Chapitre soixante-cinq.

Bonsoooooir cuties et joyeux 14 juillet ! :D

Comment allez-vous ?

Vous avez passé une bonne semaine ?

SEIGNEUR DE LA PAIX, DE LA MORT, DE LA VENGEANCE ET DE TOUTES LES FARCES ET ATTRAPES DE LA TERRE QUI TUE NEZNDVOJDPOZVKPSOVKSDVK JE FANGIRL SUR VOUS, OUI, BC J'AI ATTEINS 5000 ABONNÉES ET QUE J-JE ZODSVPDV,PSKVPDSVS *pleure des ouistitis au caramel* MERCI MES BEAUTÉS VOUS ILLUMINER MA JOURNÉE ET ME LAISSE AVEC UN ENORME SOURIRE D'IMBÉCILE HEUREUX AZPFEF,DLLZ TELLEMENT JE SOURIS MON FRÈRE A DU ME TAPER AVEC MON CHIEN EN PELUCHE POUR LE FAIRE DISPARAITRE (oui, comme 95% des garçons ce fdp est cruel :'( ) *sors pour aller se cacher à Doncaster*

Je dédicace ce chapitre à @A-nonyme_evn bc je trouve le surnom qu'elle a donné au stand de baisers "bisous-bisous" so cute ov,smv,mv,nm *.*

Comptez-vous aller voir le feux d'artifice ce soir ?

N'oubliez pas de garder sexy Lou en vidéo et de baver sur la cutance de Candice :p

N'oubliez pas d'écouter les musiques conseillés dans les passages *-*

Bonne lecture :D

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Adriana Rocchietti

« Qu'est-ce que les garçons vont faire aux filles ? » Aucune réaction. « Tu sais ? » Insistai-je dans une toute petite voix. « Pour le stand de bisous-bisous... » Louis finit par réagir en haussant ses épaules, nonchalantes.

« Je ne sais pas, je leur ai laissé carte blanche. »

- à l'écoute - Sheppard - The best is yet to come

La tête adossée contre la vitre de son véhicule, j'observe les essuies glaces faire disparaître les gouttes de pluies de la pare-brise. Je serre dans mes bras mon lapin en peluche vert, que j'ai refusé de quitter depuis que nous quitter la faculté, fixant d'un regard vide la route qui nous emmènera dieu ne sait où. Louis a refusé de me dire où nous allons, sous prétexte que ce soit une surprise. Je soupire et ferme doucement mes paupières, laissant les derniers événements remplir mon esprit.

Choque.

Contrariété.

Déception.

Haine.

Je n'arrive pas à connaître l'origine exacte de mes sentiments.

Étais-je choqué ?

Oui.

Si ça avait été Tyler, je l'aurais moins été.

Étais-je contrarié ?

Oui.

Étais-je déçue ?

Oui.

Avais-je la haine ?

C'est bien ça le problème, je ne sais pas.

Une part de moi me dit que c'est ridicule d'en vouloir à Mindy au point qu'une rancoeur naisse, tandis que l'autre en a complètement rien à faire. Il est vide et exprime aucune émotion. Je ne suis plus une enfant. Du moins, pas lorsque j'étais sérieuse et quand on trahit ma confiance. Ce n'est pas comme si Mindy avait fait quelque chose de mal.

'Elle a juste voulu que tes lèvres s'écrasent contre toutes les bouches du campus, tout comme les siennes l'ont fait autre part ! Sinon tout va bien, oui ! Les oiseaux en chocolat déversent une traînée de paillette dans le hall de la fac pour montrer que la vie est belle, alors que les singes volants en chamallow jouent les cupidons !'

Chantonne sarcastiquement ma conscience.

Non, mais quelle emmerdeuse !

Sachant qu'Abby a développé une haine inconditionnelle envers moi, depuis le jour où je lui infligée un coup-de-poing. Je ne pus m'empêcher de me demander, si elle n'était pas derrière tout ça. Et il faut dire qu'entre les confessions de Mindy sur une fraternité en général et les réactions de Louis envers ces frères, je sais une chose : c'est qu'ils ne rigolent pas avec les règles.

Je rouvre les yeux, portant mes iris émeraude sur Louis : il est concentré sur la route. L'expression de son visage est neutre, impassible. Je le connais assez pour savoir que les derniers événements ne l'ont même pas marquer. Il s'en fout, ce n'est pas son problème. Il est seulement intervenu parce qu'une bande d'étudiants allaient sceller leurs bouches aux miennes.

« Tous ceux qui ont fait l'erreur de lui appartenir ont mal fini. »

Qu'est-ce que.. ?

Je fronçais les sourcils, chassant les mots d'Avery de mon esprit.

« Il ne sait pas prendre soin des gens. »

Trop tard.

Il semblerait que je les aie définitivement enregistrés.

« Ne soit pas triste, ma beauté. » Mon Britannique brise le silence, m'extirpant par la même occasion de mes pensées. « Si tu continues à faire la tête, je ne pourrais plus t'appeler 'ma beauté'. »

« Hummrf. »

Sentant mes joues chauffaient, je cache mon visage derrière ma peluche, déviant aussitôt mon attention à ma vitre. Fixant désormais son reflet, je perçois son sourire au coin qui me donner qu'une envie : le supprimer. Louis est amusé par mon comportement semi-enfantin et ne s'en cache pas. À croire que je venais de faire la blague la plus drôle de tout l'univers. La tête baissée, je fis la moue, faussement outrée. Louis a parfaitement conscience que je ne l'étais pas vraiment, c'est donc pour cela qu'il décide de m'ignorer pour d'autant plus me vexer.

Je relève la tête, lorsqu'il se gare dans un parking vide. Enfin, je pouvais seulement voir trois véhicules bien distincts. Mais pour moi, c'était comme s'il était vide. Nous sommes face aux grillages d'un parc. Parc, que je connaissais bien, puisqu'il a été le second lieu de mon premier rendez-vous avec Avery. Même si je me souviens vaguement de nos échanges, j'ai retenu le plus important. Je sais qu'il est enfant unique, que ses parents travaillent dur pour lui permettre un meilleur avenir et que de son côté, il faisait tout son possible pour leur rendre la pareille.

'Et pourtant ? Espèce d'idiote ! C'est justement à ce moment-là, que tu aurais dû connecter ton cerveau pour te poser la question : pourquoi s'intéressait-il soudainement à moi ?'

N'hésite pas à me rappeler ma conscience.

Et elle n'a pas tort.

Et dire que je voulais le connaître...

'Plus intimement !'

Elle imite sur un ton exagéré ma voix 'charmeuse', moqueuse.

« C'est ici qu'on descend. » Me prévins Louis en détachant sa ceinture.

« Ma-mais.. » Objectai-je, les yeux ronds quand nos prunelles contrastent se croisent. « Il pleut ! » Il descend la vitre, juste assez pour glisser sa main à l'extérieur.

« Plus maintenant ! » Chantonne-t-il, en remontant la vitre, retirant sa clé du contact. « Oh ? Et on laisse cette peluche ici. » Dicta-t-il ensuite, en m'arrachant des bras mon lapin vert pour le balancer à l'arrière de la voiture.

« Hé ! Tu pourrais être plus délicat avec lui ! » Grondai-je, provoquant son éclat de rire.

Je marmonne quelques mots incompréhensibles, évitant de parler dans ma langue natale. Si je le fais, il finira par me démasquer. Comme toujours. Je défais ma ceinture, sors en même temps que lui du véhicule, avant de claquer en parfaite synchronisation nos portières. Je le regarde sans ciller se diriger à son coffre pour en sortir un sac, avant de verrouiller une bonne fois pour toute les portes. Louis ne me laissa même pas le temps de le questionner sur le contenu du sac, qu'il noua nos doigts pour être sûr que je ne sois pas distraite et finis par me perdre en route.

Sans un mot, nous passons les grillages pour entrer dans le parc. Les seuls sons présents sont celui de nos boots martelant le sol en pierre. Une légère brise fraîche s'écrase à nos minois, renforçant l'odeur de l'humidité. Je m'amuse à expirer des nuages de fumées blanches avec ma bouche sans réel but précis. Les feuilles des arbres ont disparu, s'ensuit de même pour les plantes. Même si la neige n'a pas duré longtemps, nous étions encore en période d'hiver jusqu'en mars. J'ai hâte que le printemps montre le bout de son nez et de pouvoir de nouveau humer le parfum des fleurs.

'HA-HA ! En attendant, chérie, tu te contenteras de sniffer Tommo le puceau après ses entraînements de soccer !'

Se moque cette idiote.

« ... Adriana ! » Je sursaute, quand l'impact de son timbre aigu fini par atteindre mon cerveau. « Seigneur ! » Jura-t-il, en plongeant ces doigts dans ces cheveux en bataille. « Qu'est-ce que je vais faire de toi ? » Me hurla-t-il, sous mes battements de cils, confuse.

« Huh ? » Il grogne, plaquant ces mains de chaque côté de mes épaules.

« Pourquoi tu ne m'écoutes jamais ? » Soupira-t-il, en tapant des pieds contre l'herbe.

Ow, on dirait un enfant...

Attendez une minute !

L'herbe ?

Lentement, mais surement, je pivote ma tête de tous les côtés pour jeter un oeil à nos alentours. Nous étions au centre d'une grande étendue d'herbe du parc, à quelques mètres d'une fontaine et d'une baraque à frite - malheureusement - condamnée depuis un an et demi. Mes iris émeraude tombent à son sac de sport entrouvert, où je pu apercevoir un ballon en cuir. Stoïque, mes paupières s'entrouvrent en deux grosses soucoupes.

Oh non.

Ça ne va pas recommencer ?

Louis va me bombarder de balle !

'Ah, j'en connais une qui a fait une bêtise ! Serre tes fesses plates et tes dents et tiens-toi prête à acquiescer tous les coups sans broncher !'

Chantonne joyeusement cette peste.

Me voir souffrir la rends sérieusement joyeuse ?

« Je te jure que je n'ai rien fait ! » M'écriai-je instantanément, en défaisant l'emprise de ces mains qu'il a exercée à mes épaules. « Même si l'envie de dormir était bien présente durant ces affreuses journées de révisions, j'ai lutté pour me tenir éveiller, je te le jure ! Quoi que.. » J'émis un petit pas à reculons, levant innocemment mes mains. « C'est encore Harry, c'est ça ? » Jetai-je, sur un ton interrogateur. « Qu'importe ce qu'il a pu te dire, toi et moi savons pertinemment qu'il ment comme il respire ! Arrgh, enfin ! Cet enfant n'est même pas capable de tenir convenablement debout ! Comment peut-il.. »

« Mais de quoi tu parles ? » Je pince mes lèvres pour me faire taire.

« Et bien, ça dépend de quoi.. Toi, tu veux parler.... » Donnai-je pour seule réponse en le pointant du doigt, riant nerveusement.

« Ton monologue me prouve une fois de plus que tu ne m'écoutes pas. » Me reprocha-t-il sur un ton las.

« Oh ? » Je joue distraitement avec mes doigts. « Qu'est-ce que tu m'as dis.. » Je marque une courte pause. « Déjà ? » Il roule des yeux, sortant son ballon en cuir de son sac.

« J'ai dit que j'allais t'aider à évacuer ta 'colère'.. » Nos regards se croisent un bref instant. « Ou qu'importe le sentiment que tu ressens en ce moment envers Mindy. » Il me tend la balle que je saisis timidement.

« Qu'est-ce que c'est supposer vouloir dire ? » Il se penche à la hauteur de mon visage, effleurant doucement le bout de mon nez du sien.

« Ça veut dire que tu vas pouvoir te défouler sur moi. »

Donc, si je comprends bien ça ne sera pas lui qui va me bombarder de balle, mais moi ?

Hoho, merci seigneur d'avoir entendu mes prières !


**

« Je n'ai jamais vu une personne aussi empotée que toi. » Grogna de mécontentement Louis, en fixant la balle que je venais de quiller au sommet d'un arbre. « Je t'ai dit de viser sur moi, pas au sommet d'un arbre ! » Il jette dramatiquement ces mains en l'air.

« Désolée... » M'excusais-je dans une petite moue, entrechoquant mes index l'un contre l'autre. « J'avais 'peur' d'abîmer ta saucisse. » Marmonnai-je ensuite sur un ton à peine audible, en orientant innocemment mon regard autre part.

Ouf, il ne m'a pas entendu !

'Oulala, tu te permets quelques dérapages aujourd'hui ? Avoue ! C'est parce que c'est la Saint-Valentin, c'est ça ?!'

Ricane bruyamment cette pimbêche rebelle.

Tu es vraiment insupportable !

'Tout comme toi, on dirait !'

Pitié seigneur, donnez-moi une autre conscience.

Croisant mes bras contre ma poitrine, je penche mon visage sur le côté pour pouvoir mieux observé Louis. Celui-ci se tenait dos à moi, sautillant, pour essayer d'attraper une branche. Mais celle-ci étant plus haut que son gabarit actuel, il ne réussit pas. Connaissant son éternelle impatience, il ne lui a même pas fallu moins d'une minute pour que je l'entende grogner de désespoir. Et c'est en le voyant réagir comme un enfant, que j'éclate de rire de bon coeur. Rire, que je m'empresse d'étouffer, quand son regard se dérive sur ma personne.

Je détourne innocemment le mien, faisant mine de fixer un point vide intéressant. Je ne souhaite pas l'énerver d'autant plus qu'il ne l'est déjà. Tout va me retomber dessus et je sais qu'il va en profiter pour me hurler dessus des heures. Nous avons tout de même passé une bonne partie de notre après-midi ici. Environs, trois heures, je crois. Et je peux comprendre que rester à un même endroit puisse être fatiguant. Surtout, lorsque tu te retrouves face à une 'joueuse' telle que moi, qui tire les balles de tous les côtés, excepté vers sa direction.

« Adriana ? » Je fixe son dos, incrédule. « Monte sur mes épaules. » M'ordonna-t-il en s'accroupissant à genoux.

« Par-pardon ? » Je sens aussitôt mon visage chauffait, il est en alerte.

« Tu vois bien que je suis trop petit pour atteindre cette branche ? » Il hurle, me provoquant un hoquet de surprise. « Allez, magne-toi, que je puisse te montrer ta surprise ! » Je m'avance timidement jusqu'à lui, portant ma petite main contre son épaule.

« Par-parce que ce n'était pas 'ça' ta surprise ? » Il secoue la tête, couvrant ma main de la sienne.

« Non. Je suis venu ici pour t'aider à évacuer quel que soit le sentiment que tu ressens envers Mindy. » M'expliqua-t-il. « J'espère que ça a marché ? »

« Oui, je me suis bien amusée. » Je souris, caressant ces jointures du bout de mon pouce.

« Maintenant monte sur mon dos pour qu'on puisse récupérer cette fichue balle ! » Il racle exagérément sa gorge, essayant de paraître sérieux.

La tête penchée en avant, je l'attrape supprimer un sourire d'imbécile heureux en mordant sa lèvre. Son geste provoque de nouveau mes rires, qu'il essaye de faire taire en cognant son nez au mien. Par réflexe, j'évite ces coups en rétractant à chaque fois mon visage. J'encercle mes bras autour de son cou et me penche derechef pour couvrir son visage de baisers. Il rit, joue avec mes boucles, avant d'exiger que je reprenne mon sérieux. Chose que je fis plus tard en me redressant, passant mes jambes de chaque côté de ces épaules.

Mon corps fut parcouru d'un frisson, au contact de la chaleur de ces paumes à travers mon jean, quand il les plaque à mes cuisses. Je m'agrippe au tronc d'arbre, lorsque Louis se relève sur ces jambes, levant progressivement mes bras pour attraper la branche la plus proche. Je sens sa main gauche s'engouffrer à mon flanc, alors que la seconde se glisse sous ma cuisse pour me maintenir et éviter que je ne flanche. D'un mouvement ferme, il me pousse en avant, pour me permettre d'attraper une seconde branche plus haut avec mon autre main.

« Tu ne me lâches pas, hein ? »

« Jamais. »

Je sens ces mains se déplacer à mes fesses pour les pousser à leur tour. Je suis mal à l'aise face à ce nouveau contact, mais cela n'empêche pas cette habituelle chaleur agréable me parcourir le corps. Que m'arrive-t-il, encore ? Pourquoi me sentais-je mal à l'aise ? J'essaye d'ignorer son toucher, secouant intérieurement ma tête. Je me concentre sur les branches, me penchant juste assez pour que mes pieds atteignent une branche fiable pour me soutenir en hauteur. Une fois là-haut, je suis les indications que Louis me hurle. Son timbre habituellement aigu et assuré est cassé. Un sourire s'inscrit à mes lèvres, quand je mets enfin la main sur cette fichue balle.

« Je l'ai ! » Criai-je, victorieuse, en jetant la balle.

Je ravale difficilement ma salive, lorsque j'eus le malheur de regarder en bas. L'air de rien, c'était tout de même haut. Louis se place au pied du tronc, ces prunelles glaçaient rivées sur ma personne. À la vue du teint rosée de son minois, je ne pus m'empêcher de me demander si le mien était de même couleur. Je l'observe remuer ces bras en l'air, pour me guider, au cas où j'ai de nouveau à faire à mon éternelle maladresse et glisse comme une idiote. Il manquerait plus que ça : que je me rétame. Rassurée par sa voix, je descends branche par branche, ignorant ces conseils quand il me mit en garde sur la rapidité de mes mouvements.

« Vas-y doucement, Adriana, ce n'est pas une course contre la montre. »

« T'inquiète, tout est sous contrô.. »

Et ce qui devait arriver arriva.

Ma bottine glisse contre une branche et je perds l'équilibre. Je pousse un cri perçant et ferme les yeux. Je sais que c'est une réaction ridicule, mais je ne voulais pas voir ce qui allait être la cause de mes blessures. Mon buste heurte juste à temps un torse ferme et dur avant que je ne m'écrase. Je sens une paire de bras musclé, serpentais autour ma taille pour me maintenir contre lui : Louis. Lentement, je rouvre les paupières, jetant un oeil à mes alentours. Mon corps est surélevé à quelques centimètres du sol et pressé contre mon interlocuteur. Sachant que je ne l'ai pas écouté, je sais que ça l'a contrarié. Je pousse un petit rire nerveux, levant timidement la tête pour rencontrer ces yeux.

Et juste comme je viens de le deviner...

Louis n'est pas content.

« Tu sais ? En fin de compte, j'aurais dû t'écou.. »

« T'es vraiment pas possible. »

Mes sens s'éveillent brusquement, quand ces lèvres s'écrasent contre les miennes. Je sens de nouveau cette agréable chaleur parcourir mon corps. Il fait bouillonner mon sang, m'envoie des papillons au creux de mon ventre et augmente en un claquement de doigts la cadence des battements de mon coeur. Les bras pendus de chaque côté de mon corps, je les enroule autour de son cou. J'incline mon visage sur le côté pour mieux emboîter nos lèvres, prolongeant passionnément le baiser. Il a suffi de quelques secondes pour que nos langues se rencontrent, rendant notre échange sensuel plus sauvage.

« Qu'est-ce que je vais faire de toi ? » Pour une raison que j'ignore, j'aime l'entendre me poser cette question.

« Je ne sais pas, mais toi, tu sembles bien le savoir... »

Nos langues bataillent tout d'abord ensemble, déterminer à dompter l'autre, pour finalement, progressivement clore le débat en entrant dans un ballet sulfureux. Quand je reconnais le goût de kiwi imprégné, cette dernière, je ne pus m'empêcher de mordiller le creux inférieur de sa lèvre. Je sais qu'il a profité que j'ai le dos tourné, pour me voler dans l'une des poches de ma veste, mon dernier bonbon au kiwi. Louis grogne, presse soudainement mon dos contre le tronc d'arbre et écarte avec précipitation mes jambes pour s'y loger. Profitant qu'il soit occupé à tirer sur sa lèvre, je noue mes jambes au bas de son dos, pour sceller nos bassins une bonne fois pour toute.

« Après mon chewing-gum, c'est mon bonbon que tu me voles... » Gémis-je, libérant l'emprise que mes dents avaient sur sa lèvre.

« Vraiment ? » Questionne-t-il innocemment, la respiration lourde et saccadé. « Ô ma beauté, j'ignorai que tu tenais absolument à ce que je sois en hypoglycémie.. » Je m'empourpre, agitant de gauche à droite ma tête.

« Non ! » Objectai-je. « Je n'ai jamais dit ça ! » Il mord sa lèvre, lorsque j'entrepris de serrer d'autant plus mes jambes autour de sa taille.

Je pianote mes doigts contre la ligne osselet de sa mâchoire, les yeux rivaient dans les siens. Sa main gauche se crispe à mon flanc, alors que la seconde parcourt doucement mes côtes. Je dénoue mes bras derrière sa nuque et plaque ma main gauche à son biceps pour prendre appuie, plaçant l'autre à son pectoral. J'enfouis mon visage à son cou, laissant un long instant mon souffle, chaudement courir sur sa chair, au point qu'il prenne ces aises en calant sa tempe au creux de mon épaule. Tenté par la vue de sa masse capillaire en bataille qui virevolte dû aux gré du vent, je plonge mes doigts à l'intérieur et joue avec.

Louis m'encourage dans mes actions, en exerçant plusieurs pressions à mes côtés. Le bout de mon nez retrace la courbe de son oesophage, remontant peu à peu vers sa pomme d'Adam. Il soupire quand je me mis à frotter mon nez contre sa gorge, creusant d'autant plus ces doigts dans ma chair à travers l'étoffe de mon vêtement. Je souris, jugeant que c'est le bon moment pour embrasser son cou, laissant plusieurs lignes de baisers humides aléatoires. J'entrepris de taquiner son repère sensible du bout de ma langue, provoquant un faible gémissement de sa part - gémissement qui était, entre nous, une merveilleuse symphonie - s'ensuit tout de suite après par un grognement impatient.

Je suis parfaitement consciente de l'impact que mes caresses ont sur sa personne et je dois avouer que j'en joue un peu. Pour une raison inconnue, j'aime le voir vulnérable. Je sursaute, en sentant son ami heurter mon bassin, jugeant par cet acte que c'est pile le bon moment pour planter mes crocs. Machinalement, ses doigts s'enfouissent dans mes cheveux. Elles jouent avec les pointes, pour au final exercer une pression dessus pour m'encourager à poursuivre. Ayant attrapé une parcelle de sa peau entre mes dents, je m'amuse à le faire rouler entre, avant de goulûment la suçoter. J'entends mon Britannique respirer fort, étouffant ces nouveaux gémissements contre l'étoffe de mon vêtement.

« Bordel, tu vas me tuer ! » Il glisse ses mains sous mon haut, parcourant instantanément mon corps de spasme.

« Par-pardon, pardon.. » Chuchotai-je entre deux baisers, plantant mes ongles contre sa veste à son omoplate.

« Ne t'arrête pas.. » Je secoue négativement la tête, susurrant.

« Jamais. »

Au même moment, ces mains vagabondent le long de ma taille, déplaçant aléatoirement la chaleur que ces paumes émanent à travers mon dos. Et je peux vous assurer que les vibrations de mon corps sont bien parties pour devenir sans fin, étant sensible à ces douces caresses. Mais tout ça n'était qu'une distraction, pour qu'il puisse sans que je le réalise, atteindre les rondelles de mes fesses, où il n'eut aucune gêne pour les agripper. Surprise, je sursaute, heurtant dans un bond ma poitrine à torse. Mes dents ont lâché l'emprise qu'ils ont eu sur sa parcelle de chair dans un couinement. Et c'est transporter par cette nouvelle sensation, que j'inspire fort, profondément, quand il se mit à palper mon fessier.

« T-tu n'as pas à idée à quel point.. » Mes ongles effleurent sa marque rougie bien distincte, qui vient de naître sur sa peau de lait. « J'ai envie que tu hurles mon nom.. » Mes joues s'enflamment, je me penche pour effleurer mes lèvres ardentes aux siennes. « Toute la nuit. »


**

- à l'écoute - Five Times August - The minute

« Louis Tomlinson. » Commençai-je en m'installant confortablement sur la serviette de plage, que nous avons installée sur l'herbe près de son sac de sport. « Décidément, tu ne fais rien comme tout le monde. » Du coin de l'oeil, je pouvais apercevoir son sourire au coin. « D'habitude, un homme invite sa copine au cinéma ou bien au restaurant à ce jour sacré. Mais toi.. » Je croise mes jambes, ainsi que mes doigts l'une par-dessus l'autre. « Non. » Je tourne mon visage à sa direction, l'observant fixer le ciel sombre. « Tu as choisi de m'emmener ici pour m'aider à évacuer ma 'haine' envers Mindy. »

« J'espère que tu ne m'en veux pas, ma beauté ? » Il me questionne dans un petit sourire narquois. « Je n'ai pas encore pris l'habitude de tous 'ça'. » Je cale ma joue contre son épaule, lorsqu'il passa un bras autour de mon cou. « Et puis ? J-je.. »

« Merci. » Le coupai-je, en frottant ma joue contre son épaule. « J'ai passé une bonne après-midi. » Je souris, m'amusant à jouer avec la fermeture de sa veste. « Je suis sûre que ça aurait été même une excellente journée, si je n'avais pas cette manie à m'occuper de mon entourage. »

« Et cette fichue manie d'être curieuse. » Ajouta-t-il, sans gêne.

« Et cette fichue manie d'être curieuse... » Répétai-je dans une toute petite voix, en faisant la moue.

Je caresse la parcelle de chair rose précédemment mordue, retraçant minutieusement les marques de mes crocs avec mes ongles. Louis frémis, soupir, avant de gigoter légèrement dû à la douleur lorsque je presse gentiment mes doigts contre. Oh, j'en connais un, qui va avoir une jolie petite marque violette demain. Malgré que nous soyons éclairés uniquement par les lampadaires du parc, je n'ai aucun mal à apercevoir ces orbes azurés.

« Louis ? » L'appelais-je pour avoir toute son attention, sentant ses doigts jouent avec mes cheveux. « À quel âge as-tu eu ton premier baiser ? »

'Je parie toutes mes petites culottes à motif pastèque et chameau qu'il va nous sortir une réponse bizarre encore !'

Se moque cette traîtresse de conscience.

« Ça dépend de quel baiser tu parles. » Je redresse ma tête, préférant m'allonger sur le ventre pour pouvoir louper aucune de ces réactions.

« Huh ? » L'interrogeai-je, un sourcil arqué.

« Tu parles d'un baiser raté ou d'un vrai baiser ? »

Alors il a embrassé quelqu'un d'autre avant moi ?

Dans un battement de cils, je hausse mes épaules. Maintenant qu'il a éveillé ma curiosité, il a intérêt à répondre à toutes mes questions. S'il commence à m'ignorer et à ne plus dire un seul mot, je serais capable - voir même dans l'obligation - de le marquer une seconde fois pour le 'punir'. Et ça sera même sur une zone encore plus visible que son cou.

'Fais gaffe ! Si tu lui fais un suçon à sa mâchoire, votre entourage va penser qu'il s'est fait attaquer par un ours cette nuit !'

Ma-mais j-je..

Je me tus mentalement face à l'avertissement de ma mégère.

Pourquoi faut-il qu'elle ai parfois raison ?

'Hé, correction ! J'ai TOUJOURS raison !'

Hum, hum.

« Les deux ? »

« Pour le baiser raté.. » Il prit une profonde inspiration. « J'avais quinze ans et c'était horrible. » Déclara-t-il. « Non, traumatisant, en fait. » Mais rapidement, il se corrige, ce qui me fait froncer les sourcils.

« Et bien ? » Je l'encourage à poursuivre en lui lançant un coup de coude. « T'attends quoi pour continuer ? Allez, raconte-moi ! C'était traumatisant comment ? » Je ris, amusé par sa gêne, quand il détourna instantanément sa tête à l'opposé de la mienne. « Louis ! » Je tapote mon index contre son torse.

« Hummrf. » Je continue à taper son torse, lui offrant la vue de mon magnifique regard de bébé panda. « Laisse-moi tranquille. » Balbutia-t-il, gesticulant son corps pour me faire comprendre d'arrêter.

« Pas tant que tu ne me diras pas ce qui s'est pass... »

« Ma cousine germaine m'a embrassé par accident en pensant que j'étais son putain de copain ! » Jeta-t-il, me prenant complètement à dépourvue. « C'était Halloween et il s'avère que son copain et moi avons eu la même idée pour le costume. »

'Qu'est-ce que je te disais, chérie ? Plus bizarre que ton copain ça n'existe pas !'

Gronda-t-elle fièrement.

Tais-toi ! Je te rappelle que c'est ton copain aussi !

'Tsss ! Tsss !'

Quelle idiote cette conscience !

« Voilà ! T'es contente ? » Ronchonna-t-il, en frottant le dos de sa main contre ses lèvres. « Bordel ! Pourquoi faut-il que j'ai une mémoire aussi.. »

« Woah, c'est carrément de l'inceste ça ! » Il s'arrête en milieu de phrase, quand il remarque que j'ai éclaté de rire. « Je ne pensais pas que tu pouvais être aussi déjan... »

« Tu veux bien arrêter de rire, oui ? » Je plaque ma main contre ma bouche pour faire taire mes rires. « Et correction ! » Il pointa son index face à mon visage. « Je n'y suis pour rien. C'est elle la folle qui s'est jetée sur moi. »

« Pardon, mon Louis, c'est juste que c'est trop.. » Il roule des yeux, plaque ces mains contre mes côtes pour me chatouiller. « Non, pitié ! » Criai-je, en roulant dans tous les sens dans ces bras. « Stop, stoooop ! » J'agite mes mains en l'air comme signe de défaire et dieu merci, il finit par arrêter. « Maintenant que.. » Je repris doucement mon souffle, installant confortablement ma tête contre son torse. « Je connais le pire, à quel âge à été ton vrai baiser ? »

« À dix-sept ans et il était encore pire que le premier. »

'Pire que le premier ?'

Ricane la petite pimbêche.

'Qui il a embrassé cette fois ? Puisqu'il semble avoir un énorme penchant pour l'inceste, je parie ton bonhomme de neige en peluche que c'est son arrière-grand-mère !'

Laisse mon bonhomme de neige en dehors de ça, toi !

Il prit une grande inspiration.

« Comme je n'avais jamais eu de copine, Avery criait sur tous les toits que j'étais un gay refoulé qui se cacher derrière le football pour éviter que mon côté "féminin" ne sorte. Il a ajouté que m'être inscrit dans un club représentait que des avantages pour moi, puisque je pouvais scruter sous tous les angles mes coéquipiers dans les vestiaires et dans les douches. » Conta-t-il sur un ton monotone, me surprenant.

Avery ?

Pourquoi ça ne m'étonne même plus maintenant venant de sa part.. ?

« N'étant, comme tu le sais, de nature impatient.. J'ai perdu le contrôle. J'ai attrapé par le cou la première femelle qu'est passé sous mon nez, puis je l'ai plaqué contre la porte du placard à balais pour l'embrasser. » Il grimace. « Je n'ai pas aimé ça. Premièrement, parce qu'elle n'a pas arrêté de me baver dessus. Deuxièmement, j'avais l'impression d'être une ventouse. » Expliqua-t-il, en levant ces doigts au fur et à mesure en l'air. « Et enfin, l'unique chose que je ressentais à son égard, c'était.. » Il marqua une pause, concluant dans un soupir. « Et bien rien justement, c'est ça le problème. Ça m'a énervé, je lui ai donc dédié le même sort que ma cousine en la jetant contre un casier. Sauf que ma cousine, c'était contre un meuble. »

« Tu l'as vraiment pris par le cou pour l'embrasser ? » Le questionnai-je, choqué.

« Hé, ne me juge pas ! » Cria-t-il. « Ma cousine germaine m'avait pris par le cou et m'a plaqué contre le mur, quand elle m'a embrassé. Donc, je pensais qu-que.. Enfin, tu m'as compris. » Il fit valser sa main en l'air, alors que je venais cogner désespérément la mienne à mon front. « Je pensais que c'était comme ça qu'on embrasse une personne. »

« La jeter contre un casier été nécessaire ? » Il hausse ces épaules.

« Si tu veux connaître une réponse honnête de ma part : oui, c'était nécessaire. » Mes yeux s'arrondissent.

« Pourquoi ? »

« Adriana est-ce que tu m'as écouté une seule seconde, quand je t'ai énuméré les trois points qui m'ont déplu dans ce baiser ? » Je cache mon visage entre mes mains, grognant contre.

« Arrgh, mais Louis ! Les femmes c'est délicat, c'est sensible, c'est préc.. »

« Hé ! Cette fille était un véritable animal ! Et puis, merde ! Elle m'a bavé dessus ! » Je secoue de désespoir mon minois, retirant mes mains de cette dernière. « En plus, elle a osé dire que j'embrassais mal. »

Ow.

Donc, la voilà la véritable raison ?

Les hommes et leurs egos.

Une véritable histoire de dignité.

Enfin oui, après avoir vécu le parfait grand amour avec le football et les jeux vidéos.

« Aw, l'ego du petit Louis a été blessé ! » Je jette ma lèvre inférieure en avant, pinçant ces joues que je tords pour le forcer à me donner un sourire.

« N'importe quoi. » Marmonna-t-il, en tapant sur mes mains pour me chasser, boudeur. « Et comme si mon humiliation n'était pas à son comble, j'ai appris trois semaines après qu'elle était lesbienne. » Il se relève sur ces coudes, se pointant du doigt. « Et si elle était devenue lesbienne par ma faute ? »

« Là, c'est toi qui dis n'importe quoi ! » Je toque deux fois doucement son front, riant.

Mais mes rires se tuent instantanément, quand je constate qu'il n'en fit pas de même. J'écarquillai mes paupières, me demandant s'il est en train de me taquiner en affichant une expression faussement peinée ou bien si c'était réel. Louis roule sur le côté, de sorte à pouvoir surplomber mon corps. Je pousse un cri perçant, ébahie, câlinant son torse en entourant mes bras autour de sa taille. Ses yeux bleus s'encrent dans les miennes à mon geste, alors que mon visage fut encadré par son ces mains.

« J'embrasse si mal que ça ? » Susurra-t-il sensuellement à quelques millimètres de ma bouche.

« T-tu.. Tu sais bien que... » Un court frisson traversa mon échine, quand il picote ma mâchoire de quatre petits baisers. « J'aime tes baisers. » Il affiche un sourire victorieux, effleurant lentement ses lèvres aux miennes.

« Je sais. » Il roule sur le côté pour me laisser respirer, me contraignant à briser l'étreinte de mes bras autour de sa taille. « Je voulais juste t'entendre le dire. » Il rit, tandis que je plaque mes mains contre mes joues brûlantes. « Et que tu arrêtes de te moquer de moi au passage aussi. » Je fis la moue et tape aussi fort que je pouvais son biceps. « Aoutch ! » Il simule des pleurs pour me provoquer. « Décidément ! Tu adores me faire ma.. » Je pince son ventre, ricanant lorsqu'il se recroqueville sur lui-même. « Aie-aie-aieeeeuh ! Ma beauté, stooop ! » Je lâche sa parcelle de peau et me redresse sur mes coudes pour embrasser le bout de son nez.

« Ça t'apprendra à être méchant bâtard arrogant. » Il secoue la tête, plaquant sa main sur son ventre pour masser la zone douloureuse.

« Hé, ma beauté ? C'est à ton tour de me dire à quel âge tu as eu ton premier baiser maintenant. » Je joue avec mes doigts, poussant nerveusement un petit rire.

« Ça dépend de quel baiser tu parles. » Je m'amuse à torturer le coin inférieur de ma lèvre. « Tu parles d'un vrai baiser ou d'un baiser raté ? »

Il me regarde droit dans les yeux, cherchant à savoir si j'étais sincère ou bien si je me moquais encore de lui. Mon corps se fige quand il posa son pouce au sommet de mon menton, glissant son index sous celle-ci. Il a pince, de sorte à ce que mes dents relâchent ma lèvre, m'empêchant ainsi de la torturer. Je ferme un court instant les yeux, lorsqu'il plongea ses doigts dans mes cheveux, replaçant une mèche rebelle derrière mon oreille.

« Les deux ? »

« Et bien, pour le baiser raté... »


Six ans plus tôt...

- à l'écoute - The Click Five - Dancin' after midnight

Comme tous les ans, une fête des voisins a été organisée dans mon village. Et il y avait ce garçon, Tiziano, qui été dans la même chorale que ma soeur, Fabiana. Louis ! Volete buona a smettere di ridere così posso continuare ? (Tu veux bien arrêter de rire pour que je puisse continuer ?) Merci. Comme je le disais, avant d'être rudement interrompu par un Britannique, qui a autant de manière qu'un... Aie ! Mais c'est pas vrai ! Si tu continues de fouetter mon visage avec mes cheveux, je te laisse dans le suspense, d'accord ?

Bon, je reprends.

Tiziano est un gentil garçon, voir adorable. Un véritable gentleman. Avec une voix à absolument tomber parterre. Tous les week-ends, il aide sa mère à vendre des légumes au centre du village, pendant que son père travaille dans un chantier qui se trouvait à trois heures de la ville. Quand il en a l'occasion, il n'hésite pas à rendre service à son entourage. Même s'il habite dans un appartement, il est toujours volontaire pour garder les enfants ou les animaux de compagnie de ces voisins. Il est prévenant, aimant, adorer de tous et je dois admettre qu'il est devenu - un peu - mon modèle.

En somme, il est parfait.

Oh mon dieu, tu as raison !

Moi aussi, j'ai également l'impression de décrire un Avery numéro deux.

Sauf que Tiziano est la version italienne d'Avery et qu'il est véritablement honnête contrairement à lui.

À l'époque, j'ignorai que mes frères étaient aussi... Protecteurs envers mes soeurs et moi. Comprends-moi, j'avais seulement seize ans ! Je ne m'étais jamais intéressé de trop près à un garçon, car mes frères n'arrêtaient pas de m'énumérer de mille et une façons à quel point les hommes, excepté la famille bien sûr, étaient mal, bipolaire, écoeurant et sans gêne. J'ai donc obéi à leurs instructions : j'en ai parlé à aucun. De toute manière, à chaque fois que je faisais un pas vers eux, ils reculaient instantanément à l'autre bout de la pièce.

Avant de comprendre que mes frères étaient la raison de toutes ces fuites, je me suis plusieurs fois remise en question. Je me suis demandé si les garçons me fuyaient à cause de mon caractère enfantin ? De mon hygiène ? Ou encore si c'était parce que je n'étais pas au 'top' de la mode ? Comme je restai souvent avec des filles, je me suis même demandé s'ils pensaient que j'avais une préférence pour elles ? Puis, sachant que j'avais toute la vie devant moi, j'ai laissé tomber toutes ces suppositions. Mais, le soir de cette fameuse journée de la fête des voisins a tout changé.

Après avoir passé la journée à goûter les plats des spécialités de chaque famille du village, le soir été réservé aux danses folkloriques. Une sorte de 'bal' si tu veux qui mélange les traditions du pays, pour faire plaisir à nos parents qui sont très attachés à nos coutumes et ainsi que les danses normales pour les jeunes de notre génération. Je dois t'avouer que je ne suis pas du tout amusé, ce soir-là. Les garçons me fuyaient comme la peste à chaque fois que je m'approchais d'eux et les filles qui me tenaient compagnie d'habitude danser avec leur cavalier.

Mes frères étaient introuvables et ma soeur, Fabiana, également. Je suis donc resté silencieusement dans mon coin, jouant avec mon gobelet. Même si c'était par pitié, j'étais ravie que Tiziano m'a proposé de danser. J'ai accepté sans me poser de question son invitation et nous avons dansé une bonne partie de la soirée ensemble. Nous avons pu échanger, approfondir les sujets de nos discussions, en dehors de nos salutations de politesse lorsqu'on se croise la journée. Puis, je ne sais pas pourquoi, il s'est soudainement penché à la hauteur de mon visage.

Comme tu le sais, je suis une grande fanatique des films romantiques.

Je savais exactement ce qui allait se passer : il allait m'embrasser. À ce moment-là, toutes les discussions que j'ai eu sur les garçons avec mes frères ont disparu. Mon coeur battait à cause de l'adrénaline. Mes lèvres tremblaient d'appréhension - et surtout parce que ça allait être mon tout premier baiser - alors que mon corps s'est figé. Tiziano n'a même pas eu besoin de me questionner sur le fait que ce soit ou pas mon tout premier baiser, il le savait. Il m'a donc demandé de fermer les yeux et comme j'avais confiance en lui, c'est ce que j'ai fait.

Et juste au moment où ces lèvres allèrent se sceller aux miennes, je n'ai ressenti aucun contact. Trouvant cela étrange, puisqu'on est censé ressentir des picotements au creux de notre ventre, quand on embrasse quelqu'un, non ? Et bien en tout cas, c'est bel et bien ce que je ressens, mon Louis, quand tes lèvres se nouent aux miennes. En plus, bien sûr, de tous ces frémissements bizarres qui animent mon corps à chaque fois que tu me touches. J'ai donc rouvert doucement mes paupières, pour découvrir que l'aîné de mes frères, Marco, a placé son poing en face de ma bouche.

Maintenant.


« Et non, ce n'est pas mes lèvres que Tiziano a embrassées, mais le poing droit de mon frère. » Admis-je, rougissante de honte.

« Oh, wow. » Lâcha-t-il, surpris. « Qu'est-il arrivé à Tiziano ? »

« Il a fini nu, suspendu au sommet de la statue de l'empereur Augustus au Mont Solario. » Je sais qu'il a envie de rire, alors je lui envoie faussement un regard meurtrier. « Mais avant ça, mes frères se sont amusé à le déguiser en drag-queen. Ils l'ont maquillé avec des feutres parfumés, l'ont habillé avec les vêtements pailletés d'une des vieilles dames couguar du village, avant de glisser un panier autour de son cou qu'ils ont remplis avec des rochers pour être sûrs qu'il garde la tête relevée. » Je soupire, désespéré par le comportement enfantin de mes frères. « Quand la nouvelle s'est répandue, les garçons de mon village ne se sont pas contentés uniquement que de marcher à l'autre bout de la pièce, non. Ils ont carrément préféré changer de salle à chaque fois qu'ils me voie ! » Criai-je, scandalisé.

« J'adore tes frères. » Admit-il dans un éclat de rire. « Ils sont si créatifs, que s'en est - presque - inspirant. » Je roule des yeux, faisant la moue.

« Crois-moi, si tu les connaissais, tu ne dirais pas ça... »

'Pauvre idiot ! Au lieu d'admirer nos frères, tu ferais mieux de profiter pleinement du temps que tu passes avec nous, avant qu'ils ne soient trop tard et que tu finisses comme Tiziano !'

La réprimande, ma conscience.

Chérie, il ne t'entend pas.

'Ah oui, c'est vrai... !'

« Maintenant que je connais le pire, comment s'est passé ton vrai baiser ? » Je touche du bout des doigts mes lèvres.

« J'avais dix-huit ans et il était magique. »

« Ton copain ? » Je secoue négativement la tête.

« Juste un étudiant qui se moquer d'un de mes films romantiques favoris au cours de notre discussion, quand je me suis retrouvé seule avec lui dans une pièce lors du jeu 'sept minutes au paradis' à une party. Il m'a embrassée par surprise, pour me montrer ce qu'est un 'vrai' baiser romantique. » Il plaque sa main contre ma joue, pour me faire comprendre de ne pas bouger d'un poil.

« Je le connais ? »

« Non. »

Après cette révélation, Louis se tut.

Je l'entends soupirer, presque soulagé. Aurait-il été énervé si ça avait été une personne qu'il connaît ? Si oui, pourquoi ? Mes pensées disparaissent aussitôt, lorsqu'il dévie sa main à ma nuque, pour promener doucement son pouce contre la ligne osselet de mon cou. Je déteste cette manie d'être aussi facilement distraite... J'inspire profondément, remplissant par la même occasion mes poumons de son délicieux parfum. Délectés par ces caresses, mes doigts se crispent à sa veste. Je tire sur celle-ci, quand il descend son pouce lentement au creux de mon cou, lâchant un soupir d'aise. C'est dingue cette manie qu'il a, de pouvoir facilement faire vibrer chaque fibre de mon corps.

Aurait-il des supers pouvoirs ?

Je gigote étant de nature - extrêmement - chatouilleuse, quand il vint retracer ma clavicule. Sa seconde main profite, que je sois distraite, pour vagabonder à travers mon dos par-dessus ma veste en cuir. L'entièreté de mon corps frissonne, lorsqu'il les plongent sous mes couches de veste et de mon pull, pour entrer en contact direct avec ma peau. Le contraste de nos chaleurs est évident, ce qui provoque des spasmes incontrôlables à travers mon corps. Louis embrasse mon front, rejette mes boucles derrière mes épaules à l'aide de son nez. Ses lèvres gercées viennent frôler ma joue, se frayent un chemin jusqu'à mon oreille pour y retracer le contour.

Je mords l'intérieur de ma joue, quand il me dépose un bisou sous cette dernière, scrutant son visage angélique de mes grands yeux verts. Malgré que nous soyons dehors et que la température n'est pas ce qu'on pourrait appeler tropical, je sens mon corps se consumer à petit feu de l'intérieur. Des papillons survolent le creux de mon ventre, alors que les battements m'ont coeur sont devenus, juste assez bruyant pour supprimer les sifflements des brises fraîches, qui bourdonnent au creux de mon oreille. Mon corps semble avoir été congédié, hypnotisé par chacune de ces gestes. Mais mon sang bouillonnant est présent, pour m'assurer que je suis encore bel et bien vivante et non immobile.

Louis ressentait-il les mêmes choses que moi ?

Et si ce n'était pas le cas ?

'Oh, ferme-là ! Crois-tu que son ami le puceau se réveillerait à chaque fois que tu le touches sur une zone sensible, si ça n'avait pas été le cas ?!'

Ah oui, effectivement.

La petite peste marque un point-là.

« Adriana ? » Son timbre aigu est profondément un peu plus rauque que d'habitude. « Sais-tu pourquoi je tiens à ce que tous soit parfait ? »

Ô Louis, je te connais !

Cette question est bien trop évidente.

Tellement, qu'elle ne se pose même pas.

« Parce que tu es un perfectionniste ? » Il roule des yeux, marmonnant comme un enfant.

« Arrgh ! Mais en dehors ça ? » J'agite mon minois de gauche à droite.

« Je ne sais pas, alors... » Il pince mon menton, qu'il relève, pour empêcher que notre contact visuel prenne fin.

« Je tiens à ce que.. » Il retrace la courbe de ma lèvre inférieure du bout de son pouce. « Le seul nom qui sort de ta bouche, quand tu poseras ton regard sur un autre homme soit le mien. »

_____________

J'ai une question => par curiosité, si vous devez "identifier" mon histoire à une musique ça serait laquelle ?

Petite chose que j'ai oublié de vous dire :

- Écrire moins de 3000 mots n'est plus 'normale' pour moi

- Le récit d'Ad sous forme de flashback est fait exprès pour éviter des patés de dialogue de 97675564 lignes

- Je compte faire la liste de tous les musiques depuis le chapitre 1 à la fin de mon histoire

- Je compte corriger tous mes fautes orthographes/grammaires

- J'ai eu envie de manger Lou dans cette vidéo (si vous n'êtes pas encore partie faire un tour => https://action1d.onedirectionmusic.com) #action1D

- Louis n'a aucun tatouage, mais je pense que ça vous l'avez déjà deviné étant donner que j'ai volontairement fait aucune description de ces tatouages

- J'espère que vous aimer les frères d'Adriana ? Bc ils risquent d'apparaître un jour ou l'autre (je ne vous dit pas quand moi-même je ne le sais pas xD)

- Comme je suis en vacance un chapitre peut être posté n'importe quel jour

- J'ai pleuré comme une madeleine ce week-end bc je n'étais pas à San Diego pour le Comic Con. Si vous savez à quel point j'aurais kiffé voir Holland Roden, Dylan O'Brien, Candice Accola, Danielle Campbell, Tyler Posey, Ian Somerhalder (entre nous maintenant qu'il est marié je suis sur que Nina Dobrev doit pleurer des canards en guimauve tous les jours PTDRRR), Joseph Morgan, Emilia Clarke.... BON OK. Je vais faire simple tous le cast de Once Upon A Time, Teen Wolf, The Vampire Diaries, Game of Thrones et The Originals :'( :'( :'(

- J'attends que Seigneur Tommo débarque sur Twitter en mode sassy et tweet à propos de nougatine. Je veux qu'il le rétame encore plus bas que terre qu'il ne l'est déjà et qu'il le fasse manger l'intérieur du goudron (idk comment ça s'appelle)

- J'ai fini d'écrire ce chapitre à 5h du matin, mais ça #OSEF MDRR

- J'ai oublié de dire quelque chose ?

Non ?

Et bien, je vous dérange pas plus (jesaisquepresquepersonnenelismesndadepeurdedeveniraussifollequemoi) sur ceux mes tortues multicolores, je vous souhaite de passer une bonne semaine !

Je vous aimes, pleins de bisous ♥

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