Chapitre soixante-dix-neuf.

Booooonsoir !

Vous allez bien ?

Bonne vacance pour celle/ceux qui le sont !

Je sais que vous allez trouver ça étrange que je ne poste pas à 5h du mat, donc oui, c'est normal ! Pour les curieux : c'est parce que j'ai encore cours et que mes vacances commence vendredi (et je n'aie qu'une FUCKING de semaine, bouhou les barbare :'( ).

JOYEUX SAINT VALENTIN !

Pour celle qui le fête : profitez, vous méritez d'être gâtée !

Et pour celle qui le fête avec son pot de nutella comme moi : créons notre #TeamPotNutellaDevantDesSeries/FilmsTouteLaSoiree haha ;)

Je sais que la plupart d'entre vous n'ont pas trop compris la phrase d'Harry dans le dernier chapitre, du coup au lieu de vous l'expliquer et donc vous faire une NDA de 10 pages, j'ai préférée le faire carrément dans l'histoire !

Passez une bonne lecture !

PS : N'oubliez pas d'apprécier la splendeur du gif svp j'ai plus d'air au secours cnzdcl,LSQC,DSLCS

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« Hey ! Vous devinerez jamais ce qui... »

« Oh nooooon ! » Les garçons crient de désespoir en me voyant arriver, me coupant ainsi dans mon élan. « Il t'a rejeté ! » Je jette mes mains en l'air, la bouche à demi-entrouverte.

« Comment vous le savez ?! » Jackson m'adresse une tape compatissante contre l'épaule, grimaçant.

« Tu ne serais pas là, sinon, mais en train de lui faire des bébés. » Ils éclatent de rires, je sens mes joues en fumés et le tape.

Ces garçons, alors !

Ils sont vraiment pas possible !



Deux heures plus tôt.

« Co-Comment ça ? » J'ai presque hurlée sous le choque.

« Ce que je veux dire, c-c'est que... » Harry passe vivement ses doigts dans ses boucles bruns. « Si un jour, et je précise bien 'un jour' hein. » Il prend effectivement bien soin de bien accentuer sur chaque mot. « Il se rend compte que tu ne l'aime plus, il serait tout de même capable de rester à tes côtés. »

« M-mais... »

Je ne trouve plus mes mots.

Ni ma voix, d'ailleurs.

En fait, je n'arrive plus à penser clairement.

J'ai l'impression d'être dans le déni.

J'ai l'impression que je refuse de comprendre – ou plutôt – de le comprendre. Pourquoi ferait-il une telle chose ? Pourquoi s'infligerait-il une telle chose ? Ne souhaite-t-il pas être heureux ? Ne souhaite-t-il pas – justement – éviter cette solitude dont-il craint cruellement ?

« Je te l'ai dit. Il a fait une fixation sur toi. » Il marque un temps d'arrêt, claquant sa langue contre son palais. « Ouaip ! » Il émet un petit mouvement de la tête. « Une intense fixation même. » Il recommence à pianoter ses doigts sur le comptoir. « Il t'a dans la peau. » Il mâchouille sa lèvre inférieure. « D'où cette fameuse et très intense fixa... »

« C'est bon, j'ai compris ! » M'énervais-je presque, lui arrachant un sourire.

Je lâche un long soupir d'agacement, déviant mon regard à l'opposer de sa personne. Mais comment peut-on rester sérieux deux minutes avec un imbécile pareil à ces côtés ? J'entends les rires d'Harry résonnaient à côté de moi, mais je l'ignore. J'essaie d'éviter son index, qui picore ma pommette gauche.

Arrgh, c'est pas vrai !

Il est encore saoul ou quoi ?

Je tape dans sa main, que je rate à plusieurs reprises, puisqu'elle valse sans atteindre une cible particulière dans les airs. Ma fureur, lui fait d'autant plus éclater de rires. J'eus un moment de sursaut, quand ses doigts agrippent soudainement mon menton pour pivoter ma tête vers sa direction.

Sans ciller, je le fixe dans le blanc des yeux, attendant une réaction de sa part. C'est après avoir vu ma main secouer à de nombreuses reprises sous ces yeux, qu'Harry semble avoir de nouveau retrouvé ces esprits. Il libère mon menton, pour diriger sa main au niveau de mon front, qu'il gratifie d'une pichenette.

« Mais aiiie ! » Je gémis de douleur, frottant la zone où son index à taper. « Qu'est-ce qui te prend ? »

« Allez, viens Bronch-yetti ! »

Il écorche mon nom avec un horrible accent.

Il se lève maladroitement de son tabouret, manquant de tomber à mes pieds.

« On se tire. » Il rit, enfilant sa veste à l'envers.

Ô Doux Jésus !

Je l'aide ou je ne l'aide pas ?



22h48.

« Dis-moi, ça fait combien de temps que tu connais Louis ? » Je demande curieusement au bouclée.

« Mh... » Il ferme le coffre de sa voiture, après avoir sorti un sac de couchage. « Depuis, ma première année à la faculté. » Il verrouille les portières. « En fait, avant qu'on soit tous les deux acceptés à Omega, on était colocataire. »

« Et comment sais-tu qu'il vous fera dormir à la belle étoile cette nuit ? » Il tapote le côté de sa tête.

« Mon intuition. »

On se dirige à la sortie du parking, après qu'il ai pris soin de vérifier que les portes de son véhicule étaient bien clos. La nuit est calme, aucun vent à l'horizon. On peut, parfois, entendre quelques cris des étudiants au bout de la rue, mais ce n'était pas gênant.

« Louis était-il exactement le même que maintenant ? »

« Tu rigoles ? » Il rit. « Il a changé, là. Avant ? Il était pire. » Il fait valser sa main en l'air.

« Pire, comment ? »

« Pire, au point d-de... » Il lève la tête en l'air, pensif. « Au point de me laisser dormir durant plus de trois mois dans les couloirs. »

« Qu'est-ce qui l'a fait changer d'avis ? »

« Ilmademandeunserviceteconcernant. »

En plus de mâcher ces mots, il a parlé vite.

Il a déjà oublié que l'anglais n'était pas ma langue natale ?

« Quoi ? » Il secoue sa tête.

« Rien, laisse tomber. »

Nous n'avons pas mis longtemps pour arriver à Omega.

En fait, nous étions déjà arrivés. Harry et moi, nous nous tenons à quelques mètres de la porte d'entrée. Je jette un œil en direction de la façade de la fraternité et remarque aussitôt, que uniquement la chambre de Louis et le salon sont éclairés. Je pince ma lèvre, louchant sur le sac de couchage qu'est dans les bras d'Harry. Je repense à la question que j'ai précédemment posé au bouclé et me rend compte, qu'il a eu effectivement une bonne intuition.

« Il exagère, là. » Je chuchote à voix basse.

« Par pitié, Adriana. » Sa voix sonne totalement le désespoir. « Sois gentille avec lui. »

Nos orbes à la couleur similaire se croisent une dernière fois, avant qu'il ne me gratifie d'une tape au dos. Sans bouger de ma position, je scrute les mouvements de ces pas qui contourne la fraternité. J'attends qu'il disparaisse de ma vue, pour prendre une grande inspiration, que j'expire lentement.

« Faite que sa mauvaise humeur disparaisse, faite que sa mauvaise humeur disparaisse, faite que sa mauvaise humeur disparaisse. » Je répète doucement, tel une incantation.

- à l'écoute - Matt White – Saying Goodbye.

J'ouvre la porte d'entrée et croyez-moi, jusqu'à maintenant, je n'aie jamais remarquée qu'elle grince. Le silence est lourd et pesant. J'appuie sur l'interrupteur, après avoir passée l'encadrement de la porte, sursautant quand la semelle de ma botte écrase sur son passage un morceau de verre. J'attends que la lumière éclaire complètement le couloir, pour jeter un œil au sol, qu'est parsemé de débris de verre.

Qu'est-ce qu'il s'est passé ici ?

« Au cas où, ces autres imbéciles ne vous ont pas fais passer le message... » J'entends la voix de mon britannique résonner depuis le salon. « Ce soir ? » Son timbre augmente au fur et à mesure de décibel. « Vous dormez tous et sans aucune exception... » Il s'approche, je le sens, sauf que je n'entends aucun bruit de semelle : merda, il est certainement pieds nus. « À la belle étoi... » Et si je ne l'arrête pas, il risque de se couper.

« Louis reste où tu es, tu vas te cou... » Trop tard, une partie de son pied à écraser un morceau de verre. « Per. »

Les lèvres légèrement séparées, ses paupières s'entrouvrent de surprise. Face à ce regard, je devine, qu'il ne doit probablement pas s'attendre à ce que je revienne. Ce petit détail, me ramène à quelques heures plus tôt, où Harry m'a confiée que peu importe les choses que j'entreprenais, il est important que je le rassure sur mon amour que je lui porte. Louis, qui est souvent sûr de lui et persuadé qu'il a raison, c'était difficile à croire qu'il puisse, un jour, avoir des doutes.

« Tu t'intéresses vraiment à ce qu'il peut m'arriver ? »

C'est en le voyant passer d'une expression neutre à provocateur, que je devine ce qu'il s'apprête à faire. Non, il ne va pas faire ça tout de même ! Enfin, je crois ? Je lâche brusquement mon sac à main parterre et accours jusqu'à lui, avant qu'il émette un nouveau pas. Arrivée à sa hauteur, je plaque mes mains contre ses pectoraux et le pousse hors du chemin de verre contre le mur.

Il lève ses mains à la hauteur de son minois comme signe de défaite, n'effaçant pas pour autant son sourire narquois. Le cœur battant, mes doigts se crispent, agrippant progressivement son t-shirt. C'est seulement quelques secondes après, que je réalise ce que je viens de faire. Louis savait d'avance que je n'allais pas rester neutre. Oui, il m'a volontairement provoqué et j'ai cédée.

Arrgh, mais quel idiote !

Dorénavant près de lui, l'odeur de son eau de cologne chatouille mes narines et éveille ces maudits frissons qui me parcourent le corps. J'évite de croiser ses prunelles, afin de ne pas le laisser m'attendrir. Non, en fait. Je n'aie même pas ressentie le besoin de lutter contre mon envie de me jeter dans ses bras, puisque mon besoin de le réprimander a été plus fort.

« Mais qu'est-ce qui te prends !? » Je lui tape aussi fort que je peux le torse, criant. « Évidemment que je m'intéresse à ce qu'il peut arriver ! »

« Vraiment ? » Je jette mes mains en l'air, tout en continuant de garder le même ton avec évidence.

« Vraiment ! »

« Alors, pourquoi tu t'aie enfuis quand tu m'as vue ? »

Je me fige, ne sachant quoi répondre.

En fait, si, je sais quoi dire.

Sauf que le problème, c'est que je risque probablement – ou plutôt même avec certitude – d'envoyer Harry au cimetière. Je n'aie pas envie de lui mentir. Je sais qu'il n'aime pas ça. Et puis de toute façon, il le saura.

Alors, ce qui a de mieux à faire ?

C'est se taire.

Face à mon silence, je sens ses paumes trouvaient refuges au creux de mes hanches. Je mords l'intérieur de ma joue lorsqu'il me colle à lui, sentant mon visage me brûler dans une chaleur familière. Parfois, j'aimerais pouvoir détester les effets qu'il me procure, sauf que je n'y arrive pas. D'ailleurs, j'ai toujours trouvée hypocrites les actrices principales des films à l'eau de rose, qui clament haut et fort à l'homme de leur vie de ne rien aimer chez eux, juste dans l'unique but de les contredires, pour au final se marier à la fin du film avec.

Louis sait comment me faire réagir et m'attendrir à la fois. Et jamais, je ne me verrais, un jour, nier cela. Je ferme mes paupières et me laisse pleinement enivrer par son parfum. Sa main droite plonge sous mon manteau, pour se frotter à travers mon haut au bas de mon dos, alors que la seconde exerce un petit massage sur ma nuque. Bercer par ses caresses, je tire sur son t-shirt, lorsque la pulpe de ses doigts entre en contact avec ma peau. Son nez se frotte à mes boucles, pendant que mon corps gesticule de gauche à droite, suite à ce changement de température.

« Ah, ma beauté. » Il expire doucement. « C'est trop te demander de venir m'accueillir avec un joyeux 'Bonjour !' ? » Il cale son menton au sommet de mon crâne. « C'est pas comme si j'exigeai que tu viennes me sauter au cou à chaque fois que je passe le pas de la porte, ou encore te demandais de venir me consoler pour ma défaite, mh ? » Il hausse ses épaules. « Une défaite, reste une défaite. On peut toujours améliorer une mauvaise performance, c'est pas un problème ça, même si entre nous ? J'aurais évidemment préféré la victoire. » Il ronronne près de mon oreille, doublant les picotements qui me parcourent déjà le corps.

Je me laisse bercer par les battements de son cœur, soupirant d'aise lorsque son souffle fouette chaudement une partie de mon cou et que le bout de son pouce creuse ma hanche. Je suis vraiment bien, là. Tellement bien, que je pourrais m'assoupir. Je rouvre de nouveau mes paupières, quand ses doigts s'amusent avec les pointes de mes boucles blondes. Instinctivement, mes orbes verts se dirigent en direction de son pied blessé. En voyant, le carrelage devenir rouge, je panique et m'empresse de me décoller de lui.

« Louis, il faut désinfecter ton pied. » Je noue mes doigts aux siens pour l'inciter à me suivre jusqu'au salon.

« Mais au lieu de ça ? » Il lâche subitement ma main. « Tu as préférée tenir compagnie à Harry. » Il ne bouge pas d'un millimètre.

Quoi ?!

Comment il a su ?

« Tu ne le nie pas ? » Ses yeux bleus électriques m'interrogent.

« Non, je ne le nie pas. » J'admets honnêtement. « Il n'est vraiment pas bien. Même si, j'ai essayée de lui tirer les vers du nez, il ne veut rien me dire, alors que t-toi... » Je marque une courte pause, cherchant mes mots. « Tu es son ami proche, donc je pense que si tu discutes avec lui, ça l'aiderai à... »

« Pour quoi faire ? » Il me coupe à mi-syllabe.

« Comment ça 'pour quoi faire ?' ? » Je le pointe sévèrement du doigt. « C'est ton ami ! »

« Et c'est censé avoir un statut en particulier ? » Je reste silencieuse durant plusieurs secondes, abasourdie.

« Oui ! » M'écriai-je, presque désespérément. « C'est comme moi... » Je me désigne de la main. « Je représente quelque chose pour toi, tu es bien d'accord ? » Je le regarde dans les yeux pour être sûre qu'il me suit, il acquiesce. « Et 'normalement' Harry, représente aussi quelque chose pour toi. Enfin, il n'est pas catalogué dans la même catégorie que moi, mais il est aussi important, tout comme sont censés être tes frères de maison, par exemple. »

Je grimace.

En fait, c'est pas un aussi bon exemple.

« Que tu ne traites pas particulièrement bien, mais ça ? Ça ne me regarde pas. » Je marmonne à moi-même. « Sérieusement, mon amour !? En parlant ainsi de ton ami, c'est comme si tu nous mettais tous dans le même panier et ne faisait aucune différence entre les relations que tu peux avoir entre tel ou tel personne. Bien que, entre nous, je ne suis pas contre l'inégalité hein. »

Je me mets à rire nerveusement.

J'ai envie de me taper pour être aussi contradictoire.

« Si on me garde toujours en exemple, c'est comme si tu me demandais de dormir également dehors, chose qui – Dieu merci – tu n'as jamais fais jusque-là. »

« C'est vrai que je ne t'ai jamais mis dehors... » Dit-il sur ton pensif, déviant ses prunelles azurées au plafond.

« Alors ? » Je retourne près de lui.

« Alors... » Son souffle caresse chaudement mon visage. « Je pense que tu devrais aussi dormir dehors. » Il cale sa main contre ma mâchoire, alors que je ris jaune.

'QUOI ? Il ose me rejeter ce fils de pute !?'

Hurle scandalisée, ma mégère.

« C-c'est une blague, j'espère ? » Son pouce retrace la courbe de ma pommette, pendant qu'il incline son visage à ma hauteur. « Louis ? » J'essaie de capter son attention, détestant le silence qui règne à cet instant.

« M'as-tu déjà vu blaguer ? » Il s'arrête à quelques millimètres de ma bouche, j'avale ma salive, agitant négativement ma tête à sa question. « Voi, che vuole l'uguaglianza per tutti, adesso ? Non si può dire che non hai avuto. (Toi, qui souhaite l'égalité pour tous, maintenant ? Tu ne pourras pas dire que tu ne l'as pas eu.) » Je sais qu'il a volontairement parlé dans ma langue natale pour être sûr que je comprenne.

Et effectivement, j'ai compris.

Par contre, lui, il n'a absolument rien saisi.

Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire...

Maintenant.



« Comment il a su que j'étais avec toi ? » Je m'adresse à Harry, furieuse.

« Tiens, explique-lui, Jeff. » Le bouclé s'adresse à un de ces camarades, en lui faisant signe de son index de nous approcher. « Dis-lui, comment Louis a su qu'elle est partie avec moi ? »

Le fameux Jeff marche jusqu'à nous.

Honteux, il baisse la tête.

« Quand je suis rentré à Omega, je vous ai vu partir ensemble. Du coup et bien j-je... » Il se gratte la nuque. « Enfin, voilà quoi ! Il faut me comprendre ! Il est difficile de ne pas informer le capitaine de certaines choses ! » Je souffle, bruyamment, agacée par cette piètre excuse.

Il n'assume même pas sa bêtise.

Je passe à côté de lui et m'enfonce dans le jardin, où je remarque un feu de camp. Je tourne sur moi-même et vois plusieurs tente les uns à côté des autres. Il est clairement évident, qu'ils sont tous habitués à ce type de 'maltraitance' ou plutôt punition. En fait, en les voyant rire et déballer des plaisanteries à tout vent, on penserait même que ça les amuse. En tout cas, si jamais un jour, ils se perdent dans la nature, on ne peut pas leur reprocher ne pas être débrouillard. À croire que Louis, les as 'entraînés' à devenir des scouts.

« Tu veux un sac de couchage aussi ? » Me taquine le bouclé, un sourire moqueur collé à sa bouche.

« Non, merci. Je n'aie pas envie de mourir de froid. » Il lève ses mains en l'air, marchant à reculons jusqu'au feu de camp.

« Comme tu voudras. » Je lève les yeux au ciel, tournant des talons.

Il semblerait qu'on a retrouvé ce bon vieux Harry.

Mes prunelles émeraude tombent sur un étudiant, assis dos à la fraternité sur le trottoir. Je reconnais le blason de l'équipe de soccer de l'université, grâce à son blaser. Il doit donc faire parti de cette maison, ainsi que dans l'équipe de foot de Louis. Stoïque, je le fixe durant plusieurs secondes, pensive. Le fait qu'il soit ainsi à l'écart, me renvoie aussitôt au souvenir où Louis, m'a ouvertement admis que sa plus grande crainte est de finir seul.

« Hey, Rocchietti !? » Mes iris dévient sur Jackson, qui me tend une bouteille de bière. « Bois ça d'une traite et va lui faire des bébés qu'ont puisse tous retrouver nos lits douil... »

« Qui est-ce ? » Je désigne d'un mouvement de la tête le jeune homme solitaire au loin, refusant poliment sa boisson.

« Jessie Burwell. » Chantonne-t-il, en prenant une bonne gorgée de bière. « C'est à cause de lui qu'ils ont perdus. Alors... » Il entoure son bras autour de mon cou, le pointant du doigt. « S'il y a bien une personne qu'il faut absolument, oh mais absolument... » Il fait valser ses mains en l'air, faisant au passage tomber des gouttes d'alcool. « Éviter pour le moment, c'est bien lui ! J'espère pour lui qu'il aime la solitude, parce que si tu veux mon avis ? » Je rétracte mon visage, à chaque fois qu'il essaie ta tapoter sa bouteille en verre contre ma mâchoire. « Il va rester comme ça un loooooong moment. » Il s'éternise durant de longues secondes sur le mot 'long'.

'Tu devrais changer de parfum, chérie, tu attires que des alcooliques en ce moment et on a vraiment pas besoin de ça ! Haha !'

Se moque cette satanée conscience.

Oh, la ferme !

« Il a grave foutu les boules à mes frères, qui veulent évidemment tous sa peau. » Il éclate de rire comme un idiot.

Et étrangement,

Ces idioties ont agis comme des éclairs dans mon esprit.

« So-li-tu-de. » Je décortique syllabe par syllabe à voix basse.

Peut-être que si je crée une complicité entre Louis et les garçons de sa fraternité, il n'aurait plus peur d'être seul ?

Et qu'est-ce qui peut rapprocher des garçons, excepté le sport, bien entendu ? Des activités de groupe ! Ou plutôt, des activités où ils sont contrains d'être en groupe, tel qu'une course d'orientation, du kayak, du volley, ou encore je ne sais pas moi, de la voile ?! J'ignore si c'est une preuve d'amour, comme Harry me l'a mentionnée, mais on peut le considérer comme tel, non ? L'importance c'est qu'on y met tout son cœur dans ce projet, qui semble assez simpliste quand on en discute comme ça, mais croyez-moi, avec un caractère aussi renfermé tel que celui de Louis, ça ne l'est pas.

Il faut de la patience.

Beaucoup de patience.

Et Dieu merci, j'en ai.

« Oh mon dieu ! » Je crie, toute excitée et agrippe le bras de Jackson. « J'ai une idée ! » Je l'entraîne jusqu'au feu de camp, où tout le monde est réuni.

« Hé, qu'est-ce qui te prend !? » Ronchonne ce dernier quand je le lâche, je décide de l'ignorer.

« J'ai une idée ! » Je répète devant tout le monde cette fois, ce qui attire aussitôt leur attention. « Et si vous devenez vraiment ami avec votre capitaine ? » Ils deviennent silencieux, marquant un long moment de bug. « Corrigez-moi, si je ne me trompe, mais en général ? Quand on crée de solides relations avec une personne, on a du mal à se servir d'elle comme d'un punching ball, non ? Donc, si vous avez de bonnes relations avec lui, il ne vous mettra plus dehors. »

« Toi qu'a de bonne relation avec lui, qu'est-ce que tu fais là, alors ? » Lança un des garçons, provoquant un éclat de rire général.

« Bien trouvé ! » Ricane un autre, ce qui me fait m'empourprer de honte.

'Il faut admettre qu'il a bien trouvé ce petit con !'

Ricane ma stupide conscience.

« Sauf qu'on ne parle pas de moi là, mais de vous ! » Pointai-je, en tapant mon pied au sol pour essayer de calmer leurs agitations. « Les vacances de printemps approchent, vous pouvez... » Je hausse mes épaules. « Je ne sais pas, moi ! Faire du camping pendant une semaine, voir un week-end dans le pire des cas ! Et durant ce séjour, vous pouvez faire une course d'orientation, une randonnée, du kayak, ou encore de la voile ! Ou alterner les activités ! »

« Et tu te sentiras prête de nous supporter vingt-quatre heures sur vingt-quatre ? » Je me désigne du doigt.

« Qui, moi ? » Je ris doucement, jetant ma main par-dessus mon épaule. « Qui a dit que je viendrais ? C'est un moment entre homme, je n'aie rien à faire là-dedans. »

« Tu veux vraiment nous laisser seule avec lui ? » Je hoche positivement la tête.

C'est la deuxième fois qu'ils ont un moment bug.

Ils me fixent comme si j'étais une extraterrestre et étrangement, je me suis sentie forcée de me justifier.

« Oh, ne vous fiez pas à ces manières de 'bourgeois'. Louis est très débrouillard, vous savez ? Peu importe la nourriture que vous ramasserez dans la foret, il saura différencier les comestibles et les non comestibles. Et si jamais vous mouillez votre boite d'allumette ou encore perdez votre briquet, il saura vous faire un joli feu de camp ! » Je claque mes mains, désignant mes alentours du doigt. « Ça marche aussi pour la boussole. Si jamais vous vous perdez, il saura vous guider jusqu'à la ville. »

Les garçons restent muets, comme s'ils ne croient pas un mot de ce que je dis. Ce qui est compréhensible, puisqu'au final, aucun d'entre eux ne connaît vraiment Louis. Pensive, je continue à chercher d'autres idées pour les épatés. J'ai l'impression de vendre un produit marketing, alors que ce n'est même pas mon but. Non, je complimente juste les qualités de mon copain, qui je dois l'admettre, sont extraordinaires.

« Et puis, aussi... »

« Oh, la ferme ! » Un des étudiants me stoppe, décidant d'agir et d'être le porte parole de tous. « Personne, ici, ne doute de ces qualités, bien au contraire ! »

« Dans ce cas, c'est quoi le problème ? Qu'est-ce qu'ils vous effraient ? » Je les interroge dans un soupir, plaquant mes mains sur mes hanches.

« Ce qui nous effraient ? » Répète-t-il dans un petit rire nerveux. « C'est qu'il nous perd tous volontairement dans la forêt. »

Et sachant, que Louis en est tout à fait capable...

Comment peut-on argumenter face ça ?

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=> Désolée pour mon italien pourris (j'en ai jamais fais honnêtement xD!) google traduction est mon ami !

=> Je sais que parfois je mets des vieilles musiques en écoute, mais j'y peux rien... J'adore, j'adore, j'adore ! Les vieilles musiques c'est LA base x)

- Je sais que ces derniers chapitres vous avez l'impression que le temps s'est figé et que rien n'avance. Mais je vous assure que oui, ça avance !

- Vous me connaissez assez maintenant, pour savoir que j'aime prendre mon temps, pour éviter déjà de bâcler et donner cet effet 'elle écrit juste pour écrire' et qu'au final, j'aurais très bien pu me passer de certains scènes et franchement ? Me presser juste pour le fait de passer à autre chose et me concentrer uniquement que sur Adriana/Louis ça me ferait vraiment chier.

- Donc, pour celle qui ce sont manifestées (d'ailleurs, je vous en remercie :D) et qui ont trouvées que l'idée d'exploiter d'autres personnes que le couple est cool, je suis contente que ça vous a plu ! Je suis heureuse de savoir que, même s'il n'y a pas de scène Loudrina, ça vous a quand même intéressée ! Et franchement ? Je me fiche de savoir que je finirais avec 500 chapitres à la fin comme After, mais au moins je sais que j'aurais tout exploré sans regret.

- Et pour celle qui ne ce sont pas manifestées et bien, je ne peux rien dire puisque justement, je n'aie aucune trace de vos pensées...

En espérant que le chapitre vous a plu...

Je vous embrasse fort,

Passez une bonne semaine !

Alexia. ♥

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