Chapitre quinze.
Adriana Rocchietti.
« TOI ! » J'avais hurlée à en cracher mes poumons.
Non, ma colère envers Louis n'avait loin de là diminuer.
Je posai mes mains sur mes hanches et le foudroyai du regard, tandis que lui ? Tenter tant bien que mal de masquer au mieux qu'il pouvait son amusement. Je croyais sincèrement qu'on aurait pu régler nos « différents » en temps que deux jeunes adultes, que deux personnes civilisés et honnêtes et surtout...
Sans coups bas.
Mais non.
Aujourd'hui, Louis m'avait montrée un tout autre visage. Celui d'un rancunier, malhonnête et égocentrique personnage. Je ne sais pas si je devais être hallucinée sur le fait qu'il ce soucis autant d'un simple « retard » ou bien le fait qu'il le prenait en excuse pour venger son tyran de bras droit. Mais peu importe. Lorsque j'étais hors de moi, non seulement je parlai vite, hurler comme une hystérique au point que le sud de l'Amérique pouvait également m'entendre et surtout...
Jeter des phrases péjoratifs en italien sans pour autant que je les penses réellement.
« Pourquoi est-ce que ta fait ça ? » J'avais levé mon doigt que j'agitais dans les airs comme je l'aurais fait avec ma petite soeur pour la réprimander. « Si seulement j'avais su ce qui m'attendais, je ne serais très certainement pas venue.. » Et là, je me mis à taper mon index contre son torse. « Dire que je pensais que tu étais un homme de parole et que tu allais gentiment me redonner ma lettre d'amour.. » Et pas qu'une fois si vous voulez tout savoir. « Argh, mais non ! » Une fois, deux fois.. Plusieurs fois et à chaque mot lancé. « Bien sûr, en bon idiot et rancunier que tu es il a fallut que.. » Je jetai mes mains en l'air en grimaçant.
Je levai mes orbes vertes pour rencontrer les siens qui semblait s'être légèrement assombris dû - très certainement - à la faible luminosité du couloir. Je battis des cils, contemplant l'expression stoïque que mon interlocuteur émanait. Pourquoi est-ce qu'il ne réagissait pas ? Louis se tenait juste derrière l'encadrement de la porte de mon dortoir. Lorsqu'il entreprit d'émettre un pas en avant, j'eus le réflexe d'en faire de même, mais un pas en arrière.
« Que.. Q-Que.. » Bégayai-je malgré moi, ce qui n'a pas empêcher Louis d'émettre un nouveau pas en avant et moi en arrière. « Que TU me fasses " ça " . » Je marquai une courte pause, réalisant que mon dos fut pressé contre le mur du couloir. « Oh mon dieu.. » Murmurai-je faiblement, une impression de déjà vu.
Et la réalité me frappa en plein fouet.
Il fallait absolument que je me fasse d'urgence un bain de bouche.
Dieu sait combien de lèvres ce sont posés sur les siennes et - non - je ne veux absolument pas le savoir. Qui sait ? Je risquerai très certainement de faire une crise cardiaque. Si d'ici les prochains jours, je me retrouve avec une quelconque maladie de la bouche, je saurai à qui ça sera la faute..
De Louis.
De lui et de ces maudites lèvres.
« Mai-Maintenant i-il faut que j-je.. » Bégayai-je de nouveau n'arrivant plus à formuler correctement une phrase.
J'avais l'impression qu'on venait de polluer ma bouche.
J'émis un sursaut lorsque Louis abattis les paumes de ces mains de chaque côté de mon visage, le sien était légèrement incliné en avant, à quelques pouces de mes lèvres. Je rétractai instinctivement mon minois, lorsqu'il pencha un peu plus son visage en avant, prêt à presser ces lèvres contre les miennes.
Oh non.
Ça ne va pas recommencer ?
J'eus le réflexe de porter mes iris vertes à ma droite, puis à ma gauche, guettant brièvement le long du couloir afin de chercher Avery, mais non. Il était nulle part. Quel était donc son but dans ce cas ? Son eau de cologne ne tarda pas à remplir mon environnement, jusqu'à - presque - me donner mal au crâne et des hauts le coeur.
Sa respiration régulière cognait paisiblement contre sa poitrine, d'ailleurs, je fus surprise de pouvoir sentir son coeur battre le temps de quelques micros secondes lorsque nos poitrine ce sont à peine effleurés. Je fronçai instantanément mes sourcils et clos soudainement mes paupières lorsque son visage, déterminé, élimina le peu d'espace qui séparer nos lèvres.
« Je ne t'ai jamais rien promis quoi que ce soit. » Juste au dernier moment, il avait dirigé ces lèvres au creux de mon oreille.
Je ne sais pas ce qui devait le plus me surprendre.
Le fait qu'il venait de me répondre dans un accent incroyablement sexy en italien, ou plutôt le fait que je ne m'étais moi-même même pas rendue compte que j'avais parler depuis tout ce temps dans ma langue natale. Je rouvris doucement mes paupières, mes yeux vert d'eau rencontrant de sublime orbes océans.
La gorge sèche, je ravalai avec difficulté ma salive.
« Co.. Comment.. ? »
« Moi aussi je viens d'Europe, ma beauté. » Me coupa-t-il sans même me laisser finir ma question.
Il décrocha sa paume droite du mur afin de dirigeait ces doigts sur mon cuir chevelu couleur de blé. Il s'amusa à retracer quelques unes de mes boucles en les tournoyant autour de son index, puis finalement, il saisit une de mes mèches rebelles qu'il replaça correctement à l'arrière de mon oreille, pour ensuite pencher de nouveau son visage pressant ces lèvres contre.
« Je parle exactement sept langues à mon actif, ma beauté. » Il marqua une courte pause avant de reprendre. « Quoi que tu fasses, jamais.. » Il avait bien prit soin d'insister sur le mot " jamais " . « Tu ne pourras me duper. »
Son haleine au goût indescriptible s'écrasa chaudement au creux de mes tympans, chatouillant la courbe de mon oreille, ainsi que la globe de ma lobe. Louis finit par se retirer délicatement de ma personne sans quitter un seul instant mon regard. Il émit quelques pas à reculons, prêt - très certainement - à retourner dans sa maison de fraternité. Bien sûr, j'en fis de même. Mes lèvres furent légèrement séparé en " o " mais après quelques instants de répies je réussie à formuler une phrase.
« Comment es-tu rentré ? » Enfin, plutôt une question. Il haussa ces épaules, répondant nonchalamment.
« Ta colloc m'a dit que je pouvais. »
Évidemment, Gwen.
**
« Comment suis-je supposée le savoir que c'était LE Louis ? » Grogna Gwen en croisant fermement ces bras contre sa poitrine. « Et puis, il m'a dit qu'il s'appelait Samuel machin chose... » Et Tyler et moi roulons des yeux.
« Et bien peut-être que si tu n'as pas été aussi occupée avec ton " plan cul " tu l'aurais peut-être su ! » Rétorquai-je comme si c'était la chose la plus évidente. « Gwen.. » Je reçue un oreiller en pleine poire pour seule réponse. « Hé ! »
« Betty n'est pas un plan cul ! » S'empressa-t-elle de me corriger en me tirant la langue. « Nous sommes.. » Elle marqua une courte pause prenant un air rêveuse toute souriante. « Amoureuses. » Termina-t-elle les étoiles pleins les yeux.
« Bien sûr. » Marmonons Tyler et moi en roulant des yeux. « C'est ce que tu dis tous le temps ! » Ajoutons nous en choeur ce qui l'a fit instantanément grogner.
Gwen était la dernière personne que je verrais « amoureuse ».
Elle aimait beaucoup trop sa liberté pour finir « en prison » comme elle le dit si bien. Je secouai intérieurement la tête et soupirai bruyamment face à ces pensées absurdes. Ce qu'elle pouvait faire preuve de cruauté parfois. Je ne comprends pas ces groupes de personnes qui pensent qu'aimer, c'est aller en prison.
Aimer c'est beau, c'est indescriptible, c'est..
Ça fait mal.
« Salut tous le monde ! » Entra en trombe Mark et Mindy dans la chambre ce qui nous fit tous sursauter.
« Argh, bordel ! Il faudrait vraiment que vous apprenez à frapper avant d'entrée ! » Les réprimandant Gwen en agitant son poing.
« Ah, j'en connais une qui est de mauvais poil aujourd'hui ! » La taquina Mark en lui pinçant sa joue.
Et s'en suit après ça par des cris et des ricanements enfantins.
Nota Bene ; Ne jamais laisser Mark et Gwen dans la même pièce.
Quand à Mindy, elle avait débuter un long - très long - récit sur comment serait les bizus idéales pour Gamma Phi. Tyler et moi n'appartenant à aucune fraternité, il était clair qu'on en avait strictement rien à faire. Mais maintenant qu'elle avait commencée à me parler de fraternité, je repensais à ce qu'elle m'avait dit quelques jours plus tôt à la soirée des Gamma Phi. Et une seule et unique question traversa à cet instant mon esprit...
Où est-ce que Mindy connaissait Louis ?
« Mindy je me demandais.. » Commençai-je en la stoppant aussitôt dans son monologue. « Tu te rappelle à la soirée Gamma Phi.. » Elle hocha doucement la tête, incertaine de savoir de quoi je parlais.
« Mmh.. » Elle pinça sa lèvre et essaya de ce souvenir.
« Tu m'avais demander d'où est-ce que je connaissais Louis Tomlinson ? » Lançai-je pour mieux l'éclaicir.
« Oh, ouais c'est vrai ! Je suppose que je sais d'où est-ce tu le " connais " maintenant.. » Ricana-t-elle tandis que mes joues rosirent fiévreusement : oui, elle a oser remettre ma maladresse sur le tapis. « Et bien qu'il y a-t-il ? » Me questionna-t-elle et je haussai mes épaules.
« Et bien, je me demandais d'où est-ce que toi tu le connaissais.. »
Mindy resta pensive quelques secondes, courra ces doigts parfaitement manucuré au niveau de son menton, très certainement à la recherche de ces propres souvenirs. Mon regard se porta instinctivement sur Tyler qui semblait être tout aussi intrigué que moi et tel un « véritable » journaliste, il était prêt à avaler tous que Mindy s'apprêtait à dire que ce soit la vérité ou pas. Maintenant que j'y pense, hors le fait que Tyler voulait effectuer un article sur Louis, il ne m'a jamais vraiment dit le pourquoi du comment.
Pas que je voulais savoir hein.
Mais c'était frustrant de venir en aide à une personne qui te donnait pour unique excuse un maudit article d'école plutôt que la pure véritée.
« C'est un bon ami à Abby.. » Abby ? Tyler et moi nous nous regardons dans les yeux, un sourcil arqué. « Tu sais ? La fille au cheveux rouge qui m'a poussée dans le ravin là... » Poursuit-elle et nous acquiesçons d'un mouvement de la tête.
« Oh ! » Exclamons-nous en choeur.
« Et bien, bien qu'elle dise le contraire les filles et moi savons pertinemment qu'elle a un énorme penchant pour lui. Elle lui a toujours fait du rentre dedans. Elle a commencée par l'inviter à toutes les fêtes que les Gamma ont fait, pour finalement faire d'Omega nos principaux alliés dans cette guerre de fraternité. Et puis, je suppose que.. » Elle éclata de rire en secouant la tête. « Étant donner que Louis t'a fait venir sur le terrain tu as très certainement dû voir son attitude envers lui, mh ? » Je hochai la tête.
« Elle lui a épongé le visage ! » M'exclamai-je choquée ce qui fit d'autant plus rire Mindy.
« Pour être honnête, je ne pensais pas que Louis viendrait ce soir-là. Du moins, qu'il se montrerait.. » Dit-elle en haussant ces épaules. « D'habitude, il passe en coup de vent pour prendre quelques bouteilles et s'isoler dieu ne sait où. » Elle marqua une courte pause en faisant la moue. « Quelque chose cloche chez ce garçon, il est bien trop.. »
« " Mâlin " pour faire parti d'une fraternité ? » Intervint alors Tyler et Mindy acquiesça.
« Exacte ! C'est à se demander si... »
Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'elle se reçu une licorne en peluche en pleine poire, une oeuvre bien sûr de Gwen et Mark qui ne s'étaient pas arrêter de se chamailler jusqu'à maintenant. Si Gwen n'aimerait pas les femmes, Mark et elle formerait très certainement un très beau couple. Mindy grogna et ramassa la licorne sur le tapis pour la leur relancer, provoquant une énième bataille sous les regards blasés et les soupirs d'exaspérations de Tyler et moi.
Quel bande de gosse.
Mark s'était " discrètement " hissé hors des deux filles pour récupérer la licorne et le lancer sur Mindy, qui s'abaissa juste à temps par réflexe. L'animal en peluche atterrit dans un vol plané sur mon bureau, faisait au passage tomber mon pot de crayon et quelques livres.
« Ah, bordel arrêtez vous allez tous casser ! » Grognai-je à leur encontre.
Ils stoppèrent leur enfantillage et éclatèrent de rire en m'entendant hurler de frustration. Sachant pertinemment bien qu'ils n'allaient jamais TOUS ramasser, je me levai de mon matelas et me dirigeai jusqu'à mon bureau pour correctement reposer mes livres, mes stylos et autres fournitures à leur emplacement. Sous ma chaise, je repérai aussitôt un post-it :
« Ne me remercie pas tout le plaisir était pour moi.
Louis, x. »
J'arquai un sourcil, intriguée. Lui remercier ? Mais de quoi donc ? Je me redressai sur mes deux jambes, mes pupilles vertes scannèrent instinctivement toute la surface de mon bureau. Sur mes brouillons, je remarquai qu'une écriture différente de la mienne avait corrigée à plusieurs reprises mes erreurs de calcule que j'avais eu du mal à saisir, on avait pris soin d'inscrire sur le côté la - bonne - formule originale, puis l'évidence me frappa en pleine poire...
Une lettre de couleur pastel se trouva sous ces montagnes de paperasses.
Ma lettre.
« Hé, c'est pas ta lettre ? » Remarqua Mark.
Et tous stoppèrent leur " activités " pour bondirent tout autour de moi. Sans les attendre, je m'empressai pour l'ouvrir de sorte à vérifier si tous le contenu était bel et bien là. Je sortis la feuille de son enveloppe, puis la déplia...
« Liste des courses de la fraternité Omega ;
- Une dizaine de tomates, oignons, carottes et citrons verts
- Coriandre 20g
- Quatre ou six paquets de chips goût salé, barbecue et au fromage
- Huit paquets de brownies de chez Betty Crocker
- Douze packs de bières.
Je les veux à Omega ce soir pour 19h.
Et ne t'avise surtout pas d'être en retard.. »
J'espère sincèrement que c'est une blague ?
J'eus le réflexe de regarder sur la seconde feuille que je maintenais juste derrière cette stupide liste de course. Un sourire se dessina instantanément sur mes lèvres lorsque j'y découvris ma lettre - l'orignale - d'amour. Un sourire qui s'estompa aussitôt une fois que mes pupilles vertes se portèrent sur la petite note de fin..
« Car j'ai fait exactement cinq mille copies de ta lettre.
Louis. »
« Ce gars est complètement malade. »
Et il m'aie difficile d'affirmer le contraire, Mark..
Vraiment.
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Et vous alors ? Que pensez-vous de Louis ? :p
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Vous cherchez des fictions à lires ces vacances ?
Je vous invite donc à venir faire un tour sur mes histoires ;
- September | Harry Styles
- Seduction's lessons | 5 Seconds of summer
- Chesterfield blue | Ashton Irwin
- Pyromaniac | Zayn Malik
À très vite, des bisous ♥
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