans un roulement des yeux sous ma barbe. « Mh ? » Je froisse le post-it, le balançant derrière mon épaule.
« Est-ce que tu as peur ? » S'enquit-elle, calant son visage contre un coussin moelleux.
« Bordel, oui. » Avouai-je honnêtement, je déchire l'emballage du préservatif pour l'enfiler. « Et toi ? » J'oriente ma tête à sa direction, elle hoche positivement la tête.
« Hé, Louis ? » Elle m'appelle de nouveau, lorsque je m'apprête à fermer le tiroir. « Je pense que tu devrais mettre un deuxième. » Mon sourcil s'arque, interrogateur. « Nous avons tous eus plus jeunes des cours d'éducations sexuelles, oui. Ça, on ne peut pas totalement le nier. » Explique-t-elle, les lèvres pincés. « Mais, tu sais ? On ne sait jamais ? »
« Tu n'as pas confiance en moi ? » Lui reprochai-je aussitôt, offusqué.
« Je n'ai jamais dit ça ! » Elle objecte immédiatement.
« Tu n'as pas eu besoin de me le dire, puisque tu l'as pensée tellement fort ! » Elle grogne dans son coussin, j'en fais de même dans mon coin.
Les femmes réagissent-elles toutes comme ça à leur première fois ?
Pour lui faire plaisir, j'enfile un second préservatif. En y repensant bien, je n'étais pas contre pour une double sécurité non plus. De nous deux, je suis le sol protégé et non Adriana. Et si elle avait le sida ? Je chasse cette idée de mon esprit, pour éviter que mon envie ne tombe. Il manquerait plus que ça ! Alors que mon Italienne s'affale confortable sur le dos, je la surplombe, poussant un gémissement de surprise quand elle empoigne brusquement ma verge.
« Pas si fort, ma beauté ! » Elle le palpe et un violent frisson traverse mon corps.
« Ne sois pas ridicule, je vérifiai juste que tu les as bien mis. » J'emprisonne son minois entre mes bras, la fusillant faussement d'un regard assassin.
« Arrgh, mais qu'est-ce que je vais faire de toi ? » Elle pousse un cri de surprise, avant d'éclater de rire quand je me mis à lui chatouiller les côtes.
Adriana gesticule, se débat et me supplie d'arrêter. Je la fis taire en pressant nos lèvres ensembles, plaçant ma main gauche contre sa cuisse droite. Je soulève sa jambe droite et la cale contre ma hanche, de sorte à ce que mon bassin puisse facilement entrer en connexion avec le sien. Peu à peu, nous rallumons la flamme de notre désir, qui je dois l'admettre, ne s'est même pas éteinte après notre court 'dispute' enfantin. Le bout de mon gland part à la découverte de ses lignes vaginales à son clitoris, avant de s'introduire en douceur dans son vagin.
« Bordel, tu es vraiment.. » Grinçai-je entre mes dents, introduisant très lentement ma colonne de chair. « Étroite. »
« Louis, stop ! Stop ! » Elle tape contre mes biceps, inspirant profondément. « T-tu me fais mal. » Mon regard tombe sur mon sexe, où je remarque que la moitié n'est même pas introduite.
« Détends-toi, ma beauté. » La rassurai-je, elle caresse ma joue et ma nuque, jouant avec mes cheveux. « Chut.. » Mon pouce frôle la courbe inférieure de sa lèvre et je me penche pour l'embrasser. « Fais-moi confiance. » Susurrai-je, je la laisse approfondir le baiser, profitant de cette distraction pour continuer à m'introduire en elle.
« Oh, bon sang ! » Elle pousse nerveusement un petit rire et tourne la tête pour dénouer nos bouches. « Non, stop ! Je ne peux pas ! » Elle pose ses mains à mes hanches, inspirant et expirant à plusieurs reprises pour essayer de se détendre. « J'ai l'impression qu'un bâton de fer est en train de m'exploser le vagin ! » S'écria-t-elle, les yeux levés au plafond pour tenter de penser à autre chose.
Venait-elle juste de comparer mon sexe avec un bâton de fer ?
Je la fixe avec amusement, jouant avec l'une de ses boucles dorées d'une main, alors que la seconde soutenait mon corps pour ne pas l'écraser. Je reste immobile et bouge le moins possible pour éviter de lui faire mal. Quand mon regard louche sur ma verge, je remarque qu'il reste tout de même encore trois petits centimètres. C'était déjà énorme, moi qui pensais qu'uniquement mon gland pouvait s'y introduire. Au moment où Adriana reporte son regard sur moi, nous nous observons un long moment, avant d'exploser de rire en choeur.
« Un bâton de fer ? » Me moquai-je, elle embrasse le bout de son nez. « Sérieusement ?! » Elle pouffe, haussant ses épaules.
« Tu peux continuer.. » Souffla-t-elle, ses ongles caressent ma colonne vertébrale. « Mon amour. » Elle décortique d'une voix suave chaque syllabe, pour être sûre que j'entende chaque prononciation. « La douleur n'est plus aussi intense maintenant. »
J'acquiesce et introduit les trois petits centimètres qui restent en elle. Je m'immobilise en la voyant grimacer, lui susurrant des mots doux pour la décontracter. Mes mots l'apaisent et elle se détend, ce qui me permet de bouger un peu, buttant mon gland contre ses parois vaginales. Adriana tend ses bras pour m'inciter à me coucher sur elle, chose que je fis sans hésiter. Elle m'enlace, frottant les bouts de ses lèvres contre ma nuque. Je suis bien contre elle, le visage enfouis au creux de son cou, où je peux me délecter de sa délicieuse odeur fruité.
Ses petites mains explorent sans retenu mon corps, à chaque passage de ses doigts. La braise qui anime mon bas-ventre semble s'empirer, selon les zones où elle décide de s'attarder. Je ne sais pas comment arrêter ça. Tous que j'espère, c'est que ça s'arrête un jour. Concluant que nous sommes enfin prêts, je débute lentement des mouvements de vas et viens, nous faisant tous les deux soupirer. Sa douleur semble diminuer après chaque coup de bassin, ce qui me pousse à poursuivre toujours et encore dans le même rythme.
« Plus vite, Louis ! » M'encouragea-t-elle dans un gémissement.
Dans un râle, j'augmente la cadence de mes mouvements. Le plaisir s'est rapidement installé, détendant mes muscles et mes douleurs intérieurs, me poussant à me surpasser à chaque coup de bassin. Les cris émis en crescendo par mon Italienne, a bel et bien fini par me faire perdre le contrôle. Pris de pulsion, mon cerveau se déconnecte, effaçant pour ce court instant mes pensées rationnelles. Je glisse mes paumes sous ses cuisses et la soulève de sorte à ce que nos bassins s'emboîtent à la perfection.
Le lit grince, cognant le sommier contre le mur. Mais, je m'en fiche. Voir Adriana s'abandonner au plaisir en me faisant confiance, ne pouvait me faire plus plaisir. La bouche ouverte, elle laisse ses pulsions instinctives s'exprimer pour elle. Ses mains ont agrippé les draps, pour éviter de me griffer comme tout à l'heure. Elle tire dessus, se moquant complètement d'y perforer un trou à cause de ses ongles. C'était le dernier de ses soucis. Et c'est dans un énième coup de reins, que nous poussons à l'unisson un long gémissement.
« Bordel ! » Me sentant venir, je me retire doucement de son antre.
Les jambes lourdes et engourdies, je ne trouve pas la force de me déplacer. Alors que mon sexe s'écroule sur son ventre, des jets s'en extirpent, remplissant le préservatif. Essoufflé par l'effort, je m'allonge contre son petit être, qui essaye de se remettre tout autant que moi de ce débat charnel. Adriana m'enlace, essuyant la sueur qui perle mon front. Je réalise après cette première fois, qu'elle n'est pas aussi catastrophique que les garçons me l'ont prédit. Certes, nous avons eu mal, mais elle reste tout de même parfaite. Et en bon enfant capricieux, je suis ravi d'avoir pu atteint l'un des objectifs que je me suis fixé.
J'ai eu mon moment parfait.
Ou plutôt, nous avons eu notre moment parfait.
- à l'écoute - McBusted - Beautiful girls are the loneliest
Les paupières clos, je me laisse bercer par la douceur de ses caresses, qui s'attardent au niveau de mes hanches, ainsi que de mes côtes. Adriana dévie sa main droite à mon bassin, zigzaguant l'ongle de son index à travers mon ventre, me faisant aisément frissonner. Les bouts de ses lèvres parcourent sensuellement ma nuque, susurrant entre chaque baiser déposé un mot doux. Doucement, elle saisit ma verge entre ses fins doigts.
Elle émet quelques vas et viens pour s'assurer, que les gouttes de semence soient tout extirpées, avant de me retirer mes préservatifs. Je rouvre les yeux et la regarde faire valser les capotes dans la corbeille, situait près de sa table de chevet. Quant à moi, les yeux pétillants de tendresse, je frotte le bout de mon nez contre sa douce peau, parsème au hasard au sommet de ses mamelons des baisers humides.
« Lo-Louis.. » Elle gémit faiblement mon nom, je vins prendre en coupe son visage, mes perçants yeux bleus la dévore avec passion.
« Je t'aime. »
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