Chapitre soixante-dix

SALI SALUUUUUUUT VOISINOU !

COMMENT ALLEZ VOUS ? *va se cacher*

NON, NON, NON !

CETTE FOIS C'EST PAS UN NDA

NI UN FACT 

OU JSP QUOI CE QUI EXISTE DANS LE MONDE PTDRRRRRR

SO.

OUI JE SUIS DE RETOUR ET POUR RIEN CHANGER A MES HABITUDES DANS LES ALENTOURS DE 2H/3H DU MATIN !

PTDRRRRR J'Y PEUX RIEN JE SUIS NÉE VAMPIRE MALGRÉ MOI *joue de la flûte dehors*

BON. Après avoir transformée le temps d'une durée de 3 mois ma pauvre fiction adorée en Rant book, voilà ENFIN le chapitre 70. 

Je suis sincèrement désolée pour le retard... 

Je vous jure c'est de la folie en ce moment !

1 / J'ai passé un vrai oral sur 3 (il m'en reste encore 2) 

2 / Avec des DS tous les lundis j'ai plus de vie le week-end

3 / J'ai un fxcking de BTS Blanc la dernière semaine de janvier 

4 / J'ai l'impression de vivre que pour l'école 

5 / Et croyez-moi, je vais que le minimum en plus 

6 / J'ai eu le plus gros orgasme de ma vie le 13 Novembre

7 / Sinon *hum, hum* bonne lecture, mes amours ! 

______

Quelques jours plus tôt...

« Elle t'a demandée de faire une 'pause' jusqu'à la fin des examens ? » Me questionne bêtement Zayn. « Ça veut dire que c'est dans... » Il fit mine de réfléchir. « Une semaine ?! » 

Je roule des yeux, pendant qu'il pousse les doubles portes pour nous. Harry s'immisce entre nous, plaquant du mieux qu'il pouveut son trieur contre son torse, qui - je suis sûr - doit au moins faire le volume de deux encyclopédie réunis. Nous gratifiant Zayn et moi d'un sourire innocent, il passe sa main dans ses cheveux, avant de lever son index.

« Si je peux me permettre, Tommo, je pense que tu as développé une patholo... »

« La ferme. » Crachons Zayn et moi à l'unisson, je préfère porter principalement mon attention sur le basané.  

« Disons qu'elle me l'a imposé. » Avouai-je dans un souffle, presque honteux par cette aveu.

J'observe les affiches placardés sur les murs blanchâtres du bâtiment, présenter sous forme d'invitation. Ces 'invitations' permettent aux étudiants de participer à des cours de poterie, des concours de photographies, de chant dans le café du coin, de dessins, afin d'occuper notre semaine de relâche. Croyez-le ou non, mais un spectacle de printemps est même prévu à cet effet.

En général, ces activités sont d'un ennui mortel.

« Quoi ? Elle t'a dit 'non' ? » Conclut Harry choqué, à demi-amusé par ma réponse. 

Tiens ?

Je pensais qu'il serait parti depuis le temps.

« Et toi ? T-tu.. » Il bafouille, encore sous le choc. « Tu as lui céd... » Il se tut et son sourire s'estompe, lorsque nos regards se rencontrent. « Quoi ? Je voulais juste rappeler les faits. » Chantonne-t-il innocemment, levant ses bras en l'air.

« Depuis quand es-tu devenu aussi insolent ? » J'arque un sourcil et m'avance d'un pas jusqu'à lui. 

Je me fiche qu'il puisse faire deux têtes de plus que moi.

Après tout ?

C'est moi le patron.

« Parce qu'à mes souvenirs, je ne t'ai pas donner la permission de... »  

« Bon ! Et si tu nous laisser parler entre adulte, la bouclette ? » Suggéra Zayn, qui glisse son bras autour de mon cou, m'empêchant ainsi de m'approcher d'autant plus d'Harry. « Stop, ça suffit Louis. »  Me susurre-t-il calmement à l'oreille.

Je souffle bruyamment, agacé.

Je me détache de son emprise et glisse mes mains dans les poches de mon blouson. Alors que nous reprenons le chemin jusqu'au parking de l'école, je fouille dans mes poches et découvre un mouchoir en tissus plié soigneusement. Je l'empoigne et le froisse. Je balade mon pouce contre la matière, tirant dessus pour tenter de déchirer les bords sans malheureusement y arriver, l'air pensif. Mes yeux dérivent aussitôt sur mon garde du corps, suite à son petit coup de coude au bras pour capter mon attention.

« Qu'est-ce qui est le plus dur ? » Jeta-t-il brusquement par curiosité.

Je ne réponds pas. 

À la place, je préfère bêtement le regarder. 

« Je vois. » Il soupire, marquant une courte pause. « Si tu ne veux pas me le dire, c'est pas grave ! Je vais le faire pour toi. Ce qui est plutôt normal dans ton cas, puisqu'il est encore difficile pour toi de poser des mots sur les nombreux sentiments que tu peux ressentir. » Il pose sa main contre mon épaule, m'obligeant à affronter son regard. « Bon, je vais être simple et rapide. Tu sais aussi bien que moi, que les monologues c'est pas vraiment mon 'truc'. Je préfère laisser cette partie-là à la bouclette. » Il racle légèrement sa gorge. « Comment peux-tu prétendre être amoureux d'une femme, alors que tu ne te bats même pas pour elle ? » 

Mon coeur vient de faire un bond contre ma poitrine.

Comme si c'était ma faute...

« Qu-Quoi ? » Incrédule, je me met à le fixer comme s'il s'agissait d'un extraterrestre.

« En toute honnêteté, qu'est-ce qu'est le plus dur pour toi ? »  

Je baisse les yeux, fixant le sol, que je trouve soudainement très intéressant. Mon regard dérive sur mes baskets Adidas noir, puis sur les bottes motards de mon interlocuteur, qui m'encourage d'ailleurs d'une tape à l'épaule, de reporter mes prunelles azurés dans ces iris bruns. Vu comme ça, on aurait dit un lâche. Oui, exactement, un lâche ! Car à la place ? J'ai préféré le porter derrière lui sur la vitre transparente, qui nous offre une vue sur l'ensemble de la cafétéria. Je lâche un long soupir et ne pu m'empêcher de me répéter à voix basse sa question.

« Qu'est-ce qui est le plus dur.. ? »

Moi-même, je ne le sais pas. 

L'embrasser ?

La toucher ?

Humer son odeur ?

Sentir son souffle rouler contre ma peau ?

Entendre les battements de son coeur et le rythme de sa respiration se saccader à mon toucher ? 

La regarder ?

Ou devrais-je dire plutôt dans mon cas l'observer ? 

Quoi que la fixer est également un excellent synonyme. 

Faire d'elle mon sujet de conversation psychologique favoris ? 

Ou plutôt une bataille constante avec moi-même, pour obtenir la réponse d'un énigme dont-elle n'a même pas conscience ?

Non.

Non, pas ça ! 

Serais-ce alors le son de son mélodieux rire ?

L'entendre, en réalité, dire n'importe quoi serait plus logique.

Ou m'énerver ?

Oui, c'est cela ! 

Elle aime bien m'énerver !

Et me taper accidentellement.

Du moins, j'espère que c'est accidentel. 

Et spécialement lorsqu'elle me pousse du lit.

À croire que ça l'amuse de me rendre fou, au point de me faire perdre le contro...

« Louis ? »

« Pouvoir me contrôler face à chacune de ces réactions. » Marmonnai-je dans ma barbe, gagnant de la part de Zayn une secousse contre mon épaule.« C'est certainement le plus dur. Surtout, lorsque l'envie de lui faire toutes ces choses sont constamment présentes dans mon esprit. »

« Hey ? »  

- à l'écoute - The National - Terrible love

Sans le réaliser, mes orbes océans se plongent dans ceux de Zayn. 

Ai-je zoné aussi longtemps ? 

Les sourcils froncés, je suis son doigt qui me désigne la vitre de la cafétéria. Il est pointé sur une silhouette féminin. Silhouette aux courbes et à la démarche, que je connaissais que trop bien, puisque je l'ai effleuré, touché et caressé des milliers de fois : ma belle Italienne. Dos à la vitre, j'observe Adriana replacé correctement son sac à main à son épaule. Ses boucles dorées valsent dans les airs à son mouvement, ainsi qu'à chaque fois qu'elle se penche sur le comptoir pour prendre une assiette.

Je ne pus m'empêcher de loucher plus bas...

Je secoue la tête pour revenir sur la Terre ferme et remarque qu'un énorme espèce est créé entre elle et la file.

Ce qui est plutôt étrange.

D'habitude, les étudiants sont collés les uns aux autres, pour être sûr de ne pas perdre leur place. Même si nous avons tous atteint l'âge adulte, ça ne les empêchent pas de se doubler les uns les autres. Après avoir payé son repas, Adriana saisit son plateau de nourriture. Elle se tourne face à la vitre, le regard perdu vers l'horizon. Contrairement à moi, elle, elle ne me voit pas. Son visage pivote de gauche à droite, à la recherche d'une place potable. Mais en vain, elle n'en trouve pas. C'est après quelques secondes d'attente, qu'elle décide de s'avancer vers une table ronde à six places, où je remarque qu'il y a trois places inoccupés et trois étudiants occupés les trois autres places.

« Ne le prend pas mal, Louis, toi-même tu sais que je suis et serais toujours le premier à t'encourager à ouvrir ton coeur. » Bien que je reste attentif à ces mots, je ne pu détacher mon regard de mon Italienne. « Mais, il y a une question que je me suis toujours posé dans votre couple. » En voyant Adriana, face à eux, les étudiants s'arrêtent aussitôt de manger. « Vois-tu ? Tu es un éternel solitaire. Tu n'aimes pas les personnes bruyants et l'aura qu'ils dégagent. Toi tu es plutôt rancunier, capricieux et.. Enfin plutôt, unique à ta façon. Comment dire ? Tu n'est pas vraiment le genre de personne à rire de ce que, nous, les gens normaux ont.. » 

Ils redressent leur tête et la jaugent du regard. 

De quoi peut-il bien parler, bon sang !?

« Quoi ? » Il soupire.

« Laisse tomber. Restons simplement sur le fait que l'intégration n'est pas ton fort. Quant à Adriana, elle ? C'est une boule d'énergie. Quoi que parfois idiote et 'malentendante', mais le fait qu'elle soit constamment joviale, fait qu'elle n'a aucun problème pour s'intégrer avec son entourage. »  

« Que veux-tu dire par là ? » Il pince sa lèvre et insiste d'un mouvement de la tête, pour que je garde mes yeux rivés sur la vitre de la cafétéria. 

Oh.

Je n'ai pas compris où est-ce que Zayn voulait en venir, jusqu'à ce qu'Adriana pose son plateau sur la table et voit les trois étudiants se levaient d'un bond de leur chaise. Non, pas ça !  Pas elle ! Ça ne peut pas lui arriver !  Ces derniers saisissent leurs plateaux, avant de déguerpir hors de sa vue le plus rapidement possible. Je mords l'intérieur de ma joue, contemplant, impuissant, mon Italienne suivre bêtement du regard les étudiants fuirent.

La fuir.

Non, non et non ! 

Pas elle !

Elle ne peut pas suivre mon parcours social. 

Elle ne mérite pas ça.

Ce n'est pas elle 'ça'. 

« Que va faire Adriana lorsqu'elle se rendra compte, qu'être associée à toi, c'est finir ces journées toute seule ? » Je ravale difficilement ma salive et inspire profondément, la mâchoire contractée.

« Si ces intentions sont bonnes à mon égard, elle supportera cette solitude. »

Aujourd'hui.

- à l'écoute - Cloves - Don't you wait

Je bascule mon visage sur le côté, lorsque les premières lueurs du soleil me frappe. Mauvaise idée de ma part, puisque maintenant une chevelure au parfum fruité, me le chatouille. Je grogne, marmonne quelques mots incompréhensibles et essaie d'enfouir mon visage contre l'oreiller pour lui échapper. Je sens un petit corps gigoter contre le mien, puis au fur et à mesure que mon cerveau se reconnecte avec la réalité, j'entends une voix féminin à l'accent italien prononcer mon nom, qui ne tarde pas à s'ébruiter en crescendo dans mon esprit.

« Louis... »

Mmmmmmh.

J'aime quand elle prononce mon nom.

Mais bien trop exténué, je n'arrive pas à lui donner signe de vie.

Mordant ma lèvre, je palpe ce petit corps prisonnier de mes grands bras. Adriana remue, presse la pulpe de ses doigts contre ma chair. Je souris bêtement et balade mes paumes contre sa peau lisse et douce à travers son dos, gagnant des vagues de frissons, un petit soupir d'aise, suivi par des nouveaux chatouilles au visage de sa part. Mon sourire s'agrandit, fier de l'effet que mes petits gestes ont sur elle. Cette courte distraction m'a permis d'enfouir mon minois au creux de son cou, où je la gratifie d'un bisou, suivi de près par un second pour la calmer un court instant.

« Je sais que tu ne dors p... AH ! » Je roule sur le côté et me place au-dessus d'elle. 

Un cri lui échappe de la gorge, avant d'être rapidement remplacé par des éclats de rires. Planant au-dessus d'elle, je n'émets pas tout mon poids pour ne pas l'étouffer. Je me penche, vins frotter le bout de mon nez contre une parcelle de peau pour poursuivre mes chatouilles. Elle cale ses petites mains chaudes au creux de mes hanches, creusent ses ongles contre ma peau, afin de tracer des zigzagues le long de mes côtes jusqu'au bas de mon dos. J'inspire profondément et sens les poils de mes bras qui s'élèvent de frissons, lui prouvant ainsi, que je ne suis pas insensible à ses caresses.

À son tour, elle me gratifie d'un baiser dans le cou. Je me penche d'autant plus, l'encourageant indirectement à poursuivre. Je l'imagine sourire, puis relever sa tête pour venir couvrir ma mâchoire de bisous. Je glisse mon bras gauche sous l'oreiller et empoigne fermement le sommet entre mes doigts, quand les ongles de sa seconde main tracent une ligne aléatoire contre mon fessier gauche. Je frissonne, mords ma lèvre, reconnaît désormais la douce chaleur prendre naissance à mon bas-ventre. 

Alors que mon bassin balance de gauche à droite, à la recherche de la position idéale qui éviterait de lui faire mal. Ses jambes s'écartent, me laissant ainsi librement la place d'y coller mon bassin au sienne. Ses doigts remontent à mon bas-ventre, taquine la ligne 'v' de mon bassin en dessinant de petits cercles. Bien décidé à taquiner ma libido, Adriana descend sensuellement vers ma zone érogène, alors que sa seconde main part à l'exploitation de mes cheveux. J'installe mon visage contre son épaule, ronronne en frottant ma joue contre pour l'inciter à approfondir ces caresses.

Elle rit, plante ses dents à mon biceps droit sans que l'idée de me marquer lui traverse l'esprit. Si ça aurait été moi, je l'aurais bien entendu fait sans hésiter. Un soupir de bien-être s'échappe d'entre mes lippes, suivi de près par un lourd ronronnement, lorsque ma belle italienne tire doucement sur ma tignasse châtain. Mon corps vibre. Il vibre tellement, qu'il m'aie possible de savourer chaque vibration picoter ma chair. D'ailleurs, je n'arrive même plus à faire la distinction entre mon rythme cardiaque et ces ondes qui parcours vivement mon corps.

J'entrepris enfin d'ouvrir mes paupières, tombant dans la profondeur de ces iris émeraude. Lentement, mais sûrement, j'approche mon visage du sien. Ses petits doigts se plaquent à ma joue, qu'elle retrace du bout, avant de le caresser tendrement. Sa seconde main se hisse entre nos bassin, m'incitant à soulever le mien, ce que je fis sans hésiter. Ma mâchoire se contracte quand elle effleure ses ongles contre mon sexe, où elle n'hésite pas à approfondir son exploitation en se dirigeant droit vers mes bourses.

Mon corps se tend instantanément quand elle les empoigne. Mes lèvres se séparent en un joli 'o' , surpris par son audace, tant mon désir pour elle ne cesse d'augmenter au fil des secondes. Mes larges doigts s'enfoncent dans l'oreiller, alors que la seconde agrippe maladroitement les draps. Puis, avançant toujours dans la surprise, Adriana exerce un court massage. Je grogne, lâche un gémissement plaintif quand elle s'arrête, gratifiant ma belle d'un coup de bassin pour lui faire comprendre de continuer.

« Oh, bordel ! » Mon sang bouillonne, les vibrations de mon corps se sont multipliés et je sens de nouveau une boule de chaleur envahir mon bas-ventre. « Tu ne peux pas savoir à quel point je t'aime. » Gémis-je faiblement, le cœur battant, nichant mon visage contre sa poitrine. « Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime. » Répétai-je faiblement, la voix brisée. 

J'embrasse entre chaque syllabe, minutieusement, voir presque désespérément mes marques d'appartenance que j'ai soigneusement placé sur sa peau. Un réflexe. Un peu comme si j'avais peur qu'ils disparaissent, que notre moment intime tant désiré et imaginé ont été qu'une illusion, un - ou plutôt - encore qu'un putain de rêve érotique à la con.

Oui, je l'aime.

Je pourrais passer la nuit à lui répéter cela.   

Moi, Louis Tomlinson, est capable de ressentir quelque chose.

Bien entendu, j'attends un retour à ma déclaration inattendue. Pour être honnête, je n'ai même pas prévu de lui annoncer ça, maintenant, ici et dans ces conditions là, non. C'est juste sorti comme ça, tout seul. Comme une sorte de pulsion. Mais, il semblerait que mes pulsions sont d'humeurs taquins ces derniers temps et poussent à dire tous et n'importe. Souvent n'importe quoi, en fait. Je fixe bêtement ces orbes vertes, attendant encore et toujours sa réponse à ma déclaration.  

Pourvu qu'elle ne tarde pas trop...

Je déteste attendre.

La patience n'est pas mon fort.

« Adriana... » Je gigote, cambrant mon bassin en avant, où je presse fermement la naissance de mon érection contre son ventre. « Conti.. »

« Baaaaaaaaaaaaaah ! » On me hurle aux oreille, son timbre perçant et très accentué bourdonne en decrescendo dans mon esprit.

« Qu'est-ce que... ? » On me pousse du lit et je tombe brutalement au sol sur le ventre. « Mais, c'est pas vrai !? Adriana ! » Je cris désespérément d'une voix à moitié endormie. 

J'entends des marmonnements, que je savais été des éclats de rire étouffé. 

Oh, cette enfant ! 

Je grogne et roule sur le côté pour me placer sur mon dos. J'ouvre les yeux et me redresse sur mes coudes, passant vivement mes mains contre mon visage. Je penche ma tête et instinctivement, mon regard louche sur mon intimité en érection. Mes paupières s'écarquillent et je m'empresse de me redresser en tailleur et de me placer au pied du lit. Je colle rapidement mon torse au matelas, pour éviter qu'Adriana ne me prenne pour un obséder sexuel. Et seigneur, avec les flashs de mon rêve, qui fusent dans mon esprit, mes joues doivent être aussi rouge qu'une tomate. 

Bordel de merde !

Putain de rêve ! 

Putain d'érection !

Putain d'Italie...

'Oh, mais STOP ! Bordel, calme-toi Louis !' 

Me hurle désespérément ma conscience.

'Pense à autre chose et ton excitation partira.'

Facile à dire, lorsqu'on est composé d'aucun membre.

J'aurais bien voulu le voir à l'oeuvre, tiens ! 

« Pardon, mon amour. » La petite frimousse décoiffée de ma belle blonde se penche sur le lit à ma hauteur, après qu'elle ai couvert son corps avec un drap. « Mais.. » 

Je souffle, irrité.

Elle rit nerveusement, mordant l'intérieur de sa joue. 

« Il faut que j'aille au petit coin ! » Elle se lève d'un bond du lit, après avoir déposé un baiser contre mon front.

« Doucement, ma beauté. » L'avertis-je, en la voyant batailler avec la couverture pour extirper le drap. « Tu vas tom.. » 

Et ce qui doit arriver arriva.

Elle tombe la tête la première contre le tapis.

« Ow. » Je me donne désespérément une tape contre le front. « J-je.. J'ai rien de casser ! Tout va bien ! » 

Elle rit doucement, se lève, avant de se précipiter dans la salle de bain. Maintenant un habitué de ces nombreux gaffes, je ne pu m'empêcher de bêtement sourire. Sourire qui s'estompe instantanément, à la vue des fesses de mon italienne, avant qu'elle ne disparaisse derrière la porte : une tâche rouge est parfaitement distincte sur les draps. Je ravale avec difficulté ma salive, réalisant que sa 'pause pipi' n'est qu'une piètre excuse, pour pas que je découvre la tâche.

Oh, merde !

J'ai déchiré son hymen.

J-je ne pensais pas avoir été aussi violent...


**

« Est-ce que.. » La tête baissée, coupable, je fixe mes chaussures. « Est-ce que ça va ? » Adriana en fait de même, de sorte à pouvoir percevoir le mien.

« Je vais bien. » Me rassure-t-elle, en caressant ma joue. « D'accord ? » J'acquiesce, marmonnant à voix basse.

« Les saignements ont cessés ? » Elle encercle ses bras autour de ma taille et se blottit contre moi.

« Totalement. »

Je cale mon menton au sommet de son crâne, puis encercle mon bras droit autour de sa taille. Je joue un instant avec ses boucles dorées, oubliant - presque - l'ombre d'un instant, que nous étions au beau milieu d'un magasin de parfumerie. Je contemple nos alentours, m'apercevant qu'il n'y a pas un seul client dans le rayon où nous sommes. Enfin, mise à part un couple de senior en face de nous, qui s'étale de la crème anti-âge au dos de la main. 

Je souris, en sentant Adriana tirer sur mon tricot pour dévoiler ma clavicule marquée de deux morsures. Sa seconde main se faufile sous mon haut pour caresser ma peau, faisant battre mon coeur à tout rompre. Une agréable chaleur circule à travers mon corps à son toucher, suivi par des frissons, lorsqu'elle caresse ma chair simplement de ces pulpeuses lèvres. Quant à moi, je lâche ses boucles pour placer ma main au bas de son dos, cherchant un moyen de plaquer ma bouche au sien.

Je n'ai pas osé lui demander un retour de ma déclaration. 

J'estime que c'est quelque chose qu'elle doit faire d'elle-même pour que ça en vaille la peine. 

J'attendrai.

Je l'attendrai.

Et cela le temps qu'il faudra, tout comme je l'ai attendu ces trois dernières années. 

Excepté qu'à l'époque, je n'ai pas chercher à comprendre et à placer des mots sur mes ressentis.

« Bordel, Adriana, tu me rends dingue.. » Je siffle entre mes lèvres. 

« Si vous ne compter rien acheter, veillez sortir du magasin, s'il-vous-plait. » 

Ne s'attendant pas à ce qu'on soit pris sur le fait par une vendeuse, nos minois sont devenus rouges écarlates.

 Après tout ? 

Il n'y a personne dans ce maudit magasin ! 

Gêné, ma seule réponse est un raclement de gorge, tandis que celle de mon interlocutrice est de nouer nos doigts ensembles et de se diriger le plus rapidement possible dehors. Et ce fut lorsque j'e m'y attends le moins, que la plus douce mélodie a bourdonnée agréablement mes oreilles. Oui, un éclat de rire s'est échappé de la bouche de ma beauté, que je contemple sans fin, le coeur toujours aussi battant et bruyant. Souriante de toute ces dents, Adriana s'amuse à faire valser nos mains en l'air, sans pour autant les dénouer.

Même si je suis conscient que c'est dangereux, je la laisse nous guider dieu ne sait où. À vrai dire, je me fiche de la destination. Une légère brise fraîche s'abat sur nos visages, faisant virevolter les mèches blondes et rebelles de ma belle, mais elle s'en fiche. Complètement. Elle sourie toujours de plus belle, se contentant simplement de les placer derrière son oreille. Dans un battement de cil, elle se tourne vers moi, les lèvres légèrement séparés. Mais, avant qu'elle ne puisse prononcer le moindre mot, je profite de l'absence de population pour presser ma bouche contre la sienne.

Je l'aime.

Oh oui, comme je l'aime !

Je l'aime, je l'aime, je l'aime. 

Surprise, Adriana s'agrippe maladroitement à mon biceps. Elle ferme les yeux et se laisser guider par mes soins. Fermant mes paupières à mon tour, je laisse ses bras serpentaient autour de mon cou, de sorte à ce que nos poitrines se plaquent. Je la maintiens par ses hanches, forçant la barrière de ses lèvres avec ma langue, pour approfondir le baiser dorénavant langoureux et passionné. Je sens une goutte de pluie tomber dans ma tignasse, puis un second, avant qu'une dizaine ne tombe d'un coup. C'est seulement, lorsqu'elle met un terme à notre baiser et m'oblige à sprinter à ces côtés que je réalise qu'il pleut.

« Il faut qu'on se dépêche, Louis ! On va rater la dernière séance de 'Amour toujours' ! » S'écria-t-elle, en zigzaguant entre les douze premiers personnes qu'on croise.

Quoi ?

Mais, qu'est-ce que ? 

C'est une blague ?

C'est quoi 'ça' ?

Et depuis quand avons-nous décider d'aller voir un film ? 

« Quoi ? » La questionnai-je bêtement, incrédule.

Je traîne volontairement des pieds pour nous ralentir.  

Moi qui pensais qu'elle courait pour fuir la pluie !

Mais non, même pas !

C'est pour un stupide film à l'eau de rose, où l'on sait déjà que les acteurs principaux vont finir par se marier et avoir quarante gosses à la fin de la première année !

« T'en fait pas tout sera à ma charge ! » On s'arrête devant le cinéma, le préau nous couvrent de la pluie.  

« Qui a dit que c'est toi qui va devoir tout payer ? » Elle hausse ses épaules et se pointe innocemment du doigt, je roule des yeux. « Et qui a dit qu'on allait voir ce film stupide ? » Elle entrechoque ses index l'une contre l'autre et me désigne en regardant ses pieds. « T'es tellement pas crédible. Adriana... »

« Steuplé, Louis ! »  Elle bat des cils et me gratifie d'une moue de bébé panda. « Steuplé ! Steuplé ! Steuplé ! Steuplé ! » Elle tape des pieds comme une enfant, agrippant mon bras pour me forcer à rentrer pour acheter nos places. 

Bordel, il faut que je trouve une excuse.

Je dévie mon regard ailleurs, réfléchissant.

Réfléchis, réfléchis.

Réfléchis bien, Louis.

Tout le monde sait que les femmes sont des petites natures rancunières.

« Je ne veux pas que tu me paies le ciné. » Elle se fige et son visage se décompose. 

« Mais tu m'as déjà payé le restaurant et l'hôtel ! » Elle écarquille ses paupières.  « Sans compter l'essence de la voiture, le fait que je vis pratiquement dans ta fraternité maintenant et que... » 

Petite naïve.

Ma jolie beauté, naïve.

« Bon ça va, ça va ! » Dis-je en levant mes mains en l'air, retenant mon énorme sourire d'imbécile heureux. « Je te laisse payer, mais ! » Je lève mon index et vins caresser sa joue. « À une condition. » Je penche mon visage à la hauteur du sien, effleurant ses pulpeuses lèvres roses des miens. « Je choisis le film. » Chuchotai-je suavement contre sa bouche.

Ses petites lèvres s'écartent en 'o'.

Je ne la laisse pas le temps d'objecter et me précipite à l'intérieur du cinéma.

« Aw, non Louis ! » Râla-t-elle. « Tel que je te connais, tu vas choisir un documentai... » J'ignore ces protestations et plaque ma main contre sa bouche.

« Chut, femme et obéis à ton homme ! » J'éclate de rire et lève instinctivement mon bras droit pour couvrir mon visage, pour éviter qu'elle me tape à cette zone.


Quarante minutes plus tard...

Honteux.

Je me cache derrière le fauteuil d'en face, à chaque fois que les cris d'Adriana deviennent de plus en plus bruyant. 

Oh, seigneur ! 

Je vous en prie ! 

N'ayez pas tout de suite les esprits mal placés ! 

Si ma belle italienne hurle de la sorte, c'est parce qu'à la place d'un documentaire - que j'aurais choisi avec plaisir pour l'embêter - j'ai opté pour un film d'horreur intitulé : 'Le cimetière de la faucheuse'

Si je résume l'histoire sur le peu de scène que j'ai réussi à entendre, la faucheuse prend la vie des innocents pour en disséquer chaque organe et extraire le sang qu'il offre à ces pairs - si, j'ai bien compris - sont classés au-dessus de son statut social. Car à la différence de lui, ces pairs ont chacun un ou deux dons, en plus d'avoir la possibilité de retirer la vie d'une faucheuse 'normale'. Plus la personne est pure, plus ça l'extasie. Et d'après les cris d'Adriana, elle a dû regarder le moment où une personne âgée se fait brûler la moitié de son corps pour s'être opposé au dieu de la mort.

Une sorte de punition, si vous voulez.

Je sais, plutôt glauque.

Mais elle qui se maquille, elle devrait savoir que tout ça n'est que du maquillage, non ?  

« Pour l'amour du ciel, Adriana, arrête de hurler ! » 

Accidentellement, je me mis à crier à mon tour, jetant désespérément mes mains en l'air. Quant à Adriana, elle s'enfonce à son tour, honteuse, dans le fauteuil, cachant son visage derrière sa boisson. Je fronce les sourcils, louchant mes orbes bleus au sol, où je remarque que je suis debout. Mes paupières s'entrouvrent de surprise, lorsque la réalité me frappe. Je grimace et pousse un petit rire nerveux, jetant un rapide coup d'oeil à mes alentours. Et étant placé au centre de la salle, je n'ai pas trop eu de mal, à me faire remarquer.

Bon sang !

Moi qui voulait justement ne pas me faire remarquer.

« Et merde ! » Marmonnai-je à moi-même, en m'asseyant de nouveau sur mon fauteuil. « Tout ça ? » Je pointe Adriana du doigt. « C'est de ta faute encore ! » Elle mord l'intérieur de sa joue pour étouffer ses rires. 

« Boude pas, mon amour. » Je secoue la tête, tentant de chasser cette pénible chaleur qui anime mes joues, à chaque fois qu'elle prononce ce surnom.

« C'est ça rigole, rigole. » Elle se penche à mon fauteuil et couvre mon profil droit de baisers. « Arrrgh, stop ! » Grognai-je faussement de dégoût, provoquant les ricanements de ma belle. 

« Où a été éduqué cet enfant ? » Entendis-je une dame qui devait avoir la quarantaine. « Il n'a même pas pris la peine de s'excuser pour son dérange... »

« Chuuuut ! » Adriana leur siffle,  enposant son index au creux de sa bouche. « Vous pouvez vous taire ? Il y en a qui essaye de regarder un film ici. » Je ne pus m'empêcher de pouffer.

Menteuse. 

Depuis quand hurler tous les quarts d'heures c'est regarder un film ?

« Oh, ma beauté ?! » Je lui adresse des coups de coudes contre ses côtes, pointant l'écran. « Tu manques la meilleure partie ! » 

Et exactement tel que j'attendais qu'elle fasse, elle se retourne bêtement pour regarder l'écran. 

Ne s'attendant pas à une telle scène, elle lâche maladroitement sa boisson, qui se renverse sur ma cuisse. Adriana s'agrippe à mon bras et me pince à la même fréquence que ça peur, en poussant un cri d'horreur. 

Et bordel ! 

Je dois avouer que sur une échelle de un à dix, sa peur est bien au-dessus des mille six cent soixante-cinq ! 

La caméra a zoomé sur une des treize faucheuses vedettes, qui vient de planter la pointe de son arme en plein pectoraux de sa victime, afin de lui découper maladroitement son torse. Une fois ouvert, il s'agenouille devant le cadavre et la lui ouvre, certainement pas gêné du jet de sang qui vient de lui éclater au visage. Il retire ses organes, dont-il vide la liqueur rouge dans un bocal à urine, gratifiant ainsi au spectateur d'un sourire psychopathe.

Moi qui voulait juste lui faire une blague...

J'ai gagné un bleu, un pantalon mouillé, en plus d'être devenu pratiquement sourd.

« Adriana, stop ! » Je gigote, essayant tant bien que mal de récupérer mon bras.

Je comprends maintenant pourquoi les hommes de ma maison comparent souvent les femmes avec des rapaces. 

Lorsqu'elle vous a entre ces crochets ?

Elle ne vous lâche plus jusqu'à ce que vous vous évanouissez. 

Si je ne pouvais pas stopper ces pincements, je dois au moins trouver un moyen de stopper ces cris. Mais comment se concentrer avec une personne qui vous hurle aux oreilles en plus de vous pincer, me direz-vous ?

Croyez-moi, je me pose moi-même la question !

Essayant de me concentrer, je jette un oeil à mes alentours. Sauf que ce n'est pas vraiment évident, puisqu'on est dans le noir complet et est éclairé uniquement grâce à l'écran de la salle. J'ai constaté que trente-cinq secondes après, qu'un sceau de popcorn se trouvait à mes côtés depuis tout ce temps. Adriana a dû le placer ici, lorsqu'elle s'est tournée pour s'adresser à nos voisins de la rangée arrière. 

Enfin, une idée me vient !

Oui, vous l'avez bel et bien deviné.  

« Allez, ma beauté ! » Je plonge ma main gauche dans le sceau, empoignant une bonne poignée de popcorn au caramel entre mes larges doigts. « Ouvre la bouche pour moi. » 

Pour la faire taire ?

Je l'ai contrains à manger une poignée entière de popcorn.

________________

Vous m'avez manquée, bon sang ! 

VOUS.

ET VOS COMMENTAIRES QUI ME TUE DE RIRE ET ME REMET A CHAQUE FOIS DE BONNE HUMEUR !

Pour être honnête, je ne pensais pas qu'à mon retour je gagnerai des vues, des votes, des commentaires (sur le dernier article + ma page), des abonnées et j'en passe !

Donc déjà, merci vraiment pour tous, spécialement d'avoir tenue parole :'( 

- La fiction va bientôt avoir 1M de vue seigneur dieu 

- Je vais avoir bientôt 7k d'abonnées 

- Par contre, jsp à quel position elle est positionnée bc ça fait tellement longtemps que j'ai rien posté donc ma fic à dû être déclassé ptdrrrr au pire je m'en fou complet de ça

-  Toutes les conneries que j'ai dis (je parle des noms de films par exemple, sors de mon imagination donc pas la peine de me demander la référence ou quoi ils existent pas PTDRRRRRR) 

- Et oui, pour inventé des trucs gores comme ça je crois bien que je me suis un peu trop droguée à American Horror Story :$ (regardez la saison 2 et 5 c'est les meilleurs *-*)

- Je suis désolée si le chapitre été plus court que ceux que j'ai l'habitude de composer auparavant... C'est surement la fatigue :$

- DANS 3 JOURS C'EST L'ANNIVERSAIRE DE LOUIS J'ASSUME RIEN SEIGNEUR DE LA MADELEINE ET DE LA GALETTE DES ROIS AOVEN?DVNSSM.CSMC. 24 ANS ET CE SEXY FDP FAIT ENCORE DES CONNERIES GENRE SE FAIRE UN TATTOO UNE CONNERIE (jesuissure) SUR LES FESSES SVP MÊME MOI QUI A 21 ANS JE FAIS PLUS ADULTE QUE LUI (pour celle qui me connaissent : chut chut PTDRR?OSD?CSDML?)

- Oh ? Et si je me débrouille à être dans les temps le prochain chapitre sera pour son anniversaire et donc le Chapitre 71 sera dans son PDV (oui encore !)

- J'espère que vous en avez pas marre de lire son PDV ? :$ 

- J'espère que le chapitre vous a plu ? 

Je vous aimes,

Merci d'avoir tenue votre promesse et d'être encore là. 

Alexia. ♥  

Réagissez sur le hastag #ipiyfic

Twitter : @strawberyspliff / Instagram : ilovepurplegum / Snap : itsrainingtoday 


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