Chapitre quatre-vingt-quatre.
Hello tout le monde !
Comment allez-vous ?
Vous avez passés une bonne semaine ?
Votre rentrée s'est bien passé ? (héhé) *s'éclipse*
Petit rappel : Le point de vue est celui de Louis !
Bonne lecture ;)
__________
5h50.
« Je vous présente Louis et Avery. » Un vieil homme aux cheveux blancs, nous présentent à ces collègues. « Ils sont là parce qu'ils ce sont battus comme des animaux à la bibliothèque universitaire et qu'ils doivent maintenant rembourser leur dette. » Je ne pu m'empêcher de lever les yeux au ciel à sa remarque.
Je suis actuellement en train de m'endormir sur place. Je suis exténué, n'ayant pas eu mes sept heures de sommeil quotidien. Je n'ai pas cessé de bailler à chacune de ces phrases. Lassé, voir agacé, dû à la fatigue.
Adriana - qui regardait un film à l'eau rose - hier soir, m'a réveillée à cinq reprises. Elle était à chaque fois au bord des larmes - sur chaque scène, en fait - pleurnichant, parce que l'amour impossible des deux héros de son satané film, est impossible.
Pourquoi elle me fait ça ?
Parfois, je me demande si toutes les femmes sont - réellement - comme ça ou bien juste Adriana ?
Connaissant l'heure exacte où elle s'est endormie, je sais déjà qu'elle va arriver en retard à son partiel d'italien aujourd'hui. Elle n'a rien préparer. Pas ces vêtements et encore moins ces affaires. Il est vrai qu'Omega est à proximité de la faculté d'économie, mais tout de même !
Elle pourrait faire un effort.
Cette fille !
C'est vraiment quelque chose.
« Je tiens à dire que le sauvage ici, c'est... » Intervient Avery.
« Ta mère ne t'a jamais dit qu'il ne faut jamais couper un adulte quand il parle ? » Le vieil homme commente avant de reprendre. « Ces jeunes, alors ! » Il secoue désespérément sa tête. « C'est devenu du grand n'importe quoi ! »
« Hé ! J-je... »
« Juste, ferme-là ! » L'agressai-je, en lui lançant le premier objet qui me passe sous la main : une paille.
« Toi ! Ferme-là ! » Rétorque-t-il, en me la relançant.
« Commence pas à me prendre la tête à six heures du matin ! » M'énervai-je, en saisissant la salière, prêt à le lui lancer.
« J'ESPÈRE QUE. » Marcus hausse sa voix pour attirer notre attention, m'arrachant des mains la salière, pour éviter que je fasse une connerie. « Vous serez efficace et que vous n'allez pas nous ralentir dans notre travail. »
Aucune réponse.
Je suis déjà lassé par cet 'entretien' de rappel.
Je n'ai rien à faire là.
Pourquoi ce fichu doyen ne s'est pas contenté d'accepter mon chèque ?
Glissant ses doigts sur sa moustache, le vieil homme - qui s'est présenté au nom de Marcus - fit les cent pas. Il jette un oeil vers ma direction, avant de la reporter sur Avery. Bien que nous sommes tous les deux silencieux, ça ne veut pas dire pour autant que nous sommes attentifs. Nous, ainsi que ces collègues, étions tous assis autour d'une table, à proximité du comptoir de la cafétéria.
Marcus a jugé bon d'effectuer une réunion d'information, afin de nous présenter. Mon regard se porte sur le cuisinier, Xavier, qui ne prête pas attention à ce que son supérieur dit, concentré sur une application de lecture appelé 'Wattpad'. Je la dévie vers sa collègue, Nadia, qui s'occupe d'encaisser les élèves en général - qu'est en train de jouer à Fight list - pour finalement la porter sur Avery, qui rouspète dans son coin.
« Des questions ? » On secoue la tête, Marcus renvoie ces collègues à leur poste. « Pour une question d'hygiène, nous nettoyons tous les soirs la cafétéria. » Nous expliquent-ils. « Comme elle a déjà été nettoyé hier soir, vous allez tous les deux aider Xavier en cuisine. » Il arque un sourcil, interrogateur. « Rassurez-moi, vous savez cuisiner ? » On hausse nos épaules, nonchalant. « Et qu'est-ce que vous savez cuisiner ? » Nous interrogent-ils curieusement.
« Euh.. » Commence Avery, pensif. « Des trucs basiques : sandwichs, salades, pâtes... » Leurs regards se posent sur moi.
« Et bien... » Ce fut à mon tour d'être pensif. « Je n'ai pas de 'genre' en particulier, mais je peux vous cuisiner français, indien, espagnol et italien. » Avery roule des yeux, marmonnant.
« Pfff, crâneur. » Mon sourire arrogant qui a pour unique but de le provoquer, le met d'autant plus hors de lui.
« Nous n'avons pas juste les mêmes valeurs. » Le provoquai-je.
« Fais gaffe, Tomlinson. Si tu poursuis sur cette voie-là, tes chevilles risquent d'avoir mal. » Siffla-t-il, irrité.
« Comme le coquard que tu as dans l'oeil ? » Rétorquai-je au tac-au-tac, il bondit hors de sa chaise, furieux.
« Je vais t-te... »
« MAIS C'EST PAS VRAI ! » Hurla Marcus, en soufflant bruyamment. « Ça suffit, enfin ! Il faut que vous apprenez à travailler en équipe. » Il joint ces mains ensembles, accompagnant ces paroles.
« Même pas en rêve. » On marmonne à l'unisson.
« Ah oui ? Et vous allez faire comment si, un jour, dans le monde du travail vous vous retrouvez ensembles ? »
« Je ne travaillerai jamais avec les commerciaux, ce sont tous des voleurs. » Cracha Avery.
« Les médecins ne sont pas mieux ! Ce sont tous des charlatan. » Me défendis-je.
« Bon, reprenons. On est en train de s'égarer là ! » Il se racle exagérément la gorge. « Je n'en demandais pas tant comme réponse, mais au moins ? Je suis rassuré que vous connaissez les bases. » Admit-il, en nous faisant signe de le suivre. « Les précédents élèves - garçons ou filles - qui ont été punis avant vous, ne ce sont jamais - même pas une fois - servis d'une ustensile de cuisine. » On entre dans les cuisines. « C'est pour ça que je préfère demander maintenant. » Il nous désigne le cuisinier. « C'est avec Xavier que vous allez travailler. »
Je contemple rapidement les lieux, l'envers du décor, auquel je n'ai jamais mis les pieds jusqu'à maintenant. Pour une cafétéria universitaire, je dois reconnaître que c'est étonnamment propre. Les rumeurs disaient que les employés négligent souvent la propreté, c'est l'une des principales raisons du pourquoi je ne mange jamais ici. En plus, de mon régime alimentaire strict.
Mais ça ?
C'est certainement dû au fait que le personnel a changé.
J'attrape dans la volet le tablier de cuisine, que Xavier nous a lancé à tour de rôle. Mes yeux bleus le suit au loin, lorsqu'il se déplace jusqu'au congélateur, pour sortir plusieurs cartons de steaks hachés et de frites. Il se dirige ensuite jusqu'à l'inventaire, pour en sortir des pains d'hamburger, effectuant quatre aller/retour, pendant que de notre côté ? Et bien, Avery et moi, on le regardait bêtement faire.
« Hé, les gars ? » Il nous interpellent d'un air agacé. « Vous comptez bêtement me regarder jusqu'à l'heure du petit-déjeuner ou comment ça se passe ? »
« On est pas censé préparer justement le petit-déjeuner d'abord ? » Questionne un sourcil levé Avery.
« Tout est déjà préparés, il faut juste le sortir du frigo. » Explique-t-il.
« Ouais, et depuis combien de temps ? » Intervenais-je, il souffle bruyamment agacé.
« Les oranges sont fraichement pressés à la machine qui se trouve juste derrière vous la veille et sont biens conservés dans le frigo la nuit. » Dit-il en nous pointant la machine derrière nous. « Le pain est bio et il est acheté dans une boulangerie spécialisé, ainsi que les viennoiseries qui vont avec. Rassurez-vous, vous n'allez pas avoir mal au ventre. »
« Je ne m'inquiète pas ! Je prends rarement le petit-déjeuner ici de toute façon. » Rétorque Avery.
« Et moi, je ne mets jamais les pieds ici. » Répondis-je à mon tour.
« Très bien. Maintenant que vous êtes rassurés et que vous m'avez fait inutilement perdre mon temps, vous avez d'autres questions 'pertinentes' ? Ou vous allez enfin vous bougez votre cul ? » Termine-t-il sarcastiquement.
« E-et bien... »
« Arrgh, c'est pas vrai ! Xavier ! » S'écria sur un ton apeuré une jeune femme, qui apparait en trombe à la porte. « Ces sales gosses ont encore bouché les toilettes ! Est-ce que tu peux venir m'ai... » Elle se tut en nous voyant. « Ta des stagiaires ? »
« Même pas ! » Grogne ce dernier.
« Oh, ils sont punis alors ? » Il acquiesce. « Je peux t'en emprunter un ? » Elle demande d'une voix presque suppliante.
« E-et bien... » Il laisse sa phrase en suspend, hésitant.
« Je sais cuisinier français, indien, italien et espagnol ! » Jeta brusquement Avery, tandis que je manque d'étouffer avec ma salive.
« Quoi ? » M'écriai-je sous l'étonnement.
Mais qu'est-ce que... ?
Mes orbes glacés le mitraille virtuellement.
« Et même américain si vous voulez ! Puisque vous semblez être en plein préparation du traditionnel hamburger/frite ! » Il conclut, en le gratifiant d'un sourire innocent.
« Toi... » Grinçai-je entre mes dents, portant mes yeux sur les ustensiles de couteaux, qui se trouve être juste à ma gauche. « Je vais t-te... »
« Alors la décision est prise ! » Lança joyeusement la jeune femme, en me saisissant par le bras pour m'éloigner des couteaux. « Allez, mon grand ! On s'éloigne d'ici. » Je la laisse me tirer jusqu'à la sortie. « Les couteaux ? C'est dangereux, il ne faut pas rester à proximité comme ça. Un accident peut très vite arriver. » Avery arbore un sourire moqueur, suivi de près par son majeur.
À mon retour ?
Je vais l'assassiner.
**
« Alors comme ça tu as accepté d'aller en camping avec ces imbéciles ? » Me questionne Zayn sur un ton taquin.
« On dirait bien. » Répondis-je sur un ton las, moi-même étonné d'avoir accepté leur proposition.
« Sois gentil, Louis. Ne les perds pas en route. » Il rit.
« Au moins, grâce à moi ? Ils apprendront à lire dans une carte et une boussole. » Ma réponse a doublée ces rires.
« Décidément, tu es sans pitié. Un vrai petit con ! »
Je contemple pour la énième fois ma nouvelle coupe de cheveux, sur le miroir de mon rétroviseur. Je glisse mes doigts dans ces dernières, les déplacent d'un côté à un autre. Je les sens beaucoup plus léger et plus souple que quelques heures avant. Je n'ai pas demandé une coupe en particulier, non. J'ai juste demandé au coiffeur de me les raccourcir, puisque ça devenait du grand n'importe quoi.
Mes mèches rebelles partaient dans tous les sens, m'aveuglant presque. Je passais le plus clair de mon temps à lutter contre elles et à constamment les rejeter à l'arrière de mon crâne. Je sais qu'il faudrait, que j'opte pour le gel ou encore une laque, qui me permettrait de les fixer une bonne fois pour toute. Sauf que j'ai horreur des pellicules. Et c'est ce que ces produits me font, à chaque fois que j'ai l'occasion de les utiliser.
« Tu as prévenu ta mère que tu partais en camping ce week-end ? » Demande curieusement Zayn.
« Elle n'est pas retournée à Doncaster ? » Il secoue négativement la tête. « Mon père est resté aussi ? »
« Il est parti il y a trois jours à Hong Kong. » J'acquiesce.
« Oh. » Il s'arrête à un feu rouge, dirigeant ses orbes bruns vers moi.
« 'Oh.' ? » Il arque un sourcil interrogateur. « C'est tous que tu trouves à dire ? » Je hausse mes épaules. « Combien de fois vais-je devoir te répéter que... »
« Je sais. » Le coupai-je dans son élan, en fixant la route. « Je devrais m'estimer heureux d'avoir des parents comme ça. »
« Donc... »
« Envoie-lui un texto. » Je m'empresse d'ajouter. « Après tout ? C'est ton travail de la rassurer, non ? » Je pivote ma tête vers lui qui préfère rien dire.
Zayn me dépose à Omega, prétextant qu'il a une course à faire avant de venir me dire au revoir. Ça sera la dernière fois que nous nous verrons. Ensuite ? Il va falloir que j'attends la remise d diplôme. Ça ne sera pas long, non. Le temps passe si vite ici. Tellement, que je n'ai même pas osé demander à Adriana ces projets futurs.
Moi-même, j'ignore où je vais finir après l'obtention de mon diplôme. Je ne sais pas où me diriger. Du moins ? Pas encore. Je n'ai pas envie d'y penser. En tout cas ? Pas pour le moment. J'ai envie de profiter de l'instant présent et non de la fin qui approche à grand pas. Ça doit être psychologique.
À l'entrée de la maison, je remarque qu'un car de couleur bleu marine et blanc est garé juste devant. Un car, qu'un de mes 'frères' a réussi à louer pour l'occasion, car il a la chance que son oncle co-dirige une entreprise d'auto. En entrant à l'intérieur, je remarque que les garçons sont encore plus désorganiser qu'à leur habitude.
Pourquoi ne prenaient-il pas exemple sur moi ?
Préparer leur affaire la veille : en commençant par vérifier la météo sur internet, puis faire une liste du nécessaire tout en se référant à nos recherches. Je trouve cela beaucoup plus simple, plus organisé et efficace. Et puis ? Ça leur permettrait de gagner un temps précieux. Maintenant que j'y pense, je ne sais même pas encore où ils vont m'emmener.
'C'est une surprise !' ont affirmés deux d'entre eux.
J'espère au moins qu'ils connaissent par coeur les routes.
Les garçons crient et courent dans tous les sens, cherchant, voir fouillant les lieux, à la recherche de leur vêtement, ou encore du dernier snack qu'ils ont achetés pour l'occasion. Réussissant à me glisser en sandwich entre eux, je monte à l'étage en direction de ma chambre. Je repère sur le matelas le sac d'Adriana et sa veste qui m'indique sa présence.
« Adriana ? » L'interpellai-je, en claquant la porte derrière moi.
Aucune réponse.
- à l'écoute - Matt Simons - Take me home.
Je me débarrasse de ma veste et de mon sac à dos que je jette au pied du lit. Je me dirige dans la salle de bain, où la porte est grande ouverte, tombant sur la silhouette de mon italienne. Cette dernière est face au miroir, tenant un stylo à liner à sa main droite. Concentrée, elle essaie de tracer un trait similaire à sa première paupière.
Cette vue est impressionnante.
Il faut admettre que c'est tellement rare de la voir aussi concentrée.
Je me glisse derrière elle et entoure mes bras autour de sa taille après qu'elle ait fini. Adriana lève son minois, observant mon reflet à travers le miroir. Je me penche, et sachant qu'elle est de nature chatouilleuse, je frotte ma barbe de deux jours contre son cou. Elle rit, gesticule, inscrivant aléatoirement des lignes noirs avec son stylo sur mon bras.
« Rhoo. » J'arrête de bouger, elle bouchonne son feutre, les lèvres pincées.
« Il fallait pas me chatouiller ! » Se justifia-t-elle, en essuyant mon bras avec une lingette démaquillante.
« Tu sais ? En général, quand une personne t'appelle, tu es censée répondre. » Dans un battement de cils, ses doigts se glissent dans mes cheveux châtain.
« Tu t'ai coupé les cheveux ? » Elle change de sujet, pivotant pour me faire volte-face, en entourant ses bras autour de mon cou.
« Peut-être. » Je presse son postérieur contre l'évier, logeant mes paumes au creux de ces hanches. « Tu aimes ? » Je plaque mon front au sien.
« Oui. » Elle saisit mon visage entre ses mains et se place sur la pointe des pieds. « Qu'importe la coupe que tu opteras : les cheveux longs ou courts. Pour moi ? Tu es et tu seras toujours beau de toute façon. » Mes joues chauffent à son compliment.
« N'importe quoi. » Marmonnai-je sous la gêne.
Suite à cela, elle couvre mon visage de bisous, qu'elle marque de son rouge à lèvre rose.
Mon visage est en feu.
Et mon coeur vient de manquer un battement.
« Arrgh, mais c'est pas vrai ! » M'écriai-je faussement mécontent, lorsqu'elle bondit sur moi pour entourer ses jambes autour de ma taille. « Qu'est-ce que tu fais encore ? » Son rire cristallin enchante la pièce.
J'attrape dans la volet ces cuisses, emboitant nos bassins ensembles. Elle sait que je ne suis pas vraiment en rogne contre elle. Je n'ai pas besoin de lui dire. Adriana sait pertinemment, que je ne me mettrais jamais en colère contre elle. Et elle en joue beaucoup. Voir énormément. C'est certainement l'une des raisons, qui l'a pousse à se comporter de manière aussi enfantin avec moi.
En plus de sa personnalité.
« Il faut que tu saches que... » Elle caresse mon cou, m'envoyant de légers picotements. « Je t'aie marquée. Tous ces bisous ne partiront jamais. » Je fixe dans mon reflet les marques roses de sa bouche, déposée partout sur mon visage à cause de son rouge à lèvre.
« N'importe quoi. » Marmonnai-je suite à sa plaisanterie, essuyant ma joue du dos de ma main. « T'appelle ça 'marquer' toi ? » Me moquai-je, en lui désignant ma main tâchée.
Sur ces mots, je me faufile au creux de son cou. Je le parsème de tendres baisers, mordillant de temps à autre une parcelle de peau. Ces soupirs se mêlent à ces faibles gémissements, m'encourageant à poursuivre sur cette voie. J'entoure mon bras autour de sa taille et plaque ma main à son dos, pour la garder contre moi et éviter qu'elle ne tombe, lorsque je la transporte jusqu'au lit.
Nos bouches s'emboitent, au moment où je l'affale sur le matelas à côté de son sac et de sa veste. Adriana s'accroche à mon pull et tire sur ce dernier pour m'inciter à me pencher davantage. Chose que je fis sans hésiter, enfonçant à tour de rôle mes genoux sur le matelas, soit de chaque côté de son anatomie. Mon corps planant désormais au sommet de cette dernière, je fais glisser la manche de son t-shirt le long de son épaule.
Plusieurs frissons me traversent l'échine, quand ses doigts se glissent sous mon pull, où elle retrace ma ceinture d'Apollon. Je déconnecte nos lèvres et les dirigent vers la zone de son épaule fraichement exposé par mes soins. M'allongeant au fur et à mesure sur elle, sans pour autant l'écraser, je promène ma langue contre sa chair, partant à la recherche de sa zone érogène : celui qui la mettra dans tous ces états.
« Louis... »
« N'oublie pas de prendre le temps de réviser, tes fiches sont rangés dans le premier tiroir de mon bureau. » Elle grogne.
« Normalement, quand un couple se sépare, ils sont censés se dire 'au revoir', pas parler d'école. » Ronchonne-t-elle, en me tapant gentiment le torse.
« Tu me vénéreras quand tu obtiendras haut la main ton diplôme. » Ricanais-je.
Je n'ai pas eu de mal à trouver sa zone sensible : son gémissement fut l'indicateur la plus fiable pour mon ouïe. Je suçote avec fougue sa peau, stabilisant son corps contre le lit, pour éviter qu'elle ne gesticule trop.
Bien trop épris par l'émotion, je n'ai plus conscience de ce qui se passe autour de moi. Ces gémissements bercent mes oreilles, alors que ces ongles, tremblantes, s'insèrent faiblement dans ma chair.
Je les empêchent de s'enfoncer, en saisissant ces deux mains. Je les enlace et les plaquent au sommet de sa tête. Ses doigts tremblent et serrent de toute ces forces les miens. J'y caresse le dos de mon pouce, relâchant la parcelle de peau, au moment où sa joue se presse au mien.
« Pas encore ! » Râla-t-elle, alors que le bout de mon nez se frotte contre mon nouveau suçon. « Tu ne m'as pas assez marquée hier soir ? » Je pousse un petit rire, libérant ces mains.
« Il faut croire que non. »
Je l'écrase, appuyant principalement toute ma force sur le matelas. Ses mains passent à mon dos, palpent chaque partiel, pour finalement se glisser derechef à l'intérieur de mon pull. Progressivement, mes paupières se ferment, quand ces ongles en redessinent les lignes.
Je soupire faiblement d'aise, mes doigts se crispent sur les draps et tirent légèrement ce dernier à chaque caresse. Adriana trace une ligne de baisers le long de ma mâchoire à mon oreille, qui ne fut pas épargner de la même torture.
Je pousse un râle, heurtant gentiment son bassin d'un coup de rein. Un sourire de satisfaction se forme contre mon oreille, tandis que ses doigts vinrent retracer l'entièreté de mon corps, où elle prit soin de frôler minutieusement mon attribut masculin tendu.
Bordel !
Elle me rend fou...
« Louis, je crois qu-que... » Elle enfouie son visage au creux de mon cou. « Au compte fait ? Je n'aie pas envie que tu partes. » Déclara-t-elle dans une toute petite voix.
Comme si, moi, j'en avais envie.
Si tu savais à quel point je m'en fou.
Si je le fais, c'est seulement et uniquement pour toi.
Je rouvre lentement les paupières, parcourant du bout des doigts sa cuisse. Elle soupire, s'accrochant à moi comme à un bouée de sauvetage. Je m'arrête au sommet, traçant de petits cercles du bout de mon pouce à l'intérieur, à proximité de son entrejambe.
Son corps se détend à mes caresses, gagnant de nouveaux soupirs de bien-être. Je frisonne, comme à chaque fois, que ses lèvres gercées remuent contre ma peau. Son souffle bruyant s'abat chaudement contre ma chair, comme une légère brise d'été.
« Dit pas ça... » Lui susurrai-je contre son oreille, en observant ces boucles blonds remuaient dans tous les sens. « Je vais être obligé de les abandonner sinon. » Elle sourit, pivotant sa tête en direction de ma main qu'est posée à sa droite.
« Je retire ce que j'ai dis dans ce cas. » Souffla-t-elle en scrutant ma montre digitale, tandis que j'admire sa joue rosie. « OH NON ! C'EST PAS VRAI ! » Elle hurle comme une hystérique en italien, en m'expulsant hors du lit d'un coup de pied.
« Bordel, Adriana ! Fais attention ! » Grondai-je en tombant sur mes fesses, en la regardant bêtement enfiler sa veste.
« Il y aura jamais un jour où je serais à l'avance ! » Rouspéta-t-elle, en dégageant ses cheveux derrière ces épaules, qu'elle recoiffe rapidement à l'aide de ses doigts. « Désolée, mon amour, on reprendra ça plus tard ! » Elle enfile son sac à main sur son épaule. « Il faut que j'y aille avant que mon patron ne m'étrangle ! »
Adriana parle vite - et beaucoup de manière gestuelle - en s'agitant dans tous les sens : une pure italienne. Elle court jusqu'à la porte, qu'elle claque derrière elle. Je me redresse en tailleur au sol, fixant bêtement la porte, bouche bée.
Oui, je suis bouche bée par sa 'façon' de me dire au revoir. C'est comme si on allait se retrouver ce soir, alors que ce n'est pas le cas, puisque je pars de tout le week-end. Il n'y a que elle pour 'oublier' ce genre de petit détail.
« Bon week-end à toi aussi. » Marmonnai-je, vexé, qu'elle soit partie comme une voleuse.
Je prends appuie sur mon matelas et lorsque je m'apprête à me redresser sur mes jambes, la porte s'ouvre brutalement en trombe sur une Adriana apeurée. Cette dernière bondit sur moi, nouant ses bras autour de mon cou.
Sa bouche se presse longuement contre le mien, me volant un baiser fougueux, amplis de passion. Je perds mon équilibre et retombe sur mon postérieur, portant une main au creux de son dos et la seconde contre sa nuque.
« Tête en l'air comme je suis, j'ai oubliée de te dire au revoir ! » Elle prend en coupe ma mâchoire. « Donc, je le fais rapidement. » Elle presse son front au mien et me regarde dans le blanc des yeux. « Amuse-toi bien et passe un excellent week-end. » Commence-t-elle. « Sois gentil avec eux et ne les perds pas en chemin. » Elle lève les yeux au ciel. « Oui, je sais ! Ils sont un peu casse pied parfois, mais au fond ? Toi et moi, savons qu'ils sont en réalité tous adorables. » Elle caresse ma joue, m'aveuglant d'un de ces plus beaux sourire.
Comment est-ce possible d'être aussi belle ?
Les battements de mon coeur s'emballe à cette image.
De nouveaux frissons gagnent mon corps, s'éparpillant sur l'entièreté, et me donne cet impression d'être l'homme le plus heureux du monde. Non, correction. JE suis l'homme le plus heureux monde. Son sourire fait parti d'un de ces atouts les plus formidables à contempler.
Adriana arrive à faire transmettre par ce dernier, sa bonne humeur et sa chaleur humaine à la fois. C'était dingue. Je lève ma main et la plaque contre sa joue, auquel elle s'y frotte contre un adorable chaton.
« Reviens-moi vite, mon amour. » Elle me vole un dernier baiser et se redresse sur ses jambes. « Je t'aime. » Elle dirige rapidement ces pas jusqu'à la porte.
« Hé ! » Elle la claque, m'envoyant un hoquet de surprise.
Arrgh, cette fille !
Elle ne peut pas s'organiser comme tout le monde ?
**
19h19.
« Je propose que pour le week-end entier nous sommes tous au même niveau. » Suggéra Nathan, un de mes camarades d'Omega. « Ce qui veut dire aucune différence entre nous : que ce soit au niveau des filières, du sport qu'on exerce et... » Son regard se pose sur moi. « De notre rang. Qu'est-ce que vous en dite ? Ça sera comme si nous venons juste de nous rencontrer. »
« Et qui prendra une décision ? » M'enquis-je curieusement.
« On procédera par vote. » On se regarde un instant dans le blanc des yeux, avant de hausser nos épaules.
« D'accord. » On déclare tous à l'unisson.
« Rendons cela plus officiel. » Dit-il joyeusement, en tendant sa main en l'air.
On l'imite, tendant à tour de rôle nos mains, créant ainsi un cercle devant l'entrée du bus. On lève nos bras, et nous nous dirigeons dans la soute pour y déposer nos sacs. Rejetant mes cheveux en arrière, je place correctement ma casquette. Je jette un dernier coup d'oeil à la fraternité Omega, repérant Zayn à la fenêtre de sa chambre qui me fait signe. Je le lui rend, en lui adressant un mouvement de la tête et grimpe dans le bus.
- à l'écoute - Circa Waves - T-shirt Weather.
Je choisis de me placer à la troisième rangée, côté fenêtre, posant mon sac à dos sur le siège d'à côté. J'ignore notre destination. Comme les trois quarts d'entre nous, je pense. Mais ce que je sais ? C'est que nous allons tous à tour de rôle conduire, puisque nous avons préférés rester exclusivement qu'entre nous. Un chauffeur de bus n'est pas nécessaire. De toute façon, ce n'est pas comme si on allait rouler jusqu'à New-York.
« Forêt de Conecuh nous voilà ! » S'écrie, Justin, l'un des deux organisateurs de ce séjour.
Maintenant, je sais où nous allons.
La forêt de Conecuh est une forêt nationale, fédérale et protégée, qui se trouve à exactement cinq heures trente d'Albuquerque. Elle s'étant sur trois cent quarante mètres carrés. Je n'ai jamais mis les pieds là-bas. Pas parce que je ne le veux pas, mais parce que je n'ai pas trouvé le temps. Je ne comprends pas l'intérêt d'aller aussi loin, alors qu'il y a le bois de River Canyon à côté, qui se trouve une heure et demi de route d'ici.
Bois où j'ai emmené Adriana pour la première fois et où je lui ai déclaré, que le couché du soleil représentait sa pureté. Ce qui est toujours le cas, même si elle ne l'est plus 'physiquement' en l'occurrence. Je prends le temps de regarder mes alentours, observant mes camarades tous excités - et sans exception - à l'idée qu'on fasse ce voyage. Il est vrai que je n'ai jamais rien proposé quoi que ce soit.
Je ne sais pas pourquoi, d'ailleurs.
Peut-être parce que je pensais qu'ils allaient refuser ?
C'est probablement ça.
21h48.
« Capitaine ? » La tête soutenue par la paume de ma main, je ne quitte pas mon bouquin des yeux.
« Quoi ? » M'enquis-je sur un ton las.
« Je crois qu'on est perdu. » Je lève la tête, un sourcil arqué.
« Que veux-tu dire par là ? » Interrogeai-je Joe, le second organisateur du voyage. « Tu crois ou tu le pense ? » Il grimace, valsant sa tête d'un côté à un autre, hésitant.
« Je le pense, en fait... »
« Je croyais que vous connaissez le chemin ! » Il jette ces mains en l'air.
« On le connait ! C'est juste qu'on voulait prendre un raccourcit e-et... » Je soupire, longuement agacé, et il se tut, arrêtant de faire l'effort de se justifier.
Comment peut-on être aussi inutile ?
Et puis pourquoi c'est à moi qu'il s'adresse ?
Je ne suis pas un GPS.
Je ferme mon bouquin des mains et me lève de mon siège. Je jette un oeil aux garçons, qui ne semble pas réaliser que nous sommes perdus. Joe me suit jusqu'au siège conducteur, où je me place à côté de Justin qu'est en train de conduire. J'attends qu'un panneau de signalisation passe, pour lui indiquer de se garer à la prochaine station-service. Nous arrivons à la station-service une quinzaine de minutes plus tard.
« Ahhh c'est enfin l'heure de manger ! » Hurla un blond au piercing à l'arcade, qui court jusqu'à la soute.
« Donnez-moi la carte routière que vous avez utilisés. » Ordonnai-je à Joe et Justin.
Au moment où Justin me tend la carte, j'ai su qu'il y avait un problème. Je fronce les sourcils, lisant et re-lisant à de nombreuses le nom des routes. Il y a quelque chose qui cloche là-dedans. Même si je prends rarement cette autoroute, je n'ai pas le souvenir de voir les noms tels que A45, ou encore A145 apparaître dans mon GPS la première fois que j'ai roulé ici.
« Qu'est-ce que... ? » Je décide de regarder la couverture, où je remarque qu'il date de l'année 2000.
Et nous sommes en 2016.
Je m'adresse virtuellement une tape contre le front.
« J'ai trouvé le problème. » Marmonnai-je, en prenant une grande bouffée d'air frais pour éviter d'exploser de rage.
« Ah oui ? » Questionne joyeusement Justin dans un petit rire, je le gratifie d'un coup de carte sur la tête. « Aoutch ! »
« Vous avez pris la mauvaise carte, bande d'imbéciles ! » Ces paupières s'entrouvrent de surprise.
« Quoi ?! » S'écrit-il, choqué.
« Même Adriana n'aurait pas fait cette erreur ! » Je leur hurle dessus.
Enfin, je crois ?
Ô seigneur,
Je préfère ne pas y penser.
« T'es sûr ? Parce qu'elle est un peu longue à la déten... Aie ! » J'envoie un regard assassin à Joe qui s'est fait taire par Justin.
« Capitaine, on a un problème ! » Je fais volte-face au reste de mes camarades.
« Quoi encore ?! » Grognai-je, irrité. « Qu'est-ce qu'il y a maintenant ? »
Décidément, c'est pas ma soirée.
Je les suis jusqu'à la soute, me faufilant entre les étudiants pour arriver devant, et découvrir que la nourriture que nous avons stocker pour le week-end a été renversé. Mon visage se décompose à cette vue - ou plutôt - face à tous ce gaspillage.
Pour la énième fois de la soirée, je lâche un soupir, plaquant mes doigts sur ma tempe, que je masse pour me calmer. Je n'ai pas amené d'argent, sachant que nous avons amenés toute la nourriture nécessaire. Je ne sais même pas pourquoi j'ai fais cette erreur.
Ces garçons doivent avoir le chat noir.
« Quelqu'un a amené de l'argent sur lui ? » Bien sûr, comme si tous qui nous arrivent n'était pas assez suffisant, personne n'a été assez intelligent pour en amener.
« Je crois qu'il n'y a qu'une chose à faire... » Suggéra Jackson en nous désignant d'un mouvement de la tête, de regarder en direction de la station-service. « Prier pour que le gars de la caisse soit incroyablement généreux ou... »
« Que ce soit une bonne vieille femme en manque et assez généreuse pour tous nous nourrir. » Poursuit Nathan, qui vient se placer au centre des garçons, à côté de moi. « Qui vote pour que le capitaine aille jouer les donjuans ? » Hurle-t-il, en levant bien en l'air sa main, gagnant un regard assassin de ma part.
Ils ont tous levés leurs mains et sans aucune exception.
Je vais les tuer.
« Et qui vote pour que Nathan m'accompagne ? » Proposai-je à mon tour, en imitant son geste.
Il eut un hoquet de surprise, en voyant qu'ils ont suivi mon exemple. Maintenant, je sais que ces garçons ne sont pas fiables. Ils ne font que suivre les propositions qui s'exposent à eux. Ils se fichent complètement de qui fait quoi, tant qu'on leur apporte de quoi manger, c'est le plus important.
« Et bien, je crois que le plus important est dit. » Commente Jackson pour détendre l'atmosphère.
« Pas vraiment, non. » Objectai-je. « Nous deux ? » Ma main valse en direction de Nathan, puis vers la mienne. « On vote pour que vous nettoyez toute la merde qui s'est renversé dans la soute. »
Hors de question qu'ils restent les bras croisés, pendant que nous faisons la manche. J'adresse un faux sourire à Nathan, et le tire par le col de me suivre jusqu'à la station-service, sans laisser le temps aux autres protester.
Je plaque à mon passage la carte routière contre le torse de Justin, que je foudroie de mes orbes glacés, lui faisant ainsi comprendre de rapidement trouver une solution. Une cloche sonne lorsque nous entrons dans la station-service.
Un vieil homme à la soixantaine d'année - qu'est captivé par un magasine, où nous pouvons voir que la couverture est celui d'une femme en maillot - nous salut. On en fit de même, attrapant sur notre chemin deux paniers au pied du comptoir chacun.
Je suis le brun aux mèches verts faire le tour de la station-service, où il fait ces propres repérages. Finalement, il choisit de se diriger vers le rayon des sucreries - qu'il remplit à ras bord - comme si nous avons vraiment les moyens de tous payés.
Quel est donc ce sentiment déjà ?
'La honte !'
Me crie ma conscience.
« T'inquiète, capitaine ! Je sais ce qu'il nous faut. » Me rassure-t-il.
Vraiment ?
Parce que je ne crois pas, que le but de ce voyage est que vous finissez tous par avoir le diabète, comme moi.
« Je n'aime pas le sucre. » Il secoue avec amusement sa tête.
« Pas de problème. » Il se dirige vers le rayon salé cette fois, remplissant son second panier de chips et autres apéros en tout genre.
« Sérieusement ? » Me murmurai-je tout bas dans ma barbe, remarquant que le vieil homme s'est mit à nous reluquer d'un oeil suspicieux. « Psssst. » Je lui indique de regarder discrètement en direction de l'homme en question.
« Relaxe, tout va bien se passer. » Il rit, remplissant mon panier d'alcools, de jus de fruits et de sodas gazeux. « Au fait, capitaine ? » On se dirige vers le rayon des sandwich, où il remplit mon second panier.
« Mh ? » Il fronce le bout de son nez.
« Ta mère est bien la meilleure avocate du monde, n'est-ce pas ? » M'interroge-t-il, en cachant son sourire d'imbécile heureux.
Quoi ?
Pourquoi il me pose cette stupide question ?
« Oui, pour... » Je n'eus même pas le temps de finir, qu'il donne un grand coup de pied à une étagère de magazines, qui percute une autre étagère et ainsi de suite.
« Qu'est-ce que... ? Hé ! Vous deux ? » S'écrit le vieil homme, en faisant le tour du comptoir.
« Allez, viens ! On se casse ! » Il hurle à son tour, en ouvrant la porte d'entrée.
- à l'écoute - Shawn Mendes - There's nothing holdin' me back.
À peine avoir franchis le seuil de la station-service, Nathan hurle aux autres garçons, au loin de fermer la soute, et de grimper rapidement dans le bus. Ils nous ont même pas demander la raison et ont commencés à rentrer en trombe à l'intérieur. Nous nous sommes mis à courir jusqu'au bus, posant nos paniers pleins sur le premier siège, le coeur battant, les nerfs à rude épreuve et essoufflé par toute cette adrénaline.
Exténué, nous nous écroulons au sol.
« Démarre ! Démarre ! » On presse Joe qu'est maintenant aux commandes, qui exécute sans broncher nos ordres.
« Hé, les gars ! Regardez le petit vieux ! » S'écrie dans un fou rire Jackson.
Le brun aux mèches verts et moi, nous nous regardons durant de brèves secondes dans les yeux, avant de nous lever en même temps et de nous coller à notre tour à la fenêtre. Sans l'ombre d'un doute, je reconnais le petit vieux de la station-service.
Il est en train de courir derrière le bus, en maintenant à l'aide de sa main gauche son pantalon à pince, qui manque de tomber à plusieurs reprises, et tenant à la seconde un couteau suisse, qu'il agite dans tous les sens, accompagné - certainement - de jurons.
Et à ma plus grande surprise ?
Je me suis mis à rire avec eux.
___________
Et leur week-end vient juste de commencer..... haha :')
Ce que j'ai adoré écrire le plus, c'est de pouvoir rendre Louis 'plus humain' qu'à ces habitudes. Je sais, il a fallut de plus de 80 chapitres pour ça, mais ça ? C'est parce qu'il n'a pas encore eu l'occasion de rester - vraiment - seul avec ces camarades de maison pour apprendre à les connaître et inversement !
Dite-moi quel est votre partie préférée ?
En tout cas, j'espère que vous avez ris (même si ce n'est que le commencement) !
J'attends vos réactions avec impatience ;)
Je vous fais pleins de bisous !
Passez une bon week-end !
Alexia. ♥
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